je vais la faire courte: laissez tomber un allié en plein combat en faisant tomber les lignes par effet domino: c'est une trahison.Nightfalls a écrit : ↑ven. mai 31, 2024 6:05 pmTu abuses largement, là !
GEO :
https://www.geo.fr/histoire/dunkerque-1 ... ons-202623Ce fut au départ, une opération d’évacuation montée en toute hâte, destinée à sauver ce qui pouvait l’être et dont les organisateurs eux-mêmes ne tablaient pas sur la réussite… Du 27 mai au 4 juin 1940, des dizaines de milliers de soldats, Britanniques et Français pour la plupart, vont être évacués de Dunkerque, encerclé par l’armée allemande, pour continuer le combat de l’autre côté de la Manche.
Soit, Raynaud n'avait pas été mis au courant de l'opération Dynamo
Mais peut-on reprocher aux Britanniques d'avoir ordonné l'évacuation ? Non
Le coup de faux allemand effectif, c'était largement foutu : la métropole était perdue, point à la ligne
La France pouvait continuer le combat depuis "les colonies", mais Pétain est arrivé...
En pleine guerre, les responsables (les chefs) doivent prendre tous les jours des décisions difficiles : choisir la solution la moins pire (si possible)
C'est ce que font les Ukrainiens depuis 27 mois ! Et je leur tire mon chapeau !
Alors que les anglais l'ait fait joyeusement pour préserver leurs intérêts personnels, je le conçois bien, que, de leur point de vue ce soit intelligent et salvateur, aucun problème: ça n'en reste pas moins une trahison.
Trahison qui s'ajoute d'ailleurs à l'abandon, unilatéral, de la Tchécoslovaquie, d'abord, alors que le gouvernement français souhaitait agir, ensuite, la déclaration de guerre, toujours unilatéral suite à l'invasion de la Pologne, ou mieux, arrêter d'engager la RAF en France a partir de début juin. Mers-el-kebir est, ici, la cerise sur le gâteau: des alliés comme ça donnerait presque envie de pactiser avec l'ennemi (Heureusement que les nazis étaient un repoussoir, globalement)
Par ailleurs, il est parfaitement contre-historique de penser que, à ce moment là, la métropole était perdue - le principe des villes ouvertes (cf Bloch dans l'étrange défait, je crois) est d'ailleurs, avant tout une défaite du aux politiques plus qu'aux militaires. Weygand n'était d'ailleurs pas pour capituler. Et le cessez-le-feu de Pétain s'apparente au pronunciamento d'un dictateur, il n'en avait pas le mandat.
On ne refait certes pas l'Histoire et on a tendance à la voir sous la perspective qui nous convient le plus, mais, tout de même, avoir l'Angleterre comme allié, c'est difficile de trouver pire (même si l'Italie peut disputer le titre).