[CR]Oltréé - Qelong

[Orfeo²]

Pour le coup, mon idée de départ était, plus que de faire peur aux joueurs, de leur faire comprendre qu'ils devaient se méfier de tous, le désespoir rendant féroces même les plus faibles.
Mais 1 perso qui se planque, 1 autre coincé sous un filet suite à un jet de sauvegarde raté (très durs à réussir les jets de sauvegarde) et les deux autres hésitants à se battre contre des enfants, et face à eux un groupe hargneux, capable de se liguer, plus quelques dés qui explosent, le groupe était presque éliminé au bout d'un tour, et ils n'ont été sauvés que par l'usage abondant de cartes Exaltation et un jet de moral raté qui a fait fuir les assaillants.

[Orfeo²]

Oltree/Quelong : Partie 3 — les routes du lotus doré

Comme on est très bien organisé, le casting bouge encore :

— Askel est toujours là, fidèle au poste, la main sur le pommeau de sa grosse grosse épée.

— Atanase n’a pas fini de tchatcher avec tout ce qui passe

— Il est rejoint par son Oncle, Gontran Patoche, ancien légionnaire qui a décidé de fuir ses responsabilités pour courir l’aventure avec les Patrouilleurs.

En ce qui concerne le reste de l’équipe : le joueur de Mi-Long est absent pour cause de conseil de classe et son perso parti en ayant activé son mode furtif pour explorer les abords de la forteresse du Milan, et Eddah n'est qu'un peu là avec une joueuse malade et à demi-assoupie (et le chat qui ronronne).



Or donc, les courageux Patrouilleurs fuient la forteresse de la Légion, promesse d’une mort lente et douloureuse, pour se rendre au temple du Lotus Doré, où rendez-vous est donné avec Mi-Long qui de toute manière avait prévu de s'y rendre.


En chemin, la troupe traverse un décor de rizière post-apocalyptique, se cachant tant bien que mal dans une forêt de bambous pour échapper à l’escouade de légionnaires lancés à ses trousses. Grâce à un peu de talent et beaucoup de chance, nos valeureux héros échappent à leurs poursuivants, pour mieux se retrouver quelques heures plus tard perdus dans la pampa (les patrouilleurs ont une acception large du mot « pampa »).
Sur le chemin, ils tombent sur une vieille statue érodée et couverte de mousse d'une créature serpentine. Si la statue elle-même est en très mauvais état et semble abandonnée depuis des éons, un autel à ses pieds a été dégagé sur lequel ont été déposées diverses offrandes (fleurs, bijoux, et même e qui paraît être du sang séché...).

Un peu plus loin (ils ne savent pas vraiment où ils vont, mais ils y vont), les patrouilleurs découvrent plusieurs lacs qui parsèment la région. Ils sont de diamètres divers, mais partagent la caractéristique étrange de former des cercles presque parfaits. Rien de naturel, donc rien de rassurant.

C’est alors que nos courageux aventuriers tombent nez à nez avec une ferme apparemment vide. Au beau milieu de celle-ci se trouve un trou, assez large, comme si une créature venue des tréfonds de la terre avait creusé pour pénétrer dans la demeure. Atanase, toujours vaillant pour porter secours à son prochain, s’élance dans le boyau, mais constate bien vite en avançant que la chose a probablement été creusée depuis la surface et non l’inverse. Il finit bien vite par tomber nez à nez avec une surface noire évoquant tout autant le verre que la pierre, dont il prélève quelques échantillons, tout comme ses compagnons qui l’ont rejoint.
Après être remontés à la surface, les Patrouilleurs bouchent le trou avec une table retournée et se couchent à l’étage, dans ce qui semble être le dortoir.


Au cours de la nuit, ils sont réveillés par une troupe menaçante qui semble tourner aux abords de la ferme. Quelques courtes discussions plus tard, les personnages découvrent que leurs assaillants ne sont que les habitants de la bâtisse, eux-mêmes persuadés d’avoir affaire à des pillards. Il faudra toute la bonne volonté du monde pour les convaincre du contraire. Les Patrouilleurs pourront alors terminer leur nuit gracieusement hébergés par des paysans effrayés, avant de reprendre la route le lendemain.


La journée passe et les Patrouilleurs finissent par apercevoir le monastère du Lotus Doré. Plus proche cependant se trouve un temple de moindre envergure, occupé par plusieurs travailleurs et quelques moines. Les hommes semblent se consacrer pour les uns à la réparation du bâtiment, et pour les autres à des sortes de prières matinées d’offrandes. La Patrouille, fidèle à ses habitudes, se porte à leur rencontre et propose son aide, non sans elle-même avoir déposé une offrande. Ce sera l’occasion de sympathiser avec les moines, qui proposent d’accompagner nos aventuriers jusqu’au temple du Lotus Doré.


C’est arrivé aux portes de l’impressionnante bâtisse qui tient presque de la ville close autour de laquelle se dresse une véritable ville de fortune accueillant des réfugiés de toute la région que les personnages tombent nez à nez avec Mi-Long, leur compagnon d’infortune, qui les accueille avec ces mots réconfortants : « ben alors, qu’est-ce que vous foutiez ? Ça fait une plombe que je vous attends ! »

[paradoks]

Et de rien

[Orfeo²]

Voyez ces joueurs comme ils se vexent quand on oublie de les créditer :

Le CR de ces deux soirées vous a été offert par Paradoks, avec des légères retouches d'Orfeo². Merci de voyager à bord du Breizh Krou Imaginary lines !