[CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

[Orlov]

Content que vous fassiez connaissance, tous les deux.
Mes salutations, M. Snorri, M. le Baron. Vous êtes ici chez vous !

[Orlov]

L'adrénaline provoquée par l'attaque du dragon retombe, laissant les combattants dans un curieux mélange de peur et d'excitation. On scrute les cieux à la recherche de la créature et l'on observe depuis les tours l'armée qui se met en branle, descendant inexorablement dans la vallée.

Dans le temple, toujours obsédé par son enquête, Belgothen parvient à rallier les influençables flamines de Jupiter. Faisant appel au baron, il organise l'interrogatoire de quatre prêtres ayant marché dans le verre cassé du reliquaire, signe évident de leur participation pour voler la relique. Las, l'interrogatoire des suspects ne produit aucun effet, les prêtres affirmant que Methos le prêtre indistinct numéro 1 est le plus susceptible d'avoir commis le sacrilège. Il semble, de plus, s'être volatilisé depuis qu'il a annoncé le vol de la statue. Résolu à le retrouver, le chevalier part explorer le temple. Il tente de gagner le capitaine de la Milice à sa cause, mais le guerrier rappelle à Belgothen sa promesse de défendre le temple. Suivent des explications tortueuses. Le chevalier finit par avouer qu'il pense le temple indéfendable et enjoint au Capitaine d'organiser la fuite des habitants d'Orgeval. Le Capitaine, un homme d'apparence volontaire et martiale, refuse net ce qu'il considère comme un crime. Il déclare que si le chevalier veut fuir, il ne le retiendra pas mais que l'honneur commande qu'on se batte pour défendre l'enceinte sacrée de la demeure du Jupiter Orgevalien. Belgothen demande au Capitaine d'au moins regrouper la population derrière les fortifications du temple, ce que le soldat accepte de faire, non sans avoir intimé au chevalier de ne plus se mêler de la défense du temple. Essayant de regagner de l'ascendant sur le héros local, Belgothen tente de le convaincre du danger et de la menace que pose la présence d'un ou plusieurs traîtres au sein même de la défense. Le capitaine lui explique alors qu'il a d'autres chats à fouetter et qu'il n'a, de toutes façons, pas les moyens de se lancer à la chasse aux espions. Belgothen part alors à la recherche de Methos. Une heure plus tard, Cas croise son compagnon à la sortie des cryptes. Il est livide.

Pendant ce temps, l'Etranger mène sa propre enquête en compagnie du novice Benjamin et du Moine. Lors de la fouille de la chambre du Flamine Convexe, les trois investigateurs avaient découvert des écrits cryptiques, écrits dans une langue inconnue. Le Moine entreprend alors de faire le tour des érudits potentiels résidant au temple pour avoir des indices sur le contenu des deux ouvrages trouvés. Si les flamines s'avèrent incapables de le guider, Cas, qu'il croise au pieds de la Tour de la grande Porte, lui affirme qu'il connaît l'écriture. Selon le mystérieux encapuchonné, le livre aurait été écrit dans une langue ancienne de la Troisième face du monde. Il ne saurait la lire mais reconnaît les glyphes de cette civilisation depuis fort longtemps disparue. Désespérant de trouver un être assez savant pour comprendre le contenu des livres, le Moine s'apprête déjà à se vider l'esprit auprès du tonneau le plus proche, lorsqu'il croise le chevalier qui a repris contenance et son teint de jeune fille. D'un air docte, il traduit quelques mots de la première page d'un air pénétré. Il explique que dans son ordre, le Nimérien est enseigné, Melrose étant originaire de la Troisième Face du Monde. Demandant un peu de temps, le chevalier s'isole pour lire dans le calme.

De leur côté, le Nain et Cylenzara se reposent. Un flamine leur a montré la salle commune dédiée à l'accueil des pèlerins. Comme les cellules du Moine, elle est taillée dans la paroi calcaire. La salle est immense, pouvant probablement accueillir des centaines de personne. Des châlits pleins de pailles fraîches et bien entretenus s'alignent le long des murs de la vaste pièce à la température étonnement douce. Les deux combattants déballent leur matériel et entretiennent leur arsenal, insensible à la beauté des jeux de lumières des lumignons qui font rougeoyer des icônes enchâssées dans la paroi. Le Nain fait part à son compagnon du fait que cette situation lui rappelle une campagne où lui et d'autres mercenaires étaient acculés dans un fortin par un ennemi supérieur en nombres. Ils avaient résisté à l'époque. Cette longue histoire avait probablement pour but de convaincre Cylenzara de l'imminence d'une bagarre héroïque pour défendre le temple. Mais l'humain ronflait déjà profondément que le Nain venait de finir sa digression sur le cuisinier du fortin et son art d'accommoder les brochets avec une petite sauce au fenouil et aux châtaignes.

Après l'enquête menée dans le temple, le Baron rejoint dame Kartrine dehors. Elle l'attendait devant le temple où quelques gardes parachèvent leur formation à la pique, sous les beuglements du sergent d'Armes. Visiblement, le capitaine est bien résolu à défendre le temple, ce que le Baron considère comme la plus grande des folies. Il vient parler au Capitaine qui se montre fort discourtois, considérant que les Etrangers feraient mieux de partir s'ils ne veulent pas participer à la défense du temple. Il invoque l'honneur de Jupiter, l'honneur des habitants d'Orgeval et son honneur particulier, trois bonnes raisons de se battre jusqu'au dernier. Le Baron lui révèle alors que la relique réputée protéger le temple a disparu. Le visage du capitaine ne marque aucune émotion particulière, le chevalier l'ayant déjà prévenu. D'un ton sec, il met fin à l'entretien. Il consulte longuement dame Kartryne et commence à rassembler ses compagnons.

Pendant ce temps, le Borgne cherche Sara.

[pelon]

bientôt fort alamo

[Orlov]

Oui, mes joueurs, c'est les John Wayne de D&D 5.

[pelon]

lequel compte finir comme kirk douglas?

[Soulyacémoa]

Olà les joueurs du vendredi et autres aventuriers,
salut voyageurs intrépides parcourant les terres du dodécaèdre aux merveilles si nombreuses et aux dangers si mortels.

Je veux ici vous entretenir plus particulièrement de l'hospitalité supposée des gens des Essarts, ces contrées hostiles habitées par de rustiques montagnards arriérés et sans respect que vous gagnerez à ne jamais rencontrer...

Je me présente, Sire Chevalier Belgothen du Belhart, chevalier accessoirement mais surtout et avant tout PALADIN, oui Paladin de Dugall siouplaît, en quête sacrée et secrète et non moins capitale, PALADIN comme ça s'écrit...
Voilà, c'est dit, écrit et bien fait ma foi.

Dans les Essarts, que vous soyez noble ou péquin, vous serez traitez avec la même courtoisie et la même déférence, sur un pied d'égalité parfait. A cela près que les habitants des Fessards, pardon, des Essarts n'ont pas de pieds mais des pattes de bouc braves gens, parfaitement et la nuit ils se transforment en créatures hideuses, abominaffreuses et vous traquent comme le chasseur sa proie.
La journée, approchez gratuitement ces humanoïdes difformes qui vous invitent dans leur hutte barbacanée aux meurtrières si design, avant de nous proposer notre compagnon le nain Devlin pour repas au point de rendre cette infortunée petite créature totalement claustrophobe. En le voyant détaler, traumatisé, vous auriez eu de la peine pour cette petite chose d'ordinaire si vive et bravache...
Enfin, s'en prendre à plus faible que soi ne choque personne dans les Essarts, un écart douteux, une faiblesse regrettable mais pas si rare dirons certains.

Mais bonnes gens, sachez avant de vous engager dans les Essarts qu'il y a bien pire que la liquidation totale des reliques locales (cf le foutu foudre de Jupiter d'Orgeval) ou que le vol des dragons (super animé d'un autre temps au passage), intempestif, bleuté et brutal.

Compagnons rôlistes, aventuriers de tous horizons, prêtez l'oreille je vous en conjure.

Dans ces terres maudites où l'on sauve les 'tites filles avant de sauver les dieux, tremblez avant de vous aventurez.
Ravenloft ou l'oeil de Nyarlatotep, c'est KohLanta à côté de la barbarie pure des Essarts.

Folie sans rivage entre ces monts maudits...

Je prends une grande inspiration et me lance, tremblant : sachez tous, apprenez que
nobles et même paladins, âmes supérieures et pures, belles âmes oui, nobles et paladins sont insultés à vue par le tout(tiret)venant... J'en perds mon azerty.

Oui braves gens, les paladins sont insultés, la noble naissance négligée, bafouée et seul l'or et la bibine sont portés aux nues...
Il s'en est fallu de peu que le Paladin saigne le petit Maire de pacotille d'un village barbare isolé et sa modeste et innocente garde d'ivrognes, pauvres hères nés au pire des endroits...
Mais les paladins ne font pas cela, ils ne frappent ni les vétérans d'Arès ni les vieillards cupides, alors ils prennent la nuit comme d'autres le noir et son mur, ils font face aux Maraudeurs levels vingtdouze et avec panache dans ce puits du monde, ils restent eux(tiret)mêmes, chandelles de pureté et de bravoure dans ces Essarts abandonnés au mal, lucioles glorieuses dans la gueule de la nuit aux mâchoires acérées, Essarées oserai-je...

Je vous sens abasourdis... Vous subodorez déjà la complicité du Masta, la docilité des pjs...
Mais je me refuse au discrédit et m'attache à chercher la synergie, (oui ! Je connais le sens de ce mot, parfaitement !)

Fédérer et guider cette bande de balourds attachants est mon seul crédo.

Dans un prochain post que d'aucun jugeront fielleux, un paladin se devant de dire ce que tous taisent dans le pêché et la noirceur de leurs coeurs faibles, car seule la vérité guérit, la vérité éblouissante éclatera sur le péril qui guette ce monde (s'il savait lire, LeMoine aurait bien des choses à dire mais boire ou s'instruire il faut choisir).

Le monde du dodécaèdre ne tourne pas rond (sic),

il court un danger terrible, un mal aussi ancien qu'il est cosmique a touché jadis les Essarts et se réveille aujourd'hui pour modifier les faces du monde à tout jamais...

Nous sommes loin, bien loin des clash sociaux de la plèbe miséreuse et de ses rêves chimériques, obscènes même d'égalité entre les hommes (et pourquoi pas les elfes et les nabots aussi ? Et Kartryne pendant qu'on y est, non...).

Dormez braves gens, dormez...

Seul dans les ténèbres des Essarts, un Paladin veille.

[Soulyacémoa]

Par le Très Saint Dugall
Par la flèche et son cavalier
Par l'étoile qui guide jusqu'au matin
Par l'amer qui sépare ce qui ne fut qu'un
Prête serment pour une vie et un jour encore
D'être le bouclier qui console et préserve sans fin
Si d'aventures tu ne peux être la juste lame du destin.

[Snorri]

Je dois bien admettre que, pour les touristes, les Essarts ne sont guère une contrée de tout repos. Et encore, vous n'avez vu que les coins les plus enchanteurs.

[Dof Man]

bonjour,

mais pourquoi donc ai-je entrepris ce voyage ? ce road trip pour redneck ?
habitué au confort du duvet d'oie et à la douceur de la soie, par amitié pour Dame Sebald, j'ai quitté tout cela pour l'accompagner vers son Sénéchal de mari.
si seulement les routes étaient plus praticables et l'actualité moins hostile, nous y serions et je serai à nouveau dans mon quotidien langoureux et paisible.

mais le malheur s'est abattu sur nous et me voilà seul, sans protection, à devoir louvoyer et courber l'échine pour dissuader le malandrin de se faire un sang-bleu.
la noblesse n'offre pas la même protection qu'une cotte de mailles ou qu'un écu, ne terrasse pas l’ennemi comme une épée, elle permet que d'autres bien mieux nés pour cela de le faire en votre nom. chacun sa place et son rôle.

je sais que si je ne rends pas utile, je finirai sur une pique ornementale.

les Essarts sont donc devenus pour moi un lieu hostile où la moindre maladresse pourrait m'être fatale. Pour survivre, devenir un héros et mettre ma vie en jeu n'est pas une option mais un impératif, gommer mes habitudes et me montrer sous un autre jour. risquer sa vie pour survivre... ô dieux, pourquoi me soumettre à un tel paradoxe.

mais je ne me plains en rien... quelle joie de profiter de ces instants qui sont autant d'opportunités. je suis là où il faut être et je m'en réjouis.
un être habile voit plus loin que la prochaine colline, perce les coeurs, sonde les âmes, trouve l'or au fond des ruisseaux.
le souffle de la guerre est sur nous, un être habile ne craint pas la tempête, il la maîtrise.

je suis un être habile.

JJ2000

[Snorri]

Tiens, c'est vrai que la dernière fois que j'ai envoyé des joueurs du côté d'Orgeval, ça s'est terminé avec un immense tueur à gages aux trousses....

[Orlov]

Tiens, c'est vrai que la dernière fois que j'ai envoyé des joueurs du côté d'Orgeval, ça s'est terminé avec un immense tueur à gages aux trousses....

[Soulyacémoa]

C'est sympa Orgeval, dommage qu'il y ait les Essarts si proches, à perte de vue au nord, au sud, à l'est comme à l'ouest...

Qu'y a-t-il dans les catacombes du grand temple à part des trépassés pas assez morts à mon goût ?

[Snorri]

Samedi, peu de distance nous separaient alors car nous jouames à Sourcemer, dans le Consulat, guère loin d'Orgeval.

[Orlov]

Nous, on s'est décalé vers le nord ... Percemailles. La route de Skardorf. Mais il va falloir que je rattrape le retard, même si notre ami le chevalier de Belgothen a beaucoup de choses à nous dire quand j'aurais mis de l'ordre dans la trame chronologique (coming soon !).

[Snorri]

Ah Percemaille by night