[CR] la grande campagne Pendragon

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Harfang2
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Reprise de la campagne Pendragon : Anno Dei 521

Reprise de la campagne de Pendragon, année 521, campagne débuté il y a quatre ans en 485, doit la 36 année en terme de jeu.

- Aurelius de Cheval Blanc, fils de l'un des personnage initiaux
- James de Blacktower, fils de l'un des personnages initiaux
- Doha de Gooderstone, qui fut écuyer de l'un des personnages initiaux

Plaisir de reprendre cette campage après quelques escapades Hawkmoonienne, Pathfinderienne et d'autres one-shot.

Or donc, la disparition d'Arthur lors d'un chasse vit se réunir en hâte les chevaliers de la table ronde présent et une quête lancée par Baudoin de bretagne, ancien chevalier et evêque devenu chapelain de la table ronde.

James et Doha n'étaient pas présent a la cour d'Hiver et ce fut Aurelius qui vint les trouver après avoir appris de son père, marcus, parti en quête avec Gauvain, de la disparition du Roi.
Nos trois compères réunis au manoir des Roses*, en lisière de l'autremonde, par son épouse de James de Blacktower, se décidèrent a partir a la recherche de la reine des Terres Gastes, chrétienne de renom retiré au coeur de la forêt périlleuse.

Comme à chaque fois, rien ne se passa comme prévu en ses terres et, après avoir résisté aux tentations de participer à un Tournoi à Lestroites, dont le seigneur leur est redevable, après avoir évité l'Abbaye maudite dont ils se souvenaient et d'avoir renoncé à l'Hospitalité d'un manoir, ils furent sensibles aux appels de détresse d'une demoiselle faë des cours de lumières qu'ils trouvèrent assise sur l'encolure de Sir Cynfein, chevalier faë des cours de ténèbres. Si, après palabres et hésitations, le sire Doha se décidait à disputer la demoiselle au Sire Cynfein (qui venait de la sauver de l'attaque d'une demi-douzaine de brigands mais s'avérait en train de la contraindre à une hospitalité courtoise, mais forcée à la grande crainte de cette dernière)
Sire Cynfein accepta le défi mais le repoussa à plus tard leur accordant l'hospitalité; A sa suite ils entrèrent donc dans un domaine féérique et profitèrent de l'hospitalité du sire. les étonnement furent grands en ce château à l'architecture élancée, aux aménagements inconnus et à la maisnie composé de nains; Bien vite, ils apprirent que le seigneur était invincible muni d'une armure de grande valeur et d'une épée trempée dans le sang d'un ver dont la moindre estafilade empoisonnait le sang. Cynfeinn s'avéra un hôte complexe, à la fois sincère, mais sans honneur, courtois, mais sans cœur, délicat, mais cruel. Des échanges eurent lieu sur l'amour ou l'on opposa les questions de pouvoirs, de partage, de domination, de désir et d'abandon. Les positions étaient irréconciliables. Pour autant le sire Faê s'avéra un fauconnier passionné et, finalement, informé d'une légende concernant l'Oiseau-lyre et se décidant de jouer sur les capacité de Sire Aurelius, dont la famille, depuis plusieurs générations est passionné de fauconnerie, se dessina l'idée de le défier non à l'épée mais à la chasse au rapace.
Une quête amena Aurelius et Doha a rencontrer l'oiseau après avoir évité un combat avec l'écuyer de sire Cynfein, un nain, arguant de l'amitié naissante entre Cynfein et Aurelius, tout autant des lois de l'Hospitalité, passé des abimes vertigineux et franchi, par foi ou amour, ce qu'ils croyaient être un fleuve de lave. L'oiseau, qui leur apparut tout d'abord comme une jeune fille se lia a eux, grâce aux mots justes d'Aurelius;
Dès le soir, Cynfein accepta leur défi de fauconnerie et le lendemain fut vaincu; Celui-ci tint parole tout en leur demandant de quitter rapidement ses terres, préférant les protéger ainsi de sa rancune.
Aurelius se sépara de cette oiseau lyre a la longue trainée rouge.

Ils raccompagnèrent la jeune fille et festoyèrent aux pavillons de chasse de la cour elfique pour qui quelques heures seulement s'étaient écoulés. L'amour de Doha pour la jeune femme fut déclaré et, devant le choix que lui laissait la jeune femme - une nuit avec elle ou la promesse d'une amour à venir - choisi l'amour à venir (il doit se marier bientôt), elle lui précisa que son choix était le bon et que l'amour des fées fini par rendre la folie ou l'amour. Utilisera-t-il le philtre d'amour qu'on lui a confié pour sa nuit de noces?

Ils ressortirent ensuite, apprenant les divers événements de l'année puisque six mois s'étaient écoulés alors qu'ils n'avaient cru passer que quelques semaines.

Une belle partie ou pas un combat n'eut lieu, les personnages ayant évité les dangers et ayant préféré gérer avec intelligence et empathie.

NB: Autant j'aime les aventures guerrières pleine de bruit et de fureur de Pendragon, autant il est appréciable de voir, aussi, les personnages savoir évoluer sans cette violence qui marque la vie du guerrier et incarner, ainsi, le chevalier.

* Issue de l'antique aventure du Blanc-cerf, James ayant épousé Flora héritière de ce lieu.
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Dernière modification par Harfang2 le lun. sept. 18, 2023 7:05 pm, modifié 3 fois.
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Harfang2
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Message par Harfang2 »

CR 522
 
 
- Sire Aurélius de Cheval blanc, 23 ans, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain
- Sire Doha de Gooderstone, 34 ans, Kymri d'origine Icénienne. Chrétien breton
- Sire James de Blacktower, 29 ans environ, Kymri. Chrétien Breton

Campagne Pendragon : Anno Dei 522

La fin de l'année 521 s'acheva sur un solo amoureux de Sire Aurelius a qui sont aimée demanda de participer à un tournoi organisé par son père anonymement. Hélas! S'il ne brilla pas aux joutes (ou son maigre score de 7 à la lance ne lui laissé guère de chance) il brilla à la mêlée (Bataille critique 17); Il fut donc sacré champion de la mêlée et gagna, ainsi, un prix.

Passons sur un nouvel enfant né de sire James et dame Flora. Une deuxième fille et une légère déception de sire James bien vite évanoui sous le sourire de son épouse.

Nous passons donc directement au mariage de Sire Doha organisé au printemps. Le mariage, arrangé, doit l'unir à la jeune Fausta Ariéva, issue d'une haute noblesse romaine de Londres (ils prétendent descendre de Romulus lui-même!) mais parfaitement désargenté.

Les dépenses sont généreusement engagés, prés de 30 livre pour remettre le manoir en état et préparé la fête. L'occasion de faire connaissances des voisins, dont le puissant sire Servius châtelain de Wettin et servant le Praetor du Dorset. Doha a l'occasion de discuter avec Rhyannon (la fille de son premier personnage, Afdan,  décédé a Badon) qui lui demande s'il accepterait son fils comme écuyer.
(Pour anecdote Sire Doha fut l'écuyer d'Afdan... Transmission toujours.)

Le mariage s'engage mal, la cérémonie est célébrée au matin sous l'égide de l'évêque d'Anglia. Au banquet, La future mariée à l'air tendue et peu souriante. Le marié crispé il ne boit même pas. Les piètres tentatives de discussions de Sire Doha sont très maladroites. Les festivités, pourtant, sont bien organisé. Au moment de la danse, Sire Doha ouvre celle-ci avec son épouse (échec critique 20 en danse), malheureusement il marche lourdement sur la robe de celle-ci, la déchirant, il s'en faut de peu qu'ils ne chutent.
Le banquet se poursuit, James discute avec sir Servius, dans avec son épouse puis la sœur, taquine de celle-ci, qui lui fait quelques heureuses confidences et s'inquiète du mariage présent. Aurélius, lui, devise agréablement avec une jeune veuve, se renseignant sur Sire Grand, le grand, absent mais qui qui envoyé un beau cadeau).
Du côté des mariés, le désastre semble poindre. Sire Doha fait un jet de passion (amor) pour la faë qu'il a rencontré l'an passé.... Réussite critique en passion! les visions de cet Faë et de cet amour l'assaille, donc, depuis le début de la journée. Il ne pense pas a son épouse, se désespère et commence a boire. Trop.
Les autres chevaliers viennent le voir, tente de discuter et se rendent compte qu'on va droit au drame.
Aurélius, d'un caractère très chrétien... et trompeur cependant décide, alors de prendre les choses en mains. Il va chercher l'élixir d'oublie que la faë avait confié a Doha le verse dans un cruchon et vient trinquer avec Doha en remplissant son verre. Sans s'en rendre compte Doha boit donc l'élixir et perd, de suite 2d6 en passion (il passe de 17 à 11). La douleur et le désespoir écrasant qu'il éprouvait sont donc, instantanément remplacé par une douce nostalgie.
Celà va-t-il bien se passer?
Sans doute puisque, tandis qu'Aurélius, aidé de l'intendante (nièce de Doha), verse l'élixir d'amour dans le vin destiné aux futurs époux dans la chambre à coucher. Tout ne peut, certainement, que bien se passer n'est ce pas?
D'autant plus que Sire James protège la jeune mariée lorsque la cohue l'emmène vers la chambre coucher mettant le holà à certaine coutumes de portée qu'il trouve inadapté pour la jeune femme et repoussant physiquement les invités mâles qui lui semble trop lourd.

Viens le moment intime des mariés. Ils boivent le vin ( +10 en luxure, -10 en chasteté).
Ils discutent... Doha essai d'être éloquent ... et rate son jet. Il ne pense pas à la séduction. La jeune fille non plus, ce n'est pas son genre et elle n'est pas dans l'ambiance.
Doha essait de comprendre son état d'esprit: Intrigue. 20, échec critique. Il interprète mal et pense qu'elle n'attend qu'une chose, qu'il lui saute dessus!

A ce moment, là tous les joueurs sont persuadés que, ça y est, malgré leur effort, ca va être le drame. avec un grand D (bon, en fait la jeune femme en jet opposé avait penché du côté de la Luxure donc, pas opposé au contact physique.) 

Le sire, donc, sans plus de discussion emmène donc son épouse vivement vers le lit de noce.

Air atterré des joueurs qui voit leur camarade assumer de poser les actes du malheur a venir. Moi-même, en mon fort intérieur, je vois que l'histoire sombre de Doha* n'est pas prête de se terminer et que l'ambiance déjà peu guillerette sur ses terres * risque de s’alourdir par un mariage plein s’amertume et de désespoir.

Jet en luxure.... Réussite critique. (et réciproquement réussite chez l'épouse)
La nuit de noce se déroule donc excellement, les corps se lient, les cœurs se rapprochent, et les liens se créent, les passions amour (épouse) et amour (époux ) sont mises en place avec les bonus afférent à la communion charnelle réussit.

Au matin, les trois compères se retrouvèrent pour grailler un peu. Doha souriait, pour la première fois depuis qu'ils étaient arrivés…. Et Aurelius se tint silencieux ne disant mot de l’usage du filtre.

Durant les semaines suivantes alertés de la disparition de deux chevaliers sur les terres de Gooderstone ces deux derniers mois ils enquêtèrent jusqu'à un monastère reclus ou il s'avéré que trois nonnes, des saxonnes, étaient possédé par Freya. Ils repoussèrent leurs insanes avances, Sire Aurélius défendu par sa foi, Sire James grâce a une étonnante crise mystique qui l’avait laissé en prière et songes mystiques depuis l’après-midi dans la chapelle du monastère et le dernier car il expédia manu militari cette femme issue d’un peuple qu’il hait de toute son âme. Leur grabuge réveilla le monastère. Les sœurs, réunis, les palabres allèrent bon train, on y apprit qu’outre les deux voyageurs qui étaient passé ici, la nuit, certaines sœurs avaient entendu la nuit, de langoureuses plantes venant de certaines cellules et certaines sœurs. La supérieure qui croyait le lieu maudit de part le comportement général des hommes fut toute à la fois soulagée de savoir d’où venait ces actes sataniques et ivre de rendre une justice haineuse a l’encontre des trois païennes qui avaient outragé le monastère.
Les chevaliers modérèrent ses ardeurs, empêchaient le fouet de brûler les chairs et poussèrent la plus âgée des païennes à avouer les causes du mal, ce qu'elle fit après qu’ils lui eurent juré que ses sœurs seraient épargnées. Elle leur apprit qu’elle venait du domaine voisin où le sire Servius avait profané leur temple, et elles, ses desservantes par la même occasion et que, Freya, abandonnée, les possédaient donc chaque nuit pour se venger de leur incapacité a avoir protégé le temple.
Rendre justice et rétablir le droit fut difficile, in extremis, Doha, accorda aux trois femmes de recréer un temple de Freya pour mettre fin à l’enchantement, mais interdit que, quiconque hors elles y soit admis. A l’indulgence demandé par ses camarades il répondit par la liste de ceux de sa famille, hommes et femmes qui avaient péri sous les coups et tortures des angles, restant fidèle à l’adage d’Hervisse de Revel « En Anglia, il y a suffisamment d’arbre pour brancher les angles, suffisamment d’eau pour les noyer et suffisamment de terres pour les ensevelir.
Non, vraiment, la paix ne semblait pas se profiler en Anglia et nos trois compères se séparèrent, non point fâché mais le cœur assombri.



* Du "joueur aussi," d'ailleurs, puisqu'il a vu plusieurs des enfants de son premier personnage mourir ainsi que son épouse et a du abandonner le fils de son premier personnage celui-ci ne réussissant définitivement pas à prendre son envol comme personnage.

** On est en Anglia, lui est issu des Kymri de Caerwent et hait les angles... qui sont ses sujets, ceux-ci ayant, d'ailleurs, lancé une tentative de révolte dès son installation
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Harfang2
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

CR 524

J'y reviendrai plus tard mais la partie de la semaine dernière a été conforme à ce que j'adore en jeu de rôle, à savoir bien préparer sa séance et.... sans la moindre hésitation,  l'abandonner.

L'année 523 avait été rude. Durant l'année, Aurélius et son nouvel écuyer Afdan (joué par le même joueur que celui qui incarne sire Doha) avait combattu auprès du Duc galehault en Irlande. Sire Doha perdait sa jeune épouse en couche et l'enfant qu'il tenait entre les bras n'arrivait guère à l'en consoler. Sire Aurélius, lui, avait eu l'occasion d'organiser avec la princesse Alya une rencontre lors d'une partie de chasse. Las, la jeune fille, lui apprenait que son père avait décidé de la marier à un roi picte pour pouvoir se tourner plus efficacement contre les Irlandais.
Abasourdi il lui demandait si elle acceptait de partir avec lui; Alya, bien que le cœur défait, refusait cette offre refusant de trahir son devoir familiale.
La cour d'hiver fut bien sombre et malgré les tentatives d'Aurélius de frayer gentiment avec les irlandaises histoire de chasser son amour de son esprit, celà s'avéra impossible, il n'avait pas le cœur et moins encore le verbe.
Sire James, absent avait passé l'entière année au manoir des roses, l'un de ses fiefs, cochant, joyeusement, Paresse et amour de la famille.

Or donc, l'année pouvait être riche nous avions, d'une part la révolte des fils D'Ulfius en Silchester et, ailleurs la révolte en Anglia. Une lecture des textes m'avait même fait envisagé de mettre en place le personnage de l'enchanteresse Camille en la transposant en Anglia et qui sait peut-être offrir aux joueurs la possibilité de délivrer Arthur et Gauvain, ravis les sortilèges d'amour d'icelle.

Deux perspectives, donc, soit la campagne en Silchester, soir celle en Anglia.

Les joueurs se retrouvent donc à Camelot et se compte leurs aventures et péripéties. Sire James crie des Hola quand il apprend que son camarade à laisser la princesse se diriger vers ce mariage, Aurélius est, comme le joueur réfléchi (trop parfois)... Il tente donc de prouver à son ami James qu'il n'y a aucune chance ... et fait un échec critique au trait Réfléchi, il quitte la table pour penser seul puis revient vers ses camarades leur annonçant, qu'ils ont raison et qu'il va partir dès demain chercher son amour quoi qu'il doive affronter. Ses camarades, bien sûr l'assurent qu'ils l'accompagneront et vont demander qui au Duc Hervisse de Revel, qui au roi Arthur la permission de quitter l'ost.

Bref, tout ce que j'aime, préparer parceque celà offre toujours de belles perspective et être capable de se lancer dans un voie différente si les joueurs prennent leur destinée en main et décident, fut-ce a contre -courant (notons que le joueur, sympathique était hésitant et que je lui a précisé que, certes, je n'avais rien prévu mais que je n'étais pas en méforme et que les challenges ça faisaient, aussi, partie des plaisirs du MJ ^^)

Du coup Voyage tranquille à travers Logres, rencontre d'un ancien adversaire matois de Cumbrie (Le duc de Catterick et Richemont) qui s'est enquis de leur présence en ces lieux et qui, fine mouche et malgré leurs tentatives de cellé leurs secret à deviner plus qu'ils ne souhaitaient. Il les assure de son hospitalité a venir "quel que soit les circonstances " (bon, en fait, s'ils repassent chez lui, l'hospitalité dura longtemps, suffisamment pour qu'il voit de quelle manière utilisé la princesse que ce soit comme otage ou comme moyen d'obtenir forte rançons)
Progression discrète sur les terres de Logres et arrivée en Strangorre ou, sans plan vraiment défini, si ce n'est défié et tuer le roi picte (Ha j'aime que mes joueurs aient bien saisi l'esprit Pendragon ^^), Aurelius a tenté de prendre contact avec son aimée.
Joie, une missive lui vint lui proposant un discret rendez-vous dans une métairie éloigné de la ville. La silhouette de sa belle sur un banc, Aurelius percoit des présences alentours mais se dirige vers Alya!... Pour découvrir sa mère! Il lui présente ses hommages et tente de s'enquérir de la date du mariage. La reine lui explique que sa fille escortée par cinq chevaliers et une dizaines d'hommes s'est mise en route vers les terres du clan du Taureau, un troupe pictes du clan devant les rejoindre après la frontière.
Il n'est jamais évoqué, bien entendu qu'il désire l'enlever mais si la reine comprend bien les enjeux politiques elle ne goute guère que sa fille finisse dans les bras d'un picte, et donc, sans y toucher à donner explicitement toutes les informations nécessaires pour que nos valeureux chevaliers fassent ce vers quoi leurs cœurs les attirent.

Et c'est alors la course dans le territoire picte, Doha suite la piste, facile, mais tente et réussit d'esquiver toute rencontre; Ils n'échapperont pas à une attaque de nuit, mené par un autre clan, qui laissera l'un de leur écuyer gravement blessé; En territoire hostile et sans soin sa vie serait menacée, aussi décident-ils d'envoyer l'écuyer le plus alerte avec le blessé pour rejoindre les irlandais du roi Conan que certains connaissent. Hélas! L'écuyer s'égarera et le blessé mourra; mais, ça nos trois héros et l'écuyer restant (Yvain l'avoustre, fils bâtard du roi de Gore et demi-frère du futur Yvain chevalier au lion).
Incidemment, ils s'aperçoivent qu'une forte troupe de picte longe la piste des chariots. Ils en concluent que ceux-là doivent être un camp ennemi. Ils rattrapent le convoi, s'arrangent pour avoir une entrevue avec le vieux chevalier chef du conroi, celui-ci refuse de changer sa mission mais leur propose de joindre leurs épées aux siennes si la vie de la princesse leur importe. Ils refusent, le pragmatique et roué James expliquant a ses camarades qu'il serait plus sensé d'attaquer en pleine bataille et, donc, de rester hors champ pour le moment.

Nous nous arrêtons là.
Dernière modification par Harfang2 le dim. sept. 01, 2024 10:22 am, modifié 3 fois.
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Le moine errant
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Le moine errant »

Merci de nous partager la suite des aventures de ton groupe.
Il y a toujours ce mélange de moments grandioses et/ou improbables qui ressemblent bien à Pendragon.
Pour préparer la base de campagne « micro » que tu évoquais (« le propre de Pendragon est d'aller du Micro au macro, c'est à dire que les légendes, et la chronologie, synthétisé, pour le jeu, dans The Great Pendragon Campaign dans le cadre duquel tu intégreras la micro gestion initial - terre initial, famille etc... - »), tu recommandes des ouvrages en particulier? J’ai bien sûr la GPC.
Si je lance quelque chose, ce sera probablement sur le tout début (peut-être même un peu avant 485) donc j’ai pris le « Book of Uther » mais tu en recommanderais un ou des en particulier pour générer des fiefs et entourages ou adversaires ? Et tout ce qui te semblerait utile pour établir les bases d’une future campagne (pour ma part, je pense que je démarrerai en Armorique – avec rencontre de Uther et du duc Gorlois avant de les faire partir pour la Cornouailles et le sud de Logres afin de placer les PJ au centre de la guerre entre les deux seigneurs et préparer des conflits de loyauté).
Vivement la suite de vos aventures (et si tu as des trucs exploitables sur les premières années de ta campagne, perso, je serais très intéressé).
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par pelon »

ha que j'envie tes joueurs,

on a la campagne Pendragon en sommeil depuis tant d'années que je ne pense pas qu'elle reprenne un jour. On s'était arrêté
Spoiler:
au festin après la victoire d'Uther contre les saxons qui se termine par l'empoisonnement de la noblesse kymri
.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Le moine errant a écrit : lun. oct. 16, 2023 2:39 pm
Merci de nous partager la suite des aventures de ton groupe.
Il y a toujours ce mélange de moments grandioses et/ou improbables qui ressemblent bien à Pendragon.
Pour préparer la base de campagne « micro » que tu évoquais (« le propre de Pendragon est d'aller du Micro au macro, c'est à dire que les légendes, et la chronologie, synthétisé, pour le jeu, dans The Great Pendragon Campaign dans le cadre duquel tu intégreras la micro gestion initial - terre initial, famille etc... - »), tu recommandes des ouvrages en particulier? J’ai bien sûr la GPC.
Si je lance quelque chose, ce sera probablement sur le tout début (peut-être même un peu avant 485) donc j’ai pris le « Book of Uther » mais tu en recommanderais un ou des en particulier pour générer des fiefs et entourages ou adversaires ? Et tout ce qui te semblerait utile pour établir les bases d’une future campagne (pour ma part, je pense que je démarrerai en Armorique – avec rencontre de Uther et du duc Gorlois avant de les faire partir pour la Cornouailles et le sud de Logres afin de placer les PJ au centre de la guerre entre les deux seigneurs et préparer des conflits de loyauté).
Vivement la suite de vos aventures (et si tu as des trucs exploitables sur les premières années de ta campagne, perso, je serais très intéressé).

Merci,

alors les suppléments:
- Les indispensables:
Book of uther & The GPC

- Les Très bien selon l'option que tu prends
Book of the Estate, notamment si l'aspect gestion des terres a de l'intérêt pour toi et tes joueurs. Il reste assez technique mais très pertinent
Book of warlord, qui est le niveau supérieur, c'est à dire la gestion d'"états". Il présente, aussi, en philigrane, l'évolution des territoires, notamment via les château de l'anarchie au début de l'ère des conquêtes ainsi qu'un système assez pratique pour créer des seigneurs et pesonnalités en quelques jets de dés (j'use et en abuse a mon plus grand bonheur). Il focuse aussi sur les états de Robert de Salisbury, Ulfius de Silchester et sire Staterius baron de Thornbush
Book of battle: un système de gestion de bataille complet. Je ne l'utilise pas forcément dans son intégralité mais les différents choix tactique au niveau d'un conroi son très bien pour donner de la présence et de l'ampleur aux batailles qui constituent et doivent constituer un moment intense, épique et dangereux.

- Les bien, mais moins nécessaire:
Book of sires. Celui-là est assez hors-norme très satisfaisant. Il propose via jet de dès de retracer toute l'histoire des grands-pères et pères des personnages, sauf qu'en fait, se faisant il te raconte l'Histoire de Constantin à la mort d'Aurelius Ambroisus, en passant, bien évidemment, par l'usurpation de Vortigern et la révolte mené par ses fils. ... et te compte, aussi, toujours via l'avancée chronologique les événements majeurs se déroulant au même moment en Bretagne, en Cumbrie ou en Aquitaine! Je l'ai trouvé tellement bon, que je me suis même demandé si jouer dès la mort de Constantin pour finir a Badon ne serait pas, aussi, une option de campagne. Toutefois, même s'il est très riche il n'est pas forcément indispensable :)
Book of armies. Ce sont donc les listes d'armées et tirage d'adversaires selon les époques et peuples. Très bien, donc, mais on peut aussi improviser

- Les bofs:
Book of knights and ladies. Les règles de création étendus; Mais bon, là, Stafford commet une petite erreur technique avec les "coméptences spéciales" ce qui fait que je ne suis pas fan; Qui plus est si tu possèdes chevaliers aventureux, ce n'est pas très utile.

Voici le point pour l'édition la plus récente. Je pourrais étendre aux anciennes si tu le souhaites

J'ai par ailleurs, du matériel, notamment, mes documents sur la politique interne de Salisbury les dirigeants des hundreds de ce comté au début de l'anarchie et un listing des grandes lignées avec date de naissances rationalisés notamment.
J'ai aussi, fait une carte de la Cornouailles, m'appuyant sur un document qui, a mon avis était un projet de supplément géographiques sur la Cornouailles et l'Armorique mais n'ayant jamais vu le jour. J'ai le dit document que je pourrais aussi te donner.
Par ailleurs, le choix d'une campagne en Armorique est hyper-intéressant, mais, du coup, notamment, dans les premières périodes tu seras peut-être moins proche des événements classique... et ce n'est pas grave puisque les événements en Armorique sont excellent entre les batailles internes, la pression franque, les commerce avec Ganis, la geste d'Hoël et les assauts scandinaves.
 
Dernière modification par Harfang2 le lun. oct. 23, 2023 2:48 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

pelon a écrit : lun. oct. 16, 2023 3:00 pm ha que j'envie tes joueurs,

on a la campagne Pendragon en sommeil depuis tant d'années que je ne pense pas qu'elle reprenne un jour. On s'était arrêté
Spoiler:
au festin après la victoire d'Uther contre les saxons qui se termine par l'empoisonnement de la noblesse kymri
.
Qui est un excellent endroit ou arrêter. Moi je commence a fantasmer sur la campagne de France et d'Italie ^^

En tous cas la dernière partie était excellente aussi, elle sera contée d'ici peu.
 
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Le moine errant »

Merci beaucoup pour ces conseils et décryptages de l’intérêt des ouvrages. Et tes propositions de partage.
Vivement la suite de vos aventures.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

CR 524 (suite)

Et c'est alors la course dans le territoire picte, Doha suit aisément la piste, facile, mais tente et réussit d'esquiver toute rencontre; Ils n'échapperont pas à une attaque de nuit, mené par un autre clan, qui laissera l'un de leur écuyer gravement blessé; En territoire hostile et sans soin sa vie serait menacée, aussi décident-ils d'envoyer l'écuyer le plus alerte avec le blessé pour rejoindre les irlandais du roi Conan que certains connaissent. Hélas! L'écuyer s'égarera et le blessé mourra; mais, ça nos trois héros et l'écuyer restant (Yvain l'avoustre, fils bâtard du roi de Gore et demi-frère du futur Yvain chevalier au lion).
Incidemment, ils s'aperçoivent qu'une forte troupe de picte longe la piste des chariots. Ils en concluent que ceux-là doivent être un camp ennemi. Ils rattrapent le convoi, s'arrangent pour avoir une entrevue avec le vieux chevalier chef du conroi, celui-ci refuse de changer sa mission mais leur propose de joindre leurs épées aux siennes si la vie de la princesse leur importe. Ils refusent, le pragmatique et roué James expliquant a ses camarades qu'il serait plus sensé d'attaquer en pleine bataille et, donc, de rester hors champ pour le moment.

A peine deux jours plus tard, alors que le trio continuent de suivre le convoi à distance, le moment attendu arrive. Les avant-coureurs pictes se replient vers le convoi, celui se met en panne et soudain, sur la ligne de crête apparaissent des dizaines de silhouettes. Des pictes du clan du Bélier, si l'on en croit le crâne de bouc trempé de sang qu'un picte torse nu vient de hisser. Des cris perçant explosent de part et d'autres et soudain c'est l'assaut, cent, deux cents sans doute guerrier pictes s'abattent sur le convoi défendu par une cinquantaine de guerriers du Taureau et une demi-douzaine de chevaliers.
Aurélius repère la silhouette d'Allya, mystérieusement teinte en roux et juché sur son haquenée blanche .
rapidement, les chevaliers s'organisent, et James prend le commandement, décidant de laissant Yvain en retrait avec les coursiers, quand a nos trois chevaliers, Doha, s'arme de se lance, James tire l'épée, quand a Aurelius, il prend sa hache, décidant de ne pas souiller son épée avec le sang de mécréant. En contrebas, le combat s'engage mal pour les défenseurs du convoi, des boules de glaises trempé de poix s'abattent sur les chariots, javelots et flèches déchirent les chairs, tandis qu'une modeste charge mené par trois chevaliers s'enfoncent puis disparait dans la masse.

Bataille, Tour 1
James tente de contourner le combat... et 20 en bataille, échec critique! Un faux-plat qu'il n'avait pas vu, le trio de preux tombe nez à nez sur deux unités de pictes et ils se retrouvent pris en étau entre des tirailleurs et des picte peints armée de lourde lance à deux mains. Doha réussit à se débarrasser de ses adversaires, fracassant d'un coup de pommeau le crâne d'un picte qui tentait d'égorger son cheval, brisant une lance puis jetant à terre de deux revers d'épées ses assaillant les plus proches, Aurélius, lui, inspiré par son amour, se débarrasse de ses adversaires et enchaine engageant d'autres adversaires qui bloque, cependant, sa charge. Malheur, James, lui est jété au sol, le pire qui puisse arriver face à des pictes dont la rumeur veut qu'il ne fasse aucun prisonnier et n'hésites pas à achever les adversaires inconscient. Mais Doha, les sens affutés, se rend compte de la situation et vient s'interposer, repoussant la meute qui, déjà se jeter sur James. Ce dernier, tandis que Doha et Aurelius bataille hurle pour rallier le trio, juste a tant puisqu'Aurelius se retrouve, lui aussi jeter au sol et  ne doit son salut qu'a l'agressivité, légendaire, d'Hadès, son vindicatif étalon. A coup d'épée et de Hache ils taillent, mais gardent leur formation, les coups s'amoncellent, mais les armures tiennent le choc, Doha cependant, prend un mauvais coup qui l'amène au bord de l'état blessé*, ils restent tout trois en danger. Doha, en sombre passionné qu'il est, fait alors appel à sa haine des pictes (Moment de tension. Il a 15 en haine, si la réussite lui apportera un +10 de bon aloi, un échec le plongerait dans la détresse avec un -5 a tous ses jets, hors ils ne sont que trois, si l'un tombe, peut de chance de réussir. Tirage de dés: 13, c'est réussit).
Doha hurle et brise les rangs pictes, la puissance physique de James fait son travail et les coups vicieux de la hache d'Aurelius, également, ils tiennent!

Bataille, Tour 2
Jet de bataille réussit de James, il décide l'action de bataille "prendre de la distance" ("Pousser," aurait été, aussi, une possibilité) son projet de quitter, momentanément le champ de bataille pour pouvoir le tour d'après rejoindre l'arrière ou se trouve Allya et permettre une nouvelle charge à la lance. Il va falloir briser les rangs et s'arracher aux rangs pictes. Tous trois choisissent une stratégie différentes. James fait confiance a sa puissance physique et décide une attaque berserk, les lances pictes le frappent, mais pas suffisamment fort pour le désarçonner tandis que, lui attaque les trois adversaires face à lui (-10 pour trois adversaire, +10 pour le berserk), il fracasse les trois et brise les rangs. Doha fonce bille en tête sans stratégie, se concentrant sur un seul adversaire qu'il abat, une lance lui déchire les côtés (il n'est plus qu'a un point de l'état blessé. il enchaine, tue un autre assaillant, supporte deux flèches qui se perdent dans sa maille et passe! Aurélius, lui maintient son bouclier (Défense +10) et s'en protège face aux trois adversaires, deux javelots ripent sur le bouclier, il dévie une lance de l'épée, deux autres du bouclier, donne un coup de rein pour faire bondir son cheval et s'engouffrer dans la brèche ouverte pas ses camarades!

Bataille, tour 3
Désengagé, le trio se dirige vers l'arrière, le combat semble tourner complétement à l'avantage du clan du Bélier qui encercle quasi complétement les défenseurs. Allya est à l'arrière au contact du vieux chevalier de Strangorre qui continue a hurler des ordres sans la lâcher.

Bataille, tour 4
Trois chevaliers, blessé, des dizaines d'adversaire: aucune hésitation, James hurle un "Haut les cœurs! " et c'est la charge (jet de bataille réussit, Action "Charger"), surprenant l'adversaire ils écrasent un groupe de tirailleurs qui faisait obstacle à leur cible et se retrouve non loin d'Alya. Alors que Doha se gaussent de ses pictes incapables, il reçoit un javelot sous le casque (critique), la gorge est touché, et il passe en blessé, le sang dégoulinant sur son tabard. Aurelius arrive près d'elle. Le vieux chevalier fait un signe de tête et laisse aller la jeune fille "Sauvez-là messire". Je le jure répond Aurelius, et il embrasse Allya un fugace instant. Las! Derrière eux, un groupe de grands combattants monté sur les poneys leur ferme le repli. James crie alors a Aurelius, "Fuit avec elle, on s'en charge". Aurelius le cœur gros part au galop avec Allya couvert par l'assaut désespéré de Doha et James sur la douzaine de cavaliers (je leur accorde a tous deux une croix en valeureux). James fait merveilles sa formidable puissance allié a ses assauts téméraires il culbute de nombreux adversaires; Doha, lui, animé d'un feu sacré, tranche également sans pitié; Il se sait blessé et ne souhaite pas mourir autrement qu'en montrant à ses barbares comment meure un Icénien**, il tente un jet d'Honneur pour s'inspirer (3 chances sur 5). Tension, échouer c'est mourir, il n'a aucune aide a attendre. Il réussit! encore. In extremis et malgré les blessures les deux chevaliers tuent la moitié de leurs adversaires et jettent au sol une bonne partie des autres. Derrière eux, ils entendent le vieux chevaliers de Strangorre, hurler "Couvrez-les" et mener un groupe hétéroclite pour empêcher un temps du moins, la poursuite.

Chevaucher vite, faire jonction avec Yvain, s'apercevoir qu'Allya est une très bonne cavalière, ce qui les soulage, hésiter à s'arrêter puisque Doha continue à se vider de son sang, mais changer de monture et continuez finalement, en sachant que, de toute manière s'ils sont rejoint c'est la mort.
Souffler enfin.
Doha est au bord de l'évanouissement, ses blessures se sont aggravés. Ô miracle, Allya s'avère une extraordinaire guérisseuse***. Elle sauve Doha de l'état blessé, puis laisse un Aurélius tremblant et rougissant tandis qu'elle panse ses blessures. James, marié et cinq fois père qui sait ce qu'est l'amour sourit aux amoureux.
La nuit va tomber.
Et il va falloir rallier les terres irlandaises du roi Conan. Mais, d'abord, dormir.


Et l'année n'était pas encore fini...

* Ce qui, à Pendragon est lourd de conséquence, plus encore quand on a pas de pitié a attendre des adversaires ni de soins décent à recevoir
** le personnage, vieille école, est originaire du pays martyr de Caerwent qui à subit une longue agonie durant la fin de la période d'Uther et l'Anarchie, il en gardé une sombre morgue qui ne lui donne pas toujours bonne réputation.
*** C'est d'ailleurs elle, qui cinq ans auparavant avait assisté sa mère en sauvant la vie d'Aurelius et que ce dernier pris pas ses soins et ce doux visage avait basculé dans un amour aussi insensé qu'inattendu (jet de passion +6 quand "elle l'arrache a un sinistre trépas") et qui, depuis, n'avait eu de sens de faire vivre une romance avec celle qui était devenu sa dame d'Amor ( et qui, au départ était déséquilibre, mais, là avec le sauvetage, cela rééquilibre)
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CR 524 (suite)

Traqués par les pictes, les trois chevalier, Yvain l'Avoustre, écuyer de James et la princesse Allya de Strangorre tente de se diriger vers le royaume Irlandais des iles lointaines; Ils s'égarent cependant mais repèrent, du coup, une bande de traqueurs pictes; Sachant que ceux-ci sont probablement des avants coureurs, la décision est vite prise, il ne faut qu'un seul en réchappe, aussi, chargent-ils, laissant Aurélius auprès de la jeune femme, tandis que James et Doha s'apprêtent au combat. James regarde Yvain, son écuyer âge de vingt ans, fils bâtard du roi Urien de Gorre et demi-frère d'Yvain, le futur chevalier au lion: "armes-toi". Le combat est bref, les quelques pillards sont anéantis. l'attitude d'Yvain est exemplaire et James a une longue discussion avec son écuyer où il lui témoigne son estime et sa certitude qu'il sera un grand chevalier.

Arrivée au royaume des îles lointaines, l'accueil des irlandais est chaleureux une fois qu'Aurélius qui a combattu avec eux l'an passé se soit fait reconnaitre, ils apprennent d'ailleurs que Galeholt a prévu une nouvelle guerre contre les Attecoti cette année et qu'il devrait se marier avec la fille du roi de Pomitain (Man). Un bateau est affrété par les Irlandais pour rejoindre Galeholt le roi de Dal Riada. Cependant, il apparait qu'Alya est mal à l'aise avec des irlandais qui, souvent , ont pillé le Strangorre. Surtout, une discussion a lieu entre les chevaliers. Si Aurelius compte demander l'hospitalité au roi de Galeholt, James désire partir sans se présenter, il a juré a Arthur de revenir dès que possible et il se doute qu'accepter l'hospitalité du roi de Dal Riada impliquerait d'être mélé à ses affaires. Doha est plus hésitant, il a besoin d'argent, son fief d'Anglia est pauvre et les rébellions ont épuisé ses ressources.

A Dal Riada les compagnons se séparent. James et Doha embarquent sur un navire marchand en partance pour Pembrok en Estregalles, tandis qu'Aurelius se présentera avec Alya au roi.

Ici, Aurélius se sépare donc du groupe, la suite de son année sera agité, accueilli a bras ouvert par Galeholt celui-ci l'embarquera dans l'assaut prévu contre le Roi-dragon des Attecoti avant que de l'emmener a Pomitain où il assistera au mariage du Haut prince avec la fille du Roi du Pomitain, il notera l'étrangeté de ce peuple, parti d'irlandais et de scandinave; Trois jours plus tard, il se mariera avec Alya, malgré les inquiétudes de celle-ci de n'avoir l'accord de sa famille, elle cédera, finalement, devant les sentiments qui animent son coeur, la verve d'Aurelius et le fait que celui-ci lui est expliqué que sa mère avait, subtilement, soutenu, son sauvetage et l'échec du mariage avec le chef de clan picte.

Doha et James, eux piqueront vers l'Anglia ou, d'après les rumeurs, la rébellion saxonne rage toujours la contrée. Mais sur le chemin a quelques encablures de Gooderstone, fief de Doha il rencontre Marcus de cheval blanc (deuxième personnage du joueur d'Aurélius, le père), accompagné de Sire Bedoier et Sire Amren Ap Alarch*. En effet, celui-ci avait appris la disparation d'Arthur et de Gauvain alors qu'ils assiégeaient le château de l'enchanteresse Camille.

Crevant leurs chevaux sous eux, ou peu s'en faut, ils tomberont sur un vaste château de pierre sis dans les marécages. Les forces bretonnes sont fortes d'une centaine de chevaliers et de quatre cent piétons. Kay, arrivé quelques heures avant eux les accueille: "Ha! Marcus, vous voilà enfin, formons le conseil et menez l'assaut! James, Amren, Bedoier, vous ne serez pas de trop!"
Le vieux Marcus haussa un sourcil
" Par ma foi Kay, vous allez vite en besogne, il va déjà falloir que vous nous racontiez ce qui se passe ici!"
Très vite, durant le conseil, les éléments arrivent. Arthur et Gauvain assiégeaient le château. Parallèlement, soldats et chevaliers faisaient chaque nuit des rêves, des rêves licencieux, comme l'un des prêtres le confirme. L'avant veille, Arthur et Guavain ont accepté une entrevue avec Dame Camille et, de cette entrevue, ils ne sont jamais revenue. On s'étonne de l'imprudence du Roi et de Sire Gauvain mais certains avancent qu'il s'agit peut être là de sorcellerie païenne. La demande de la dame du Fens est par ailleurs évoqué: que l'armée vide les lieux afin qu'aucun mal ne soit fait au roi.
Quoi qu'il en soit, James cherche une entrevue avec Camille, qu'elle accepte l'invitant au château le soir même.
Le plan est, alors vite établi. Marcus et Kaye feront replié l'armée hors de portée du château mais garderont la cavalerie prête à agir, tandis que James, invité, tentera de faire diversion auprès de Camille et que Doha, qui a repéré un angle d'approche dans le recoin d'une tour carré à l'arrière tentera d'escalader la muraille avec Sire Amren pour pouvoir ouvrir le pont-levis.

S'ensuivra une partie très intéressante, dynamique avec avec trois actions mêlé et changement de plan permanent.
- Du côté de James ce sera l'entrevue où il devra résister aux charmes de Camille, tout en tentant d'apprendre ou se trouve Arthur
- Amren et Doha, des chevaliers particulièrement vif et adroit, escaladeront la muraille, puis se couleront dans la cour pour espérer accéder au Pont-levis.
- Marcus prêt a lancer l'assaut.

Amren et Doha finiront par arrivée auprès du pont-levis, élimineront les trois gardes, alors qu'ils sont sans armure, juste armée de leur épée et de leur courage et devront, ensuite tenir les lieux face à la contre attaque.
L'alerte donné, Camille comprend alors que toute la courtoisie déployé par James n'était que sournoiserie, elle appelle deux gardes et s'engouffre dans les escaliers. James est un instant tiraillé par ses devoirs d'Hospitalité, mais considère que son seigneur est en danger et passe outre, il demande aux gardes de s'effacer, ceux-ci refusent, il dégaine.
Marcus, dès le pont levis tomber pointera vers la cour.
On passe de James lancé à la poursuite de Camille, à Amren et Doha, blessé qui défendent chèrement leur peau au combat qui emplit la cour.
James rattrapera Camille et sa dame de compagnie dans les tréfonds du donjon, il maîtrisera de justesse Alba la dame de compagnie qui tentait de l'envouter en puisant dans ses veines ouvertes le fluide nécessaire, il puisera dans la force intérieur, la maîtrisera d'un bras et verra Camille, armée d'une arbalète prête à tirer sur ... Arthur! Il est visible, derrière une grille, tout comme Gauvain. Un échange rapide a lieu, il promet la miséricorde pour ses troupes, la vie sauve pour elle et sa dame de compagnie  et engage son honneur. Camille accepte... et abat Gauvain. James abat les grilles, tandis que Camille s'enfuit par un passage secret, le roi lui demande son épée pour rejoindre la cour et l'enjoint a s'occuper de Gauvain.

Le roi Arthur arrive dans la cour au moment où celle-ci est quasiment maîtrisé par les chevaliers ( Deux critique en bataille à la suite  par Marcus qui avait le commandement, Kay le sachant meilleur et, surtout, préférant combattre en première ligne). Les hourras sont jeté, tandis, qu'Arthur demande la paix, intime a tous de cessez les hostilités et propose la reddition et la vie sauve aux derniers saxons.

Fin de la partie, les joueurs seront tous conviés à Camelot durant la cour d'Hiver.

Debrief perso: J'avais prévu que l'année 524 serait à la limite de l'Ellipse avant d'attaquer la campagne de France. In fine, les décisions des joueurs en ont décidé autrement. Initialement, je prévoyais soit qu'ils fussent en Silchester avec juste quelques éléments de RP, soit qu'il soit en Anglia avec quelques éléments d'escarmouche centré autour de Gooderstone. Ils en ont décidé autrement en choisissant, in extremis, de sauver l'aimée des griffes d'un mariage arrangée puis, alors que je prévoyais une fin d'année avec des combats chez les Attecoti et le mariage de Galahault de revenir en Anglia. Mais les joueurs ont adorés, alors...
Et l'année 525 ayant été joué ils m'ont, aussi surpris, mais ce sera notifié plus tard ^^


* Introduction du personnage de la campagne "Sang et luxure" qui devrait se dérouler courant des années 30
 
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Message par Harfang2 »

CR 525, l'avant dernière partie

Personnages principaux:
 - Sire Aurélius de Cheval blanc, 26 ans, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain
- Sire Doha de Gooderstone, 37 ans, Kymri d'origine Icénienne. Chrétien breton
- Sire James de Blacktower, 32 ans environ, Kymri. Chrétien Breton

Personnages secondaires:
- Afdan de Dunworth, 16 ans, Kymri, chrétien breton, écuyer de Sire Aurélius et petit-fils d'Afdan de Tisbury, PJ de permière génération décédé à Badon
- Livaï de Blacktower, 21 ans, Kymri, Chrétien breton, frère de Sire james
- Sire Marcus, 54 ans, Romain, Chrétien Romain, chevalier de la table ronde glorieux,  père d'Aurélius et Grand oncle par alliance d'Afdan de Dunworth

L'année 525 verra les personnages invités à Camelot pour la cour de pâques. Ils reprendront contact avec leurs camarades et leurs amitiés.
S'y dérouleront, notamment, une investigation de Sire james quand au décés du Roi pellionre dont il fut l'écuyer et qui le forma à la chevalerie. il prit, d'abord langue avec Sire Tor fils d'Aries qui avait été chargé par le roi Arthur de mené enquête. Celui-ci n'a aucune preuve de l'implication du clan d'orcanie, mais a noté que les assaillants étaient un groupe de trois ou quatre personnes. Ils regrettent par ailleurs que son défunt frère Dornar est publiquement accusé le clan d'Orcanie et jeté le gant a Gauvain, mettant un terme flagrant à toute enquête. Sire James, perturbé, après en avoir discuté avec ses camarades se décidera a aller voir Gauvain. Il demandera a celui-ci de jurer sur l'honneur de ne pas être impliqué. Celui-ci refusera, arguant du fait qu'il répondra a toute accusation publique sur son clan , comme il l'a déjà fait, arme au poing. La réponse ne convient pas a James et il se sépare, en froid, celui ci n'insistant pas.
Aurélius aura également une discussion tendue avec son frère ou celui-ci  ne prendra que modérément bien qu'il se soit uni a la princesse de Strangorre sans l'aval de sa famille. In fine, Marcus, demandera a son fils s'il aime la jeune femme (amour 21), il lui répondra passionnément. Marcus soupirera et lui demandera, maintenant de ne plus avoir aucune initiative vis à vis du Strangorre, il se chargera de tenter d'aplanir les difficultés (Marcus, beaucoup plus politique, va tenter de présenter les intérêts pour Strangorre d'une alliance avec la puissante famille de Cheval Blanc).
Une ambassade romaine arrivera a Camelot, menacant le roi et la Bretagne de représailles s'ils ne versent pas tribut a Rome. La réaction ne se fera pas attendre et le roi Arthur devant la colère de ses chevaliers, les conseils de Griflet concernant une jeune génération souhaitant en découdre, décide au regard du précédent Constantin d'aller revendiquer l'Imperator de Rome. Vivats à la cour! Enfin la guerre, le pillage, la gloire!

En mlais, suivront, aussi, l'intronisation de Sire Doha a la table ronde eu égard a ses exploits, on assistera aussi à l'adoubement émouvant de Sire Yvain l'Avoustre; La coutume nouvelle veut que ce soit le roi Arthur qui adouble la plupart des chevaliers, mais quand James demande la décision d'Yvain celui-ci précise que, malgré l'admiration qu'il a pour le roi Arthur il serait honoré d'être fait chevalier par celui qui lui a enseigné la chevalerie et restera un exemple.

La partie aurait du rapidement se terminer mais....


Alors que les joueurs ont organisé une petit banquet pour fêter l'adoubement d'Yvain l'avoustre, (Yvain, le chevalier au lion, son demi-frère est présent), Sire Lamorak leur explique que le roi Arthur lui a confié une mission, aller prendre Barfleur fin de l'été début de l'Automne. Les chevaliers se proposent de l'accompagner et celui-ci accepte avec joie, heureux de batailler auprès de vaillants camarades. 
Doha demandera l'autorisation d'Hervisse qui lui donnera, il s'organisera aussi avec Aemilius son chevalier Maisnier. 
James lui lèvera le ban de Blacktower, invitera aussi Yvain, et son ami le baron de Wereside, tous répondent présent.
Aurélius mande l'autorisation de la comtesse de gentiane et annonce a sa femme son départ.... Elle s'effondre en larmes. Jeune, dans une contrée lointaine, sans famille.... Aurélius se montre troublé, s'excuse auprès d'elle et lui jure qu'il ne la quittera pas avant l'an prochain renonçant aux haut-faits d'armes pour ne point faire saigner le cœur de sa jeune épouse.

A Barfleur, l'assaut est brutal, les bateaux arrivent par surprise dans le port de Barfleur, Lamorak demande a James de prendre le contrôle des remparts, tandis qu'Agloval et Doha mèneront le charge sur le forteresse et que, lui-même sécurise le port.
Livaï, sous le commandement de son frère opère son baptême du feu sans démériter, Doha, lui démonte trois chevaliers aux portes de la forteresse et prend le contrôle des huis avec Agloval. James, bon an mal an, gère bien un commandement dont il n'a pourtant que peu l'habitude.

Fin de la partie

Les joueurs, ont appréciés la liberté qui leur est donné et, pour ma part, ai apprécié le choix, romantique d'Aurélius, tout autant que la compréhension a cet égard de James qui, très amoureux de sa femme, comprend parfaitement celui-ci. L'assaut dynamique en diable et mené auprès du clan de Galles, avec qui ils ont des affinités et dont ils apprécient les membres, Tor, Lamorak et Agloval


 
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Message par Harfang2 »

CR 526 : La campagne de France, épisode I

Personnages principaux:
 - Sire Aurélius de Cheval blanc, 26 ans, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain (Portchester)
- Sire Doha de Gooderstone, 37 ans, Kymri d'origine Icénienne. Chrétien breton (Barfleur)
- Sire James de Blacktower, 32 ans environ, Kymri. Chrétien Breton (Barfleur)

Personnages secondaires:
- Afdan de Dunworth, 16 ans, Kymri, chrétien breton, écuyer de Sire Aurélius et petit-fils d'Afdan de Tisbury, PJ de première génération décédé à Badon (Portchester)
- Livaï de Blacktower, 21 ans, Kymri, Chrétien breton, frère de Sire james (Bafleur)

Personnages alliés et affidés: Evans de Wereside, Théodus esquire de Doha, Bowel cousin de James

 
edit: l'épisode n'aura pas lieu, pas eu le temps, hélas, de rédiger et le temps ayant passé.
Dernière modification par Harfang2 le sam. août 31, 2024 10:53 am, modifié 1 fois.
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Message par Harfang2 »

Anno Dei: 529-531
Reprise de la chronique. Entre 526 et 532, de nombreux évenement ont eu lieu, notamment, la campagne de France et de Rome où Arthur se fut offrir les lauriers par les sénateurs après avoir vaincu Lucius et ses alliés.

Personnages principaux:
- Marc de Silchester, fils de Marcus de Silchester, 15 ans, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain 
- Sire Afdan de Dunworth, 21 ans, Kymri, chrétien breton, petit-fils d'Afdan de Tisbury, PJ de première génération décédé à Badon 
- Sire James de Blacktower, fils d'Edward de Blacktower, 37 ans environ, Kymri. Chrétien Breton

Personnages secondaires:

- Livaï de Blacktower, 26 ans, frère de James de Blacktower, Kymri, Chrétien breton.
- Sire Doha de Gooderstone, 42 ans, Kymri d'origine Icénienne. Chrétien breton
- Sire Aurélius de Cheval blanc, 31 ans, frère de Marc de Silchester, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain 



529* - Plus récemment encore Galehault se heurta aux forces de Logres après avoir pris Surluse et ravagé le Nord et la Cumbrie. A l'issur de cette guerre éclair, le haut-prince plia le genou devant Arthur. Surluse fut, aussi, la première guerre dans laquelle s'illustra Aurélius en conseillant Arthur stratégiquement et jouant les entremetteurs, accompagné du vieux Praetor Jonathael, auprès de Galehault. La manière dont le vieux Praétor ne se laissa pas impressionner et où, levant haut sa main, tout en agrippant sa toge il capta l'attention, avant que de laisser Aurelius provoquer la fierté Irlandaise et les pousser au combat en dehors des murailles.
Paréllèment, au manoir des roses, James menacé par l'ancien soupirant Sidhe de la mère de Dame Flora, son épouse, cherchait des alliées proches pour contrer l'attaque imminente de ce violent et rancunier d'un seigneur Unseelie, le comte des épines. La quête fut brève, mais intense, James du récupérer l'épée des roses, plantait en terre par le défunt père de Dame Flora devant le tombeau de son épouse, tandis qu'Ataraxès son écuyer aller quérir l'aide du Seigneur de Lestroire, un ami, et qu'Afdan de Dunworth allait trouver sir Alain le gros. Durant cette quête et cette levée d'armes, James recu aussi l'aide d'Elariel, une chasseresse Sidhe en voulant, personnnellement, aussi, au seigneur Unseelie. Durant la bataille du manoir, dirigé par Alain le gros, Afdan trouva lé force de vaincre un puissant géant allié du Seigneur Sidhe tandis que James réussisait a tuer le comte des épines. Marc de Silchrester flanquant courageusement la droite de son sire y écopa d'une lourde blessure (blessure gracec CON -1), tandis qu'Atarexès, lui périssait empalait par lance d'un Formoré. James fut a la foi soulagé et très ému de l'agonie de son écuyer un byzantin au caractère trempée, au courage invincible et au sens de l'honneur.... très douteux. Emue, il le loua et accèda a ses dernières volontés l'adouber. James avait les larmes et loua son écuyer, quand à ce dernier une fois recu le sacremet, il parti non sans une dernière ironie face aux louanges de son maître " En matière de service, je crois avoir fait le plus dur maintenant." et il expira. Ainsi périt Atarexès, RIP.

Tech: Les dès oeuvrant, toujours pour le bien commun, Marc de Silchester avait 19 en valeureux, durant la bataille, il a subit une blessure majeure, empalé par la lance d'une formoré, mais n'est pas tombé ni ne s'est évanouit. Durant la phase hivernale, il tentera son jet d'augmentation et passera, donc, à 20 en valeureux - valeur exceptionnel quand aux traits - et gagnant le surnom de Marc le hardi.

530 - L'année suivante répondant a la demande d'Aiguisant d'Irlande, Arthur débarqua dans le Pale, en Irlande à Dublin. Il fut vite rejoint par les troupes autochtones de Galehault et d'Aiguisant. Si les clans de Ganes et de Galles était très représenté, point trace de celui d'Orcanie, tous partis en chasse de leur ainé, Gauvain, enlevé en pleine cour, quelques jours avant le départ par un roi étranger.
Aurelius commandé les troupes de Silchester, son père, le duc, maintenant âgé lui ayant demandé de le réprésenter, renforcé avec les forces de Salisbury, l'aile de Galehault. Au vu terrain d'affrontement, une lande rocailleuse strié de torrents, il proposa, au conseil restreint, composé du comte Robert, de son connétable, Edward de Blacktower (Ancien PJ, vieillissant devenu PNJ), du Haut-prince, de son cousin Aifé une audacieuse manoeuvre de contournement, l'ensemble de la cavalerie opérant un très large mouvement tournant pour prendre de flanc l'aile Irlandaise. Un silence tomba, mais, finalement, le connétable, soulignant l'audace de la proposition y souscrit. Les réserve, à savoir que Galehault devrait encaisser seul les premiers moments du combat, furent vite balayé par des irlandais fier en diable et un galehault, levant haut cette étonnante arme qu'il avait acquise, un espadon, épée aussi longue, ou peu s'en faut, qu'une lance.
Durant la bataille, la manoeuvre fut parfaitement éxécuté et porta ses fruit bousculant et repoussant l'aile Irlandaise. Si Aurelius s'y illustra par son commandement, Doha de Gooderstone et Livaï de Blacktower donnèrent du leur, Doha, fidéle a son impulsivité et sa hargne se retrouvant même isolé à l'intérieur des rangs irlandais et y croisant le fer avec l'un des rares cavaliers adverse!
Quelques semaines plus tard après de nombreux banquets, ou l'immense beauté de la tout jeune fille du roi Aiguisant, Yseult la blonde, ébloui les assemblées et tracatations, Arthur rentrait après que les chefs locaux lui ai fait don du Pale, autour de Dublin. Charge au clan de Ganis, mené, ici par Hugo de Ganis d'y réduire les insoumis. Livaï accepta sa proposition et resta le reste de l'année a guerroyer auprès du clan de Ganes. Sans doute, aussi, son amour pour Yseult* avec qui il avait eu la chance de danser à l'une des festivités, n'y fut pas pour rien.

Tech: durant

531 (joueur de Doha et d'Afdan de Dunwort absent)- L'année fut marqué par de grands événement, d'abord une nouvelle révolte de Camille. L'ost mené par Griflet commandant la levée des comtées du Sud s'enfonca dans les breckland. Il fut vite décidé de sécuriser la frontière.Alors que l''armée était en route Sire Aurélius de Silchester et de James de Balcktower piquèrent jusqu'à Gooderstone où il savait qu'existé, toujours un temple Wotanique tenu par trois jeunes femmes qu'ils avaient précédemment sauvé d'un funeste destin; Ils avaient, à ,l'époque même convaincu Doha de Gooderstone, dont les haine en général, et celle des angles, en particulier. Les trois prêtresse acceptèrent d'aider les joueurs quand ils leurs rappellèrent leur dette.  A l'issue d'un rituel bien sombre dont l'une d'elle revint pantelante, elle leur nommèrent l'endroit ou le château mouvant de camille devait se trouver pour trois jours a la pleine lune suivante.
Grflet décida de suivre la proposition d'Aurélius, et James, tout deux chevaliers de la table rond et fort capé. Laissant la masse des troupes sécurisé la frontière une troupe d'élite se porta vers les roselières du Nord.
Enchantement, jardin animé... Le combat fut complexe constitué d'une coup de main de James, qui avait choisi d'être accompagné de camarades de la table ronde, à savoir Yvain le chevalier au lion, Tor le fils d'Ariès et Gaheret Beaumains, visant à ouvrir les portes, tandis que la troupe d'avant garde d'une quinzaine de cavaliers mené par Aurelius et ou se trouvait Kay et Hector des mares, un nouveau venu s'élancerait pour les tenir le temps que Griflet arrive avec le gros de la troupe.
Rien ne se passa exactement comme prévu et sanglant fut le combat, mais, à la toute fin, alors que Camille enchainait les transformations et mettait hors de combat James - Qui avait pu percé vers sa tourn couvert par Yvain - , Aurélius se saisi du corps de la sorcière et le jeta dans un brasero, embrasant sa bibliothèque. ce fut la fin, terrible du combat et emmenant morts et blessé les troupes de Bretagne quittèrent les lieux, laissant derrière eux, un gigantesque incendie s'élevait dans la nuit.

Livaï, de son côté participa au grand tournoi d'Irlande, tandis que Doha restait sur ses terres.

Aurélius et James, eux, décidèrent finalement de ne pas se rendre au Tournois en Irlande mais à celui, royal de Camelot. Ils n'y brillèrent guère, notamment, en Joute; La mêlée leur fut plus favorable, Aurélius*** menacant, un moment, le mystérieux chevalier noir qui bousculait le groupe de la table ronde et James faisant deux prisonniers cambriens.
Le vainqueur, un mystérieur chevalier noir qui avait déjà gagné les joutes et démonté touts les membres du clan d'Orcanie durant la mêlée, se démasqua au moment de récupérer son prix, c'était Lamorak de Galles (un joyeux compagnon pour eux! Ils partagent des souvenirs de fêtes insénsés a Rome!). A peine démasqué il pointa son homme vers gauvain, le saluant ironiquement et faisant exploser la colère du clan d'Orcanie; Lamorak n'eut que le temps de confier son prix, un destrier, a Aurélius avant que de se jeter sur son cheval et fuir.
Durant ces année, également, Doha s'était remarié avec une Wereside et quelques autres enfants étaient venu agrandir ou débuter les familles des joueurs.


Tech: Les dès oeuvrant, toujours pour le bien commun, Marc de Silchester avait 19 en valeureux, durant la bataille, il a subit une blessure majeure, empalé par la lance d'une des armures animés du château de Camille, mais n'est pas tombé ni ne s'est évanouit. Durant la phase hivernale, il tentera son jet d'augmentation et passera, donc, à 20 en valeureux - valeur exceptionnel quand aux traits - et gagnant le surnom de Marc le hardi. Il perd, encore, cependant 1 pt en CON. Le joueur est heureux du dévéloppement mais s'inquiète des perspectives.

(Suite 532 à venir, l'histoire est chaude d'hier...)
Précison que ces année furent marqué par James, qui a dépassé trente-cinq, du dur fardeau des ans, celui perdant, successivement, 4 point en taille et 3 points en constitution.

* Le joueur d'Aurelius a pris Marc de Silchester , cadet d'Aurélius, comme personnage secondaire, au rang d'écuyer auprès de James. A termes il veut en fait un champion de tournoi et souhaite faire vivre au personnage son temps d'écuyer)
** Tu le sens venir le drame là? ^^
*** 12 K en gloire, épée 25, il se pose là. James est pire, mais physiquement déclinant.
Dernière modification par Harfang2 le sam. août 31, 2024 7:42 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 532
48 ème année en temps de jeu

Tech: Comme chaque année, j'effectué, en amont les jets familiaux afin de pouvoir les intégrer à l'année jouée en séance.
Cette année les dès m'annoncent un événement tragique et, horrible, a savoir la mort par meurtre de la fille, encore adolescente de l'un des PJ, ce personnage Eirin, a d'ailleurs déjà été présenté comme PNJ se faisant remarqué par sa beauté hors norme (APP 28, c'est à dire équivalent a yseult) et les personnages joueurs avaient interagi avec elle. 
Cet événement tragique et planant sur elle devra donc être exploité d'une manière ou d'une autre. 

Première idée, effacée de suite, le meurtre a connotation sexuelle. le meurtre de base sera déjà lourd dans le jeu, rajouter celà nous ferait basculer dans le sordide, hors nous ne sommes plus à la période Uther ou celle de l'anarchie, mais dans celle du merveilleux Arthurien, ce serait donc une erreur par rapport au cadre de jeu lui-même. Et puis je ne veux aucunement mettre ça en scène. Point.

Deuxième idée, faisant suite aux événements de 530, un frère du comte des épines arrivent alors que Sir james est absent enlève sa fille et la tue de manière cruelle.... Mais il faudrait changer, ainsi toute la dynamique de la famille des PNJ de James, orienter la campagne vers une vendetta cruelle avec le clan unseelie des épines ... Ca pourrait être intéressant mais ce serait trop focalisé sur un personnage, exécuté un virage quand à la campagne engageant sur du moyen termes et risquerait, aussi, de priver les joeuurs de certaines aventures et moment à vivre de la TGPC.... et puis, ne nous leurrons pas, le meurtre cruel d'une enfant, ça ne me botte pas à mettre en scène, et moins encore d'animer nombre de PNJ marqué par la douleur et la souffrance.

Mais il y a le tirage. S'il a eu lieu, il doit impacter, même si mon rôle est de l'interpréter.
Je reprend alors les éléments et je me dis que je vais finir de créer le personnage d'Eirin à 15 ans (elle est plus jeune), espérant que le hasard me viendra en aide. J'utilise certaines régles annexes. Le trait féminin familiale c'est beauté extraordinaire, ça pas de tirage, c'est la transmission de mère en fille. Je tire les caracs, rien qui tilte, elle est même plutôt gauche. Je vois les traits, c'est intéressant, ça me dessine un personnage avec un caractère fort, mais rien qui soit exploitable pour infléchir l'événement. Je tire l'avantage féminin, pas d'intérêt particulier. Je tire, alors le défaut féminin. Ha! 20 avantage spécial au lieu d'un désavantage. Intéressant. Je titre et tombe sur "Pouvoir magique". Là, je tiens quelque chose.
Je prend mon "merlin" et je continue le développement du PNJ. Don d'enfance Emotion "miséricorde", intéresssant. Au moment de succomber elle pourrait tenter l'usage de ce pouvoir et du coup, s'en sortir, à court termes. 1/2 pour qu'elle ait une divnité païenne comme patron. C'est le cas; Lugh: +10 dans le talent métamorphose. Et là ca tombe très bien. Sa mère et sa tante furent sous le coup d'une malédiction qui les faisait se transformer en Blanche biche. Une belle ligne a exploiter.
Je reprends mes éléments. Je considère qu'elle est attaqué et, à un moment sous l'emprise du meurtrier. Je fais les jets ou elle tente d'invoquer la miséricorde, échec. Tentative deséspérée de se transformer: réussite!
Ca y est j'ai les bases de mon scenar elle va a court terme échapper au meurtre en se transformant en biche et faire émerger aux yeux de tous ses pouvoirs. Il conviendra d'étayer ensuite pour voir qui est le groupe d'assassin, quelle est la nature de la menace sur le long terme et vers qui les joueurs se tourneront ( ce que je ne maîtrise pas totalement, ce peut être avalon, Morgane, Morgause, ou, même la mère d'un ancien joueur: on verra sur le moment).
En tous les cas tout les ingrédients sont là: drama, action, magie, implications personnelles, interactions RP, menace planante. Ca peut être bien!
Dernière modification par Harfang2 le dim. sept. 01, 2024 7:50 am, modifié 1 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Orlov »

Super exemple, sache que tes CR et tes réflexions m'inspirent beaucoup !
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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