[CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Je joue "by the book" pour tout ce qui concerne les joueurs, par contre, pour les PNJ, je ne m'embête pas à les construire en utilisant les sous-systèmes proposés dans les suppléments. Si j'ai besoin qu'un faerie dispose d'un pouvoir spécifique, par exemple, je le lui donne et je fixe juste le coût en points de might de son utilisation, je ne le construis pas avec une vertu, une compétence etc ... le plus souvent je récupère ceux qui sont donnés comme exemple dans les Realms of Power et je les modifie à ma sauce.
En ce qui concerne les blessures, j'ai joué "by the book" et ça n'a pas posé de problème. Les pénalités provoqués par les blessures sont cumulatives et il devient rapidement très difficile de faire quoi que ce soit. Du coup, après la première volée de flèches, ils ont vite compris qu'ils avaient intérêt à se protéger et ils n'ont pas pris de gants pour éradiquer les bandits, ce fut violent et rapide.
En ce qui concerne les blessures, j'ai joué "by the book" et ça n'a pas posé de problème. Les pénalités provoqués par les blessures sont cumulatives et il devient rapidement très difficile de faire quoi que ce soit. Du coup, après la première volée de flèches, ils ont vite compris qu'ils avaient intérêt à se protéger et ils n'ont pas pris de gants pour éradiquer les bandits, ce fut violent et rapide.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
La suite.
Avant de commencer le scénario, nous avons fait évoluer l’Alliance et les personnages sur plusieurs saisons (Hiver 12219 –> Eté 1220)
A l’hiver 1219, Stavros est revenu à l’Alliance accompagné de sa fille et en proie à une grande colère. Un coup d’œil sur la rondeur du ventre de l’ex pucelle a suffi aux mages pour comprendre les raisons de la fureur du père. Devant sa colère et ses menaces de tuer sa fille pour « venger son honneur », les mages ont dû user d’autorité et recueillir la pauvrette qui est entrée à leur service au palais. Avec le recul ils se félicitent encore de ne pas avoir accepté de boire du vin offert par le satyre Aristodéme.
A la veille du solstice d’hiver, l’Alliance a reçu la visite de Dioclés, un Toque rouge de la maison Tremere qui sera désormais le lien entre l’Alliance et le reste du Tribunal et de l’Ordre. Il est venu assister au lancement de l’Aegis du Foyer de l’Alliance (un rituel annuel qui la protège des attaques magiques et des êtres surnaturels), prendre des nouvelles, et annoncer que l’enregistrement officiel de l’Alliance aura lieu au printemps 1221, sur Délos. (J’en ai profité pour approfondir un peu les explications sur les toques rouges et leur indiquer qu’ils sont basés à Alexandria, une alliance près de Smyrne).
La visite suivante fut moins réjouissante. Il s’agissait d’Archippos, le collecteur d’impôts. Les taxes du domaine s’élèvent normalement à 20 livres d’argent annuelles mais cette année, un impôt spécial de 30 livres supplémentaires est levé, pour renforcer l’armée et payer les mouvements de troupes dans la région. Il court des rumeurs sur un ‘peuple des archers » qui sèment la terreur à l’Est et qui inquiètent même les Seldjoukides.
50 livres représentent la totalité des ressources de l’Alliance sur un an. La pilule est dure à avaler mais les mages ne veulent pas faire d’esclandre et ils payent. Leurs réserves sont désormais bien entamées.
Ganz a découvert la première source de vis de l’Alliance. En retournant près du bac brulé sur le fleuve, il a découvert que les os des noyés qui gisent au fond du fleuve contiennent du vis Corpus. Une question morale se pose désormais, doivent-ils essayer de faire disparaître l’esprit malfaisant qui rôde sur le fleuve au risque de perdre cette source de vis ou bien ne rien faire ?
Pour l’instant ils ont choisi de ne rien faire.
Au printemps 1220, l’Alliance reçoit la visite d’un marchand vénitien, Massimo Gramellini, qui travaille pour l’Alliance vénitienne de San Giorgio Maggiore dont les mages ont déjà rencontré un mage à Athènes. Il propose à l’Alliance de signer un contrat qui permettra aux navires de San Giorgio Maggiore d’utiliser le port de l’Alliance contre une redevance. Les mages réservent leur réponse pour plus tard.
Enfin, toujours au printemps 1220, un drame s’est produit. Tout avait commencé dans la joie avec la naissance du fils d’Helena mais les choses ont vite dérapé. Dès la naissance, l’enfant était « étrange », son apparence féérique ne laissant plus aucun doute sur l’identité du père, Aristodéme le satyre. Le prêtre du village refusa de le baptiser et Helena se tourna vers le frère Anargyros qui demanda un délai de réflexion. Pendant la nuit, une créature surnaturelle très puissante franchit les protections de l’Aegis du Foyer et enleva l’enfant, laissant derrière elle le cadavre d’un servant, les orbites vidées et une seule trace, une écaille. Les mages ont entamé des recherches pour savoir quelle créature avait pu enlever l’enfant mais pour l’instant elles n’ont rien donné.
Nous sommes désormais à l’été 1220, et les mages vont se lancer …
Avant de commencer le scénario, nous avons fait évoluer l’Alliance et les personnages sur plusieurs saisons (Hiver 12219 –> Eté 1220)
A l’hiver 1219, Stavros est revenu à l’Alliance accompagné de sa fille et en proie à une grande colère. Un coup d’œil sur la rondeur du ventre de l’ex pucelle a suffi aux mages pour comprendre les raisons de la fureur du père. Devant sa colère et ses menaces de tuer sa fille pour « venger son honneur », les mages ont dû user d’autorité et recueillir la pauvrette qui est entrée à leur service au palais. Avec le recul ils se félicitent encore de ne pas avoir accepté de boire du vin offert par le satyre Aristodéme.
A la veille du solstice d’hiver, l’Alliance a reçu la visite de Dioclés, un Toque rouge de la maison Tremere qui sera désormais le lien entre l’Alliance et le reste du Tribunal et de l’Ordre. Il est venu assister au lancement de l’Aegis du Foyer de l’Alliance (un rituel annuel qui la protège des attaques magiques et des êtres surnaturels), prendre des nouvelles, et annoncer que l’enregistrement officiel de l’Alliance aura lieu au printemps 1221, sur Délos. (J’en ai profité pour approfondir un peu les explications sur les toques rouges et leur indiquer qu’ils sont basés à Alexandria, une alliance près de Smyrne).
La visite suivante fut moins réjouissante. Il s’agissait d’Archippos, le collecteur d’impôts. Les taxes du domaine s’élèvent normalement à 20 livres d’argent annuelles mais cette année, un impôt spécial de 30 livres supplémentaires est levé, pour renforcer l’armée et payer les mouvements de troupes dans la région. Il court des rumeurs sur un ‘peuple des archers » qui sèment la terreur à l’Est et qui inquiètent même les Seldjoukides.
Spoiler:
Ganz a découvert la première source de vis de l’Alliance. En retournant près du bac brulé sur le fleuve, il a découvert que les os des noyés qui gisent au fond du fleuve contiennent du vis Corpus. Une question morale se pose désormais, doivent-ils essayer de faire disparaître l’esprit malfaisant qui rôde sur le fleuve au risque de perdre cette source de vis ou bien ne rien faire ?
Pour l’instant ils ont choisi de ne rien faire.
Spoiler:
Enfin, toujours au printemps 1220, un drame s’est produit. Tout avait commencé dans la joie avec la naissance du fils d’Helena mais les choses ont vite dérapé. Dès la naissance, l’enfant était « étrange », son apparence féérique ne laissant plus aucun doute sur l’identité du père, Aristodéme le satyre. Le prêtre du village refusa de le baptiser et Helena se tourna vers le frère Anargyros qui demanda un délai de réflexion. Pendant la nuit, une créature surnaturelle très puissante franchit les protections de l’Aegis du Foyer et enleva l’enfant, laissant derrière elle le cadavre d’un servant, les orbites vidées et une seule trace, une écaille. Les mages ont entamé des recherches pour savoir quelle créature avait pu enlever l’enfant mais pour l’instant elles n’ont rien donné.
Nous sommes désormais à l’été 1220, et les mages vont se lancer …
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Sur les traces du Roi MIDAS
Tout commence par l’arrivée à l’alliance de Manuel, l’eunuque secrétaire de l’évêque Doristos d’Héraclée. L’évêque a appris que ce sont les soi-disant « simples érudits » de l’Alliance qui ont réglé le problème des bandits l’année dernière et il a une proposition à leur faire. Pour cela Manuel est venu leur apporter une invitation à un banquet au palais de l’évêque.
Les trois mages acceptent et, le moment venu, se rendent à Héraclée.
En arrivant ils se trouvent mêlés à une foule en colère qui reproche à l’évêque et à ses gardes de ne rien faire alors qu’une bête sauvage décime leurs troupeaux. Les rustres se font bastonner par les gardes qui fraient un passage aux mages vers le palais.
A l’évêché, Doristos reçoit luxueusement les mages. Après un somptueux banquet, il les entraîne dans ses appartements où il leur dévoile le fond de l’affaire.
Un de moines copistes qui travaille pour l’évêché a mis au jour un vieux rouleau qui raconte une version nouvelle de la légende du Roi Midas.
La légende telle qu’on la raconte (merci Robert Graves
) :
Le Pactole est un affluent de l’Hermos qui prend sa source sur le Mont Tmolos, près de la ville antique de Sardes (voir la carte postée plus haut). C’est une région frontalière qui est régulièrement la cible de raids turcs. Il y a des tribus qui nomadisent avec femmes, enfants et bétail dans la haute vallée et parfois des cavaliers font des incursions en aval.
L’itinéraire le plus facile pour gagner la région de Sardes est de gagner Smyrne par bateau, puis remonter la vallée de l’Hermos jusqu’à trouver le Pactole puis le suivre jusqu’à sa source.
Doristos financera tous les frais de l’expédition et partagera les découvertes avec les mages.
Manuel, son secrétaire, les accompagnera, porteur de sauf-conduits qui permettront au groupe de voyager librement. Il veillera au respect des intérêts de l’évêque au terme du voyage.
Doristos glisse quelques allusions à la situation financière difficile de l’Alliance et les mages en viennent à se demander s’il ne serait pas responsable de la pression fiscale qu’ils ont subis. Doristos sourit mais ni ne confirme ni ne dément.
Les mages acceptent, après tout, ils sont là pour redécouvrir les merveilles du monde antique. Ils retournent à l’Alliance, un navire affrété par Doristos les prendra à son bord au port de Panormos dans quelques jours. Les mages mettent ce délai à profit pour se préparer (ce coup-ci, ils se sont chargés de vis) et faire quelques recherches de leur côté dans la bibliothèque de l’Alliance.
Dans la légende d’Héraclès, ils trouvent des informations sur le Mont Tmolos …
Ils remontent ensuite la vallée de l’Hermos, jusqu’aux alentours de la ville de Sardes où ils échappent de peu à des cavaliers turcs en maraude.
Enfin, les voilà sur les pentes du Mont Tmolos, à la recherche du Pactole. Un matin, alors qu’ils se préparent à lever le camp, ils s’aperçoivent que quelqu’un est venu piller leurs réserves de nourriture. La plaisanterie dure plusieurs jours jusqu’à ce qu’ils arrivent à capturer le voleur, un des mythiques Cercopes évoqués dans la légende d’Héraclès et du Mont Tmolos.
Les mages suivis de leurs grogs et de Manuel pénètrent dans la vallée cachée qui est défendu par une bête mythique, le terrible taureau d'Artémis, le même qui tua le Roi Tmolos. Il fonce sur les mages en essayant de les embrocher sur ses longues cornes pointues.
Malheureusement pour lui, Severian avait fortement renforcé ses dons en Terram. Il liquéfie le sol devant le taureau qui charge et celui-ci s’enfonce dans la boue, puis annule son effet magique avant que le taureau n’ait pu se sortir du piège. Il ne restait plus que les cornes qui dépassaient du sol, que les mages n’ont pas manqué de délester du vis Animal qui s’y trouvait. (J’étais un peu dégoûté pour mon taureau mais assez admiratif de cette utilisation astucieuse de la magie)
Poursuivant leur avancée, ils parviennent à un temple sur l’autel duquel ils découvrent un fruit inconnu, chargé de vis Muto. Manuel place ostensiblement le fruit dans un coffret de bois précieux pour le ramener hors de la vallée.
Alors que le groupe s’apprête à repartir et que les mages discutent entre eux sur ce qu’ils vont faire de leur trouvaille, Manuel ouvre discrètement le coffret et entreprend de manger le fruit. Lorsque les mages le remarquent, il est trop tard, il l’a englouti, et l’eunuque annonce fièrement qu’un fruit qui guérit tout, même la vieillesse, va sans coup férir lui rendre cette partie de son anatomie qui lui manque tant.
Effectivement, le fruit produit ses effets, mais malheureusement pour Manuel, il guérit la vieillesse en faisant rajeunir ceux qui en mangent. Au fur et à mesure que les secondes passent, Manuel rajeunit, de plus en plus, il est heureux de revenir à l’âge d’un adolescent, celui qu’il avait quand il fut mutilé, mais le processus ne s’interrompt pas. Affolé, il continue à rajeunir, suppliant les mages d’intervenir, mais ceux-ci sont impuissants, et Manuel, devenu un enfant puis un bébé, fini par disparaître dans le néant.
Fin de la séance.
Tout commence par l’arrivée à l’alliance de Manuel, l’eunuque secrétaire de l’évêque Doristos d’Héraclée. L’évêque a appris que ce sont les soi-disant « simples érudits » de l’Alliance qui ont réglé le problème des bandits l’année dernière et il a une proposition à leur faire. Pour cela Manuel est venu leur apporter une invitation à un banquet au palais de l’évêque.
Les trois mages acceptent et, le moment venu, se rendent à Héraclée.
En arrivant ils se trouvent mêlés à une foule en colère qui reproche à l’évêque et à ses gardes de ne rien faire alors qu’une bête sauvage décime leurs troupeaux. Les rustres se font bastonner par les gardes qui fraient un passage aux mages vers le palais.
A l’évêché, Doristos reçoit luxueusement les mages. Après un somptueux banquet, il les entraîne dans ses appartements où il leur dévoile le fond de l’affaire.
Un de moines copistes qui travaille pour l’évêché a mis au jour un vieux rouleau qui raconte une version nouvelle de la légende du Roi Midas.
La légende telle qu’on la raconte (merci Robert Graves

Dans le rouleau découvert par le moine, la fin est différente. Pour se guérir, Midas se rend à la source du fleuve Pactole mais c’est en mangeant un des fruits magiques qui guérissent tout qu’il est délivré de son don. Doristos est persuadé que ce parchemin est la version originale de l’histoire. C’est un homme avide mais éduqué qui sait que la magie existe, il propose aux mages de découvrir la vallée secréte où le Pactole prend sa source et de découvrir s’il n’y pousserait pas encore de ces fruits fabuleux.Midas était un roi de Lydie qui aimait le plaisir. Il possédait un superbe jardin de roses. Dans son enfance, on vit une procession de fourmis transporter des grains de blé au bord de son berceau et les placer entre ses lèvres pendant qu’il dormait, prodige où les devins virent un présage de grande richesse.
Un jour, Silène le débauché, le satyre qui avait fait l’instruction de Dionysos, s’était écarté de l’armée rebelle du dieu et on le trouva profondément endormi, qui cuvait son vin, dans le jardin des roses. Les jardiniers le ligotèrent avec des guirlandes de fleurs et le menèrent au roi à qui il raconta de merveilleuses histoires. Entre autres merveilles, Silène parla d’un tourbillon effrayant que nul voyageur ne pouvait franchir. Non loin de là coulent deux fleuves, sur les bords de l’un poussent des arbres dont les fruits font gémir et pleurer ceux qui les mangent mais sur les bords de l’autre poussent des arbres dont les fruits guérissent tout, jusqu’à la vieillesse.
Midas fut ravi des histoires de Silène et le garda 5 jours et 5 nuits puis il donna l’ordre de le ramener à Dionysos. Dionysos qui s’était inquiété du sort de Silène envoya demander à Midas ce qu’il souhaitait comme récompense. Il répliqua sans hésiter : « Je te demande de faire ne sorte que tout ce que je touche se transforme en or ». Il fut exaucé mais ce ne furent pas seulement les pierres, les fleurs ou les meubles de la maison qui se transformèrent. Dès qu’il se mit à table, les aliments et l’eau se changèrent aussi en or. Il ne tarda pas à mourir de faim et de soif et à implorer qu’on le délivre de ce don. Dionysos, amusé, lui dit alors de se rendre à la source du fleuve Pactole, sur le Mont Tmolos, et de s’y laver. C’est ce qu’il fit et il fut délivré de son don.
Le Pactole est un affluent de l’Hermos qui prend sa source sur le Mont Tmolos, près de la ville antique de Sardes (voir la carte postée plus haut). C’est une région frontalière qui est régulièrement la cible de raids turcs. Il y a des tribus qui nomadisent avec femmes, enfants et bétail dans la haute vallée et parfois des cavaliers font des incursions en aval.
L’itinéraire le plus facile pour gagner la région de Sardes est de gagner Smyrne par bateau, puis remonter la vallée de l’Hermos jusqu’à trouver le Pactole puis le suivre jusqu’à sa source.
Doristos financera tous les frais de l’expédition et partagera les découvertes avec les mages.
Manuel, son secrétaire, les accompagnera, porteur de sauf-conduits qui permettront au groupe de voyager librement. Il veillera au respect des intérêts de l’évêque au terme du voyage.
Doristos glisse quelques allusions à la situation financière difficile de l’Alliance et les mages en viennent à se demander s’il ne serait pas responsable de la pression fiscale qu’ils ont subis. Doristos sourit mais ni ne confirme ni ne dément.
Les mages acceptent, après tout, ils sont là pour redécouvrir les merveilles du monde antique. Ils retournent à l’Alliance, un navire affrété par Doristos les prendra à son bord au port de Panormos dans quelques jours. Les mages mettent ce délai à profit pour se préparer (ce coup-ci, ils se sont chargés de vis) et faire quelques recherches de leur côté dans la bibliothèque de l’Alliance.
Dans la légende d’Héraclès, ils trouvent des informations sur le Mont Tmolos …
Le voyage jusqu’à Smyrne se déroule sans encombre. Arrivés à Smyrne, les mages faussent compagnie à Manuel l’espace d’une nuit, le temps de rendre visite à l’Alliance d’Alexandria, implantée à côté de la ville, et qui est le siège de la maison Mercere pour le Tribunal.Tmolos
Héraclès fut emmené en Asie et y fut vendu comme esclave par Hermès, patron de toutes les transactions financières importantes, pour trois talents d’argent. Il fut acheté par Omphale, reine de Lydie, une femme qui s’y entendait en affaire. Il lui rendit service pendant 3 ans en débarrassant son royaume des bandits qui l’infestaient et notamment des Cercopes. Cette Omphale avait hérité son royaume de son infortuné mari, Tmolos, fils d’Arès et de Théogoné. Un jour qu’il chassait sur le Mont Carmanorion il tomba amoureux d’une chasseresse du nom d’Arrhipé, chaste prêtresse d’Artémis. Arrhipé demeura sourde aux supplications puis aux menaces de Tmolos et se réfugia dans le temple de sa déesse où Tmolos la viola sur l’autel. Elle se pendit à une poutre du temple. Pour la venger, Artémis suscita un taureau furieux. Tmolos fut projeté dans les airs et s’empala sur des pieux pointus et des rochers tranchants et mourut dans d’affreuses souffrances. Théoclyménos, son fils, l’enterra à l’endroit où il était mort et donna son nom à la montagne qui devint le Mont Tmolos.
Ils remontent ensuite la vallée de l’Hermos, jusqu’aux alentours de la ville de Sardes où ils échappent de peu à des cavaliers turcs en maraude.
Enfin, les voilà sur les pentes du Mont Tmolos, à la recherche du Pactole. Un matin, alors qu’ils se préparent à lever le camp, ils s’aperçoivent que quelqu’un est venu piller leurs réserves de nourriture. La plaisanterie dure plusieurs jours jusqu’à ce qu’ils arrivent à capturer le voleur, un des mythiques Cercopes évoqués dans la légende d’Héraclès et du Mont Tmolos.
Contre sa liberté et la promesse de ne pas y revenir, celui-ci accepte de leur montrer où le Pactole prend sa source, une vallée cachée.Les Cercopes
Passalos et Acmon étaient deux frères jumeaux qui étaient les tricheurs et menteurs les plus accomplis de la création et parcouraient le monde en se rendant sans cesse coupables de nouveaux méfaits. Leur mère Théia les avaient prévenus qu’ils allaient se frotter au « Grand Cul Noir ». Alors qu’Héraclès était en Lydie, ils essayèrent de lui voler ses armes pendant son sommeil mais celui-ci se réveilla et les captura. Après les avoir rossés, il les emporta suspendus la tête en bas à son bâton qu’il portait sur l’épaule. La peau de lion que portait Héraclès ne couvrait pas son postérieur noirci comme un vieux bouclier de cuir. Les deux frères se rappelèrent l’avertissement de leur mère et éclatèrent de rire. Leur gaité surpris Héraclès et lorsqu’il en su la raison, il s’assit sur une pierre et rit de si bon cœur qu’ils parvinrent à le persuader de les relâcher. Plus tard, pour les punir de leurs méfais te parce qu’ils avaient essayé de le tromper, Zeus les changea en singes cercopithèques (à grande queue).
Les mages suivis de leurs grogs et de Manuel pénètrent dans la vallée cachée qui est défendu par une bête mythique, le terrible taureau d'Artémis, le même qui tua le Roi Tmolos. Il fonce sur les mages en essayant de les embrocher sur ses longues cornes pointues.
Malheureusement pour lui, Severian avait fortement renforcé ses dons en Terram. Il liquéfie le sol devant le taureau qui charge et celui-ci s’enfonce dans la boue, puis annule son effet magique avant que le taureau n’ait pu se sortir du piège. Il ne restait plus que les cornes qui dépassaient du sol, que les mages n’ont pas manqué de délester du vis Animal qui s’y trouvait. (J’étais un peu dégoûté pour mon taureau mais assez admiratif de cette utilisation astucieuse de la magie)
Poursuivant leur avancée, ils parviennent à un temple sur l’autel duquel ils découvrent un fruit inconnu, chargé de vis Muto. Manuel place ostensiblement le fruit dans un coffret de bois précieux pour le ramener hors de la vallée.
Alors que le groupe s’apprête à repartir et que les mages discutent entre eux sur ce qu’ils vont faire de leur trouvaille, Manuel ouvre discrètement le coffret et entreprend de manger le fruit. Lorsque les mages le remarquent, il est trop tard, il l’a englouti, et l’eunuque annonce fièrement qu’un fruit qui guérit tout, même la vieillesse, va sans coup férir lui rendre cette partie de son anatomie qui lui manque tant.
Effectivement, le fruit produit ses effets, mais malheureusement pour Manuel, il guérit la vieillesse en faisant rajeunir ceux qui en mangent. Au fur et à mesure que les secondes passent, Manuel rajeunit, de plus en plus, il est heureux de revenir à l’âge d’un adolescent, celui qu’il avait quand il fut mutilé, mais le processus ne s’interrompt pas. Affolé, il continue à rajeunir, suppliant les mages d’intervenir, mais ceux-ci sont impuissants, et Manuel, devenu un enfant puis un bébé, fini par disparaître dans le néant.
Fin de la séance.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Excellent, comme d'habitude. J'aurais été tenté de laisser Manuel bébé et de gérer le retour à Héraclée avec non seulement un bambin, mais des explications marrantes pour l'évèque...
Mais bon, c'est juste délicieux!
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Ouais pareil que le Sam. C'est plus drôle de ramener un mouflet dont bien sûr personne ne voudra et qu'il faudra ramener à l'alliance - pour provoquer un choc psychologique chez la maman du bébé du satyre qui sera persuadée que les mages ont ramené SON bébé... Mwahahahah
Mais bon, on ne peut pas rejouer le match ^^
LG
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Vous êtes pires que moi
Ne vous inquiétez pas, les explications foireuses à l'évêque, ça va venir.
D'ailleurs, on a joué ce soir, plus qu'un ou deux CR et j'aurai rattrapé le cours de la campagne.


D'ailleurs, on a joué ce soir, plus qu'un ou deux CR et j'aurai rattrapé le cours de la campagne.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Les mages sont bien ennuyés, se demandant comment ils vont expliquer à l’évêque Doristos que son secrétaire particulier a rajeuni jusqu’à en mourir.
Ils décident néanmoins de continuer leur exploration de la vallée cachée puisqu’ils sont venus dans ce but. Un peu plus loin dans la vallée, ils découvrent la source où le Pactole prend sa source et dans cette source, des paillettes d’or chargées de vis Muto.
Alors qu’ils s’apprêtent à faire main basse sur le vis, ils sont interpellés par un jeune homme a l’air étrange, coiffé d’une couronne de lierre. Il se présente comme un voyageur mais les mages ont reconnu Dionysos ou du moins un être fée qui l’interprète (dans la 5° édition, les féeries interprètent des rôles tirés des croyances humaines pour en tirer de l’énergie vitale – une théorie dit que les anciens dieux grecs étaient des fééries très puissants, ou bien qu’ils ont repris le rôle des êtres magiques originaux après que ceux-ci aient disparu).
Après une plaisante conversation avec le dieu, les mages parviennent à un accord. Ils obtiennent le droit de venir récolter du vis une fois par an, en échange d’une dionysie : soit une joute oratoire, soit une représentation théâtrale. Avant qu’ils ne quittent la vallée, Dionysos leur révèle une rencontre prochaine avec des « maudits », des êtres qui « devront demander et obtenir leur pardon ».
Les mages quittent ensuite la vallée et retournent sans difficultés à l’Alliance.
Severian termine ses recherches sur la créature qui a enlevé le fils d’Helena et arrive à la concluson qu’il s’agit de Lamia, une créature surnaturelle.
Autrefois reine de Lybie, elle fut l'amante de Zeus et encourut la jalousie d'Héra. Celle-ci tua ses enfants et égara son esprit en empêchant ses paupières de pouvoir se fermer, afin qu'elle n'ait plus de repos. Devenue folle, Lamia prit une apparence monstrueuse (buste de femme et corps de serpent) et se terra dans une caverne. Jalouse des autres mères, elle en sortait parfois pour dévorer un jeune enfant. Zeus, apitoyé, lui permit d’enlever ses yeux pour pouvoir se reposer et de les remplacer par d’autres à son réveil.
Le mobile de l’enlèvement reste toutefois un mystère.
Les mages essaient de se faire oublier quelque temps mais Doristos fint par se rappeler à leur bon souvenir en leur envoyant par messager une nouvelle invitation à dîner.
Quand ils arrivent à Héraclée, ils décident de dire toute la vérité à l’évêque, et, après moultes précautions pour amener la chose, oh divine surprise, celui-ci les croit. Par contre, comme cette petite expédition lui a coûté de l’or et son secrétaire, il sollicite une faveur en contrepartie.
Depuis quelque temps, un bête sauvage attaque les troupeaux et fait des ravages. Personne n’a réussi à la capturer, elle échappe à tous les pièges et toutes les battues. Elle n’a pas pour l’instant attaqué d’hommes mais cela pourrait arriver. Les paysans et les bergers n’osent plus sortir de leurs masures, le peuple s’agite et reproche à l’évêque son laisser faire.
Si les mages débarrassent la région de cet animal, l’évêque oubliera cette pénible affaire concernant son ex secrétaire. Les mages acceptent le marché.
Les voilà donc de nouveau arpentant le Mont Latmos, à la recherche d’une bête sauvage.
Ils commencent par interroger le pâtre Vassilios qui leur montre le lieu de la dernière attaque et des cadavres de brebis égorgées. Le reste du troupeau, affolé, s’est jeté dans un ravin. Des traces de loup énormes sont repérées mais elles mènent à de la rocaille et disparaissent.
Une fois à l’écart, ganz se transforme en lynx et il commence à suivre la piste de la bête.
Alors qu’ils gravissent le Mont, ils ont la sensation d’être observés et, effectivement, un homme debout sur une roche lointaine, bien plus haut dans la montagne, les observe. On le distingue à peine. Il semble défier le groupe puis disparait.
Les jours suivants, les mages continuent leurs recherches mais celles-ci se révèlent vaines. En désespoir de cause, ils vont demander l’aide de l’ermite Stéphanos.
Celui-ci commence par leur administrer un bon sermon sur les dangers que la magie fait courir à leurs âmes mais accepte de les aider. Il leur apprend que c’est lui qui a, jusqu’ici, empêché la bête de s’attaquer à des êtres humains mais qu’il n’a pas pu la guérir car Dieu ne l’a pas souhaité.
Guérir ? A ce moment les mages comprennent qu’il s’agit sans doute d’un des habitants du regio où repose Endymion, qui se transforme en loup sous l’action de la pleine lune.
Une fois que Stéphanos a obtenu d’eux la promesse d’aider le pauvre hère, il les conduit à la grotte où il s’est réfugié.
Il s’appelle Aiolos, fait partie du peuple des gardiens d’Endymion et a le pouvoir, entre autres, de parler avec les humains, qu’elle que soit leur langue. Il raconte que depuis toujours, son peuple veillait sur le cercueil d’Endymion. Mais Artémise et Hécate, les sœurs de Séléné, étaient jalouses d’elle. Quand l’aura divine commença à s’étendre sur le Mont Latmos, elles leur mentirent pour les pousser à cacher le cercueil dans le regio, les persuadant qu’il y serait plus en sécurité.
Bientôt, Séléné ne put plus accéder au regio et elle maudit les gardiens, disant qu’elle leur pardonnera, s’ils le demandaient, le jour où elle retrouverait son amant, mais que ce jour-là, ils en seraient bien incapables. Et effectivement, elle a retrouvé son amant mais sa seule présence suffit à les changer en bêtes sauvages, incapables de s’exprimer.
Une fois le mystère résolu, les mages sont bien ennuyés, aucun d’eux n’a la puissance nécessaire pour inverser la malédiction. Ils ne peuvent aider Aïolos à demander le pardon de Séléné puisqu’il se transforme en bête sauvage en sa présence.
Néanmoins, pour régler le problème des attaques de troupeau, ils convainquent Aiolos de les accompagner à l’Alliance avant la prochaine pleine lune, et d’accepter que, quand l’avatar de Séléné s’y manifestera, il soit est enfermé dans une salle solidement close pour éviter les accidents.
Fin de la séance.
Ils décident néanmoins de continuer leur exploration de la vallée cachée puisqu’ils sont venus dans ce but. Un peu plus loin dans la vallée, ils découvrent la source où le Pactole prend sa source et dans cette source, des paillettes d’or chargées de vis Muto.
Alors qu’ils s’apprêtent à faire main basse sur le vis, ils sont interpellés par un jeune homme a l’air étrange, coiffé d’une couronne de lierre. Il se présente comme un voyageur mais les mages ont reconnu Dionysos ou du moins un être fée qui l’interprète (dans la 5° édition, les féeries interprètent des rôles tirés des croyances humaines pour en tirer de l’énergie vitale – une théorie dit que les anciens dieux grecs étaient des fééries très puissants, ou bien qu’ils ont repris le rôle des êtres magiques originaux après que ceux-ci aient disparu).
Après une plaisante conversation avec le dieu, les mages parviennent à un accord. Ils obtiennent le droit de venir récolter du vis une fois par an, en échange d’une dionysie : soit une joute oratoire, soit une représentation théâtrale. Avant qu’ils ne quittent la vallée, Dionysos leur révèle une rencontre prochaine avec des « maudits », des êtres qui « devront demander et obtenir leur pardon ».
Les mages quittent ensuite la vallée et retournent sans difficultés à l’Alliance.
Severian termine ses recherches sur la créature qui a enlevé le fils d’Helena et arrive à la concluson qu’il s’agit de Lamia, une créature surnaturelle.
Autrefois reine de Lybie, elle fut l'amante de Zeus et encourut la jalousie d'Héra. Celle-ci tua ses enfants et égara son esprit en empêchant ses paupières de pouvoir se fermer, afin qu'elle n'ait plus de repos. Devenue folle, Lamia prit une apparence monstrueuse (buste de femme et corps de serpent) et se terra dans une caverne. Jalouse des autres mères, elle en sortait parfois pour dévorer un jeune enfant. Zeus, apitoyé, lui permit d’enlever ses yeux pour pouvoir se reposer et de les remplacer par d’autres à son réveil.
Le mobile de l’enlèvement reste toutefois un mystère.
Les mages essaient de se faire oublier quelque temps mais Doristos fint par se rappeler à leur bon souvenir en leur envoyant par messager une nouvelle invitation à dîner.
Quand ils arrivent à Héraclée, ils décident de dire toute la vérité à l’évêque, et, après moultes précautions pour amener la chose, oh divine surprise, celui-ci les croit. Par contre, comme cette petite expédition lui a coûté de l’or et son secrétaire, il sollicite une faveur en contrepartie.
Depuis quelque temps, un bête sauvage attaque les troupeaux et fait des ravages. Personne n’a réussi à la capturer, elle échappe à tous les pièges et toutes les battues. Elle n’a pas pour l’instant attaqué d’hommes mais cela pourrait arriver. Les paysans et les bergers n’osent plus sortir de leurs masures, le peuple s’agite et reproche à l’évêque son laisser faire.
Si les mages débarrassent la région de cet animal, l’évêque oubliera cette pénible affaire concernant son ex secrétaire. Les mages acceptent le marché.
Les voilà donc de nouveau arpentant le Mont Latmos, à la recherche d’une bête sauvage.
Ils commencent par interroger le pâtre Vassilios qui leur montre le lieu de la dernière attaque et des cadavres de brebis égorgées. Le reste du troupeau, affolé, s’est jeté dans un ravin. Des traces de loup énormes sont repérées mais elles mènent à de la rocaille et disparaissent.
Une fois à l’écart, ganz se transforme en lynx et il commence à suivre la piste de la bête.
Alors qu’ils gravissent le Mont, ils ont la sensation d’être observés et, effectivement, un homme debout sur une roche lointaine, bien plus haut dans la montagne, les observe. On le distingue à peine. Il semble défier le groupe puis disparait.
Les jours suivants, les mages continuent leurs recherches mais celles-ci se révèlent vaines. En désespoir de cause, ils vont demander l’aide de l’ermite Stéphanos.
Celui-ci commence par leur administrer un bon sermon sur les dangers que la magie fait courir à leurs âmes mais accepte de les aider. Il leur apprend que c’est lui qui a, jusqu’ici, empêché la bête de s’attaquer à des êtres humains mais qu’il n’a pas pu la guérir car Dieu ne l’a pas souhaité.
Guérir ? A ce moment les mages comprennent qu’il s’agit sans doute d’un des habitants du regio où repose Endymion, qui se transforme en loup sous l’action de la pleine lune.
Une fois que Stéphanos a obtenu d’eux la promesse d’aider le pauvre hère, il les conduit à la grotte où il s’est réfugié.
Il s’appelle Aiolos, fait partie du peuple des gardiens d’Endymion et a le pouvoir, entre autres, de parler avec les humains, qu’elle que soit leur langue. Il raconte que depuis toujours, son peuple veillait sur le cercueil d’Endymion. Mais Artémise et Hécate, les sœurs de Séléné, étaient jalouses d’elle. Quand l’aura divine commença à s’étendre sur le Mont Latmos, elles leur mentirent pour les pousser à cacher le cercueil dans le regio, les persuadant qu’il y serait plus en sécurité.
Bientôt, Séléné ne put plus accéder au regio et elle maudit les gardiens, disant qu’elle leur pardonnera, s’ils le demandaient, le jour où elle retrouverait son amant, mais que ce jour-là, ils en seraient bien incapables. Et effectivement, elle a retrouvé son amant mais sa seule présence suffit à les changer en bêtes sauvages, incapables de s’exprimer.
Une fois le mystère résolu, les mages sont bien ennuyés, aucun d’eux n’a la puissance nécessaire pour inverser la malédiction. Ils ne peuvent aider Aïolos à demander le pardon de Séléné puisqu’il se transforme en bête sauvage en sa présence.
Néanmoins, pour régler le problème des attaques de troupeau, ils convainquent Aiolos de les accompagner à l’Alliance avant la prochaine pleine lune, et d’accepter que, quand l’avatar de Séléné s’y manifestera, il soit est enfermé dans une salle solidement close pour éviter les accidents.
Fin de la séance.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Et voilà le dernier CR, maintenant, la campagne est à jour.
Deux saisons ont passé.
En 1221, les troupes du Despote d’Epire s’avancent en Macédoine et coupent presque les liaisons entre Constantinople et Thessalonique occupées par les latins.
En Anatolie, les Seldjoukides sont à leur apogée. Le sultan Kay-Kubad le Grand s’empare de la cité
Byzantine d’Alanya qui devient sa résidence d’été et entreprend la conquête des royaumes arméniens de Cilicie (les terres continentales au nord de Chypre)
A la suite de la mort en captivité de Pierre II de Courtenay, son fils, Robert, un enfant, accède au trône de l’Empire (ou du moins de la partie latine de l’empire).
L’empereur de Nicée, Théodore 1er Lascaris décède, il est remplacé par Jean II Dukas Vatatzes, âgé de 29 ans mais à la réputation militaire déjà solidement établie.
Au printemps 1221, les mages se livrent à leurs activités hermétiques en préparant leur futur voyage vers Délos où aura lieu la rencontre du Tribunal de Thèbes qui devrait entériner officiellement la création de leur alliance.
Niklos le régisseur a été envoyé au port de Panormos pour arranger la location d’un bateau. Il revient en urgence pour raconter aux mages qu’il a été le témoin d’un événement extraordinaire. Au petit matin, une vague gigantesque s’est formée dans la baie pour frapper un petit bateau de cabotage qui était à quai. Sous la violence du choc le bateau a été coulé et un habitant du village qui dormait à bord s’est noyé.
Les mages décident de se rendre à Panormos pour essayer d’en apprendre plus.
A leur arrivée, le corps du noyé a été transporté dans sa maison. A travers l’eau claire du port on distingue nettement l’épave du bateau, immergée sous quelques mètres d’eau seulement. Des ordres sont donnés pour que des pêcheurs la remontent sur le rivage pendant que les mages vont inspecter le corps de la victime.
Le noyé s’appelait Léontios et vivait à Panormos depuis près d’une vingtaine d’années. Il subsistait en ravaudant des filets et en rendant de menus services. C’était un ancien marin d’après ses tatouages, il était mutilé de la main gauche à laquelle manquaient tous ses doigts.
La nuit précédant le drame, il s’était saoulé à la taverne avec des marins de passage et les avait accompagné sur leur bateau pour continuer la fête où il s’était endormi.
Un villageois précise à ce moment que Léontios avait pourtant peur de la mer et refusait, quel que soit le prétexte, de monter sur un bateau ou de s’approcher du rivage. Il devait vraiment être très saoul pour monter sur le bateau.
Les mages fouillent la cahutte de Léontios et mettent la main sur une bourse de cuir qui contient 3 doigts desséchés. Puis ils examinent le corps. Léontios porte un anneau d’or à la main droite qui, sous leurs yeux, se change en eau et s’écoule sur la paillasse où repose le corps. Puis, le corps lui-même s’anime et se redresse. Doté d’une force peu commune, il repousse les mages hors de son passage et commence à se diriger vers mer, comme s’il répondait à un appel.
Incapables de le contrôler, les mages s’organisent pour le pister. A l’aide d’une barque et de sorts pour respirer sous l’eau, ils parviennent à le suivre jusqu’à l’entrée d’une grotte sous-marine. De la lumière s’échappe de l’intérieur. Ils avancent et suivent un couloir sous-marin, illuminé par des appliques de bronze en forme de poisson, pour déboucher finalement dans une vaste caverne, décorée comme un boudoir. Là ils font la connaissance d’Eurydia, une femme plus très jeune, au physique peu avantageux, qui se présente comme une sorcière des mers et exilée atlante.
Après quelques malentendus (et pas mal de fous rires), les mages finissent par comprendre que, contre un moyen d’échapper à ses ennemis (son anneau) Léontios, un ancien pirate, s’était engagé à épouser la pauvre Eurydia mais qu’il s’est bien gardé de tenir sa promesse en se tenant éloigné de la mer pendant près de 20 ans. Sa soirée de beuverie lui fut fatale car en s’endormant sur le bateau, il permit à Eurydia de le retrouver et de faire en sorte qu’il tienne sa promesse, mort ou vif.
Il ne reste plus qu’aux mages à prendre congé en souhaitant beaucoup de bonheur à la future mariée qui rosit de bonheur sous les compliments.
Suite à cet incident, une semaine s’écoule calmement, avant qu’un pêcheur de Panormos ne se présente au palais pour prévenir les mages qu’un navire à l’air menaçant vient de s’ancrer dans la baie. De nouveau, les mages prennent la route du port. A leur arrivée, ils découvrent un dromon, un galère grecque, ancrée dans la baie. Une chaloupe se détache, qui transporte à sa proue un homme qui est visiblement le capitaine (toute ressemblance avec Pirate des Caraïbes n’est pas fortuite). La rencontre entre les mages et le capitaine Neophrates a lieu sur la plage. Elle est polie et fort civile. Il informe les mages que Léontios s’était enfui de l’île de Samos (un repaire de pirates qui infestent ce coin de la mer Egée) avec une carte volée, et qu’il souhaite la récupérer. Il refuse de dire comment il a fait pour retrouver la piste de Léontios aussi vite mais laisse entendre qu’il a des alliés. Bien évidemment, les mages sont incapables de dire à Neophrates ou peut bien être cette carte. Celui-ci a l’air déçu, hausse les épaules d’un air fataliste, et regagne son bord après avoir salué les mages.
Une autre semaine s’écoule quand, de nouveau, un pêcheur de Panormos revient au palais, cette fois pour prévenir les mages que les pirates sont revenus pendant la nuit et repartis avec 10 otages, hommes, femmes et enfants, qui seront vendus comme esclaves si la carte ne leur est pas rendue.
Après moultes tergiversations, les mages retournent voir Eurydia dans sa grotte, pour savoir si Léontios est en mesure de leur dire où est cette carte. Celui-ci est un peu abimé par son séjour sous l’eau mais Eurydia parvient à lui faire révéler qu’il a perdu la carte lorsqu’il s’est enfui de Samos il y a 20 ans. Voilà les mages bien ennuyés.
Ils envoient un grog porteur d’un message d’explication à Samos (l’île est toute proche) mais seul leur revient un message les remerciant pour l’otage supplémentaire et reformulant les exigences des pirates, la carte doit leur être rendue.
S’en suit une longue période de réflexion et de tirages de plans sur la comète qui s’achève par un certamen entre Gwenevere (partisane d’une approche directe) et Severian (partisan d’une approche subtile).Gwenevere l’emporte et les mages commencent à préparer leur intervention avec quelques recherches.
Samos est une grande île près de la cote, déjà connue à l’époque d’Hérodote pour trois merveilles, l’Héraïon, un grand temple dédié à Héra construit sur les lieux même de sa naissance, le môle, la plus grand jetée de pierre de l’époque, et le tunnel d’Eupalinos, un aqueduc souterrain de plus d’un kilomètre de long, une vraie prouesse technique pour l’époque. Aujourd’hui la ville de Samos est un repaire d’iniquité, abritant des centaines de pirates de toutes nationalités, la lie de la méditerranée.
Les mages décident de s’introduite dans la ville par le vieil aqueduc. Ils se font transporter nuitamment sur l’île et retrouvent la source souterraine d’où part l’aqueduc sur le Mont Kastro qui domine l’île. Une fois la source mise à jour, ils s’enfoncent dans l’aqueduc qui les mène jusqu’à une citerne au cœur de la cité.
Ils émergent dans la ville et commencent leur exploration. La ville est séparée en différents quartiers (grec, latin, oriental) où se regroupent les nationalités. Après plusieurs essais (une taverne orientale, une maison close – j’avais prévu plus de péripéties mais il commençait à se faire tard) ils finissent par trouver une taverne dans le quartier grec où ils apprennent où se trouve la demeure du capitaine Neophrates.
Severian fait un trou dans le mur de clôture, Ganz neutralise les chiens de garde, et ils s’introduisent dans la maison. Ils explorent la demeure en neutralisant en silence tous les gardes et finissent pas capturer et contrôler mentalement Neophrates. Alors qu’ils commencent à peine à l’interroger, ils sont apostrophés par un mage, Aristeus de la maison Tremere. La rencontre est tendue. Aristeus leur reproche de s’être immiscés dans ses affaires et celles de sa maison, les mages s’en défendent en mettant en avant le fait qu’ils sont juste venus chercher les otages. Au final, Neophrates ordonne que les otages soient rendus et que les mages puissent regagner l’alliance avec eux, il accepte la parole des mages selon laquelle la carte n’existe plus, et s’engage à ne plus les ennuyer à l’avenir. Aristeus et les mages se séparent sur des paroles de menaces à peine voilées.
Fin de la séance.
Deux saisons ont passé.
En 1221, les troupes du Despote d’Epire s’avancent en Macédoine et coupent presque les liaisons entre Constantinople et Thessalonique occupées par les latins.
En Anatolie, les Seldjoukides sont à leur apogée. Le sultan Kay-Kubad le Grand s’empare de la cité
Byzantine d’Alanya qui devient sa résidence d’été et entreprend la conquête des royaumes arméniens de Cilicie (les terres continentales au nord de Chypre)
A la suite de la mort en captivité de Pierre II de Courtenay, son fils, Robert, un enfant, accède au trône de l’Empire (ou du moins de la partie latine de l’empire).
L’empereur de Nicée, Théodore 1er Lascaris décède, il est remplacé par Jean II Dukas Vatatzes, âgé de 29 ans mais à la réputation militaire déjà solidement établie.
Au printemps 1221, les mages se livrent à leurs activités hermétiques en préparant leur futur voyage vers Délos où aura lieu la rencontre du Tribunal de Thèbes qui devrait entériner officiellement la création de leur alliance.
Niklos le régisseur a été envoyé au port de Panormos pour arranger la location d’un bateau. Il revient en urgence pour raconter aux mages qu’il a été le témoin d’un événement extraordinaire. Au petit matin, une vague gigantesque s’est formée dans la baie pour frapper un petit bateau de cabotage qui était à quai. Sous la violence du choc le bateau a été coulé et un habitant du village qui dormait à bord s’est noyé.
Les mages décident de se rendre à Panormos pour essayer d’en apprendre plus.
A leur arrivée, le corps du noyé a été transporté dans sa maison. A travers l’eau claire du port on distingue nettement l’épave du bateau, immergée sous quelques mètres d’eau seulement. Des ordres sont donnés pour que des pêcheurs la remontent sur le rivage pendant que les mages vont inspecter le corps de la victime.
Le noyé s’appelait Léontios et vivait à Panormos depuis près d’une vingtaine d’années. Il subsistait en ravaudant des filets et en rendant de menus services. C’était un ancien marin d’après ses tatouages, il était mutilé de la main gauche à laquelle manquaient tous ses doigts.
La nuit précédant le drame, il s’était saoulé à la taverne avec des marins de passage et les avait accompagné sur leur bateau pour continuer la fête où il s’était endormi.
Un villageois précise à ce moment que Léontios avait pourtant peur de la mer et refusait, quel que soit le prétexte, de monter sur un bateau ou de s’approcher du rivage. Il devait vraiment être très saoul pour monter sur le bateau.
Les mages fouillent la cahutte de Léontios et mettent la main sur une bourse de cuir qui contient 3 doigts desséchés. Puis ils examinent le corps. Léontios porte un anneau d’or à la main droite qui, sous leurs yeux, se change en eau et s’écoule sur la paillasse où repose le corps. Puis, le corps lui-même s’anime et se redresse. Doté d’une force peu commune, il repousse les mages hors de son passage et commence à se diriger vers mer, comme s’il répondait à un appel.
Incapables de le contrôler, les mages s’organisent pour le pister. A l’aide d’une barque et de sorts pour respirer sous l’eau, ils parviennent à le suivre jusqu’à l’entrée d’une grotte sous-marine. De la lumière s’échappe de l’intérieur. Ils avancent et suivent un couloir sous-marin, illuminé par des appliques de bronze en forme de poisson, pour déboucher finalement dans une vaste caverne, décorée comme un boudoir. Là ils font la connaissance d’Eurydia, une femme plus très jeune, au physique peu avantageux, qui se présente comme une sorcière des mers et exilée atlante.
Après quelques malentendus (et pas mal de fous rires), les mages finissent par comprendre que, contre un moyen d’échapper à ses ennemis (son anneau) Léontios, un ancien pirate, s’était engagé à épouser la pauvre Eurydia mais qu’il s’est bien gardé de tenir sa promesse en se tenant éloigné de la mer pendant près de 20 ans. Sa soirée de beuverie lui fut fatale car en s’endormant sur le bateau, il permit à Eurydia de le retrouver et de faire en sorte qu’il tienne sa promesse, mort ou vif.
Il ne reste plus qu’aux mages à prendre congé en souhaitant beaucoup de bonheur à la future mariée qui rosit de bonheur sous les compliments.
Suite à cet incident, une semaine s’écoule calmement, avant qu’un pêcheur de Panormos ne se présente au palais pour prévenir les mages qu’un navire à l’air menaçant vient de s’ancrer dans la baie. De nouveau, les mages prennent la route du port. A leur arrivée, ils découvrent un dromon, un galère grecque, ancrée dans la baie. Une chaloupe se détache, qui transporte à sa proue un homme qui est visiblement le capitaine (toute ressemblance avec Pirate des Caraïbes n’est pas fortuite). La rencontre entre les mages et le capitaine Neophrates a lieu sur la plage. Elle est polie et fort civile. Il informe les mages que Léontios s’était enfui de l’île de Samos (un repaire de pirates qui infestent ce coin de la mer Egée) avec une carte volée, et qu’il souhaite la récupérer. Il refuse de dire comment il a fait pour retrouver la piste de Léontios aussi vite mais laisse entendre qu’il a des alliés. Bien évidemment, les mages sont incapables de dire à Neophrates ou peut bien être cette carte. Celui-ci a l’air déçu, hausse les épaules d’un air fataliste, et regagne son bord après avoir salué les mages.
Une autre semaine s’écoule quand, de nouveau, un pêcheur de Panormos revient au palais, cette fois pour prévenir les mages que les pirates sont revenus pendant la nuit et repartis avec 10 otages, hommes, femmes et enfants, qui seront vendus comme esclaves si la carte ne leur est pas rendue.
Après moultes tergiversations, les mages retournent voir Eurydia dans sa grotte, pour savoir si Léontios est en mesure de leur dire où est cette carte. Celui-ci est un peu abimé par son séjour sous l’eau mais Eurydia parvient à lui faire révéler qu’il a perdu la carte lorsqu’il s’est enfui de Samos il y a 20 ans. Voilà les mages bien ennuyés.
Ils envoient un grog porteur d’un message d’explication à Samos (l’île est toute proche) mais seul leur revient un message les remerciant pour l’otage supplémentaire et reformulant les exigences des pirates, la carte doit leur être rendue.
S’en suit une longue période de réflexion et de tirages de plans sur la comète qui s’achève par un certamen entre Gwenevere (partisane d’une approche directe) et Severian (partisan d’une approche subtile).Gwenevere l’emporte et les mages commencent à préparer leur intervention avec quelques recherches.
Samos est une grande île près de la cote, déjà connue à l’époque d’Hérodote pour trois merveilles, l’Héraïon, un grand temple dédié à Héra construit sur les lieux même de sa naissance, le môle, la plus grand jetée de pierre de l’époque, et le tunnel d’Eupalinos, un aqueduc souterrain de plus d’un kilomètre de long, une vraie prouesse technique pour l’époque. Aujourd’hui la ville de Samos est un repaire d’iniquité, abritant des centaines de pirates de toutes nationalités, la lie de la méditerranée.
Les mages décident de s’introduite dans la ville par le vieil aqueduc. Ils se font transporter nuitamment sur l’île et retrouvent la source souterraine d’où part l’aqueduc sur le Mont Kastro qui domine l’île. Une fois la source mise à jour, ils s’enfoncent dans l’aqueduc qui les mène jusqu’à une citerne au cœur de la cité.
Ils émergent dans la ville et commencent leur exploration. La ville est séparée en différents quartiers (grec, latin, oriental) où se regroupent les nationalités. Après plusieurs essais (une taverne orientale, une maison close – j’avais prévu plus de péripéties mais il commençait à se faire tard) ils finissent par trouver une taverne dans le quartier grec où ils apprennent où se trouve la demeure du capitaine Neophrates.
Severian fait un trou dans le mur de clôture, Ganz neutralise les chiens de garde, et ils s’introduisent dans la maison. Ils explorent la demeure en neutralisant en silence tous les gardes et finissent pas capturer et contrôler mentalement Neophrates. Alors qu’ils commencent à peine à l’interroger, ils sont apostrophés par un mage, Aristeus de la maison Tremere. La rencontre est tendue. Aristeus leur reproche de s’être immiscés dans ses affaires et celles de sa maison, les mages s’en défendent en mettant en avant le fait qu’ils sont juste venus chercher les otages. Au final, Neophrates ordonne que les otages soient rendus et que les mages puissent regagner l’alliance avec eux, il accepte la parole des mages selon laquelle la carte n’existe plus, et s’engage à ne plus les ennuyer à l’avenir. Aristeus et les mages se séparent sur des paroles de menaces à peine voilées.
Fin de la séance.
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- Fabien_Lyraud
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Autrefois reine de Lybie, elle fut l'amante de Zeus et encourut la jalousie d'Héra. Celle-ci tua ses enfants et égara son esprit en empêchant ses paupières de pouvoir se fermer, afin qu'elle n'ait plus de repos. Devenue folle, Lamia prit une apparence monstrueuse (buste de femme et corps de serpent) et se terra dans une caverne. Jalouse des autres mères, elle en sortait parfois pour dévorer un jeune enfant. Zeus, apitoyé, lui permit d’enlever ses yeux pour pouvoir se reposer et de les remplacer par d’autres à son réveil.
Spoiler:
Les éditions Pulp Factory vous accueillent :
https://www.pulp-factory.fr/
https://www.facebook.com/Pulp-Factory-1233133706774124/
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
En fait non, pas du tout, mais ça aurait pu. 

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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Toujours aussi chouette. J'aime bien qu'on commence à sentir de la politique hermétique poindre...Paiji a écrit :Et voilà le dernier CR, maintenant, la campagne est à jour.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Au prochain scénario, ils vont participer à leur premier Tribunal et commencer à se frotter aux autres alliances. Avec un peu de chance ils arriveront bien à se faire des ennemis.
Maintenant qu'ils sont un peu plus à l'aise avec le jeu et l'univers, je commence à les associer au développement de la campagne, par exemple en leur faisant choisir entre différentes pistes qui seront ensuite jouées en scénario. Un des joueurs voulait explorer la disparition du fils d'Helena mais les deux autres qui sont plus âgés, ont préféré partir sur une autre piste, leur rituel de longévité.

Maintenant qu'ils sont un peu plus à l'aise avec le jeu et l'univers, je commence à les associer au développement de la campagne, par exemple en leur faisant choisir entre différentes pistes qui seront ensuite jouées en scénario. Un des joueurs voulait explorer la disparition du fils d'Helena mais les deux autres qui sont plus âgés, ont préféré partir sur une autre piste, leur rituel de longévité.
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- ketzol
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Gwynevere sent déjà l’arthrite de ses pauvres os...
- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Tu as voulu un personnage plus âgé pour avoir plus de points de création, un personnage plus puissant et dominer tes petits camarades au Certamen, assumes maintenant 

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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Tut tut tut... c'était juste pour etre sur qu'on meurent pas au premier scenar... Je te connais toi !Paiji a écrit :Tu as voulu un personnage plus âgé pour avoir plus de points de création, un personnage plus puissant et dominer tes petits camarades au Certamen, assumes maintenant

Et puis je suis une dame moi... fragile... etout etout, il fallait bien compenser mes faiblesses dans ce monde masculin... (enfin bon... on joue en grèce alors c'est vrai que le masculin pour l'instant on le voie pas beaucoup

