CasusNO

Toujours de Joss Whedon (Buffy...), il y a la série Firefly, avec Kaylee, une mécano ou Zoé, une badass qui sauve son mari.

je plussoie totalement pour miss Fisher! d'ailleurs le personnage des romans est encore plus sulfureux... alors qu'il ne fait qu'une apparition dans la série télé le beaugossechinois-légèrementmafieux est en fait apparemment récurrent et miss Fisher est considérée comme sa concubine officielle dans le Milieu... si ça c'est pas de l'avantage de grosbill...

j'aime bien le duo comique des taximen communistes aussi

Viii, merci de me l'avoir recommandé, sans quoi ça passait dans la catégorie des " séries policières à moman".
 

Uphir a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 1:20 pmEt rien sur le IV ?

Mais belle analyse du personnage.

Le quoi? Par respect pour Jeunet, j'avais décidé de ne pas en parler. Ceci dit, c'est sans doute le film de SF grand public le plus queer, avec une relation ambigüe entre une hybride humaine-xénomorphe et une gynoïde (le féminin d'androïde). Pour le reste... C'est moins pire que Prometheus, Covenant et les Alien vs Whatever

Je t'avoue que je ne suis pas fan du IV et de toute façon, la Ripley de cet opus est elle encore la Ripley que nous aimons ? On peut se poser la question au vu de sa "conception".

Sinon, d'autres personnages, de BD cette fois: 
 
- Aria. Une guerrière en robe légère qui mène sa vie comme elle l'entend, mais qui a fâcheusement tendance à marcher sur la gueule des tyranneaux et autres soudards. Au fil des albums, on en apprend plus sur son enfance (moche), elle trouve le temps d'avoir un enfant, et ne se marie pas 
 
- de nombreux personnages féminins dans Usagi Yojimbo. Tomoe Ame (basée sur une véritable femme samurai, Tomoe Gozen) est le bras droit de son daimyo, son général et quand Usagi fait face à trop de bandits (à partir d'une vingtaine) elle débarque immanquablement au galop et sabre au clair. Mais que les choses soient bien claires: ils sont juste amis, ok? 
Kitsune est biclassée artiste de rue/voleuse mais comme elle le dit elle-même, "une femme seule doit savoir se débrouiller dans la vie". La seule qui semble insensible à l'aura de héros solitaire d'Usagi 
Chizu est une ninja avec un certain honneur ou plutôt, un sens poussé des responsabilités qui en fera temporairement la chef de son clan avant d'en être évincée par son frère. entre elle et Usagi, ça aurait pu, mais le devoir avant tout 
Et la plus intéressante à mon avis, Inazuma. Une fille de samurai qui a fuit un mariage arrangé pour vivre avec un samurai désargenté et qui s'est découvert un don naturel pour le sabre, ce qui a provoqué son malheur. Aigri de ne plus être "l'homme de la maison", son amant est tombé dans l'alcool et le jeu, ce qui a entrainé sa mort, après quoi Inazuma est entrée dans un cycle de vengeance sans fin. Son histoire finira mal bien sur, mais même sous son pire aspect elle reste un personnage d'exception 
 
- Aaricia. Déjà, être l'épouse de Thorgal c'est un boulot risqué. Au fil des albums elle a un fils, une fille qu'elle accouche seule, adopte le fils que son mari à eu avec Kriss de Valnor, se démerde pour faire vivre sa famille avec tout ce que le monde compte de dieux pour lui pourrir la vie. Femme de viking certes, mais elle a plus que sa part

J'aime bien les figures féminines de l'Assassin Royal, en particulier la Reine Kettricken. Et l'ambivalent Fou.

WeirdWolf a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 6:39 pm- de nombreux personnages féminins dans Usagi Yojimbo. Tomoe Ame (basée sur une véritable femme samurai, Tomoe Gozen) est le bras droit de son daimyo, son général et quand Usagi fait face à trop de bandits (à partir d'une vingtaine) elle débarque immanquablement au galop et sabre au clair. Mais que les choses soient bien claires: ils sont juste amis, ok? 
Kitsune est biclassée artiste de rue/voleuse mais comme elle le dit elle-même, "une femme seule doit savoir se débrouiller dans la vie". La seule qui semble insensible à l'aura de héros solitaire d'Usagi

Héhé ! J'aime beaucoup Kitsune, qui est une jeune renarde (oui, " kitsune "  est juste le mot japonais pour désigner les renards), sachant ce qu'elle veut.
C'est vrais : ce n'est pas un modèle d'honnêteté... Mais Usagi a compris que ce n'est pas une mauvaise personne : c'est surtout un personnage de survivante, et elle souhaite garder son indépendance. Servir un maître, ce n'est pas vraiment son genre. Et pour un personnage féminin dans cette société japonaise médiévale, ce n'est pas évident...


 

Lord Foxhole a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 7:18 pmEt pour un personnage féminin dans cette société japonaise médiévale, ce n'est pas évident...

Surtout vu le taux de mortalité dans la BD. Mais je ne pense pas que notre société médiévale était plus women-friendly. Dans la série Les Chemins de Malefosse (oui, ce n'est plus vraiment le moyen-age, et alors?), les personnages féminins qui se démarquent sont souvent de l'autre côté de la morale ou de la loi

WeirdWolf a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 7:40 pmSurtout vu le taux de mortalité dans la BD.

Aaah le fameux scared peasant dans la série des figurines pour le JdR Usagi Yojimbo... https://www.nobleknight.com/Products/Us ... Miniatures


 

Si on parle de fiction en général, je citerais Maxine Caulfield, le personnage-joueur du jeu vidéo Life is Strange. Elle est loin du cliché de la femme forte, qui finalement est devenu un peu facile, mais surtout ce que je trouve intéressant, c'est que le jeu explose la préconception étrange selon laquelle les protagonistes devraient être des mecs parce que les joueurs sont des mecs. À un aucun moment on n'a du mal à se mettre dans la peau de Max, alors que c'est une adolescente.

Sinon, pour revenir sur Buffy :

Buffy dont on m'a moult fois vanté les mérites, mais que j'ai dû mal à percevoir comme autre chose qu'un Monster of the Week avec des ados en guise de hunter.

Les monstres ne sont que des prétextes pour explorer des thèmes de la vie d'adolescents et de jeunes adultes. Les épisodes de Buffy sont pour beaucoup des fables avec un message clair. Ça se voit un peu plus dans la saison 1, qui n'est pas très subtile, mais ça continue après. Deux des épisodes les plus vantés parlent de la même chose: une situation bloquée où les gens n'arrivent plus à se parler. Le première épisode plonge la ville dans le silence, le deuxième dans une comédie musicale. Si on prend juste les histoires de monstres, ce n'est pas super original, c'est le traitement du thème qui est intéressant.

Et pour rester dans le thème du thread, le féminisme est une problématique récurrente dans Buffy, de manière implicite ou explicite. En dehors du fait que c'est une héroïne forte, la série pose les questions qui en découlent: pourquoi une femme, pourquoi une seule à chaque génération, pourquoi est-elle surveillée par un groupe essentiellement masculin ?

Ça spoile totalement la fin, mais si tu as un doute:

Virgile a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 7:07 pm J'aime bien les figures féminines de l'Assassin Royal, en particulier la Reine Kettricken. Et l'ambivalent Fou.

Carrément. Et le dernier cycle avec les gardiens de dragons est trés sympa aussi. Sans compter les Liveship traders ( pardon, les aventuriers de la mer) avec Althéa, Hiemain, Ronica et Malta et surtout Etta vers la fin du cycle.

@Yusei Je ne vais pas me spoiler, si un jour j'arrive à m'y mettre (j'avoue avoir plusieurs fois essayé, sans succès ! ). Mais peut être qu'en le regardant sous cet angle là, je le verrai d'un oeil nouveau.

bon dans les romans sf il y a Honor Harrington, mais bon, elle est lassante au fur et à mesure des tomes... certains personnages secondaires sont par contre très sympas... à commencer par sa cop cousine de la Reine, la reine elle-même et certaine capitaine "ennemie"...

les personnages féminins de l'univers de Miles Vorkosigan aussi sont forts et très sympa, les mercenaires dendarii, Katherine, la mère de Miles Cordelia est juste sublime (et subliment rendue dans la couverture de Caza... sans doute une des plus belles qu'il a créé!), les filles de Kudelka aussi... et quelques autres!

Je crois que Buffy est rediffusé sur Teva en ce moment.

Highlandjul a écrit : ↑mar. janv. 02, 2018 9:43 pm avec Althéa, Hiemain, Ronica et Malta et surtout Etta vers la fin du cycle.

Hiemain n'est pas une fille. C'est juste une chochotte pleurnicharde. Mais avec un tel gros connard de père il a des excuses.