
Micha et Stepan remarquent que les deux soldats qui se tiennent près d'eux ont l'air épuisés, et que le troisième est bâillonné et attaché dans un coin. Donskoi leur explique que ce soldat a essayé de se suicider, et que le quatrième homme, lui, y est parvenu. Donskoi et l'autre soldat ont repoussé le dernier assaut Allemand à la volonté pure, mais le prochain sera fatal. Bien que réticent à en parler, Donskoi explique que les Allemands ont un officier qui parle Russe et dont le mépris pour la soi-disant race slave est tel que lorsqu'il parle à travers son mégaphone depuis la maison à côté on se sent tellement submergé de honte et de haine pour soi-même que le suicide ou la prostration dans une soumission abjecte semblent les seules options viables.
"Seuls les hommes forts comme moi, ou les hommes stupides comme ce soldat, peuvent supporter une telle chose. C'est la pire chose que j'ai entendue de ma vie, et croyez-moi on m'a traité de merde plus qu'à mon tour. "
Il est décidé que Stepan, qui est un homme stoïque, va attendre que le propagandiste Allemand fasse son discours pendant que les autres se boucheront les oreilles jusqu'à ne plus rien entendre. Après que le discours soit fini, ils prétendront s'être suicide collectivement, et trucideront les Allemands qui entreront dans le sous-sol pour verifier.
Quand le Nazi prend la parole à travers son megaphone, juste avant l'aube, Stepan se prépare mentalement. Jamais il n'a entendu quelque chose qui s'approche de ce mépris qui dégouline de chaque phrase. L'homme explique comment les Rus sont des sous-hommes, que leur place est au pied de leurs maîtres germaniques, et d'autres atrocités du genre. La conviction de l'homme est audible dans sa voix, sa sincérité évidente, et c'est ce qui rend son discours si difficile à entendre, lorsqu'on on se rend compte qu'un autre homme puisse vous considérer comme si peu. Mais quand l'homme finit son discours, Stepan est empli de haine, pas de désespoir. Il fait signe à ses camarades et se prépare à tuer.
Il détecte quelques hommes qui s'approchent par le côté sans issues de la maison, à l'opposé du trou par lequel Michal et lui ont rampé dans la maison. Toutes les issues ont été barricadées, et il n'y a pas la place de lancer une grenade ou même de pointer un fusil. Stepan perçoit deux hommes qui se penchent de l'autre côté du mur puis s'éloignent en courant. Micha, Stepan, Donskoi et le soldat survivant s'éloignent rapidement dudit mur vers la sortie, tirant avec eux le camarade suicidaire pour le protéger au mieux. Quand la charge explosive détonne, elle perce un trou dans la barricade et projette des débris et de la fumée à l'intérieur, mais personne n'est blessé. Micha est sur le qui-vive, et il lance une grenade dans le trou qui blesse les premiers hommes qui s'apprêtaient à passer, et leur fait lâcher leur propre grenade. Le reste des Allemands se carapate, mais Micha continue de viser l'issue nouvellement créée. Stepan lui, sort du sous-sol et se planque près du mur extérieur pour surprendre quiconque voudrait les prendre à revers.
Quelques seconds plus tard, une grenade habiliment lance passé à travers le trou et atterrit aux pieds de Donskoi. Avant que quiconque n'ait le temps de réagir, le soldat survivant se jette dessus, protégeant son caporal et Micha. Il meurs dans un geyser de sang et de tripes qui arrose les survivants. Micha avance vers le trou en tirant au jugé, mais quand une seconde grenade atterrit à l'intérieur, c'en est trop pour Donskoi qui saute dans la tranchée et abandonne la maison. La grenade explose, blessant grièvement le soldat suicidaire qui est toujours bailloné et ficelé dans un coin. Micha lui n'est pas affecté. Les shrapnels déchirent ses habits mais n'entâment pas sa peau de surhomme. Il se met en ambuscade près du trou, espérant que les Allemands croient maintenant la voie libre.
Pendant ce temps, à l'extérieur, Stepan perçoit que les soldats ennemis, soutenus par l'arrière, avancent le long des murs pour attaquer la maison par la tranchée du côté Russe. Il se redresse au coin de la maison, glisse son bras et sa tête de l'autre côté et tue le premier soldat d'une balle à la tête. Mais avant qu'il ne se soit remis à couvert, une mitrailleuse réglée sur sa position le touche au torse. Les Allemands ralentissent tout de même leur avancée, surtout lorsque la maison 45 commence à arroser leurs positions.
Micha reste immobile tandis qu'une nouvelle grenade explose dans le sous-sol, tuant le soldat blesse. Il tire sur un Allemand qui se jette dans le trou, mais le rate. Il tire de nouveau alors que l'homme se relève, cette fois avec succès et le tue. Encore une grenade qui ne l'égratigne même pas, et cette fois-ci un Allemand se glisse prudemment, en rampant. Micha met calmement son pistolet entre les deux yeux de l'homme et tire. Il tire le corps à l'intérieur: un uniforme Allemand propre, ça peut servir… A ce moment là, il entend la voix du propagandiste Nazi qui reprend dans son mégaphone, mais il exerce toute sa volonté pour résister à l'effet mortifère de ses propos, et y parvient tellement bien que rapidement la conviction de la voix faiblit, puis qu'elle s'arrête.
L'assaut s'éteint quelques instants, les deux camps évaluant leurs options. Donskoi a fui vers la maison 45 et Stepan est seul, dégoulinant de sang, mais il lance une grenade à l'aveugle lorsqu'il détecte un movement de l'autre côté du mur. Il ne tue personne, et quand une grenade Allemande atterit à ses pieds, il n'a pas d'autre choix que de sauter dans la tranchée. Quand il lève les yeux, il aperçoit un officier Allemand vêtu d'un manteaux de cuir et d'une casquette qui marche calmement vers lui malgré une pluie de balles Russes venant de la maison 45. Les balles semblent s'écraser sur son manteau, et ne lui font aucun mal. Stepan comprend que comme lui, l'homme est un Talent. L'officier a un Lüger à la main, et vise calmement Stepan qui est encore allongé sur le dos dans la tranchée. Stepan tire avant que l'homme n'appuie sur la gachette, mais le rate. Le Talent Allemand sourit, tire et pulverize le bras droit de Stepan. Stepan sauté et court pour sauver sa peau vers la maison 45, l'Allemand tirant de nouveau mais le ratant. L'homme rigole et crie "cours, petit Rus!"
Micha, pendant ce temps, confiant dans le fait que personne n'osera pénétrer dans le sous-sol, a l'idée de se déguiser en soldat Allemand, utilisant l'uniforme du soldat Allemand qu'il a tué. Il est à moitié nu, vêtu seulement de pantalons Allemands lorsque l'officier qui a allumé Stepan sauté négligemment dans la tranchée et entre dans la maison par l'autre côté, enveloppé de son grand manteau. Micha attrape sa pelle et donne un grand coup à l'homme, mais le rate. L'homme quand à lui tente de tirer sur Micha mais échoue également. L'officier grogne, dégoûté: "Ne bouge pas, Rus!" C'est alors que Micha le frappe à travers sa casquette avec la tranche de la pelle, tranchant son crâne en deux comme avec une hache. L'homme tombe au sol, mais Micha, enragé, le frappe encore et encore, conscient qu'il s'agissait là d'un Talent. Il est couvert de sang et de cervelle lorsqu'il est touché dans le dos par une balle de mitraillette, que sa peau repousse toutefois. Il se retourne, à demi-nu, vision terrifiante pour les trois membres des troupes d'assaut qui viennent d'entrer par le trou dans le mur côté Allemand. Il charge, la pelle au-dessus de la tête en hurlant. L'un des trois homme bondit en dehors de la maison pour s'enfuir, le second esquive un coup de pelle et rentre dans le sous-sol, et le dernier tombe à genoux, tentant de protéger sa tête avec ses mains et ses bras. Micha lui tranche un bras d'un coup de pelle puis le finit. Quand il émerge du sous-sol, les deux autres ont fui, et les Allemands se replient. L'assaut a été brisé de nouveau. Micha remarque un autre Talent qui est en train d'utiliser ses pouvoirs. Il est en haut d'une immense cheminée de l'usine de munitions prise par les Allemands il y a quelques jours. Micha se jette à l'intérieur de la maison 45 alors qu'un obus de 120 mm ne tombe exactement à l'endroit où il se tenait il y a quelques seconds, créant un nouveau cratère au milieu de la tranchée.
A l'intérieur de la maison 45, Micha attend, les pensées sombres, écoutant l'artillerie Allemande qui pilonne méthodiquement la tranchée entre les deux maisons. Stepan saigne, étalé près de Donskoi. Les soldats n'ont ni le materiel ni l'expertise pour faire quoi que ce soit à un homme qui a subi de tells blessures. Il saignera à mort s'il n'est pas rapidement ramené à l'arrière, mais c'est l'aube maintenant, et il n'est pas question de le déplacer de jour à moins d'avoir le goût du suicide…