Oiu moi aussi j'aime beaucoup. Et pourtant je suis complètement hermétique à tout ce qui est OSR, Oldschool et donjonneriesAcritarche a écrit :Je n'ai qu'une chose à dire: rejouez vite!
Et une deuxième, parce que je suis bavard: j'aime bien la manière dont tu intègres histoire et mécanique dans tes CR. C'est vraiment comme ça que je les aime!
J'avais pas la moindre idée de comment écrire un CR en fait. et quand je relis je trouve ca médiocre, aucun soin pour l'écriture, les phrases, etc, juste un... ben... un compte-rendu (ha ouééé). Du coup je suis ravi d'apprendre qu'en fait, j'ai compris comment ca marchait.Acritarche a écrit :Je n'ai qu'une chose à dire: rejouez vite!
Et une deuxième, parce que je suis bavard: j'aime bien la manière dont tu intègres histoire et mécanique dans tes CR. C'est vraiment comme ça que je les aime!
Oui j'avais compris, mais pas parce que je suis plus malin ; j'avais simplement lu, lu et relu le bouquin pleins de fois avant de me lancer, vu que comme Killerklown je suis normalement allergique aux donjonneries. Je l'ai lu pleins de fois pour être sûr de vraiment vouloir y mettre les pieds (si au final ca m'avait pas plu, ca aurait été ballot, vu comment j'avais immédiatement acheté le bouquin en version imprimée, sur un coup de tête)kouplatête a écrit :Comme ta paladine peut se soigner j'en profite pour souligner un truc pas forcément évident en première lecture : les dés lancés pour le soin se lisent comme les dés de dégâts. Donc dans 2D6 + 2 chaque D6 peut rendre entre 0 et 2 points et le soin total peut donc rendre entre 2 et 6 points de vie.
Mais peut être contrairement à moi avais-tu compris du premier coup.
Ah, merci beaucoup, je vais y jeter un oeil. Parce que effectivement, j'ai beau faire tout ce que je peux, j'ai VRAIMENT du mal à me mettre dans l'état d'esprit de tout ce que tu m'as bien gentiment indiqué : les bases du dungeon-crawling, le principe d'attrition, etc.kouplatête a écrit :Sinon je te conseille un livre/pdf intéressant si tu veux te donner des idées pour tes donjons : dungeon alphabet chez goodman games. C'est un abécédaire des choses que l'on rencontre souvent lors des explorations souterraines avec pleins d'idées pour les mettre en scène et les utiliser.
Wee a écrit :J'ai créé Jokatili selon les règles pour PJs. C'est une kobold rôdeuse (à travers la classe voleur) des montagnes, et son 18 en DEX (que je n'ai même pas triché pour obtenir) la rend absolument redoutable avec une arme courte, puisqu'on peut utiliser le bonus de dextérité pour l'attaque et les dégâts. Je lui ai donné le même skill racial que les halflings mais je n'y ai pas trop réfléchi sur le coup, je verrais si je change ca.
Oui ca fait super mal ce genre de malchance. On est maîtresse du terrain, on nique tout, et d'un coup c'est l'horreur à cause du dé de mêlée qui vous laisse soudain tomber.Le Grümph a écrit :elle est tombée à 0 au combat suivant (trois tours de pas de chance - pas de touche à l'attaque normale et le fray dice qui fait 1 à chaque fois).
Ah toi aussi t'as adopté cette solution ?Le Grümph a écrit :Du coup, elle a perdu son armure (les zombies l'ont mise en pièce avant d'abandonner le corps).
Faut dire que, vu qu'on peut pas Défier la Mort en combat...
Et il y a tant d'autres moyens de faire son salaud. La race
Il existe de très nombreuses races à travers le monde, qui vivent en plus ou moins bonne entente.
Les humains sont de loin les plus nombreux, présents dans toutes les régions du monde, et c’est souvent à l’aune de leurs cultures et de leurs personnalités que les autres peuples sont décrits – c’est aussi sans doute pour cela que l’on parle de semi-humains pour parler des elfes, des nains et de toutes les autres races humanoïdes.
Les drakéides sont un peuple de fiers combattants, enfants des dragons et portés par un code d’honneur et de conduite qui vient du fond des âges. Jadis, leurs royaumes se disputaient la souveraineté du Monde connu ; aujourd’hui, les clans draconiques ne sont plus qu’un pâle écho de leur grandeur passée. Il ne reste de leur empire insatiable, qui fut le fléau des nations civilisées, qu’une poignée d’histoires et quelques forteresses anciennes, cachées dans les hauteurs de monts battus par les vents ou au cœur de sombres jungles. De rares tribus parcourent le monde, louant leurs services en tant que mercenaires, à la recherche d’un secret depuis longtemps perdu.
Les elfes forment un peuple batailleur et hautain. Les douze tribus elfiques sont arrivées par d’immenses portails il y a quelques centaines d’année, guidées par leur dieu unique. Ils ont rapidement conquis d’immenses territoires, essentiellement sur le dos des orques à qui ils livrèrent des guerres effroyables, les chassant toujours plus loin. À ce jour, les elfes constituent toujours des sociétés fermées, militaristes et fanatisées, bien qu’elles commercent volontiers avec les hommes et les nains.
Les forgeliers sont des créatures mécaniques, un assemblage de ressorts, de plaques de métal et d’engrenages, habités par l’âme de soldats tombés au cours d’une longue et ancienne guerre. De puissants sorciers, décidés à étendre leur sombre influence sur le monde, fabriquèrent ces machines et moissonnèrent les âmes de ceux qui tombaient sur les champs de bataille. Durant quinze longues années, ils lièrent patiemment les âmes des soldats aux corps de métal, construisant plusieurs milliers de ces terrifiants guerriers. Mais la guerre les rattrapa chez eux – ils durent affronter de puissantes armées et ils libérèrent leurs soldats fanatisés. Mais plusieurs assassins s’étaient glissés dans leur repaire et, tandis que la bataille faisait rage, les sorciers tombèrent sous les coups. Aussitôt, le pouvoir déserta les soldats mécaniques et le champ de bataille fut bientôt jonché de carcasses de métal abandonnées. Sept jours plus tard pourtant, l’âme des soldats se réveilla dans leurs corps de métal, libérés de l’influence des sorciers mais sans aucun souvenir de leur vie passée. Incapable de supporter la vue de leur semblable – des visages d’acier immobiles qui reflétaient le vide insondable de leur esprit – ils se séparèrent et partirent à l’aventure sur les routes. Solitaires, les forgeliers apprécient les petites choses de la vie et s’efforcent de vivre selon des codes éthiques strictes, tentant de retrouver leur humanité perdue.
Les gobelins sont peut-être encore plus nombreux que les humains. On en trouve partout et toujours en clans de grande taille. Les gobelins sont des créatures nocturnes – le soleil blesse leurs immenses yeux gris. Les gobelins sont séparées en tribus, dirigées par des rois gobelins tout puissants, mais vivent en clans regroupant des membres d’une ou plusieurs tribus.
Les halfelins forment un peuple paisible de bateliers et de pêcheurs lacustres. Ils sont capables de plonger en apnée durant de très longues minutes et nagent aussi bien que des loutres. Mais ils sont surtout remarquables pour leur extraordinaire immunité à la panique et à la terreur : même dans les circonstances les plus chaotiques et les plus effroyables, ils savent garder la tête froide et agir avec décision. Ce calme effroyable en fait des adversaires redoutables sur la plupart des champs de bataille. La société halfelin est discrète, mais soudée – y compris entre villages palafittes très éloignés.
Les nains sont beaucoup plus petits que les humains, mais plus trapus aussi. Ce sont d’insatiables fouisseurs, qui arrachent à la terre ses métaux et ses pierres les plus précieuses – pour eux, il s’agit d’un acte de piété, car ils emportent dans l’au-delà l’essence spirituelle de ces trésors afin de se garder pour l’éternité. Selon une ancienne tradition, les hommes n’ont pas le droit de pratiquer les artisanats, tandis que les femmes se voient interdire le travail dans les mines et toutes les responsabilités militaires.
Les orques sont des créatures hermaphrodites – tous les enfants sont de sexe féminin et seules quelques-unes deviennent des hommes sur le tard, après la vingtaine, après avoir eu plusieurs enfants. Les orques sont assez semblables physiquement aux humains, avec une mâchoire puissante dotée de canines carnassières. Leur société est très raffinée, trop peut-être pour les humains qui ne comprennent pas les infinies subtilités des rituels quotidiens et des règles de politesse en vigueur – erreurs à l’origine de bien des guerres entre les deux peuples.
Les tieffelins sont des créatures mystérieuses qui se fondent parmi les humains, semblables physiquement sans doute, mais porteuses d’un ancien et sombre secret. Jadis, un sorcier puissant entraîna tout un peuple dans un grand rituel destiné à leur accorder l’immortalité des dieux. Bien entendu, ce fut un échec terrible. Depuis, les tieffelins sont attachés à ce monde et leur âme ne peuvent le quitter à leur mort. Leur esprit reste errer un temps avant de se réincarner dans un bébé humain, grandissant pour devenir un vampire qui survit en buvant le sang de ses ennemis ou de victimes innocentes.
Les wolfens sont d’immenses créatures à tête de loup, puissantes et farouches. Ils vivent en clans nomades dans les terres sauvages et se mêlent peu aux autres peuples. Leurs cousins kitsune, à tête de renard, sont bien plus civilisés et apprécient grandement la vie dans les cités humaines.
Aspects des races
Certaines races reçoivent quelques rangs supplémentaires dans leurs aspects comme indiqué ci-après :
+ les humains reçoivent deux rangs libres à placer comme ils veulent.
+ les drakéides gagnent un rang en Honneur des dragons, un puissant code de conduite qui les aide à résister à la corruption, aux tentations, à la peur et à toutes les choses qui pourraient les humilier. Ils reçoivent aussi un rang en Créature du feu, qui rappelle leurs anciennes origines draconiques.
+ les elfes gagnent un rang en Sens elfiques, reflétant leurs perceptions aiguisées et leur capacité à voir parfaitement à la lumière des étoiles. Ils peuvent placer un second rang dans un aspect de leur choix, mais ils choisissent le plus souvent Suivant de Corellon Larethian qui explique leur fanatisme culturel et religieux.
+ les gobelins gagnent un rang en Créature nocturne, qui leur permet de vivre la nuit exactement comme un humain le ferait de jour et leur donne davantage d’avantages en perception, en discrétion et en mouvements. Ils peuvent placer un second rang à leur convenance.
+ les halfelins gagnent un rang en Discrétion qui reflète leur nature calme et effacée. Cela leur permet d’agir ni vu ni connu ou de se cacher à leur guise. Les voleurs halfelins peuvent dépenser ce rang où ils le souhaitent. Les halfelins peuvent placer un second rang à leur convenance.
+ les kitsune gagnent un rang en Esprit rusé, une qualité qui leur permet de filouter les gens, de voir venir les ennuis et de trouver des solutions astucieuses à bon nombre de problèmes. Les kitsune peuvent placer un second rang à leur convenance.
+ les nains gagnent un rang dans l’aspect Sens nains, qui recouvrent leur capacité à voir dans les ténèbres les plus épaisses, à sentir les zones souterraines dangereuses et à reconnaître les périls des profondeurs. Ils gagnent aussi un rang dans la profession que leur clan leur a choisie – pour un homme, il s’agit presque toujours d’architecte, de soldat ou de mineur. Les femmes pratiquent souvent un artisanat, mais quasiment tout leur est accessible à l’exception des professions masculines.
+ les orques gagnent un rang en Vigueur physique, qui retranscrit leur extraordinaire puissance et solidité physique, qu’il s’agisse de résister aux toxines, à la douleur ou de repousser les limites de leur corps. Ils peuvent placer un second rang à leur convenance.
+ les tieffelins gagnent un rang en Vol de vie – cet aspect est un peu particulier : il ne s’applique pas comme bonus aux jets mais permet au personnage de boire le sang d’une créature pour récupérer des points de vie après un combat. Au lieu de récupérer automatiquement deux points de vie après un repos court, le tieffelin n’en récupère qu’un seul ; mais s’il a pu boire le sang d’un adversaire (un autre humanoïde ou un animal par exemple, mais pas un mort-vivant ou une abomination), il récupère un nombre de points de vie supplémentaires égal à son rang dans l’aspect. Les tieffelins peuvent placer un deuxième rang à leur convenance.
+ les wolfens gagnent un rang en Rage meurtrière. Une fois par combat, ils peuvent ajouter leur rang d’aspect à leur dé de bagarre pour causer beaucoup plus de dégâts. Ils peuvent aussi activer cet aspect pour résister à la peur ou charger au milieu de leurs ennemis. Les wolfens peuvent placer un deuxième rang à leur convenance.
