Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
Publié : dim. juil. 03, 2016 5:05 pm
par Cygur
Les évènements s’enchaînent, à mesure qu’on avance, contrer plans infernaux, étant notre observance.
Entendez son de cloche, qui atteste à nouveau, que soupçons se cautionnent, et que défiance prévaut.
Huit ‘Sires’ fous ? Ou sensés ? Faites-vous un avis, en découvrant par bribes, ces moments de ma vie.
Les aveux de Mathias impliquant l’Empereur, avertissons Sébald, qu’on visite sur l’heure.
Aventures racontées, soldats sont à la porte, ordonnant pour Thorsen, que le sénéchal sorte.
Une cabale ciselée, un motif : trahison ; et un pair du royaume est jeté en prison.
Unanimes ‘Tristes Sires’ tirant leur conclusion : pour nous c’est question d’heures avant la réclusion.
On pare au plus pressé : réconforter les proches ; ci-donnant ses consignes, là remplissant sacoches.
Un lieu de rendez-vous, pour notre clique éparse, la ‘taverne de l’ours’, où on attend comparse.
Par agent de Sainte Wehme, plans du Palais livrés : Johanes tire ficelles pour mentor délivrer.
Clients de la gargote sont des aventuriers, des cercles hétéroclites, ou encore des sorciers.
Quand ‘Béliatov’ arrive, il parle du notaire, choisi par feu comte Haarn, que Ligen a fait taire.
Tabellion fut l’objet de multiples harcèlements, les Hauts voulant savoir teneur du testament ;
les dernières volontés, substituées par ses reîtres, bientôt du comté d’Haarn, Alexandre sera maître.
Arnotts est contacté : « Ligen abuse Thorsen, manipule souverain pour des visées malsaines »
Surgit rousse hobeline, locale célébrité, œuvrant pour entacher notre notoriété ;
chef cédant notre emblème, payant une discussion ; nous découvrons ‘La Perle’ en pleine négociation :
« Vous irez me tuer lui, dommageable aux affaires », ses infos coûtent contrat, car petiote sait y faire.
Douée pour nage en eaux troubles, c’est du moins à mes yeux, estimable collègue, valant travail soigneux.
Occire son concurrent, un dénommé Joukeur, ça apaise nos colères, donc on y met du cœur…
Retournons au bistrot, lever doutes qui accablent, pour une fois la taulière devant se mettre à table :
voir Sébald écroué, ternir réputations ; voilà souhait de Sire Kay, faucon de tradition.
Pendant qu’on s’interroge, survient son valet d’armes, pénétrant dans l’auberge, estompant le vacarme ;
sollicite notre bande, sans agressivité : à tour de Saint Bruno, compagnie invitée.
Là-bas, dans son bureau, austère à son image, le premier de son Ordre, déballe tout sans ambages :
« De guerre, faire un métier, pour l’or, sans conviction : ça donne aux séditieux moyens d’intervention ;
c’est bon pour la racaille de louer son allégeance », il n’en demeure pas moins qu’il prise nos vaillances.
Averti par Arnotts, de ce que nous pensions, Sénéchal Kay fournit des justifications,
sur ses droits légitimes, sur les territoires d’Haarn, dénie son légataire, que ma personne incarne,
au diable bienséance, les préjugés futiles, pour le bien de l’Empire, il veut nous voir utiles.
Malgré tribulations, ne lasse de me surprendre, ce Destin facétieux qui vit le groupe se vendre
à rigide paladin, crachant sur mercenaires, écartant sa morale, pour nous faire partenaires.
En dépit de la joie, de voir cet homme de Foi, pactiser avec nous car lorgnant la même proie,
chacun des membres acquiesce : Ligen est un poison ; s’insinuant partout, semant maux à foison.
Payés par un Saint Ordre, pour apaiser fantasme, de crever Alexandre : l’idée nous enthousiasme.
Á l’aube, après l’orgie, qu’il s’offre à son château, moment le plus propice : tombons sur son paletot.
Surprenant nos ennemis dans sauna embué, perpétrant avec joie le forfait attribué,
acolytes à terre, Ligen a déguerpi, par téléportation, au travers d’un tapis.
Après fouille sommaire, nous aussi on s’engage, qu’importe où conduira l’énigmatique passage.
Cette distorsion des sens, bien que particulière, est pour les ‘Tristes Sires’, devenue familière…
Le décor a changé, ce fut marécageux ; c’est à perte de vue, un Lokéion pierreux.
La boussole de Rauchweig pointant vers notre cible ; malgré marche et combats, nous fumes incoercibles.
Puis des ruines ensablées : déblaiement et repos, surveillance, vers géants, comme programmes principaux.
Un accès dégagé, infiltrons basilique, où naguère folâtrèrent démons et notre clique.
Des fresques instructives : Dagon et Yog Sototh, y côtoient le ‘Roi Noir’, dont ils sont les zélotes ;
géants, à pseudopodes, quadrupèdes serviles, pour leurs Dieux innommables, façonnent le ’coté pile’.
Décryptant bas-reliefs, explorant les passages, on parvient à une salle où trône un sarcophage :
visage de l’embaumé est plus que coutumier : mi baron, mi Ligen, constat fort singulier.
Molosses à tentacules, au détour de couloirs, protégeant Alexandre, de notre ‘bon’ vouloir ;
vase canope absorbant toute sa concentration, optons pour la razzia, pour leurs liquidations…
Les traits du macchabée, brusquement se mélangent, Ligen en Musicien, en un instant se change.
Dédale originel se volatilisant, revoici le tapis, le salon reluisant.
Par agents de petiote nous fumes attendus, pendant semaines et mois, en fait trois ans perdus,
mais pas pour tout le monde : Sébald est hors des fers, Kay gouverne l’Empire, Perle gère les affaires.
Accostons ces trois-là, pour bonne appréciation, de ce nouveau contexte et se faire opinions.
Même Palais, autre chef. Son projet visionnaire ? Sauf ceux sous sa bannière, interdire mercenaires.
‘Tristes Sires’ hors-la-loi ? Voilà qui nous questionne ; sauf ceux qui, cette carrière, depuis toujours cautionnent.
Ex-employeur, chez lui, fut mis à la retraite ; récente amie pugnace, multiplie les recettes.
Après le sénéchal et la ‘marraine’ rouquine, contactons un espion, discussion clandestine.
Marcus est affolé, finie la ‘Sainte Wehme’ : Ordre de Saint Bruno broya dangereux système,
faisant fi des préceptes, de sa philosophie, dérobant des objets pour en tirer profit.
La barbouze, l’œil hagard, est semi-délirante, mais l’union Kay – ‘Roi Noir’, est pour elle évidente,
concluant d’un : « pour vous, j’ai laissé un message, dans future Gubbenheim, où vous ferez voyage ».
Des déboires de ‘Morose’, au baron anarchiste : cicatrices ne bronzent pas, blessures privées persistent.
Certains, de leurs cotés, règlent soucis intimes, parenthèse délicate, devant but légitime.
Rendez-vous obligé, sommés par l’empereur : obvions aux ambitions, du vil accapareur.
« Faculté en Ligen », le vœu de Johannes ; « hommage ‘gubbeinheimite’», celui de Son Altesse.
Mandés par Guéréborn à la cité prospère, que hanses dédaigneuses, ont choisi comme repaire,
surpris en arrivant, par lettre que nous livre, cet hobelin joufflu, qu’on crut pouvoir poursuivre.
(Marcus qui nous réclame, bœuf blanc en sacrifice ; dans nécropole d’Hécate, doit se faire cet office.)
Bourgmestre amer le sait : « Kay ne parlemente pas ; mais Apollon sauvera, citoyens du trépas ».
Il crut, par notre biais, le faucon amadouer ; il en trouva un vrai, catégorie ‘surdoué’.
Ensuite île du Ponant, voir le mage Bugatti. Racé, nerveux, rapide ; pour nous il compatit :
icones, explications, partageant ses savoirs : l’assemblée cerne mieux ce qu’incarne le ‘Roi Noir’.
Pyramide à degré, Carcossa, première face ; c’est la que gît celui qu’il faudra qu’on défasse.
Derechef Gubbenheim, pour Tobias, son voilier ; où l’on veut s’embarquer, pour Consulat rallier.
Par surprise : Lokéïon, méduse et maraudeurs ; écourtons le séjour, en abrégeant ardeurs.
Cris… Lumières… Pontons, port : le réel sous nos pieds, la touffeur et les flammes, tout n’est plus que brasier.
Nous mettons à l’épreuve, acquis du capitaine, pour faire de la fournaise une lueur lointaine.
Kraken et météores, ville fut oblitérée, par la haine impériale, sa rage invétérée.
Aurores boréales, comme ‘là-bas’, dans les cieux ; ‘coté pile’ dévore face, tel glouton consciencieux…
Le brouillard, tout autour, empêche notre évasion ; patron priant son Dieu, qui saute sur l’occasion :
Il se charge de la brume, demandant en échange, que le plus innocent discute avec les anges.
Aucun des ‘Tristes Sires’ ne se sent en péril… La punition tomba, sur l’apprenti puéril.
On laissa faire marins. Même moi, n’en suis pas fier ; car sans Loki et nous, mousse aurait fait carrière.
‘Loki et nous’, je sais, possède son anagramme ; ‘Lokeïon sut’ comment, obtenir cette pure âme.
Tobias congratulé, après combats navals, où créatures marines, firent létal carnaval ;
appareillons, Sud Est, Hécate est proche de Bruigh : c’est donc vers paradis, que le vaisseau navigue :
vers le clair, vers le chaud, où gagne la garrigue, où les mets sont délices, où le soleil fatigue.
Cibarri, ville cible, mais avant monnayons, nos permis de port d’armes, avec délégation.
Celle-ci, de but en blanc, nous déclare malvenus ; les nobles se méfient, par l’Empire prévenus.
Des chevaux en urgence, galop pour nécropole, défilé plein de grottes, basilique et coupole.
Familles affligées, saluent proches enterrés, à coté des jardins où moines sont affairés.
Ex-sacrificateur, venant de décéder, ancien lien de Marcus, fit tout pour nous aider :
facilitant rencontre avec frère supérieur, qui confesse la venue des ‘Chiens’ à l’intérieur.
Dame Rilga les menant, elle(s) qui rien ne néglige(nt), se conformant aux règles, humilité oblige,
trois jours avant sa mort, quémandant Vénentius, le questionnant surement sur le frère Déridius
dont mausolée révèle une gravure de bœuf blanc. Une fois sur place on vit, les détails accablants,
montrant que le sépulcre, eut sa porte franchie. Pénétrant, nous aussi, dans les pièces défraîchies,
examinant les murs, passage localisé, à l’endroit où s’observe sacrifice stylisé.
Soudainement, bain de foule : les ‘Clébards’ entrent en piste ; puis vortex de sang, une momie, des cultistes,
des ‘spirales’ de non-vie, chants laissant des taillades ; coupe est pleine, faire le vide, car l’ambiance se dégrade.
Rilga fuit par magie ; au sol : dépouilles ennemies. Les eschatologiques écrits de la momie,
décrivent seconds couteaux, du ‘Roi Noir’, de ses sbires ; livre de référence pour qui voudrait leur nuire.
Nous connaissons leur plan, leurs agents opérants : retrouvons les reliques, atrophiant le tyran.
Aiguille de la boussole, dirigée vers Rilga ; pour duel ‘Tristes Sires’ - ‘Chiens’, sans qu’interviennent ses gars…
Cité des Ruines, les tours. Discussion, pis-aller ; avec celle qui fricote avec Dame Céphalée.
Repartons. Trois pas faits, sommes sous un ciel violet ; démons-crapauds ravis, nous attaquent sans délai.
N’ayant, comme d’habitude, que sa hache et sa rage, Devlin apprend aux Slaads, ce qu’est faire un carnage.
Meurtrière arc en main, la patronne qui s’invite, fut elle décapitée, la sanction du mérite.
Couronne maudite par Seth, ceignant front impérial : Péléan commande Kay, le rendant plus bestial.
Unis au Lokéïon, par le lien ‘Égrégor’ ; arpentons catacombes, rejoignons le trésor :
pièges mortels et golems, lac de lave et esprits : qu’importe la douloureuse, ‘Tristes Sires’ payent le prix.
Discrets, comme rarement, on obtient le diadème ; reste encore maintenant, à briser l’anathème.
Perle qui présente Jeanne, et Laurent Darneçon ; érudits, connaisseurs, nous donnant des leçons,
maîtrisant à leurs grés, leurs allées et venues, depuis le Lokéïon, grâce à don obtenu.
Eux aussi veulent détruire le joyau dérobé. Mais d’ailleurs, où est-il ? Zmeï nous a tous snobés…
« Moins gens savent, plus sûr c’est » : postulat du sorcier ; nous jugeâmes : « quelle connerie ! », mais c’est vous qui voyez…
Il fut, bien sur, saisi, par l’envers du décor ; Darneçon, et nous autres, tombant sur point d’accord,
rejoignons magicien, rendu indétectable ; jumeaux à nos cotés, volontés indéniables.
Baroudeurs néophytes, nul des deux ne prévit, ce qu’étaient les Abysses où l’ ‘ovnigroupe’ sévit.
En plus des deux bizuths, sous ciel marbré de vert ; secourons l’écailleux, quittons cet univers…
Pour mieux y revenir, et bien mieux apprêtés ; éradiquons joyau, par opiniâtreté.
Située sous Gubbenheim, la ‘Chambre d’Entropie’, permettant ce prodige, devient notre utopie.
Halo d’où éclairs frappent, l’objet de préférence ; tiare est pulvérisée, réduisant la puissance
du démiurge alité, gisant sur première face, attendant patiemment, dans son cercueil de glace.
Voguons ensuite vers Quinte, foudre et casque en optique. Atmosphère écrasante, horizon désertique.
Négocions, chameaux, guides, pour Cité des piliers, où se procurent les clefs, qu’on veut s’approprier.
Moine déçu, véhément, ne voit qu’une solution : tout un royaume sans bière, mérite révolution.
Assagi, abattu, comme un peu toute la troupe ; trois semaines de désert, exténuant notre groupe.
Derrière de hautes dunes, une jungle splendide. Après des heures de marche : au pied d’une pyramide.
À son sommet cadavres, ou plutôt sacrifiés ; menant jusqu’aux tréfonds, ténébreux escaliers :
hommes et femmes massacrés, mutilés, pétrifiés, répandus sur les murs, poussant à nous méfier.
Des amis et des proches, on regrette les absences ; mais des crevettes cosmiques, on déplore les présences.
En même temps leurs confrères sont presque encore plus moches : beholders, langues d’un mètre, qui s’approchent, qu’on embroche.
Trouvé, dans son terrier, accessible via trappe, crâne flottant dans les airs, joue de notre handicap.
Généreux donateur, distribuant ses rayons, qui endorment, qui tuent, ou pétrifient selon.
Notre gang victorieux, emportant casque et foudre : ‘Salle d’Entropie’, soit sûre, nous viendrons en découdre.
Darneçon fils en guide, sœur restant au Concile, ramenant la cohorte au cœur du ‘coté pile’ :
peupliers, saules, immenses, marécageux bourbier, semi-obscurité, maraudeurs par milliers.
Nul besoin, pour Argarn, de déceler leurs empreintes ; il traça néanmoins, la voie que l’on emprunte.
Basilique en surface, s’est ici évanouie ; demeure le tourbillon, potentiel inouï,
seul à même de détruire, ce qui de lui sortit : portons jusqu’à son centre, bibelots pervertis.
Albéric, éclaireur, décèle mur prismatique, empêchant le vortex d’engloutir les reliques.
Laborieuse victoire, fruit d’un plan minutieux : pour contrer le ‘Roi Noir’, nous fîmes de notre mieux.
Une fois le mur franchi, les objets déposés sur socle de lumière : fuyons vers l’opposé.
Explosion, la terre tremble ; Laurent tendant les mains, mais arriver à lui, est quasi surhumain :
« après tout, c’est chez nous, ici, le Lokéïon, nos âmes y sont liées », nos cerveaux carillonnent.
Retour sur notre monde, qui ne l’est plus vraiment, mêlé de sombre face, changé profondément.
Pour nous en premier lieu, qui sommes devenus fantômes ; harassés de pensées, de nuées d’horreurs, de psaumes,
en hommage à leur Maître, enfin ressuscité : masse noire gigantesque, par foule plébiscitée.
À la Cité des Guildes, parvis de cathédrale, transformé en arène, échoit l’acte final.
Contenant joyau noir, la couronne impériale ; casque du ‘Bois Pourri’, et foudre d’Orgeval :
destructions de ces clefs, qui nous posèrent problèmes, ont affaibli La Bête : elle n’est qu’ombre d’elle-même !
Recouvrant nos enveloppes, quand de ÇA on s’approche, on ravive par la même, nos envies de bidoche :
unique imprécation de la horde fantasque, toutes nos cordes vocales, un seul cri : « nique Tarrasque ».
On a réduit ses forces… Ça ne s’est pas senti : pattes immenses nous piétinent, sa gueule nous engloutit…
Mille et un adversaires, nous ont plus qu’aguerris, bestiole comprend trop tard, force de confrérie.
Le triomphe aurait dû, impliquer une fête… Cependant tel ‘succès’, a le goût d’une défaite.
Extase, après bataille, de ressortir vainqueurs, changée en amertume, par un Destin moqueur.
La famille pleure deux frères, Dreadnot et Albéric, l’archer aux peaux de loups, le fervent alcoolique.
Les portés disparus, sont sur un ‘coté pile’, désormais hermétique, où nul ne se faufile…
Et nous savons aussi, le temps qui peut s’ensuivre, avant de retrouver, guerrier et moine ivre.
Plus aucun ennemi, pour disputer honneurs, les places et les titres : voici venues notre heure.
Vus partout en héros, poussant notre avantage ; sommes au sommet du monde, qu’entre nous on partage.
Éminence grise un jour, dans l’ombre pour toujours…Baron pressé par ceux, qui veillèrent sur ses jours,
pour devenir le maître, d’Empire de ‘Seconde’, préfère à la lumière l’obscurité profonde,
permettant à loisir de faire ce que l’on veut, comme manipuler rois, tels des pions dans un jeu.
Pour ce faire, Zmeï premier, s’installe dans ce Palais, qui en a vu bien d’autres, de plus fourbe à plus laid,
car un ensorceleur, qui plus est, immodeste, fait seigneur apprécié, ses sujets en atteste.
Diplomates à son seuil, évitant de gaffer, au moindre désaccord, craignant l’autodafé.
Argarn aimant les bois, même ceux qui furent ‘Pourris’, repartit sur ses terres, pour faire un safari,
visant le lézard vert, pensée obsessionnelle, d’hier et de demain, autant dire éternelle.
J’entendis raconter, par un ami loquace, que dragon fut dompté, sur la onzième face…
Plutôt peu mécontent, de ce que révéla, l’étude des cantates, qu’il chante a capella,
quadrillant monts et vaux, ‘Morose’ humanitaire, pansa les plaies des peuples, et appris leurs mystères.
Avec sa femme, ses bardes, dispensant sa morale ; engendrant des enfants, dont il fit une chorale.
Les nains quittèrent ‘Seconde’, mus par l’inextinguible, soif de guerre, soif de sang, qu’inspira le paisible,
Chef des Chefs de leurs Clans, meilleur ami Devlin. ‘Tierce’ vit un matin, ses vallées, ses collines,
grouillant d’un peuple fier, ombrageux, susceptible, attendant un prétexte, pour désigner une cible.
Ils fondirent sur barbares, et ils fondèrent des mines, Dieu seul connait les lieux, où galeries acheminent.
Nos deux amis nous manquent depuis quelques années, nonobstant nos pouvoirs, à l’attente condamnés…
Devlin trouva un arc, lors d’une bataille épique, « ses flèches font presque mal, on dirait que ça pique »,
j’ai toujours en lieu sûr, ce cadeau de retour, pour notre ami Dreadnot, s’il revient alentour.
Zmeï dès les premiers jours, exigea des brasseurs, qu’ils fassent tout leur possible, pour être à la hauteur,
(tant pour le goût, l’arôme, les bulles et la mousse, les effluves embaumés, de la blonde à la rousse)
de ce que pourrait être, venu de l’autre face, les envies de bières fraîches d’Albéric le vorace.
Comment est-il possible d’être si bon parieur ? Entourés de ses fous, connus aux premières heures,
finançant leurs projets, La Perle en conseillère, trop d’or pour le compter, exauçant mes prières.
Oncle Ptoloméo, tout gosse, me sermonnait, sur malveillances des hommes, et bienfaits des monnaies :
« surveille ton entourage et tes fréquentations, rentre donc dans le rang, sors de ta condition ».
J’ai fait la part des choses dans ces précieux conseils, heureux d’avoir misé sur assemblée pareille,
surmontant l’impossible, avec l’art, la manière ; j’en suis membre joyeux, jusqu’à mes heures dernières.
Dodécaèdre, écrin, où rayonnent nos auras, je te quitte à regret. Adieu. Cylenzara.