La suite.
- Dès l’aube, les frères Darin quittent donc Pointesable à cheval accompagnés du prévôt, d’Ulizmila, de Camlo (l’éclaireur qui les avait conduits jusqu’aux ruines du monastère nain où l’artefact de Thassilon se trouvait) et de Magis, un autre Varisien. Il faut faire vite, mais pas se conduire en kamikaze. C’est pourquoi, les montures sont cachées à la sortie de bois guibole, sous la garde de Magis ; la traversée du bois aux orties se fera à pied, dans la discrétion la plus absolue. Malgré cette précaution, les gobelins ont dû commencer à trouver le temps long dans leur campement de fortune et ont commencé à se réapproprier leur territoire. Ainsi, le petit groupe tombe dans une embuscade tendue par une dizaine d’archers gobelins. Heureusement, l’adresse des humains est bien supérieure et, la surprise passée, le problème est rapidement réglé. Tout va ensuite bien, Pic Chardon n’ayant pas encore été réinvesti (les cadavres dispersés ici et là par le chat d’enfer doivent être pour quelque chose dans la crainte révérencieuse des gobelins).
- Devant les portes de métal bleu, qui s’ouvrent toujours sur des ténèbres insondables, le plan d’action est vite mis au point. Ulizmila reste en arrière avec l’œuf de cristal de Thassilon, Camlo à ses côtés, l’arc bandé. Marvick et Priam, couverts par Bélor qui s’avance avec eux, franchissent le seuil de la porte pour empoigner ses lourds battants et les refermer. La réaction de Malfeshnekor ne se fait pas attendre ; dès que ses ennemis sont à portée, il sort des ténèbres et s’attaque au prévôt qui semble le plus dangereux avec sa longue épée. Alors qu’Ulizmila puise l’énergie de l’œuf pour confronter sa volonté au lieutenant de Lamashtu, le Shoanti résiste tant bien que mal aux premiers assauts du monstre. Priam et Marvick ont fait parcourir aux battants la moitié de leur course lorsque le barghest écarte l’épée du prévôt avec ses griffes et, dans le même instant, broie sa cage thoracique avec ses mâchoires, déchirant la veste de cuir et d’acier qui la protégeait comme un simple chiffon. Bélor est tombé en brave, mais cela ne fait guère les affaires des frères Darin qui se retrouvent seuls en première ligne. Sa ligne de vue dégagée, Camlo tire une flèche qui atteint Malfeshnekor à une patte ; une simple piqûre de moustique pour le monstre, qui balance, désinvolte, le corps du prévôt au loin. Priam tire son épée, prêt à vendre chèrement sa vie. Marvick, effondré par le décès de Bélor, crie à son frère de fuir et joint le geste à la parole. Le barghest, sûr de sa victoire, se jette sur Priam qui ose le défier. Camlo jette son arc et prend son épée pour aller aider ce dernier. Voyant un quasi-inconnu risquer sa vie pour défendre son frère, Marvick dégaine à son tour et file dans la mêlée. Le combat est acharné et Malfeshnekor semble invincible ; Camlo et Marvick sont gravement blessé. L’issue du combat s’inverse lorsqu'Ulizmila pousse un hurlement de damné et oblige par la force de sa volonté le barghest à reculer. « Dépêchez-vous ! hurle-t-elle dans un dernier effort. Fermez les portes avant qu’il ne revienne ! ». Les trois jeunes hommes exécutent et, enfin les battants de métal bleu sont fermés. Priam sort l’étoile à 7 branches faite du même matériau et l’appose sur la porte. Un claquement se fait entendre. La prison de Malfeshnekor est à nouveau sûre. Ulizmila s’effondre alors, inconsciente. L’œuf de cristal qu’elle tenait dans les mains roule au sol, vidé de toute son énergie magique…
- Les trois jeunes hommes sont blessés à divers degrés. Impossible de transporter jusqu’aux chevaux, qui sont dans le bois guibole, Ulizmila et le corps du Shoanti. Ce dernier, comme celui de Daviren avant lui, est jeté à la mer après une courte prière. Le voyage de retour se fait en silence. Tout le monde est conscient d’être passé à un cheveu du pire et Pointesable a perdu deux de ses meilleurs défenseurs en deux jours.
- Cette même nuit, au Dragon Rouillé, Kendra Deverin vient s’informer de la situation auprès des Darin. Elle leur dit qu’elle va informer les autres grandes familles, le père Zantus et Ameiko de l’existence du temple de Lamashtu. La maire va également proposer à cette dernière le poste de prévôt et lui demander de faire des frère Darin ses adjoints.
- Durant leur sommeil, Priam et Marvick rêvent de la porte noire titanesque, perdue dans un désert de pierres stériles et de bancs de brume déchiquetés. Ils entendent à nouveau la voix grave qui résonne derrière elle et saisissent plus de mots que les dernières fois : « Et je serai le dernier après eux / J’irai au-delà de la porte de Mhar / Et je vaincrai la mort ». Sur ce, ils se réveillent en sueur, guéris de leurs blessures et investis de nouveaux pouvoirs.
A+
CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no PMT)
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Second mouvement : Les écorcheurs
- Au matin, alors que les frères Darin se rendent au conseil municipal exceptionnel où Kendra Deverin va révéler l’ampleur du problème aux descendants des familles fondatrices, ils comprennent qu’un très fort coup de vent a balayé la côte durant la nuit et a provoqué quelques dégâts sur des habitations. Lors du conseil, qui ne réunit que les grandes familles et le père Zantus, Lonjiku Kaijitsu argue que sa fille ne respecte rien, qu’elle n’est qu’une simple mercenaire qui trahira le village dès que ce sera nécessaire. Mais avec le soutien des Deverin, des Valdemar et du clergé, Ameiko est nommée prévôt à la satisfaction de Priam et Marvick qui deviennent officiellement ses adjoints. Titus Scarnetti les prend alors à parti (il ne faut pas oublier que les Scarnetti et les Darin se détestent cordialement), trouvant étrange que deux jeunes hommes se soient sortis de deux expéditions à Pic Chardon alors qu’elles ont coûté la vie à des grands combattants comme Daviren et Bélor, sans parler de leur rapport amical avec une sorcière varisienne qui n’a jamais caché sa haine de Magnimar. Se pourrait-il que les Darin soient les complices d’un vaste complot visant à faire fuir les Magnimariens de Pointesable, laissant les terres à nouveaux aux Varisiens ? Après tout, les Darin auraient pu lâchement assassiner Daviren et Bélor, car ils auraient pu révéler que les frères ne s’étaient jamais approchés de Pic Chardon ! Que toutes leurs aventures n’étaient que pures inventions ! Pas de Malfeshnekor, pas de résurrection de Nualia en héraut de la mère des monstres et, bien sûr, pas de temple souterrain de Lamashtu dont les Varisiens seraient les gardiens occultes depuis des siècles. On s’en doute, le ton monte très vite, surtout que Lonjiku en remet une couche en appuyant les insinuations de son ami Scarnetti et en demandant une enquête approfondie sur les assertions des Darin. Une fois de plus, le père Zantus vole au secours des deux frères et use de son autorité religieuse pour calmer Lonjiku et Titus : pour lui, tout est vrai, car sa déesse lui a envoyé la nuit dernière des visions qui corrobore les faits rapportés par Priam et Marvick. Pour autant, le prêtre refuse catégoriquement l’idée que la population civile de Pointesable soit évacuée vers Magnimar pour en faire une simple place forte militaire – hypothèse avancée un moment par Priam –, car cela constituerait à ses yeux une défaite des humains face à Lamashtu. Bien entendu, tout ce qui a été dit qui serait de nature à effrayer la population sera tenu secret.
- Après ce conseil agité, Ameiko parle à Tsuto, lequel s’excuse auprès des Darin de ne pas les avoir crus. Désireux d’aider sa sœur, et certain que cela va accroître la colère de son « père », le demi-elfe accepte sa proposition et devient également son adjoint.
- Le lendemain, on apprend que dans la nuit, le diable de Pointesable a attaqué une ferme située non loin de celle des Darin. Bilan : deux vaches et un ouvrier agricole tués, ainsi qu’un autre ouvrier disparu. Sur place, Priam et Marvick rencontre Arzat, venu aux nouvelles de ses voisins, qui en profite pour essayer de savoir comment ses petits-fils sont devenus adjoints du prévôt. Le disparu est retrouvé, caché dans un bois, complètement apeuré. Il décrit, en bégayant et en pleurant, le diable comme un cheval ailé marchant comme un homme avec des yeux de feu. Les Darin ne trouvent aucun accès du temple souterrain de Lamashtu aux alentours, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. De toute façon, il leur paraît peu probable qu’une créature du temple puisse franchir les barrières magiques renforcées, il y a peu, par Ulizmila. Pour les deux frères, le diable est une créature errante. Peut-être, la créature aperçue par des pêcheurs non loin de l’Abreuvoir du dragon.
- Ulizmila reste alitée. Elle s’est réveillée, mais marmonne des choses incohérentes. Son duel contre l’esprit de Malfeshnekor a laissé des séquelles. D’après les Varisiens qui s’occupent d’elle, la mort de Madame Mvashti circule dans toute la Varisie et, bientôt, une nouvelle sorcière aux grands pouvoirs viendra pour entretenir les protections magiques du temple de Lamashtu.
- Trois jours plus tard, quatre cadavres sont découverts dans une vieille grange, à l’écart du village. Le premier est un Varisien. Les trois autres sont des hommes de Magnimar (Ameiko en reconnaît deux, comme étant des escrocs de petite envergure avec lesquels elle a eu des problèmes au Dragon rouillé) ; sur les torses de ces derniers, le meurtrier a gravé une étoile à sept branches. Les Darin se demandent si cela peut avoir un lien avec l’étoile à sept branches qui sert de clé à la prison de Malfeshnekor. Il y a également une lettre, avec une belle écriture, retrouvée sur l’un des Magnimariens, parlant d’une occasion en or à ne pas rater et signée par « Votre seigneurie ». Hannah Velerin, qui a examiné les corps, a retrouvé sur chacun d’entre eux des traces de griffes. Mais ce n’est pas la cause de la mort : tous ont été tués par un long poignard qui a frappé droit au cœur. Quant aux étoiles, elles ont été gravées dans la chair des trois Magnimariens après leur mort.
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- Au matin, alors que les frères Darin se rendent au conseil municipal exceptionnel où Kendra Deverin va révéler l’ampleur du problème aux descendants des familles fondatrices, ils comprennent qu’un très fort coup de vent a balayé la côte durant la nuit et a provoqué quelques dégâts sur des habitations. Lors du conseil, qui ne réunit que les grandes familles et le père Zantus, Lonjiku Kaijitsu argue que sa fille ne respecte rien, qu’elle n’est qu’une simple mercenaire qui trahira le village dès que ce sera nécessaire. Mais avec le soutien des Deverin, des Valdemar et du clergé, Ameiko est nommée prévôt à la satisfaction de Priam et Marvick qui deviennent officiellement ses adjoints. Titus Scarnetti les prend alors à parti (il ne faut pas oublier que les Scarnetti et les Darin se détestent cordialement), trouvant étrange que deux jeunes hommes se soient sortis de deux expéditions à Pic Chardon alors qu’elles ont coûté la vie à des grands combattants comme Daviren et Bélor, sans parler de leur rapport amical avec une sorcière varisienne qui n’a jamais caché sa haine de Magnimar. Se pourrait-il que les Darin soient les complices d’un vaste complot visant à faire fuir les Magnimariens de Pointesable, laissant les terres à nouveaux aux Varisiens ? Après tout, les Darin auraient pu lâchement assassiner Daviren et Bélor, car ils auraient pu révéler que les frères ne s’étaient jamais approchés de Pic Chardon ! Que toutes leurs aventures n’étaient que pures inventions ! Pas de Malfeshnekor, pas de résurrection de Nualia en héraut de la mère des monstres et, bien sûr, pas de temple souterrain de Lamashtu dont les Varisiens seraient les gardiens occultes depuis des siècles. On s’en doute, le ton monte très vite, surtout que Lonjiku en remet une couche en appuyant les insinuations de son ami Scarnetti et en demandant une enquête approfondie sur les assertions des Darin. Une fois de plus, le père Zantus vole au secours des deux frères et use de son autorité religieuse pour calmer Lonjiku et Titus : pour lui, tout est vrai, car sa déesse lui a envoyé la nuit dernière des visions qui corrobore les faits rapportés par Priam et Marvick. Pour autant, le prêtre refuse catégoriquement l’idée que la population civile de Pointesable soit évacuée vers Magnimar pour en faire une simple place forte militaire – hypothèse avancée un moment par Priam –, car cela constituerait à ses yeux une défaite des humains face à Lamashtu. Bien entendu, tout ce qui a été dit qui serait de nature à effrayer la population sera tenu secret.
- Après ce conseil agité, Ameiko parle à Tsuto, lequel s’excuse auprès des Darin de ne pas les avoir crus. Désireux d’aider sa sœur, et certain que cela va accroître la colère de son « père », le demi-elfe accepte sa proposition et devient également son adjoint.
- Le lendemain, on apprend que dans la nuit, le diable de Pointesable a attaqué une ferme située non loin de celle des Darin. Bilan : deux vaches et un ouvrier agricole tués, ainsi qu’un autre ouvrier disparu. Sur place, Priam et Marvick rencontre Arzat, venu aux nouvelles de ses voisins, qui en profite pour essayer de savoir comment ses petits-fils sont devenus adjoints du prévôt. Le disparu est retrouvé, caché dans un bois, complètement apeuré. Il décrit, en bégayant et en pleurant, le diable comme un cheval ailé marchant comme un homme avec des yeux de feu. Les Darin ne trouvent aucun accès du temple souterrain de Lamashtu aux alentours, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. De toute façon, il leur paraît peu probable qu’une créature du temple puisse franchir les barrières magiques renforcées, il y a peu, par Ulizmila. Pour les deux frères, le diable est une créature errante. Peut-être, la créature aperçue par des pêcheurs non loin de l’Abreuvoir du dragon.
- Ulizmila reste alitée. Elle s’est réveillée, mais marmonne des choses incohérentes. Son duel contre l’esprit de Malfeshnekor a laissé des séquelles. D’après les Varisiens qui s’occupent d’elle, la mort de Madame Mvashti circule dans toute la Varisie et, bientôt, une nouvelle sorcière aux grands pouvoirs viendra pour entretenir les protections magiques du temple de Lamashtu.
- Trois jours plus tard, quatre cadavres sont découverts dans une vieille grange, à l’écart du village. Le premier est un Varisien. Les trois autres sont des hommes de Magnimar (Ameiko en reconnaît deux, comme étant des escrocs de petite envergure avec lesquels elle a eu des problèmes au Dragon rouillé) ; sur les torses de ces derniers, le meurtrier a gravé une étoile à sept branches. Les Darin se demandent si cela peut avoir un lien avec l’étoile à sept branches qui sert de clé à la prison de Malfeshnekor. Il y a également une lettre, avec une belle écriture, retrouvée sur l’un des Magnimariens, parlant d’une occasion en or à ne pas rater et signée par « Votre seigneurie ». Hannah Velerin, qui a examiné les corps, a retrouvé sur chacun d’entre eux des traces de griffes. Mais ce n’est pas la cause de la mort : tous ont été tués par un long poignard qui a frappé droit au cœur. Quant aux étoiles, elles ont été gravées dans la chair des trois Magnimariens après leur mort.
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Dernière modification par Nightfalls le jeu. févr. 03, 2011 8:12 am, modifié 1 fois.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
- Afin d’en savoir plus sur l’étoile à 7 branches, les Darin se rendent chez l’érudit Brodert Quinck (qui, si ce n’est son grand âge, pourrait être un suspect parfait…). Gagner sa confiance n’est pas simple, mais l’intérêt montré par Priam sur ses recherches débloque la situation. Quinck disserte plusieurs heures sur la symbolique et l’histoire de Thassilon (Xin, la magie des runes, la disparition de l’unité avec les 7 seigneurs, puis le cataclysme) – même s’il avoue énumérer de nombreuses hypothèses invérifiables (personne n’a encore pu percer le mystère de l’écriture runique de cette époque), il pense que l’étoile à 7 branches n’était utilisé que pour des cérémonies magiques extrêmement puissantes. Le vieil érudit s’étend également sur son travail sur la tour en ruine (qui devait être une arme destinée à garder une frontière) ainsi que les vestiges de trois autres tours découvertes plus au nord par des aventuriers. Priam pense que si le phare était une arme, elle était surtout là pour veiller à ce que rien ne sorte du sanctuaire de Lamashtu… Sitôt sorti de chez l’érudit, il fonce chez la maire pour lui demander de faire appel à des mages de Magnimar qui pourraient aider Quinck dans ses recherches. Kendra Deverin refuse net. Elle n’a aucune confiance dans les magiciens – comme son défunt père et Quinck, elle croit que les mages sont motivés par une convoitise sans bornes pour la puissance magique (quelles folies seraient-ils capables de commettre avec un tel artefact ?). De toute façon, cela fait des années que Quinck travaille sur le sujet et, d’après lui, reconstruire la tour et comprendre le fonctionnement de l’arme de Thassilon reste juste un beau rêve. La maire préfère attendre l’héritière de Madame Mvashti avant d’entreprendre quoi que ce soit concernant le phare.
- Les deux frères parlent ensuite au père Zantus qui ne peut rien leur apprendre sur la magie de Thassilon. Priam, sous un faux prétexte (vu que lui et Marvick n’ont jamais parlé à personne de leurs visions de la porte noire et de leurs pouvoirs acquis depuis), lui demande s’il sait ce qu’est la porte de Mhar. D’après le prêtre de Iomedae, il s’agirait d’un ouvrage mystique conçu, par le titan du même nom, sur ordre des Entités pour séparer le monde divin et le monde des mortels.
- Tsuto a mené son enquête auprès des personnages les moins recommandables de Pointesable pour savoir pourquoi le Varisien accompagnait les trois Magnimariens. Il semblerait que celui-ci était en quête d’associés pour mener à bien une affaire en or. Laquelle ? Mystère…
- Trois nuits plus tard, ce sont les meurtres de la scierie qui défraient la chronique. Harker et Katrine ont également été tués par une lame effilée et il y a des traces de griffes sur leurs corps. Seul Harker a une étoile à 7 branches gravée sur son torse. Une rapide enquête dévoile l’arnaque menée par Harker au dépend des Scarnetti. Quand on connaît la réputation de cette famille, on se demande si ces membres reculeraient devant des meurtres mis en scène… L’assassin est passé par la rivière d’après les traces de sang retrouvées sur le ponton.
- Décision est prise de renforcer les patrouilles de nuit. Le soir même, les frères aperçoivent une ombre se faufiler entre les maisons et se rendre dans le jardin de la cathédrale. Arrivée là, elle se plante devant la tablette de pierre (les frères savent grâce à Ulizmila que c’est le « système de contrôle » des barrières magiques disposées autour du sanctuaire de Lamashtu) et commence à incanter, faisant faiblement luire la tablette et les 7 pierres dressées qui l’entourent. Ça sent mauvais ! Les Darin sortent de leur cachette et fonce en direction de l’ombre. Celle-ci les voit et s’enfuit sans demander son reste. Heureusement, elle ne court pas si vite et les Darin connaissent Pointesable comme leur poche. Le fuyard, une fois coincé par deux hommes armés, se rend sans faire de difficulté et révèle son identité : Léan Vadilim, un mage de Magnimar. Il prétend être arrivé la veille en compagnie de Médéon Labin, un ami de Brodert Quinck, et loger depuis au Cerf Blanc. Il nie être impliqué dans les meurtres, mais refuse de dire ce qu’il faisait près de la cathédrale. Cependant, il est prêt à mettre sa magie à la disposition du prévôt et de ses adjoints. Marvick remarque que lorsqu’il évoque le caractère « avide » de certaines victimes, les yeux du mage brillent d’un intérêt soudain.
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- Afin d’en savoir plus sur l’étoile à 7 branches, les Darin se rendent chez l’érudit Brodert Quinck (qui, si ce n’est son grand âge, pourrait être un suspect parfait…). Gagner sa confiance n’est pas simple, mais l’intérêt montré par Priam sur ses recherches débloque la situation. Quinck disserte plusieurs heures sur la symbolique et l’histoire de Thassilon (Xin, la magie des runes, la disparition de l’unité avec les 7 seigneurs, puis le cataclysme) – même s’il avoue énumérer de nombreuses hypothèses invérifiables (personne n’a encore pu percer le mystère de l’écriture runique de cette époque), il pense que l’étoile à 7 branches n’était utilisé que pour des cérémonies magiques extrêmement puissantes. Le vieil érudit s’étend également sur son travail sur la tour en ruine (qui devait être une arme destinée à garder une frontière) ainsi que les vestiges de trois autres tours découvertes plus au nord par des aventuriers. Priam pense que si le phare était une arme, elle était surtout là pour veiller à ce que rien ne sorte du sanctuaire de Lamashtu… Sitôt sorti de chez l’érudit, il fonce chez la maire pour lui demander de faire appel à des mages de Magnimar qui pourraient aider Quinck dans ses recherches. Kendra Deverin refuse net. Elle n’a aucune confiance dans les magiciens – comme son défunt père et Quinck, elle croit que les mages sont motivés par une convoitise sans bornes pour la puissance magique (quelles folies seraient-ils capables de commettre avec un tel artefact ?). De toute façon, cela fait des années que Quinck travaille sur le sujet et, d’après lui, reconstruire la tour et comprendre le fonctionnement de l’arme de Thassilon reste juste un beau rêve. La maire préfère attendre l’héritière de Madame Mvashti avant d’entreprendre quoi que ce soit concernant le phare.
- Les deux frères parlent ensuite au père Zantus qui ne peut rien leur apprendre sur la magie de Thassilon. Priam, sous un faux prétexte (vu que lui et Marvick n’ont jamais parlé à personne de leurs visions de la porte noire et de leurs pouvoirs acquis depuis), lui demande s’il sait ce qu’est la porte de Mhar. D’après le prêtre de Iomedae, il s’agirait d’un ouvrage mystique conçu, par le titan du même nom, sur ordre des Entités pour séparer le monde divin et le monde des mortels.
- Tsuto a mené son enquête auprès des personnages les moins recommandables de Pointesable pour savoir pourquoi le Varisien accompagnait les trois Magnimariens. Il semblerait que celui-ci était en quête d’associés pour mener à bien une affaire en or. Laquelle ? Mystère…
- Trois nuits plus tard, ce sont les meurtres de la scierie qui défraient la chronique. Harker et Katrine ont également été tués par une lame effilée et il y a des traces de griffes sur leurs corps. Seul Harker a une étoile à 7 branches gravée sur son torse. Une rapide enquête dévoile l’arnaque menée par Harker au dépend des Scarnetti. Quand on connaît la réputation de cette famille, on se demande si ces membres reculeraient devant des meurtres mis en scène… L’assassin est passé par la rivière d’après les traces de sang retrouvées sur le ponton.
- Décision est prise de renforcer les patrouilles de nuit. Le soir même, les frères aperçoivent une ombre se faufiler entre les maisons et se rendre dans le jardin de la cathédrale. Arrivée là, elle se plante devant la tablette de pierre (les frères savent grâce à Ulizmila que c’est le « système de contrôle » des barrières magiques disposées autour du sanctuaire de Lamashtu) et commence à incanter, faisant faiblement luire la tablette et les 7 pierres dressées qui l’entourent. Ça sent mauvais ! Les Darin sortent de leur cachette et fonce en direction de l’ombre. Celle-ci les voit et s’enfuit sans demander son reste. Heureusement, elle ne court pas si vite et les Darin connaissent Pointesable comme leur poche. Le fuyard, une fois coincé par deux hommes armés, se rend sans faire de difficulté et révèle son identité : Léan Vadilim, un mage de Magnimar. Il prétend être arrivé la veille en compagnie de Médéon Labin, un ami de Brodert Quinck, et loger depuis au Cerf Blanc. Il nie être impliqué dans les meurtres, mais refuse de dire ce qu’il faisait près de la cathédrale. Cependant, il est prêt à mettre sa magie à la disposition du prévôt et de ses adjoints. Marvick remarque que lorsqu’il évoque le caractère « avide » de certaines victimes, les yeux du mage brillent d’un intérêt soudain.
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
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- Confronté à Labin et Vadilim, Brodert Quinck pousse une sacrée gueulante. Pour un érudit comme lui, travailler pour des mages est une quasi insulte, vu qu’il n’a jamais pu supporter ces « adeptes du secret et du pillage archéologique de Varisie ». L’explication avec son ami Labin qui, de son point de vue, a trahi la déontologie de la recherche scientifique prend des allures de dispute où quelques coups de poing s’échangent avant que les Darin ne séparent les deux érudits et appellent tout le monde au calme. Vadilim, resté à l’écart, indique à Quinck que les pourvoyeurs de fonds des recherches archéologiques sont devenus bien rare depuis la scission de Chéliax et que sans l’or fourni par sa cabale, jamais il n’aurait pu travailler aussi longtemps sur les ruines de Thassilon. De plus, ses confrères et lui ne cherchent pas à « piller » un quelconque savoir pour leur seul profit, mais à redécouvrir l’ancienne puissance des runes pour, le temps venu, pouvoir combattre les armées de Korvosa qui, un jour où l’autre, voudront s’emparer de Magnimar et de ses territoires. Vadilim déclare également aux Darin qu’une forteresse souterraine de Thassilon doit se trouver sous la tour en ruine – car c’était le cas des autres tours découvertes plus au nord – et qu’il faudra tôt ou tard financer une vaste entreprise de forage pour y pénétrer et, peut-être, en retirer de puissants artefacts qui serviront un jour à la défense de Magnimar. Cette nouvelle ébranle les deux frères ; cette forteresse que les mages veulent atteindre n’est autre que le sanctuaire de Lamashtu et il est hors de question pour eux de laisser des « apprentis sorciers » créer une faille dans les défenses magiques entretenues par les sorcières varisiennes.
- Priam et Marvick annoncent les intentions de Vadilim à Ameiko et à la maire. Il est clair que la situation ne leur plaît guère. Pour l’heure, elles sont d’accord avec les deux frères de ne pas trop en dire au mage et d’accepter son aide pour éclaircir les meurtres. Ensuite, il sera toujours temps d’aviser. Pour plus de précaution, Tsuto est désigné pour garder Vadilim à l’œil.
- Le lendemain matin, Izdia, la tante de Priam et Marvick, vient leur rendre une visite peu amène à la garnison. Son fils, Mikal, a disparu et elle est certaine qu’il a quitté la ferme pour rejoindre ses cousins et participer à la recherche du meurtrier. Les deux frères sont surpris. Ils n’ont pas revu Mikal, qui était fâché contre eux, depuis leur expédition à Pic Chardon. Un garde posté la veille à la porte sud renseigne les assistants du prévôt : il a vu Mikal partir, en croupe d’un cavalier inconnu. Quelques questions posées dans les tavernes confirment que leur cousin semblait avoir sympathisé un jour de marché avec un homme d’une trentaine d’années, fort présentable (un noble de Magnimar ?). Mis au courant, Arzat va envoyer des lettres à ses amis de la ville pour retrouver la trace de son petit-fils.
- La nuit suivante, lors d’une patrouille, les deux frères aperçoivent une silhouette passer discrètement d’ombre en ombre. Ils la suivent discrètement jusqu’au phare, puis s’enfoncent à sa suite dans l’escalier en colimaçon qui descend une bonne dizaine de mètres sous terre. Là une faible lumière brille. Marvick donne un coup d’œil : assise sur le sol, à la lueur d’une bougie, une belle Varisienne d’une vingtaine d’années, aux longs cheveux noir corbeaux ondulés, tire les cartes du Tourment. Quelques minutes plus tard, la jeune femme range son jeu et se relève. C’est à ce moment que les deux frères se montrent et lui demande des explications. La Varisienne prétend être une jeune sorcière qui s’exerce à son art ; elle dit à ce sujet qu’elle était venue vérifier l’état de la magie protectrice du sanctuaire et que tout va bien. Les frères la laissent partir, bien qu’ils aient senti une étrange impression à son contact, éprouvant presque de la révérence à son égard.
- Le lendemain matin, les frères apprennent qu’une lettre a été trouvée sur le portail de la ferme familiale, plantée au bout d’un couteau. Elle demande aux deux frères de se trouver dans trois nuit dans une grange abandonnée située près de Beaurivage (un village côtier à mi-chemin de Pointesable et de Magnimar) avec l’étoile ouvrant la prison de Malfeshnekor. Là, on échangera l’étoile contre Mikal. Si les frères ne viennent pas, leur cousin sera exécuté ! Marvick et Priam se retrouvent devant un grave dilemme. Devant les questions de leur grand-père, qui a lu la lettre avant eux, ils doivent fournir des explications sur cette fameuse étoile qui vaut la vie du plus jeune de ses petits-fils.
- Un conseil de guerre est tenu avec le père Zandus, Ameiko et Kendra Deverin. Il en ressort que l’on ne peut pas mettre en balance l’existence de Pointesable et de ses habitants. A regret, Marvick et Priam ne peuvent qu’être d’accord. L’étoile sera dorénavant sous la garde du prêtre de Iomedae pour plus de sûreté. Les deux frères ont cependant la ferme intention de se rendre à Beaurivage pour délivrer Mikal. Ameiko propose que Tsuto les accompagne ; son demi-frère, avec ses multiples talents de filou, serait en effet un soutien de poids.
- Le soir, le mage Vadilim vient faire son rapport à la garnison après avoir examiné magiquement les différentes scènes de crime. D’après sa magie de divination, l’assassin n’est autre qu’une goule. Ce qui explique les traces de griffes sur les victimes ; une fois celles-ci paralysées par le poison magique du mort-vivant, les achever d’un coup de poignard au cœur est un jeu d’enfant. Seulement, une goule est normalement un être sauvage qui n’existe que pour se nourrir de la chair des morts. Une goule qui commet des meurtres de manière intelligente, qui ne goûte pas ses victimes et qui pratique des rituels occultes impliquant l’étoile de Thassilon, ça ne se trouve pas dans tous les cimetières (!), de l’aveu même du mage. Ce dernier semblant aussi excité que dérangé par ces révélations, Marvick et Priam le pressent de questions pour comprendre ce qu’il cache. Vadilim finit ainsi par parler. D’après les différents travaux de recherche déjà effectués par sa cabale et de nombreux érudits, les forteresses souterraines de Thassilon, du même modèle de celle qui se trouve sous Pointesable, tirait leur potentiel de destruction (un rayon de feu émis par « le phare », comme le soutient la théorie de Quinck) d’un « puits des runes de la colère », un puissant artefact qui concentrait l’énergie magique naturelle du monde. A la suite du cataclysme qui a vu la chute de l’empire, le niveau de magie du monde s’est abaissé d’un coup, ce qui a rendu impossible l’usage de la magie des runes et donc, par voie de conséquence, des puits des runes. Mais les choses ont changé depuis ces dernières années. Cela fait longtemps que la cabale de Vadilim s’intéresse à la forteresse de Pointesable et que des mages contrôlent périodiquement (et secrètement) son niveau magique grâce à la table de pierre (c’est ce que faisait Vadilim lorsque les Darin l’ont intercepté dans les jardins de la cathédrale). Le potentiel de la forteresse a toujours été assez élevé (grâce aux protections magiques entretenus par les Varisiens et le lien avec l’enfer de Lamashtu mais, ça, les mages ne le savent pas), néanmoins il a soudainement bondi, il y a 5 ans, à l’époque où est apparu le Découpeur (drôle de coïncidence, n’est-ce pas ?). Vadilim ne sait pas à quoi cette augmentation est due (il est fort possible que la magie naturelle du monde se régénère petit à petit afin de retrouver le niveau qui était le sien à l’époque de Thassilon). Quoi qu’il en soit, il est logique de penser que le puits des runes est à nouveau actif. Le mage s’en réjouirait si les actes de « la goule de Pointesable » ne venaient jeter une ombre inquiétante sur ces événements. En effet, le mort-vivant sacrifie des victimes avides (détail mentionné par Marvick). Or, pour autant que le sache Vadilim, c’est la magie de transmutation qui était associée au péché d’avidité, et cela le plonge dans un abîme de perplexité. Il suppose en effet que la goule cherche à réunir assez de puissance magique, avec ses sacrifices, pour lancer un sort de téléportation qui l’amènerait devant le puits des runes (normalement, on ne peut pas se téléporter jusqu’à un endroit que l’on n’a jamais vu, mais avec la magie de Thassilon, tout est imaginable). Et s’il est dans le vrai, le mage préfère ne pas savoir ce qu’un être capable de pratiquer un tel rituel magique serait capable de faire avec l’énergie du puits des runes ! C’est pourquoi il propose de faire venir d’autres membres de sa cabale afin d’aider à neutraliser la goule avant qu’il ne soit trop tard. Ameiko ne peut qu’accepter avant d’aller annoncer la mauvaise nouvelle à Kendra Deverin.
- Un peu plus tard, Tsuto confie ses soupçons aux frères Darin. Tout cela est trop gros ! Une goule magicienne ? Et capable d’en appeler à une magie disparue depuis des millénaires pour se téléporter, acte que seule l’élite des mages peut accomplir ? Et puis quoi encore ? Qui a vu cette goule à part Vadilim, dans ses prétendues visions ? Personne, bien sûr ! Le mage les prend pour des imbéciles de paysans incultes et cherche à les manipuler pour arriver à ses fins (lesquelles ?). Décision est prise de garder Vadilim à l’œil pour vérifier son implication dans les meurtres.
A+
- Confronté à Labin et Vadilim, Brodert Quinck pousse une sacrée gueulante. Pour un érudit comme lui, travailler pour des mages est une quasi insulte, vu qu’il n’a jamais pu supporter ces « adeptes du secret et du pillage archéologique de Varisie ». L’explication avec son ami Labin qui, de son point de vue, a trahi la déontologie de la recherche scientifique prend des allures de dispute où quelques coups de poing s’échangent avant que les Darin ne séparent les deux érudits et appellent tout le monde au calme. Vadilim, resté à l’écart, indique à Quinck que les pourvoyeurs de fonds des recherches archéologiques sont devenus bien rare depuis la scission de Chéliax et que sans l’or fourni par sa cabale, jamais il n’aurait pu travailler aussi longtemps sur les ruines de Thassilon. De plus, ses confrères et lui ne cherchent pas à « piller » un quelconque savoir pour leur seul profit, mais à redécouvrir l’ancienne puissance des runes pour, le temps venu, pouvoir combattre les armées de Korvosa qui, un jour où l’autre, voudront s’emparer de Magnimar et de ses territoires. Vadilim déclare également aux Darin qu’une forteresse souterraine de Thassilon doit se trouver sous la tour en ruine – car c’était le cas des autres tours découvertes plus au nord – et qu’il faudra tôt ou tard financer une vaste entreprise de forage pour y pénétrer et, peut-être, en retirer de puissants artefacts qui serviront un jour à la défense de Magnimar. Cette nouvelle ébranle les deux frères ; cette forteresse que les mages veulent atteindre n’est autre que le sanctuaire de Lamashtu et il est hors de question pour eux de laisser des « apprentis sorciers » créer une faille dans les défenses magiques entretenues par les sorcières varisiennes.
- Priam et Marvick annoncent les intentions de Vadilim à Ameiko et à la maire. Il est clair que la situation ne leur plaît guère. Pour l’heure, elles sont d’accord avec les deux frères de ne pas trop en dire au mage et d’accepter son aide pour éclaircir les meurtres. Ensuite, il sera toujours temps d’aviser. Pour plus de précaution, Tsuto est désigné pour garder Vadilim à l’œil.
- Le lendemain matin, Izdia, la tante de Priam et Marvick, vient leur rendre une visite peu amène à la garnison. Son fils, Mikal, a disparu et elle est certaine qu’il a quitté la ferme pour rejoindre ses cousins et participer à la recherche du meurtrier. Les deux frères sont surpris. Ils n’ont pas revu Mikal, qui était fâché contre eux, depuis leur expédition à Pic Chardon. Un garde posté la veille à la porte sud renseigne les assistants du prévôt : il a vu Mikal partir, en croupe d’un cavalier inconnu. Quelques questions posées dans les tavernes confirment que leur cousin semblait avoir sympathisé un jour de marché avec un homme d’une trentaine d’années, fort présentable (un noble de Magnimar ?). Mis au courant, Arzat va envoyer des lettres à ses amis de la ville pour retrouver la trace de son petit-fils.
- La nuit suivante, lors d’une patrouille, les deux frères aperçoivent une silhouette passer discrètement d’ombre en ombre. Ils la suivent discrètement jusqu’au phare, puis s’enfoncent à sa suite dans l’escalier en colimaçon qui descend une bonne dizaine de mètres sous terre. Là une faible lumière brille. Marvick donne un coup d’œil : assise sur le sol, à la lueur d’une bougie, une belle Varisienne d’une vingtaine d’années, aux longs cheveux noir corbeaux ondulés, tire les cartes du Tourment. Quelques minutes plus tard, la jeune femme range son jeu et se relève. C’est à ce moment que les deux frères se montrent et lui demande des explications. La Varisienne prétend être une jeune sorcière qui s’exerce à son art ; elle dit à ce sujet qu’elle était venue vérifier l’état de la magie protectrice du sanctuaire et que tout va bien. Les frères la laissent partir, bien qu’ils aient senti une étrange impression à son contact, éprouvant presque de la révérence à son égard.
- Le lendemain matin, les frères apprennent qu’une lettre a été trouvée sur le portail de la ferme familiale, plantée au bout d’un couteau. Elle demande aux deux frères de se trouver dans trois nuit dans une grange abandonnée située près de Beaurivage (un village côtier à mi-chemin de Pointesable et de Magnimar) avec l’étoile ouvrant la prison de Malfeshnekor. Là, on échangera l’étoile contre Mikal. Si les frères ne viennent pas, leur cousin sera exécuté ! Marvick et Priam se retrouvent devant un grave dilemme. Devant les questions de leur grand-père, qui a lu la lettre avant eux, ils doivent fournir des explications sur cette fameuse étoile qui vaut la vie du plus jeune de ses petits-fils.
- Un conseil de guerre est tenu avec le père Zandus, Ameiko et Kendra Deverin. Il en ressort que l’on ne peut pas mettre en balance l’existence de Pointesable et de ses habitants. A regret, Marvick et Priam ne peuvent qu’être d’accord. L’étoile sera dorénavant sous la garde du prêtre de Iomedae pour plus de sûreté. Les deux frères ont cependant la ferme intention de se rendre à Beaurivage pour délivrer Mikal. Ameiko propose que Tsuto les accompagne ; son demi-frère, avec ses multiples talents de filou, serait en effet un soutien de poids.
- Le soir, le mage Vadilim vient faire son rapport à la garnison après avoir examiné magiquement les différentes scènes de crime. D’après sa magie de divination, l’assassin n’est autre qu’une goule. Ce qui explique les traces de griffes sur les victimes ; une fois celles-ci paralysées par le poison magique du mort-vivant, les achever d’un coup de poignard au cœur est un jeu d’enfant. Seulement, une goule est normalement un être sauvage qui n’existe que pour se nourrir de la chair des morts. Une goule qui commet des meurtres de manière intelligente, qui ne goûte pas ses victimes et qui pratique des rituels occultes impliquant l’étoile de Thassilon, ça ne se trouve pas dans tous les cimetières (!), de l’aveu même du mage. Ce dernier semblant aussi excité que dérangé par ces révélations, Marvick et Priam le pressent de questions pour comprendre ce qu’il cache. Vadilim finit ainsi par parler. D’après les différents travaux de recherche déjà effectués par sa cabale et de nombreux érudits, les forteresses souterraines de Thassilon, du même modèle de celle qui se trouve sous Pointesable, tirait leur potentiel de destruction (un rayon de feu émis par « le phare », comme le soutient la théorie de Quinck) d’un « puits des runes de la colère », un puissant artefact qui concentrait l’énergie magique naturelle du monde. A la suite du cataclysme qui a vu la chute de l’empire, le niveau de magie du monde s’est abaissé d’un coup, ce qui a rendu impossible l’usage de la magie des runes et donc, par voie de conséquence, des puits des runes. Mais les choses ont changé depuis ces dernières années. Cela fait longtemps que la cabale de Vadilim s’intéresse à la forteresse de Pointesable et que des mages contrôlent périodiquement (et secrètement) son niveau magique grâce à la table de pierre (c’est ce que faisait Vadilim lorsque les Darin l’ont intercepté dans les jardins de la cathédrale). Le potentiel de la forteresse a toujours été assez élevé (grâce aux protections magiques entretenus par les Varisiens et le lien avec l’enfer de Lamashtu mais, ça, les mages ne le savent pas), néanmoins il a soudainement bondi, il y a 5 ans, à l’époque où est apparu le Découpeur (drôle de coïncidence, n’est-ce pas ?). Vadilim ne sait pas à quoi cette augmentation est due (il est fort possible que la magie naturelle du monde se régénère petit à petit afin de retrouver le niveau qui était le sien à l’époque de Thassilon). Quoi qu’il en soit, il est logique de penser que le puits des runes est à nouveau actif. Le mage s’en réjouirait si les actes de « la goule de Pointesable » ne venaient jeter une ombre inquiétante sur ces événements. En effet, le mort-vivant sacrifie des victimes avides (détail mentionné par Marvick). Or, pour autant que le sache Vadilim, c’est la magie de transmutation qui était associée au péché d’avidité, et cela le plonge dans un abîme de perplexité. Il suppose en effet que la goule cherche à réunir assez de puissance magique, avec ses sacrifices, pour lancer un sort de téléportation qui l’amènerait devant le puits des runes (normalement, on ne peut pas se téléporter jusqu’à un endroit que l’on n’a jamais vu, mais avec la magie de Thassilon, tout est imaginable). Et s’il est dans le vrai, le mage préfère ne pas savoir ce qu’un être capable de pratiquer un tel rituel magique serait capable de faire avec l’énergie du puits des runes ! C’est pourquoi il propose de faire venir d’autres membres de sa cabale afin d’aider à neutraliser la goule avant qu’il ne soit trop tard. Ameiko ne peut qu’accepter avant d’aller annoncer la mauvaise nouvelle à Kendra Deverin.
- Un peu plus tard, Tsuto confie ses soupçons aux frères Darin. Tout cela est trop gros ! Une goule magicienne ? Et capable d’en appeler à une magie disparue depuis des millénaires pour se téléporter, acte que seule l’élite des mages peut accomplir ? Et puis quoi encore ? Qui a vu cette goule à part Vadilim, dans ses prétendues visions ? Personne, bien sûr ! Le mage les prend pour des imbéciles de paysans incultes et cherche à les manipuler pour arriver à ses fins (lesquelles ?). Décision est prise de garder Vadilim à l’œil pour vérifier son implication dans les meurtres.
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killerklown
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Vraiment très bien, ton CR.
N'ayant pas les bookins, je ne comprends pas toujours toutes les références aux personnages, mais ca donne fortement envie de jouer. Ou de maîtriser. En tout cas merci pour ton CR.
N'ayant pas les bookins, je ne comprends pas toujours toutes les références aux personnages, mais ca donne fortement envie de jouer. Ou de maîtriser. En tout cas merci pour ton CR.
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Merci de ton message, Killerklown 
Ça fait toujours plaisir de lire des encouragements, vu qu'un CR c'est quand même un sacré boulot
Bientôt la suite (en espérant que mes problèmes d'internet se résoudront rapidement).
a+
Ça fait toujours plaisir de lire des encouragements, vu qu'un CR c'est quand même un sacré boulot
Bientôt la suite (en espérant que mes problèmes d'internet se résoudront rapidement).
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
- Durant la journée, les deux frères fouillent les lieux abandonnés aux alentours de Pointesable. Aucune trace d’une goule. Tsuto n’a rien remarqué de particulier au sujet de Vadilim sinon qu’il a fureté un long moment autour du phare. Les Darin rentrent au Dragon rouillé, à une heure très tardive, montent à l’étage et ont la surprise de trouver la jeune Varisienne aux cheveux ondulés devant la porte de leur chambre. Assise par terre, elle consulte son jeu du Tourment. « Si vous essayez de sauver votre cousin, dit-elle en ramassant ses cartes, vous mourrez ! Et beaucoup d’autres après vous. » La prédiction, prononcée d’une voix sans réplique, fait frissonner Marvick et Priam, comme s’ils venaient d’entendre un arrêt irrévocable où nul espoir ne perçait. Bien sûr, ils n’ont pas ébruité la nouvelle de l’enlèvement de Mikal et encore moins la date à laquelle ils sont censés rencontrer les ravisseurs. Comment la jeune femme sait-elle tout cela ? Grâce aux cartes, répond-t-elle, avant de descendre dans la salle principale sans que les frères osent l’en empêcher (encore cette mystérieuse révérence qu’ils ressentent à son égard). Ces derniers se ressaisissent néanmoins et s’engagent à sa suite dans les escaliers… sans trouver trace de la Varisienne. Impossible qu’elle ait pu franchir la douzaine de marches aussi rapidement ! Dans la salle principale de l’auberge, déserte à cette heure, ils se trouvent face à Bethana Corwin qui passe le balai et qui n’a vu sortir personne. Les deux jeunes gens ont-ils été victimes d’une hallucination ? A moins qu’ils n’aient côtoyé un fantôme ? Ils sortent et décrivent à des Varisiens – qui veillent toujours tard dans leurs rues, chantant et dansant pour conjurer le mauvais sort qui s’acharne sur Pointesable – la jeune femme. Aucun d’entre eux ne parvient à l’identifier. Comme ils croisent Camlo, celui-ci les invite chez lui et les présente à sa grand-mère, une cartomancienne, qui certifie qu’elle connaît toutes les liseuses du Tourment du village et qu’aucune ne correspond à leur description. Elle décide cependant de tirer les cartes et, après une longue hésitation, déclare : « Votre cousin, tout comme vous, est sur un chemin dangereux ». Une prédiction bien vague qui n’aide guère les Darin à se décider. Se rendre à Beaurivage pour tenter de libérer Mikal, même avec Tsuto, serait-il une action suicidaire ? A quelle force seraient-ils opposés ? Nualia avait peut-être de nombreux fidèles à Magnimar… Après une longue discussion avec Ameiko, les deux frères décident qu’ils suivront le conseil de la mystérieuse Varisienne. Ils quitteront Pointesable seuls dès demain, comme s’ils se rendaient à Beaurivage (afin de tromper d’éventuels espions), et passeront les deux prochaines journées à tourner dans les environs. Ils sauveront ainsi les apparences vis-à-vis de leur famille et pourront poursuivre discrètement leur chasse à la goule, en priant les dieux qu’ils ne condamnent pas ainsi leur cousin.
- Le lendemain matin, Priam et Marvick appliquent leur plan. Leur recherche les conduit jusqu’au manoir Ganrenard, réputé hanté. Il est vrai que les nuages bas sombres qui stagnent, malgré le vent du sud, au-dessus des falaises qui abritent la vaste demeure délabrée ne rendent pas l’atmosphère très guillerette. Et que dire de la nuée de corbeaux décharnés, qui guettent les visiteurs depuis le faîte des toits, ou de l’extrême nervosité des chevaux. Les deux frères osent néanmoins franchir le seuil de la maison, les armes à la main ; à cet instant, un rat glabre de belle taille, exhibant des dents un peu trop longues pour être normales, traverse tranquillement le hall. Un tas de légendes leur reviennent en tête, surtout celles contant l’histoire des imprudents qui les ont imités et ne sont jamais revenus. Cette fois, c’en est trop. Les jeunes gens battent en retraite sans demander leur reste.
- Les Darin s’installent pour la nuit dans une grange abandonnée, au sud-est du marais souchesalée. Lors de son tour de garde, aux alentours de minuit, Marvick entend des appels au secours portés par le vent. Ça ne vient pas de très loin, sûrement de la route de la côte oubliée ! Il réveille son frère et fonce l’épée à la main. A la lumière de la lune, il découvre un homme pauvrement vêtu, allongé sur la route, en train de se faire manger la jambe par… une goule. Vadilim ne mentait pas. Marvick surmonte son appréhension (quand on a vu Malfeshnekor, qu’est-ce qu’une pauvre goule, hein ?) et engage le combat contre le mort-vivant, bientôt rejoint par Priam qui s’est équipé de leur lanterne sourde. Les frères ont le plus grand mal à vaincre cet adversaire tenace, mais enfin un puissant coup d’épée décapite le monstre. Sa victime est encore en vie, paralysée, le visage tordu dans une grimace de douleur. Marvick reconnaît l’homme comme étant un ouvrier agricole de la ferme des Hambley, toute proche. Les frères s’y rendent sans perdre de temps. Il est trop tard pour les fermiers. Toute la famille a été massacrée ; le chef de famille, surnommé « Hambley le pingre » gît sur la table, le torse décoré d’une étoile à 7 branches. Contrairement aux autres victimes présentes, il est le seul a avoir été tué d’un coup de couteau au cœur. La goule qu’ils viennent de tuer sur la route se battait à « griffes nues », ce qui signifie qu’il y a au moins une autre goule – sinon beaucoup plus – dans la nature. Priam entend alors d’autres cris provenant du sud. Une autre ferme est en train d’être attaquée.
A+
- Durant la journée, les deux frères fouillent les lieux abandonnés aux alentours de Pointesable. Aucune trace d’une goule. Tsuto n’a rien remarqué de particulier au sujet de Vadilim sinon qu’il a fureté un long moment autour du phare. Les Darin rentrent au Dragon rouillé, à une heure très tardive, montent à l’étage et ont la surprise de trouver la jeune Varisienne aux cheveux ondulés devant la porte de leur chambre. Assise par terre, elle consulte son jeu du Tourment. « Si vous essayez de sauver votre cousin, dit-elle en ramassant ses cartes, vous mourrez ! Et beaucoup d’autres après vous. » La prédiction, prononcée d’une voix sans réplique, fait frissonner Marvick et Priam, comme s’ils venaient d’entendre un arrêt irrévocable où nul espoir ne perçait. Bien sûr, ils n’ont pas ébruité la nouvelle de l’enlèvement de Mikal et encore moins la date à laquelle ils sont censés rencontrer les ravisseurs. Comment la jeune femme sait-elle tout cela ? Grâce aux cartes, répond-t-elle, avant de descendre dans la salle principale sans que les frères osent l’en empêcher (encore cette mystérieuse révérence qu’ils ressentent à son égard). Ces derniers se ressaisissent néanmoins et s’engagent à sa suite dans les escaliers… sans trouver trace de la Varisienne. Impossible qu’elle ait pu franchir la douzaine de marches aussi rapidement ! Dans la salle principale de l’auberge, déserte à cette heure, ils se trouvent face à Bethana Corwin qui passe le balai et qui n’a vu sortir personne. Les deux jeunes gens ont-ils été victimes d’une hallucination ? A moins qu’ils n’aient côtoyé un fantôme ? Ils sortent et décrivent à des Varisiens – qui veillent toujours tard dans leurs rues, chantant et dansant pour conjurer le mauvais sort qui s’acharne sur Pointesable – la jeune femme. Aucun d’entre eux ne parvient à l’identifier. Comme ils croisent Camlo, celui-ci les invite chez lui et les présente à sa grand-mère, une cartomancienne, qui certifie qu’elle connaît toutes les liseuses du Tourment du village et qu’aucune ne correspond à leur description. Elle décide cependant de tirer les cartes et, après une longue hésitation, déclare : « Votre cousin, tout comme vous, est sur un chemin dangereux ». Une prédiction bien vague qui n’aide guère les Darin à se décider. Se rendre à Beaurivage pour tenter de libérer Mikal, même avec Tsuto, serait-il une action suicidaire ? A quelle force seraient-ils opposés ? Nualia avait peut-être de nombreux fidèles à Magnimar… Après une longue discussion avec Ameiko, les deux frères décident qu’ils suivront le conseil de la mystérieuse Varisienne. Ils quitteront Pointesable seuls dès demain, comme s’ils se rendaient à Beaurivage (afin de tromper d’éventuels espions), et passeront les deux prochaines journées à tourner dans les environs. Ils sauveront ainsi les apparences vis-à-vis de leur famille et pourront poursuivre discrètement leur chasse à la goule, en priant les dieux qu’ils ne condamnent pas ainsi leur cousin.
- Le lendemain matin, Priam et Marvick appliquent leur plan. Leur recherche les conduit jusqu’au manoir Ganrenard, réputé hanté. Il est vrai que les nuages bas sombres qui stagnent, malgré le vent du sud, au-dessus des falaises qui abritent la vaste demeure délabrée ne rendent pas l’atmosphère très guillerette. Et que dire de la nuée de corbeaux décharnés, qui guettent les visiteurs depuis le faîte des toits, ou de l’extrême nervosité des chevaux. Les deux frères osent néanmoins franchir le seuil de la maison, les armes à la main ; à cet instant, un rat glabre de belle taille, exhibant des dents un peu trop longues pour être normales, traverse tranquillement le hall. Un tas de légendes leur reviennent en tête, surtout celles contant l’histoire des imprudents qui les ont imités et ne sont jamais revenus. Cette fois, c’en est trop. Les jeunes gens battent en retraite sans demander leur reste.
- Les Darin s’installent pour la nuit dans une grange abandonnée, au sud-est du marais souchesalée. Lors de son tour de garde, aux alentours de minuit, Marvick entend des appels au secours portés par le vent. Ça ne vient pas de très loin, sûrement de la route de la côte oubliée ! Il réveille son frère et fonce l’épée à la main. A la lumière de la lune, il découvre un homme pauvrement vêtu, allongé sur la route, en train de se faire manger la jambe par… une goule. Vadilim ne mentait pas. Marvick surmonte son appréhension (quand on a vu Malfeshnekor, qu’est-ce qu’une pauvre goule, hein ?) et engage le combat contre le mort-vivant, bientôt rejoint par Priam qui s’est équipé de leur lanterne sourde. Les frères ont le plus grand mal à vaincre cet adversaire tenace, mais enfin un puissant coup d’épée décapite le monstre. Sa victime est encore en vie, paralysée, le visage tordu dans une grimace de douleur. Marvick reconnaît l’homme comme étant un ouvrier agricole de la ferme des Hambley, toute proche. Les frères s’y rendent sans perdre de temps. Il est trop tard pour les fermiers. Toute la famille a été massacrée ; le chef de famille, surnommé « Hambley le pingre » gît sur la table, le torse décoré d’une étoile à 7 branches. Contrairement aux autres victimes présentes, il est le seul a avoir été tué d’un coup de couteau au cœur. La goule qu’ils viennent de tuer sur la route se battait à « griffes nues », ce qui signifie qu’il y a au moins une autre goule – sinon beaucoup plus – dans la nature. Priam entend alors d’autres cris provenant du sud. Une autre ferme est en train d’être attaquée.
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Bonjour,
Après une période de long silence, je vais essayer de reprendre le fil avec un peu de régularité :
- Au terme d’une course effrénée de quelques minutes, les Darin arrivent à une ferme qui s’élève près de la lisière de Murmebois. Le silence règne à présent sur les lieux. Les deux frères inspectent la grange, les portes étant grandes ouvertes, en premier. Un ouvrier agricole hagard, avec une belle blessure au bras, est assis au milieu de six couchages vides. Plusieurs hommes armés sortent bientôt de la ferme et confirment à Priam qu’ils viennent d’être attaqués par des sortes de mort-vivant ; heureusement, le bâtiment principal est bien fortifié (à cause de la menace gobeline), ce qui a découragé les assaillants. Par contre, les ouvriers n’ont pas pu rejoindre la famille de fermiers et les dieux seuls savent ce qui est arrivé aux 5 disparus. Les frères prennent le blessé avec eux et foncent à Pointesable donner l’alerte.
- A la garnison, Ameiko, Tsuto et le mage Vadilim assistent au compte-rendu nocturne des Darin. Pour Vadilim, cette attaque est une très mauvaise nouvelle, car un être vivant blessé par une goule va immanquablement contracter une fièvre magique qui peut, en quelques jours, le transformer en une nouvelle goule ; il faut donc au plus vite retrouver les éventuels ouvriers agricoles blessés dans la nature et s’assurer qu’aucune autre attaque de ce type ne s’est produite. Effectivement, pour une mauvaise nouvelle, c’en est une ! Le blessé ramené par les deux frères est mis en cellule pour plus de sûreté. Ameiko, Tsuto, Etmis (le vieux chasseur) et une vingtaine d’hommes (soldats et miliciens) partent immédiatement vers les fermes du sud. Les Darin prennent la direction de ce qu’il reste de la garde afin d’assurer la sécurité du village.
- Ce n’est que vers 10h du matin que la troupe d’Ameiko revient à Pointesable avec pas moins d’une trentaine d’hommes blessés par des goules (retrouvés grâce aux talents de pisteur d’Etmis). En fait, pratiquement toutes les fermes ont subi des attaques de la part de petits groupes de morts-vivants dont le but évident était de s’en prendre aux ouvriers agricoles (lesquels dorment dans des bâtiments peu protégés) et de faire un maximum de blessés. Une tactique aussi réfléchie et coordonnée de la part des goules fait penser à Vadilim qu’elles sont commandées par un puissant nécromancien qui s’en prendrait à Pointesable à cause de la puissance magique dégagée par le puits des runes.
- Un conseil municipal d’urgence s’organise. Il est décidé que tous les blessés doivent être réunis dans les halles de la place du marché et placés sous bonne garde. Hannah Vélerin et Vadilim vont essayer de fabriquer un remède pour contrer la fièvre des goules ; les malades qui ne guériront pas devront être tués (on ne peut se permettre aucune faiblesse). De plus, une aide militaire officielle va être demandée à Magnimar (cela irrite de nombreuses personnes du conseil, dont Titus Scarnetti, qui pensent que cela va présenter Pointesable comme une communauté faible qui ne peut pas se débrouiller seule, ce qui pourrait pousser des politiciens de Magnimar à mettre le village sous tutelle).
- Arzat, le grand-père de Marvick et Priam, qui s’est déplacé pour siéger au conseil exige des explications de leur part : que faisaient-ils près des marais la nuit dernière alors qu’ils auraient dû être en route pour Beaurivage afin de secourir leur cousin ? Préférant ne pas parler de la jeune Varisienne qui leur a fait une prédiction funeste, ils prétendent avoir eu une vision inspirée par la déesse Iomedae (rien que ça !) qui les a mis sur la piste des goules qui s’en sont prises aux fermiers. Même si Arzat sait que la plupart des habitants de Pointesable voient ses deux petits-fils comme des protégés de la déesse, il sent qu’on lui cache certains détails et prévient : s’il arrive un malheur à Mikal, la famille ne le leur pardonnera pas !
- Peu après, les marchands de Magnimar arrivent pour participer au marché hebdomadaire. Autant dire que les nouvelles qu’ils apprennent ne leur donnent pas envie de rester et beaucoup préfèrent rebrousser chemin et reprendre la route du sud. Une grave crise économique risque de se déclencher si les échanges entre Magnimar et Pointesable sont durablement mis à mal. En attendant les renforts militaires demandés, Ameiko utilise la milice mise en place par les Scarnetti et les Valdemar pour surveiller les environs proches de Pointesable et invite tous les fermiers à se réfugier en ville (ce que peu acceptent ; ils n’ont pas plus peur des goules que des gobelins, arguent-ils.). Tsuto continue de penser que Vadilim est impliqué dans tous ces événements, mais il ne parvient pas à rallier les Darin à son avis.
A+
Après une période de long silence, je vais essayer de reprendre le fil avec un peu de régularité :
- Au terme d’une course effrénée de quelques minutes, les Darin arrivent à une ferme qui s’élève près de la lisière de Murmebois. Le silence règne à présent sur les lieux. Les deux frères inspectent la grange, les portes étant grandes ouvertes, en premier. Un ouvrier agricole hagard, avec une belle blessure au bras, est assis au milieu de six couchages vides. Plusieurs hommes armés sortent bientôt de la ferme et confirment à Priam qu’ils viennent d’être attaqués par des sortes de mort-vivant ; heureusement, le bâtiment principal est bien fortifié (à cause de la menace gobeline), ce qui a découragé les assaillants. Par contre, les ouvriers n’ont pas pu rejoindre la famille de fermiers et les dieux seuls savent ce qui est arrivé aux 5 disparus. Les frères prennent le blessé avec eux et foncent à Pointesable donner l’alerte.
- A la garnison, Ameiko, Tsuto et le mage Vadilim assistent au compte-rendu nocturne des Darin. Pour Vadilim, cette attaque est une très mauvaise nouvelle, car un être vivant blessé par une goule va immanquablement contracter une fièvre magique qui peut, en quelques jours, le transformer en une nouvelle goule ; il faut donc au plus vite retrouver les éventuels ouvriers agricoles blessés dans la nature et s’assurer qu’aucune autre attaque de ce type ne s’est produite. Effectivement, pour une mauvaise nouvelle, c’en est une ! Le blessé ramené par les deux frères est mis en cellule pour plus de sûreté. Ameiko, Tsuto, Etmis (le vieux chasseur) et une vingtaine d’hommes (soldats et miliciens) partent immédiatement vers les fermes du sud. Les Darin prennent la direction de ce qu’il reste de la garde afin d’assurer la sécurité du village.
- Ce n’est que vers 10h du matin que la troupe d’Ameiko revient à Pointesable avec pas moins d’une trentaine d’hommes blessés par des goules (retrouvés grâce aux talents de pisteur d’Etmis). En fait, pratiquement toutes les fermes ont subi des attaques de la part de petits groupes de morts-vivants dont le but évident était de s’en prendre aux ouvriers agricoles (lesquels dorment dans des bâtiments peu protégés) et de faire un maximum de blessés. Une tactique aussi réfléchie et coordonnée de la part des goules fait penser à Vadilim qu’elles sont commandées par un puissant nécromancien qui s’en prendrait à Pointesable à cause de la puissance magique dégagée par le puits des runes.
- Un conseil municipal d’urgence s’organise. Il est décidé que tous les blessés doivent être réunis dans les halles de la place du marché et placés sous bonne garde. Hannah Vélerin et Vadilim vont essayer de fabriquer un remède pour contrer la fièvre des goules ; les malades qui ne guériront pas devront être tués (on ne peut se permettre aucune faiblesse). De plus, une aide militaire officielle va être demandée à Magnimar (cela irrite de nombreuses personnes du conseil, dont Titus Scarnetti, qui pensent que cela va présenter Pointesable comme une communauté faible qui ne peut pas se débrouiller seule, ce qui pourrait pousser des politiciens de Magnimar à mettre le village sous tutelle).
- Arzat, le grand-père de Marvick et Priam, qui s’est déplacé pour siéger au conseil exige des explications de leur part : que faisaient-ils près des marais la nuit dernière alors qu’ils auraient dû être en route pour Beaurivage afin de secourir leur cousin ? Préférant ne pas parler de la jeune Varisienne qui leur a fait une prédiction funeste, ils prétendent avoir eu une vision inspirée par la déesse Iomedae (rien que ça !) qui les a mis sur la piste des goules qui s’en sont prises aux fermiers. Même si Arzat sait que la plupart des habitants de Pointesable voient ses deux petits-fils comme des protégés de la déesse, il sent qu’on lui cache certains détails et prévient : s’il arrive un malheur à Mikal, la famille ne le leur pardonnera pas !
- Peu après, les marchands de Magnimar arrivent pour participer au marché hebdomadaire. Autant dire que les nouvelles qu’ils apprennent ne leur donnent pas envie de rester et beaucoup préfèrent rebrousser chemin et reprendre la route du sud. Une grave crise économique risque de se déclencher si les échanges entre Magnimar et Pointesable sont durablement mis à mal. En attendant les renforts militaires demandés, Ameiko utilise la milice mise en place par les Scarnetti et les Valdemar pour surveiller les environs proches de Pointesable et invite tous les fermiers à se réfugier en ville (ce que peu acceptent ; ils n’ont pas plus peur des goules que des gobelins, arguent-ils.). Tsuto continue de penser que Vadilim est impliqué dans tous ces événements, mais il ne parvient pas à rallier les Darin à son avis.
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
La suite.
- Un peu plus tard, les deux autres membres de la cabale de Vadilim arrivent à Pointesable : Asavid Hanko (homme de 53 ans) et Manli Damarka (femme de 42 ans). Ils se mettent à l’œuvre tout de suite pour aider à la confection du remède à la fièvre. Ameiko repart vers le sud avec Etmis et dix soldats pour tenter de retrouver la demi-douzaine d’ouvriers agricoles qui a disparu lors de l’attaque des goules ; la troupe rentre en soirée, en n’ayant mis la main que sur un seul des disparus, aussi blessé et malade que les autres.
- Le père Zantus prévient le conseil municipal que Iomedae lui a envoyé un rêve durant un léger assoupissement : les morts-vivants vont à nouveau frapper cette nuit ! Mais le prêtre ignore où cela va se passer. Ameiko organise en urgence la défense de Pointesable et des fermes. Elle est obligée de diviser ses forces, ne pouvant laisser le sud sans protection, secteur qu’elle confie à Tsuto qui commandera la majorité des soldats. Avec les Darin, les miliciens et les soldats restants, le prévôt se chargera de défendre le village.
- Les Darin se sont postés au niveau du pont de la crique du marais avec deux miliciens pour protéger l’accès aux manoirs. Ils ont eu le nez creux, puisqu’au milieu de la nuit, cinq goules sortent des fourrés et foncent sur eux. Les morts-vivants reçoivent une volée de flèches sans sourciller et arrivent au contact. Les deux frères pensent pouvoir facilement maîtriser la situation en se mettant à la sortie du pont qui va jouer le rôle d’un goulet d’étranglement (sans compter que les renforts arriveront vite si le combat devait trop durer). Mais Marvick entend des bruits d’alerte venant des manoirs ! Il faut croire que des goules sont passées par la rivière (facile quand on ne respire pas) avant d’escalader les falaises (plus facile quand on a des griffes solides et une vision nocturne) pour contourner les gardes.
- Priam se charge de garder le pont avec les deux miliciens tandis que Marvick court vers la demeure des Scarnetti d’où proviennent des cris. Lorsqu’il y arrive, il trouve la lourde porte d’entrée du manoir pulvérisée. Comment une goule a-t-elle pu réaliser un tel exploit ? Un nouveau cri résonne, en provenance de l’étage. Marvick rentre dans le hall, monte les escaliers quatre à quatre en enjambant l’un des fils Scarnetti qui est grièvement blessé, puis se déplace en silence jusqu’au seuil de la porte d’une chambre qui, elle aussi, a été fracassée par une force extraordinaire. Dans la pièce, il voit que Titus Scarnetti est allongé sur un lit, le visage figé dans une expression d’horreur. A côté de lui, une goule habillée d’une façon extravagante (vieux vêtements de noble avec de multiples parements dorés) le domine de toute sa hauteur et semble le narguer en jouant avec une longue dague. « Votre âme va enfin servir à quelque chose, Scarnetti » dit le mort-vivant avant de déchirer la chemise de Titus et de commencer à incanter dans une langue obscure. La lame de la dague se met à briller d’une lumière verdâtre, puis la goule commence à dessiner la fameuse étoile à 7 branches sur la poitrine du malheureux qui, paralysé, ne peut rien faire. Marvick hésite. Même s’il semble ne pas avoir été repéré, il est seul face à une goule usant de magie. Et puis en plus, les Scarnetti sont les adversaires de sa famille, alors pourquoi ne pas assister au spectacle sans bouger ? (Ah ! Vengeance quand tu nous tiens !
) C’est alors qu’il voit son frère et Ameiko (venue en renfort, elle a aidé Priam à vaincre les goules du pont) en train de gravir les escaliers, ce qui met fin à ses tergiversations. Marvick fait irruption dans la chambre et tente de pourfendre la goule d’un coup circulaire de son épée, mais le mort-vivant n’est en rien surpris et évite l’attaque avec facilité. La goule se prépare à riposter, mais se ravise en voyant Priam et Ameiko se présenter dans l’encadrement de la porte. « Vous n’arrêterez pas ma moisson ! » hurle-t-elle avant de se jeter par la fenêtre qui donne sur les falaises, et donc sur la mer. En pleine nuit et avec un dénivelé de plus de 20m, personne n’est assez fou pour essayer de suivre le mort-vivant. Titus et son fils sont emmenés dans les halles pour être soigné avec les autres blessés. Le reste de la nuit se passe tranquillement.
- Le lendemain matin, c’est la fuite de tous les marchands de Magnimar. La théorie de Vadilim sur la goule magicienne est confirmée, mais le mage ne s'explique toujours pas comment une telle créature peut exister... Dans l’après-midi, Hannah Vélerin et les mages administrent aux blessés un remède, à base de plantes rares saupoudrées de magie, qu’ils espèrent efficace.
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- Un peu plus tard, les deux autres membres de la cabale de Vadilim arrivent à Pointesable : Asavid Hanko (homme de 53 ans) et Manli Damarka (femme de 42 ans). Ils se mettent à l’œuvre tout de suite pour aider à la confection du remède à la fièvre. Ameiko repart vers le sud avec Etmis et dix soldats pour tenter de retrouver la demi-douzaine d’ouvriers agricoles qui a disparu lors de l’attaque des goules ; la troupe rentre en soirée, en n’ayant mis la main que sur un seul des disparus, aussi blessé et malade que les autres.
- Le père Zantus prévient le conseil municipal que Iomedae lui a envoyé un rêve durant un léger assoupissement : les morts-vivants vont à nouveau frapper cette nuit ! Mais le prêtre ignore où cela va se passer. Ameiko organise en urgence la défense de Pointesable et des fermes. Elle est obligée de diviser ses forces, ne pouvant laisser le sud sans protection, secteur qu’elle confie à Tsuto qui commandera la majorité des soldats. Avec les Darin, les miliciens et les soldats restants, le prévôt se chargera de défendre le village.
- Les Darin se sont postés au niveau du pont de la crique du marais avec deux miliciens pour protéger l’accès aux manoirs. Ils ont eu le nez creux, puisqu’au milieu de la nuit, cinq goules sortent des fourrés et foncent sur eux. Les morts-vivants reçoivent une volée de flèches sans sourciller et arrivent au contact. Les deux frères pensent pouvoir facilement maîtriser la situation en se mettant à la sortie du pont qui va jouer le rôle d’un goulet d’étranglement (sans compter que les renforts arriveront vite si le combat devait trop durer). Mais Marvick entend des bruits d’alerte venant des manoirs ! Il faut croire que des goules sont passées par la rivière (facile quand on ne respire pas) avant d’escalader les falaises (plus facile quand on a des griffes solides et une vision nocturne) pour contourner les gardes.
- Priam se charge de garder le pont avec les deux miliciens tandis que Marvick court vers la demeure des Scarnetti d’où proviennent des cris. Lorsqu’il y arrive, il trouve la lourde porte d’entrée du manoir pulvérisée. Comment une goule a-t-elle pu réaliser un tel exploit ? Un nouveau cri résonne, en provenance de l’étage. Marvick rentre dans le hall, monte les escaliers quatre à quatre en enjambant l’un des fils Scarnetti qui est grièvement blessé, puis se déplace en silence jusqu’au seuil de la porte d’une chambre qui, elle aussi, a été fracassée par une force extraordinaire. Dans la pièce, il voit que Titus Scarnetti est allongé sur un lit, le visage figé dans une expression d’horreur. A côté de lui, une goule habillée d’une façon extravagante (vieux vêtements de noble avec de multiples parements dorés) le domine de toute sa hauteur et semble le narguer en jouant avec une longue dague. « Votre âme va enfin servir à quelque chose, Scarnetti » dit le mort-vivant avant de déchirer la chemise de Titus et de commencer à incanter dans une langue obscure. La lame de la dague se met à briller d’une lumière verdâtre, puis la goule commence à dessiner la fameuse étoile à 7 branches sur la poitrine du malheureux qui, paralysé, ne peut rien faire. Marvick hésite. Même s’il semble ne pas avoir été repéré, il est seul face à une goule usant de magie. Et puis en plus, les Scarnetti sont les adversaires de sa famille, alors pourquoi ne pas assister au spectacle sans bouger ? (Ah ! Vengeance quand tu nous tiens !
) C’est alors qu’il voit son frère et Ameiko (venue en renfort, elle a aidé Priam à vaincre les goules du pont) en train de gravir les escaliers, ce qui met fin à ses tergiversations. Marvick fait irruption dans la chambre et tente de pourfendre la goule d’un coup circulaire de son épée, mais le mort-vivant n’est en rien surpris et évite l’attaque avec facilité. La goule se prépare à riposter, mais se ravise en voyant Priam et Ameiko se présenter dans l’encadrement de la porte. « Vous n’arrêterez pas ma moisson ! » hurle-t-elle avant de se jeter par la fenêtre qui donne sur les falaises, et donc sur la mer. En pleine nuit et avec un dénivelé de plus de 20m, personne n’est assez fou pour essayer de suivre le mort-vivant. Titus et son fils sont emmenés dans les halles pour être soigné avec les autres blessés. Le reste de la nuit se passe tranquillement.- Le lendemain matin, c’est la fuite de tous les marchands de Magnimar. La théorie de Vadilim sur la goule magicienne est confirmée, mais le mage ne s'explique toujours pas comment une telle créature peut exister... Dans l’après-midi, Hannah Vélerin et les mages administrent aux blessés un remède, à base de plantes rares saupoudrées de magie, qu’ils espèrent efficace.
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
- Pour les Darin et Ameiko, il est clair que les goules doivent avoir un repère non loin de Pointesable. Les mages vont être employés pour sonder magiquement les différentes cachettes possibles dans les environs.
- Dans les jours qui suivent, un tiers des malades de la fièvre des goules guérissent grâce au remède (malheureusement, les Scarnetti font partis du lot). Puisqu’il n’y a plus d’espoir pour les autres, ils sont tués grâce à un poison indolore concocté par l’herboriste ; la mesure n’est pas très bien accueillie par les familles des condamnés, mais la perspective d’avoir une vingtaine de goules supplémentaire sur les bras finit de convaincre les plus récalcitrants. Quant à Titus, il est maintenant un fervent supporter de Magnimar alors qu’il s’était opposé de toutes ses forces à la demande d’aide formulée par le conseil municipal ; de plus, il emmènage avec sa famille à l’auberge du cerf blanc afin de bénéficier d’une meilleure protection. Les mages n’arrivent à rien de concluant dans les abords directs de Pointesable, car leurs sortilèges de détection sont brouillés par la présence du puits des runes (sans parler de l’aura magique dégagée par les protections des Varisiens dans le sanctuaire de Lamashtu…). Néanmoins, Asavid Hanko a repéré une puissante aura nécromantique autour du manoir Ganrenard ; cela n’étonne en rien les Darin, qui se souviennent très bien de leur précédente « courte visite » dans la maison hantée, mais l’accès de celui-ci va dorénavant être surveillé par un mage escorté de soldats (après tout, cela semble être une merveilleuse cachette pour un nécromancien ou des morts-vivants).
- La réponse de Magnimar arrive peu après : l’appel à l’aide de Pointesable a été entendu. Quarante soldats et une magicienne, Valima Hassadim, appointée par le conseil de la cité vont arriver dans quatre jours. Lorsque Vadilim apprend le nom de la magicienne envoyée, il éclate de rire. Pour lui, cette jeune femme, arrivée il y a quelques années de Kaer Maga, a plus de compétences dans l’art de séduire les sénateurs que dans celui de maîtriser les arcanes magiques. Les Darin se demandent comment une telle personne a pu être mandatée par Magnimar. Pour Vadilim, la réponse est évidente : Magnimar veut augmenter son emprise sur Pointesable. De ce fait, Hassadim a été grassement rémunérée pour conclure que la magie est incapable de résoudre le problème posé par les goules et que seule une forte présence militaire de Magnimar (que Pointesable devra bien sûr payer le prix fort) pourra être efficace. Penser que Titus Scarnetti avait peut-être raison fait enrager Priam ! Décidément, Pointesable ne peut compter que sur ses propres forces pour régler ses problèmes.
- Le lendemain matin, on apprend que deux fermes proches de la crique du couguar ont été attaquées par des goules. Il y a quatre morts et trois disparus. Un mot a été laissé sur la porte de la seconde ferme : « Livrez-moi Titus Scarnetti, sinon… ». Pourquoi une telle fixation sur ce chef de famille ? C’est un personnage avide, soit, mais il y en a bien d’autres. L’intéressé n’en sait rien, cependant cela ne fait qu’accroître sa paranoïa, car désormais il ne quittera plus sa chambre jusqu’à l’arrivée des soldats de Magnimar. Durant la nuit, aucun mouvement suspect n’a été repéré par les hommes placés en faction près du manoir Ganrenard.
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- Dans les jours qui suivent, un tiers des malades de la fièvre des goules guérissent grâce au remède (malheureusement, les Scarnetti font partis du lot). Puisqu’il n’y a plus d’espoir pour les autres, ils sont tués grâce à un poison indolore concocté par l’herboriste ; la mesure n’est pas très bien accueillie par les familles des condamnés, mais la perspective d’avoir une vingtaine de goules supplémentaire sur les bras finit de convaincre les plus récalcitrants. Quant à Titus, il est maintenant un fervent supporter de Magnimar alors qu’il s’était opposé de toutes ses forces à la demande d’aide formulée par le conseil municipal ; de plus, il emmènage avec sa famille à l’auberge du cerf blanc afin de bénéficier d’une meilleure protection. Les mages n’arrivent à rien de concluant dans les abords directs de Pointesable, car leurs sortilèges de détection sont brouillés par la présence du puits des runes (sans parler de l’aura magique dégagée par les protections des Varisiens dans le sanctuaire de Lamashtu…). Néanmoins, Asavid Hanko a repéré une puissante aura nécromantique autour du manoir Ganrenard ; cela n’étonne en rien les Darin, qui se souviennent très bien de leur précédente « courte visite » dans la maison hantée, mais l’accès de celui-ci va dorénavant être surveillé par un mage escorté de soldats (après tout, cela semble être une merveilleuse cachette pour un nécromancien ou des morts-vivants).
- La réponse de Magnimar arrive peu après : l’appel à l’aide de Pointesable a été entendu. Quarante soldats et une magicienne, Valima Hassadim, appointée par le conseil de la cité vont arriver dans quatre jours. Lorsque Vadilim apprend le nom de la magicienne envoyée, il éclate de rire. Pour lui, cette jeune femme, arrivée il y a quelques années de Kaer Maga, a plus de compétences dans l’art de séduire les sénateurs que dans celui de maîtriser les arcanes magiques. Les Darin se demandent comment une telle personne a pu être mandatée par Magnimar. Pour Vadilim, la réponse est évidente : Magnimar veut augmenter son emprise sur Pointesable. De ce fait, Hassadim a été grassement rémunérée pour conclure que la magie est incapable de résoudre le problème posé par les goules et que seule une forte présence militaire de Magnimar (que Pointesable devra bien sûr payer le prix fort) pourra être efficace. Penser que Titus Scarnetti avait peut-être raison fait enrager Priam ! Décidément, Pointesable ne peut compter que sur ses propres forces pour régler ses problèmes.
- Le lendemain matin, on apprend que deux fermes proches de la crique du couguar ont été attaquées par des goules. Il y a quatre morts et trois disparus. Un mot a été laissé sur la porte de la seconde ferme : « Livrez-moi Titus Scarnetti, sinon… ». Pourquoi une telle fixation sur ce chef de famille ? C’est un personnage avide, soit, mais il y en a bien d’autres. L’intéressé n’en sait rien, cependant cela ne fait qu’accroître sa paranoïa, car désormais il ne quittera plus sa chambre jusqu’à l’arrivée des soldats de Magnimar. Durant la nuit, aucun mouvement suspect n’a été repéré par les hommes placés en faction près du manoir Ganrenard.
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Dernière modification par Nightfalls le lun. juin 06, 2011 10:55 am, modifié 1 fois.
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killerklown
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Je suis toujours aussi fan, je tiens à le dire...
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Tu m’en vois ravi et j’espère que la suite continuera à autant t’intéresser !killerklown a écrit :Je suis toujours aussi fan, je tiens à le dire...
- A la date prévue, les soldats de Magnimar se présentent à Pointesable : 40 hommes bien armés dirigés par un jeune lieutenant et un sergent couturé de cicatrices. Avec eux se trouve une charmante femme d’une trentaine d’années, au teint mat et aux longs cheveux noirs ondulés, la dénommée Valima Hassadim. Après avoir écouté les rapports des différents événements, la nouvelle magicienne se déclare apte à résoudre le problème. Selon elle, il suffit de concevoir un système magique qui repoussera les morts-vivants qui s’approcheraient du village. Les fermes étant trop éloignées, elles ne seront pas couvertes par le système magique et des soldats devront continuer à en assurer la protection. Le conseil municipal, Titus Scarnetti en tête, approuve la proposition de Hassadim et fera tout pour l’aider dans son projet, lequel sera achevé dans dix jours. De son côté, Vadilim confie aux Darin qu’un tel système magique est impossible à réaliser et que la magicienne « noie le poisson ».
- Valima Hassadim se met au travail et fait expulser une famille de sa maison (grâce au conseil municipal) pour y installer son système magique. Cette maison sera dorénavant sous la surveillance de soldats afin de prévenir tout sabotage.
- Durant les travaux magiques, les goules ne font plus parler d’elles. Seule une bande de gobelins sort du bois pour embêter les défenseurs des fermes du sud. Mais voilà que Manli Damarka se fait arrêter par des soldats alors qu’elle essayait de pénétrer de nuit dans la maison où Valima Hassadim travaille. Les Darin l’interrogent pour connaître les motivations de son geste. La magicienne nie être une traîtresse. Elle voulait simplement jeter un coup d’œil aux travaux de sa consœur, car l’assurance manifestée par cette dernière lui semble suspecte. Vadilim la rabroue, imité par Ameïko qui n’apprécie pas ce genre de comportement. Manli Damarka présente ses excuses et les Darin plaident sa cause auprès du maire et du père Zantus ; la magicienne échappera à une condamnation de la justice, mais a interdiction de tenter d’interférer dans les travaux de sa consoeur.
- Au terme des dix jours, Valima Hassadim déclare avoir mené à bien sa mission. Elle rentre à Magnimar avec la moitié des soldats venus en renfort.
- Une lettre arrive pour la famille Darin. C’est Mikal qui « écrit » (vive les écrivains publics) ! Il rassure ses proches sur sa santé, s’excuse pour son départ précipité et affirme être entrée au service d’un jeune noble de Magnimar. Ayant maintenant 16 ans, il est majeur et peut assumer ses propres choix. Izdia, la mère de Mikal, est dans tous ses états. Elle reproche à Marvick et Priam de l’avoir contaminer avec toutes leurs idées de folles aventures. Malgré cette engueulade, également entretenue par leur grand-père, les deux frères se félicitent néanmoins de ne pas s’être rendus à Beaurivage : il s’agissait bel et bien d’un piège, mais tendu par qui ?
- Vadilim confie aux Darin qu’il ne comprend pas le comportement de Hassadim. Pour lui, il n’est plus si évident qu’elle a été envoyée pour « leurrer » Pointesable. D’autant qu’une aura magique sensible entoure maintenant la maison qui abrite le système protecteur (laquelle reste sous surveillance militaire ; on ne sait jamais…). Impossible de savoir exactement à quoi correspond cette aura à cause du brouillard magique qui baigne le village. Vadilim demande au conseil municipal la permission d’observer de près le système de Hassadim, ce qui lui est refusé.
- Les jours passent et plus de goules à l’horizon. Tout semble rentrer dans la normale. Les marchands de Magnimar reviennent au marché et Titus Scarnetti se réinstalle dans son manoir. Les vingt soldats de Magnimar restants prennent à leur tour la route du sud, en compagnie de Vadilim, de ses deux confrères et de Médéon Labin (l’ami érudit de Quinck). Les trois mages déclarent qu’ils n’ont plus rien à faire ici et semblent bien pressés de partir. Les Darin trouvent cette attitude louche et se renseignent auprès de Quinck qui logeait les mages et son ami chez lui. Le vieil érudit confie qu’il a entendu une conversation agitée entre les magiciens. Ceux-ci semblaient très étonnés des actes de Valima Hassadim et, selon eux, si l’aura de son dispositif est perceptible malgré le brouillard magique, c’est qu’il est d’une puissance exceptionnelle, peut-être même comparable, dans une certaine mesure, aux artefacts de Thassilon. Leur but est donc de se rendre à Kaer Maga pour retrouver le professeur d’Hassadim et comprendre comment une si jeune personne peut employer une magie aussi puissante. Pour Quinck, les réflexions des mages ne sont pas dénuées d’intérêt et il exprime son souhait de se rendre à Port Enigme pour y retrouver Kolas Arnan. C’est un magicien érudit, qu’il a bien connu il y a longtemps à Magnimar, digne de confiance (ce qui est rare chez les mages) et qui est, comme lui, un expert de Thassilon. Le faire venir à Pointesable pour examiner le système de Hassadim ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Les Darin se proposent pour escorter l’érudit durant son voyage.
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Dernière modification par Nightfalls le mar. juin 07, 2011 8:15 am, modifié 1 fois.
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killerklown
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Ca sent le "grosse foutache de keule" de magots, ca 
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N'Qzi
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Je suis fan également de tes CR 
Encore !
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Nightfalls
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Re: CR – L’éveil des seigneurs des runes (version perso no P
Je ne l'aurais pas mieux ditkillerklown a écrit :Ca sent le "grosse foutache de keule" de magots, ca
La suite.
- Vu que de nombreux « marchands » de Port Enigme (qui sont moins peureux que ceux de Magnimar) viennent à Pointesable pour profiter du marché, les Darin et Quinck n’ont pas trop de mal à trouver un navire prêt à les prendre à son bord pour remonter jusqu’à la cité libre du nord. Tsuto se propose de les accompagner, car il connaît bien Port Enigme, mais les Darin préfèrent le savoir auprès de sa sœur afin de garantir la sécurité du village.
- La traversée se passe sans problème et 5 jours plus tard, les deux frères et l’érudit mettent pied à terre. Evidemment, le jeune âge des Darin les expose aux moqueries de quelques marins aussi éméchés que vindicatifs. Moqueries bientôt accompagnées de menaces : la bourse ou la vie ? Priam, franchement sur les nerfs, dégaine un de ses longs couteaux et fait une brève démonstration de ses talents au meneur des marins qui en perd sa chique et toute envie de continuer la discussion… Après cette entrée en matière, Marvick trouve un guide pour les emmener jusqu’à la maison mère de l’Ordre du code que dirige Kolas Arnan. Hélas, le mage n’est pas en ville ; d’après son second, il est parti en expédition vers le nord et tout le monde ignore quand il reviendra. Après quelques jours d’attente, les Darin décident qu’il est temps de rentrer. Quinck laisse une lettre à l’intention d’Arnan où il lui explique les soucis de Pointesable.
- En cherchant un navire pour quitter Port Enigme, les Darin assistent à un drôle de spectacle sur le port. Des pêcheurs, qui viennent de ramener un énorme requin, exposent leur prise aux passants, tout fiers d’eux, et lui ouvrent le ventre. A l’intérieur, il y a un buste humain abîmé, mais on aperçoit encore dessus une étoile à 7 branches gravée dans la chair !
- Une semaine plus tard, les Darin et Quinck sont de retour chez eux. Ameïko et Tsuto sont mis au courant du torse vu à Port Enigme. Il est maintenant clair que le problème « de la goule magicienne » dépasse largement le cadre de leur village natal. Pourtant tout est calme aux alentours et plus personne n’a aperçu de mort-vivant.
- 15 jours passent et enfin, Kolas Arnan débarque à Pointesable, intrigué par la lettre de son ami Quinck. Ameïko et les Darin obtiennent une autorisation du maire pour que le mage-historien examine le dispositif de Valima Hassadim : il s’agit d’un cercle de métal argenté de 1 m de diamètre, enfoncé dans le sol, couvert de mystérieux symboles lumineux. Arnan est soufflé : cela dépasse les capacités des magiciens actuels et pourrait bien être de la magie runique (la magie perdue de Thassilon). Interrogé par les Darin, le mage-historien résume sa théorie (très personnelle et peu partagée dans le petit milieu des érudits) concernant Thassilon :
*L’empire a prospéré durant 4 à 5 siècles avant de voir son unité voler en éclats sous la soif de pouvoir des mages chargés de seconder l’empereur. Cela a donné naissance à 7 royaumes antagonistes qui ont remplacé la magie des 7 vertus par celle des 7 péchés.
*Il est fort possible, comme le prétendent maintenant les sages korvosiens, que Xin ait été un dragon. Il aurait quitté le pouvoir au bout de 100 à 150 ans de règne (mort ou abdication volontaire ?). Malheureusement, ses successeurs étaient moins clairvoyants que lui et les grands principes de l’empire ont peu à peu été oubliés, entraînant la déliquescence de Thassilon et son morcellement.
*La chute des 7 royaumes n’est pas due à un plan machiavélique des dieux maléfiques, mais bien à une baisse significative du niveau magique baignant le monde. Ayant prévu ce phénomène, certains des 7 rois-mages essayèrent de diminuer son importance via des sortilèges surpuissants. Cela ne fonctionna pas et eut même l’effet inverse en déclenchant une série de cataclysmes qui changèrent l’aspect du monde connu (terres plongeant sous la mer, nouvelles chaînes de montagnes, etc.).
*Durant quelques décennies après la chute de l’empire, un embryon de royaume humain a survécu en Varisie avant d’être balayé par la forces des monstres de Lamashtu. Ce royaume, nommé Varia, rassemblait les ancêtres des Varisiens et des Shoantis. Leurs dirigeants maniaient une forme de magie runique bien moins puissantes que celle qui soutint Thassilon (à cause du niveau magique inférieur). La science des tatouages varisiens et shoantis vient de là.
*Selon de nombreux sages, l’âge du chaos aurait duré environ 6 siècles. Il parie pour le double.
A+