[CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
- Sammael99
- Dieu des babines ruinées
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Le lendemain, une heure avant l’aube. C’est la fin de l’été et l’Archibald est prêt à quitter Concorde pour de longs mois de traversée. La cale est pleine à ras bord de caisses de nourriture séchée, outils, planches et autres matériaux susceptibles de servir à établir un camp en territoire inconnu. Sur le pont, d’autres caisses et tonneaux sont amarrés, comme si l’on ne savait pas bien combien de temps on sera en mer. Le capitaine Gonzague et ses proches connaissent la destination supposée, mais l’équipage pense partir à la recherche d’une nouvelle route maritime pour rejoindre le Gréland.
A une heure environ du départ, Gonzague convoque le Bosco, Gontran.
- « Tout l’équipage est à bord ? »
- « Euh, non capitaine. Il manque 5 hommes. Je viens de vérifier. Je ne sais pas où ils sont… »
- « Et ben tu te sors les doigts et tu me les trouves ! Je veux un rapport dans une demi-heure ! »
- « Oui mon capitaine. »
Une demi-heure plus tard, Gontran n’a pas réussi à trouver les hommes. Gonzague ne veut pas retarder le départ, et utilise une technique éprouvée autant que réprouvée. Il se poste non loin d’autres navires prêts à embarquer et demande à Gontran d’en faire autant. En promettant une prime aux marins desdits équipages, il les débauche pour le rejoindre sur l’Archibald.
- « C’est pas très propre », explique-t’il à Jehan, « mais ma réputation est déjà tellement mauvaise que ça peut pas être pire… »
L’Archibald quitte le port de Concorde avec finalement peu de retard. La manœuvre est parfaite, tellement qu’elle attire l’attention des pêcheurs et marins qui commencent à affluer sur les quais et les digues.
- « C’était pourtant pas le moment de se faire remarquer », grommelle Henri sous sa barbe. Mais sa mauvaise humeur est bien vite oubliée! Le vent de mer et les embruns qui lui fouettent le visage lui rappellent qu’ils sont enfin en route, après de si longs préparatifs.
Les premières journées de navigation se passent sans encombre. Gonzague a décidé de filer vers le nord le long de la côte, comme si le navire visait réellement le Gréland avant de bifurquer au nord-est vers le Skéland une fois en haute mer. Une fois les côtes de la Célusie loin derrière eux, le capitaine amorce la manœuvre. Quelques marins ont l’air surpris mais tous connaissent la réputation de Gonzague, et personne ne discute.
A partir de ce moment là, Gonzague demande à tout le monde de rester vigilant pour vérifier qu’aucun navire ne suit l’Archibald. Il est possible en effet qu’un concurrent, voire Jacquard Redon lui-même essaye de pister la caraque afin de découvrir ainsi l’itinéraire menant au supputé continent. Deux jours après avoir amorcé le changement de route maritime, Martin pense apercevoir une voile blanche à l’horizon, loin derrière l’Archibald, mais aucun des autres membres de l’équipage y compris la vigie ne peuvent confirmer. Dans le doute toutefois, Gonzague profite du fort vent pour donner de la voile, et sous la manœuvre experte de son capitaine et malgré son lourd chargement l’Archibald s’envole, filant comme une comète vers l’inconnu.
A une heure environ du départ, Gonzague convoque le Bosco, Gontran.
- « Tout l’équipage est à bord ? »
- « Euh, non capitaine. Il manque 5 hommes. Je viens de vérifier. Je ne sais pas où ils sont… »
- « Et ben tu te sors les doigts et tu me les trouves ! Je veux un rapport dans une demi-heure ! »
- « Oui mon capitaine. »
Une demi-heure plus tard, Gontran n’a pas réussi à trouver les hommes. Gonzague ne veut pas retarder le départ, et utilise une technique éprouvée autant que réprouvée. Il se poste non loin d’autres navires prêts à embarquer et demande à Gontran d’en faire autant. En promettant une prime aux marins desdits équipages, il les débauche pour le rejoindre sur l’Archibald.
- « C’est pas très propre », explique-t’il à Jehan, « mais ma réputation est déjà tellement mauvaise que ça peut pas être pire… »
L’Archibald quitte le port de Concorde avec finalement peu de retard. La manœuvre est parfaite, tellement qu’elle attire l’attention des pêcheurs et marins qui commencent à affluer sur les quais et les digues.
- « C’était pourtant pas le moment de se faire remarquer », grommelle Henri sous sa barbe. Mais sa mauvaise humeur est bien vite oubliée! Le vent de mer et les embruns qui lui fouettent le visage lui rappellent qu’ils sont enfin en route, après de si longs préparatifs.
Les premières journées de navigation se passent sans encombre. Gonzague a décidé de filer vers le nord le long de la côte, comme si le navire visait réellement le Gréland avant de bifurquer au nord-est vers le Skéland une fois en haute mer. Une fois les côtes de la Célusie loin derrière eux, le capitaine amorce la manœuvre. Quelques marins ont l’air surpris mais tous connaissent la réputation de Gonzague, et personne ne discute.
A partir de ce moment là, Gonzague demande à tout le monde de rester vigilant pour vérifier qu’aucun navire ne suit l’Archibald. Il est possible en effet qu’un concurrent, voire Jacquard Redon lui-même essaye de pister la caraque afin de découvrir ainsi l’itinéraire menant au supputé continent. Deux jours après avoir amorcé le changement de route maritime, Martin pense apercevoir une voile blanche à l’horizon, loin derrière l’Archibald, mais aucun des autres membres de l’équipage y compris la vigie ne peuvent confirmer. Dans le doute toutefois, Gonzague profite du fort vent pour donner de la voile, et sous la manœuvre experte de son capitaine et malgré son lourd chargement l’Archibald s’envole, filant comme une comète vers l’inconnu.
Dernière modification par Sammael99 le mer. juil. 08, 2009 6:15 pm, modifié 1 fois.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Nota: J'ai édité la fin de la première partie postée à la fin de la page précédente avec un truc que j'avais oublié. Je vous le remets ici:
Nota 2: J'ai également rajouté une précision au début du deuxième morceau de CR (juste le post au-dessus) précisant que l'Archibald avait quitté Concorde à la fin de l'été.Le soir venu, Henri s’enferme dans sa chambre et remplit sa vasque rituelle d’eau. Il souffle sa bougie et dans l’obscurité scrute l’eau. Au bout d’un moment, des images se forment d’un navire secoué par les eaux…
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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- « Gontran ! Bosco ! »
- « Oui, mon capitaine ? »
- « Ma jambe gauche est douloureuse ! »
- « Tout de suite, mon capitaine ! »
Le Bosco sort de la cabine du capitaine sous le regard interloqué de Jehan qui a assisté à la scène.
- « En quoi ça l’intéresse, tes ennuis de santé ? »
- « Il me connaît bien, on a navigué ensemble longtemps tu sais… Ecoute ! »
En effet, sur le pont, le Bosco hurle de sa plus grosse voix :
- « Tout le monde à son poste, on approche d’un gros grain ! »
Quelques heures plus tard, la prédiction du capitaine s’avère juste. Le ciel devient soudain très sombre, et le capitaine, maintenant sur le pont, prépare le navire à l’arrivée de la tempête. Le vent se lève, glacial et tourbillonnant, et de hautes vagues commencent à secouer la caraque. On renforce l’amarrage des caisses sur le pont, et Gonzague répartir son équipage, s’assurant à chaque fois qu’un de ses proches est positionné aux endroits stratégiques pour relayer ses décisions. Lui-même se place non loin du mat principal pour superviser les manœuvres et s’assurer de la pérennité de la voilure et du matage. Martin et Jehan sont sur le pont, prêts à intervenir si jamais la cargaison amarrée venait à bouger. Martin remarque également que d’imposants blocs de glace semblent flotter sur l’océan, charriés par le vent du nord.
Enfin, Henri se place dans la cale avec le plus gros de l’équipage. Il consacre les deux dernières heures avant la tempête proprement dite à préparer un bouchon pour le cas ou une brèche se ferait dans la coque. Les marins qui l’accompagnent se moquent gentiment de lui, expliquant que son bouchon sera inutile car forcément pas adapté à la brèche si elle devait survenir. Henri se contente de sourire de manière énigmatique…
Soudain, le navire est emporté par la tempête pour de bon. Le vacarme est assourdissant entre les hurlements du vent, le choc des vagues qui viennent frapper le navire de plein fouet et les grincements terribles de la coque. Dans les premiers moments, la violence des flots se fait inouïe, et un bloc de glace vient percuter le pont arrière, emportant une partie du bastingage et le haut de la cabine du capitaine. Jehan essaie tant bien que mal de réparer les dégâts provisoirement, mais il lui manque les bons outils et les conditions sont réellement épouvantables.
Plus tard, c’est Martin qui doit intervenir lorsque les cordages qui maintiennent les caisses sur le pont, fragilisés par les dégâts au bastingage craquent sous la tension. L’homme d’armes prend quelques hommes avec lui et jette par-dessus bord les caisses qui menacent de ravager le pont si elles restent partiellement attachées. Pendant ce temps, la tension en cale est extrême. Les marins ne savent pas vraiment ce qui les attend, mais ils savent que la survie du bateau dépend d’eux et que si quelque drame devait se produire, ils ont peu de chances de s’en tirer. Henri, lui, a l’air étrangement détendu.
Après deux heures à lutter contre les éléments, ce qui devait arriver arrive. Une vague gigantesque soulève le navire, et le creux qui suit est redoutable. La violence du choc est terrible, et en un point la cale tribord cède. La brèche est là, l’eau s’engouffre, mais avant même que les marins aient pu intervenir, Henri s’avance, son bouchon à la main. Aidé par les marins, il le pousse dans la brèche, et il s’avère exactement adapté à colmater celle-ci. Une fois fixé, il n’y a plus qu’à écoper un peu et la cale est de nouveau au sec. Les marins regardent Henri d’un air étrange, lui qui sourit maintenant à pleines dents.
Sur le pont, Martin et Jehan sont sans cesse en train d’intervenir, pour repousser avec des gaffes des blocs de glace qui menacent d’enfoncer la coque, pour renforcer les attaches des caisses restant sur le pont. Gonzague quant à lui maintient voilure et mature en bon état encore qu’il doive à un moment affaler brusquement la grand voile pour éviter qu’elle ne soit mise en lambeau par une rafale particulièrement brutale. Le capitaine ne quitte jamais son sourire malgré le danger. Il est dans son élément, c’est lui contre la nature !
Enfin, après plus de cinq heures de constante lutte, le vent commence à faiblir, et bien qu’il faille maintenir une vigilance de tous les instants, les marins sentent que le gros de la tempête est derrière eux. Quelques heures plus tard, la mer s’est calmée et la vie normale du bateau peut reprendre. Seul subsiste un vent glacial venu du Nord…
- « Oui, mon capitaine ? »
- « Ma jambe gauche est douloureuse ! »
- « Tout de suite, mon capitaine ! »
Le Bosco sort de la cabine du capitaine sous le regard interloqué de Jehan qui a assisté à la scène.
- « En quoi ça l’intéresse, tes ennuis de santé ? »
- « Il me connaît bien, on a navigué ensemble longtemps tu sais… Ecoute ! »
En effet, sur le pont, le Bosco hurle de sa plus grosse voix :
- « Tout le monde à son poste, on approche d’un gros grain ! »
Quelques heures plus tard, la prédiction du capitaine s’avère juste. Le ciel devient soudain très sombre, et le capitaine, maintenant sur le pont, prépare le navire à l’arrivée de la tempête. Le vent se lève, glacial et tourbillonnant, et de hautes vagues commencent à secouer la caraque. On renforce l’amarrage des caisses sur le pont, et Gonzague répartir son équipage, s’assurant à chaque fois qu’un de ses proches est positionné aux endroits stratégiques pour relayer ses décisions. Lui-même se place non loin du mat principal pour superviser les manœuvres et s’assurer de la pérennité de la voilure et du matage. Martin et Jehan sont sur le pont, prêts à intervenir si jamais la cargaison amarrée venait à bouger. Martin remarque également que d’imposants blocs de glace semblent flotter sur l’océan, charriés par le vent du nord.
Enfin, Henri se place dans la cale avec le plus gros de l’équipage. Il consacre les deux dernières heures avant la tempête proprement dite à préparer un bouchon pour le cas ou une brèche se ferait dans la coque. Les marins qui l’accompagnent se moquent gentiment de lui, expliquant que son bouchon sera inutile car forcément pas adapté à la brèche si elle devait survenir. Henri se contente de sourire de manière énigmatique…
Soudain, le navire est emporté par la tempête pour de bon. Le vacarme est assourdissant entre les hurlements du vent, le choc des vagues qui viennent frapper le navire de plein fouet et les grincements terribles de la coque. Dans les premiers moments, la violence des flots se fait inouïe, et un bloc de glace vient percuter le pont arrière, emportant une partie du bastingage et le haut de la cabine du capitaine. Jehan essaie tant bien que mal de réparer les dégâts provisoirement, mais il lui manque les bons outils et les conditions sont réellement épouvantables.
Plus tard, c’est Martin qui doit intervenir lorsque les cordages qui maintiennent les caisses sur le pont, fragilisés par les dégâts au bastingage craquent sous la tension. L’homme d’armes prend quelques hommes avec lui et jette par-dessus bord les caisses qui menacent de ravager le pont si elles restent partiellement attachées. Pendant ce temps, la tension en cale est extrême. Les marins ne savent pas vraiment ce qui les attend, mais ils savent que la survie du bateau dépend d’eux et que si quelque drame devait se produire, ils ont peu de chances de s’en tirer. Henri, lui, a l’air étrangement détendu.
Après deux heures à lutter contre les éléments, ce qui devait arriver arrive. Une vague gigantesque soulève le navire, et le creux qui suit est redoutable. La violence du choc est terrible, et en un point la cale tribord cède. La brèche est là, l’eau s’engouffre, mais avant même que les marins aient pu intervenir, Henri s’avance, son bouchon à la main. Aidé par les marins, il le pousse dans la brèche, et il s’avère exactement adapté à colmater celle-ci. Une fois fixé, il n’y a plus qu’à écoper un peu et la cale est de nouveau au sec. Les marins regardent Henri d’un air étrange, lui qui sourit maintenant à pleines dents.
Sur le pont, Martin et Jehan sont sans cesse en train d’intervenir, pour repousser avec des gaffes des blocs de glace qui menacent d’enfoncer la coque, pour renforcer les attaches des caisses restant sur le pont. Gonzague quant à lui maintient voilure et mature en bon état encore qu’il doive à un moment affaler brusquement la grand voile pour éviter qu’elle ne soit mise en lambeau par une rafale particulièrement brutale. Le capitaine ne quitte jamais son sourire malgré le danger. Il est dans son élément, c’est lui contre la nature !
Enfin, après plus de cinq heures de constante lutte, le vent commence à faiblir, et bien qu’il faille maintenir une vigilance de tous les instants, les marins sentent que le gros de la tempête est derrière eux. Quelques heures plus tard, la mer s’est calmée et la vie normale du bateau peut reprendre. Seul subsiste un vent glacial venu du Nord…
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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- Inscription : lun. août 27, 2007 7:05 pm
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Aaaaah!! Trop bien (comme d'habitude)!!! ^^
C'est quoi ce "bouchon" de Henri? Je subodore un sort mais je serais curieux d'en savoir plus...
Comment se sont décidées les actions de chaque personnage face à la tempête?
C'est quoi ce "bouchon" de Henri? Je subodore un sort mais je serais curieux d'en savoir plus...
Comment se sont décidées les actions de chaque personnage face à la tempête?
Proposer un jeu qui soit au service d’une façon de jouer spécifique et, surtout sans tomber dans le piège de ne pas en permettre d’autre, néanmoins tout inféoder à cette dernière.
Brand.
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- Sammael99
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Henri a effectivement lancé Darkwater Oracle avant le départ (c'est la scène que j'avais oublié dans le premier bout de narration). C'est un sort qui métagame de manière intéressante. Le principe est le suivant:KamiSeiTo a écrit :Aaaaah!! Trop bien (comme d'habitude)!!! ^^
C'est quoi ce "bouchon" de Henri? Je subodore un sort mais je serais curieux d'en savoir plus...
Comment se sont décidées les actions de chaque personnage face à la tempête?
- le sorcier lance le sort, et voit un moment de danger terrible dans le futur.
- dans les heures, jours, semaines qui suivent, il se prépare à ce danger.
- quand le danger survient, il est préparé et peut donc écarter ou à tout le moins sérieusement diminuer la portée dudit danger.
En l'occurrence, Thierry (Henri) a un peu gaspillé sa cartouche parce que le danger auquel il faisaient réellement face était limité (quelques dommages à la coque, mais rien de terrible non plus...) mais je crois qu'il avait vraiment envie de tester le truc!
Pour la tempête je te réponds un peu plus tard, ça va me prendre un chouia plus de temps.
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Les idées de sorts ont l'air vraiment super sympa! Elles viennent du bouquin? Faut vraiment que je reprenne la lecture mais je suis débordé en ce mmoment... la Wii me prend tout mon temps. ^^'
Proposer un jeu qui soit au service d’une façon de jouer spécifique et, surtout sans tomber dans le piège de ne pas en permettre d’autre, néanmoins tout inféoder à cette dernière.
Brand.
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- Sammael99
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En l'occurrence, c'est l'école d'Aqueous Divination dans un des suppléments, le #6 je crois. Mais oui, j'aime beaucoup la manière dont Stolze appréhende la magie, encore que cette école soit sans doute l'une des plus atypiques.KamiSeiTo a écrit :Les idées de sorts ont l'air vraiment super sympa! Elles viennent du bouquin? Faut vraiment que je reprenne la lecture mais je suis débordé en ce mmoment... la Wii me prend tout mon temps. ^^'
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J'avais fait un truc du meme genre lors d'une session de C&C. Les personnages avaient rencontre un Oracle et je leur ai donne 2 choix a chacun:Sammael99 a écrit :La dimension méta-jeu c'est que le danger n'est précisé à aucun moment jusqu'à ce que le joueur décide que c'est ce danger là contre lequel il s'est prémuni.
- La vielle te donne un indice sur danger auquel tu auras a faire face un jour et donc une fois, mais une fois seulement tu auras un bonus de +2 a une action quelconque parce que tu auras ete prevenu.
- La vieille te sort une prophecie sur ton avenir et dans ce cas je te cree une quete personnelle qui te donnera des bonus d'XP plus tard.
C'etait bien marrant

Hyb'
Euh bon CR, comme d'hab!
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Je me rappelle que Bushido proposait également un sort assez similaire mais mécaniquement plus bancal puisqu'il supposait qu'on reprenne la partie au moment ou le sort était jeté!
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Vous noterez que, fidèle à sa réputation, le capitaine n'a perdu aucun matelot durant cette traversée de tempête épique. En celà, le sytèmes de jeu est aussi bien pensé (bien qu'il induise des effets indirects étranges), puisqu'il existe la possibilité d'effectivement perdre de l'équipage pendant une tempête.
On est loin de Final Frontiers avec ses bonshommes en rouge ;-) Chez Gonzague, chaque homme compte !
Encore que je ne parle que de traversée de tempête en mer, pas de voyage sur la terre ferme (ou presque).
Jiohn Guilliann
On est loin de Final Frontiers avec ses bonshommes en rouge ;-) Chez Gonzague, chaque homme compte !
Encore que je ne parle que de traversée de tempête en mer, pas de voyage sur la terre ferme (ou presque).
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- Sammael99
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La réponse de Greg Stolze à la narration (en VO sur rpg.net).
Il vient de m'envoyer ça par mail:
http://www.youtube.com/watch?v=0bon1o2-bLc
Il vient de m'envoyer ça par mail:
http://www.youtube.com/watch?v=0bon1o2-bLc
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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« Nous avons essuyé une terrible tempête et nous somme tous en vie pour en parler ! J’ai toujours dit que je ne laisserais jamais perdre un homme, et je tiens parole ! L’Archibald a encaissé quelques dégâts limités, mais comme l’essentiel affecte l’étanchéité de ma cabine, ça n’aura aucune conséquence si ce n’est de me mettre de mauvaise humeur ! »
Quelques rires gênés au sein de l’équipage, amassé au grand complet sur le pont. Tous ont sur le dos des manteaux ou des couvertures de fortune, il fait maintenant un froid de début d’hiver à Concorde, et le vent qui ne faiblit pas en rajoute, même s’il réjouit le capitaine Gonzague. Depuis la tempête, l’équipage semble mal à l’aise. Ils ont tous compris maintenant qu’ils ne sont pas en route vers le Gréland. Ils ont également compris que ce voyage est dangereux. Naturellement, la grogne commence à monter, et le capitaine a donc décidé de parler à l’équipage.
« Vous n’êtes pas des bleus, et vous savez maintenant que nous ne nous dirigeons pas vers le Gréland. Je regrette de ne pas vous en avoir informé d’emblée, mais pour que ce voyage s’avère aussi lucratif qu’il peut l’être pour nous tous, le secret absolu était de mise. Nous nous dirigeons actuellement vers une île habitée en dehors des routes maritimes, le Skéland. De là, après quelques jours pour refaire le plein d’eau fraîche, de provisions et permettre à Maistre Jehan de réparer la cabine du capitaine, nous nous dirigerons vers une nouvelle terre. »
« Il s’agit d’un continent qui a été découvert il y a une dizaine d’années par un explorateur qui n’a pas pu profiter de sa découverte et nous en a fait hériter. Ce continent promet des richesses conséquentes pour ceux qui le découvriront en premier. Et ceux qui le découvriront en premier, ce sera nous ! »
« Ce ne sera pas une partie de plaisir, mais je peux vous assurer que ce sera sans nul doute le voyage le plus rentable que vous aurez jamais fait. Ces derniers jours j’ai senti de relâchement, j’en ai vu certains se renfrogner, s’énerver, protester. Je veux que vous sachiez quelle est la récompense qui nous attend tous. Mais que vous ne croyiez pas que ça vous autorise à glandouiller ou faire du mauvais esprit. Je n’ai pas encore perdu un seul marin à bord d’un de mes navires en vingt ans de mer, mais si je dois commencer, je préfèrerais que ce soit un branquignol que je jette par-dessus bord ! »
Sur ces mots encourageants, le capitaine ordonne à chacun de retourner à son poste. Henri, qui observait l’équipage pendant le discours de Gonzague remarque qu’alors que la plupart des hommes semblent rassurés, pour ne pas dire enthousiastes, l’un semble perplexe. Il s’agit du charpentier du bord, un certain Julien. Henri va voir Jehan et lui indique que l’homme n’a pas réagi comme le reste de l’équipage à l’annonce du capitaine.
Jehan va voir Henri et lui demande pourquoi il semble perturbé par l’annonce du capitaine. Le charpentier lui répond qu’il y a dix ans, il faisait partie d’une expédition qui a accidentellement découvert une île tropicale, et qu’au retour ils ont transité par le Skéland. Du coup, il est perplexe… Jehan lui explique qu’il s’agit bien de la même expédition, et que c’est le vieux Redon qui leur a donné ses notes pour qu’ils puissent retrouver l’endroit.
- « Mais c’était pas un continent, c’était une île ! »
- « Non, le dernier jour Archibald est monté au sommet du Volcan et il a vu que ce n’était pas une île mais un vaste continent… »
- « Par les Dieux ! Je me rappelle, je devais monter avec lui et LeBorgne, mais je me suis tordu la cheville. Ah, si j’avais su ! »
Quelques rires gênés au sein de l’équipage, amassé au grand complet sur le pont. Tous ont sur le dos des manteaux ou des couvertures de fortune, il fait maintenant un froid de début d’hiver à Concorde, et le vent qui ne faiblit pas en rajoute, même s’il réjouit le capitaine Gonzague. Depuis la tempête, l’équipage semble mal à l’aise. Ils ont tous compris maintenant qu’ils ne sont pas en route vers le Gréland. Ils ont également compris que ce voyage est dangereux. Naturellement, la grogne commence à monter, et le capitaine a donc décidé de parler à l’équipage.
« Vous n’êtes pas des bleus, et vous savez maintenant que nous ne nous dirigeons pas vers le Gréland. Je regrette de ne pas vous en avoir informé d’emblée, mais pour que ce voyage s’avère aussi lucratif qu’il peut l’être pour nous tous, le secret absolu était de mise. Nous nous dirigeons actuellement vers une île habitée en dehors des routes maritimes, le Skéland. De là, après quelques jours pour refaire le plein d’eau fraîche, de provisions et permettre à Maistre Jehan de réparer la cabine du capitaine, nous nous dirigerons vers une nouvelle terre. »
« Il s’agit d’un continent qui a été découvert il y a une dizaine d’années par un explorateur qui n’a pas pu profiter de sa découverte et nous en a fait hériter. Ce continent promet des richesses conséquentes pour ceux qui le découvriront en premier. Et ceux qui le découvriront en premier, ce sera nous ! »
« Ce ne sera pas une partie de plaisir, mais je peux vous assurer que ce sera sans nul doute le voyage le plus rentable que vous aurez jamais fait. Ces derniers jours j’ai senti de relâchement, j’en ai vu certains se renfrogner, s’énerver, protester. Je veux que vous sachiez quelle est la récompense qui nous attend tous. Mais que vous ne croyiez pas que ça vous autorise à glandouiller ou faire du mauvais esprit. Je n’ai pas encore perdu un seul marin à bord d’un de mes navires en vingt ans de mer, mais si je dois commencer, je préfèrerais que ce soit un branquignol que je jette par-dessus bord ! »
Sur ces mots encourageants, le capitaine ordonne à chacun de retourner à son poste. Henri, qui observait l’équipage pendant le discours de Gonzague remarque qu’alors que la plupart des hommes semblent rassurés, pour ne pas dire enthousiastes, l’un semble perplexe. Il s’agit du charpentier du bord, un certain Julien. Henri va voir Jehan et lui indique que l’homme n’a pas réagi comme le reste de l’équipage à l’annonce du capitaine.
Jehan va voir Henri et lui demande pourquoi il semble perturbé par l’annonce du capitaine. Le charpentier lui répond qu’il y a dix ans, il faisait partie d’une expédition qui a accidentellement découvert une île tropicale, et qu’au retour ils ont transité par le Skéland. Du coup, il est perplexe… Jehan lui explique qu’il s’agit bien de la même expédition, et que c’est le vieux Redon qui leur a donné ses notes pour qu’ils puissent retrouver l’endroit.
- « Mais c’était pas un continent, c’était une île ! »
- « Non, le dernier jour Archibald est monté au sommet du Volcan et il a vu que ce n’était pas une île mais un vaste continent… »
- « Par les Dieux ! Je me rappelle, je devais monter avec lui et LeBorgne, mais je me suis tordu la cheville. Ah, si j’avais su ! »
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph