Page 22 sur 59
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 12:26 pm
par Ravortel
Vu le nombre de machines tournantes dans une buanderie de cette dimension, on comprend les vibrations (et donc le bruit transmis dans l'eau).
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 1:25 pm
par Rosco
Le problême c'était plus pour faire attérir les avions
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 2:08 pm
par Ravortel
A ce point ? Je doute qu'un Rafale M (10,400kg à vide), qui peut se poser forte houle, soit très sensible à des vibrations de sèche-linges...
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 2:52 pm
par XO de Vorcen
De mémoire c'était plus un problème de longueur de piste pour les Rafale.
Des disfonctionnements parmi d'autres comme le verre de la passerelle tellement épais qu'on ne voyait plus à travers mais qui respectait le cahier des charges en matière de solidité.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 2:56 pm
par Rosco
Pour la longueur de piste c'était de même.
Le cahier des charges avait était fait avant de connaitre les spécificités du rafale
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 5:01 pm
par WeirdWolf
Et ne pas oublier une des hélices qui casse suite à des malfaçons du fournisseur (on a le même problème avec l'EPR, soit dit en passant). Et puis quand on lit des choses comme cela:
le directeur adjoint du programme à la DGA, estimait que « eu égard aux caissons protecteurs placés tout autour du bateau, le missile intelligent qui peut entrer par un bout de la coque du porte-avions Charles de Gaulle et atteindre le circuit primaire du réacteur (son point sensible) n'existe pas »
On se dit que les militaires ne vivent pas dans le même monde que nous. Je suppose que quand on envisage froidement de bombarder une école ou un hôpital suspecté de servir de poste de commandement à l'ennemi, on a pas la même perception du risque et des conséquences que les civils
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 5:07 pm
par Ravortel
Quels militaires ? Le DA du programme à la DGA, c'est un civil, comme toute la DGA.
On n'envisage d'ailleurs jamais froidement ce que tu envisages (à moins de pathologies particulières). On envisage parce qu'on n'a pas le choix : si tu envisages de bombarder une école qui sert de commandement à l'ennemi, tu t'assures a) que c'est bien le cas, b) que tu ne peux pas le faire d'une façon plus efficace et sans pertes collatérales (infiltration de commandos, par exemple).
En général, les postes de commandement "ennemis" (amis aussi d'ailleurs) travaillent rarement avec des gamins dans les jambes, finalement.
D'ailleurs, quand tu bâtis un porte-avion, c'est pas pour aller faire du tourisme dans les Caraïbes : à un moment ou un autre, quelqu'un aura envie de lâcher un missile dessus, et les 6000 hommes et femmes qui vivent sur le CdG sont plutôt contents de se dire que l'accident nucléaire en sus de l'explosion d'un missile est à peu près exclus. A peu près. Parce que croire la DGA, c'est comme croire le concessionnaire qui te jure que ta voiture consommera moins que la précédente.

Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 5:11 pm
par Qui Revient de Loin
Il est possible de toucher/détruire un porte-avions avec un missile nucléaire ?
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 5:13 pm
par Ravortel
Sûrement, oui. Je vote pour la destruction, d'ailleurs, malgré les allégations de la DGA.
Toucher "à coup sûr" c'est une autre histoire, j'ai peur que le degré de précision des ogives nucléaires ne soit une information pas encore parvenue à Wikipedia
Le fait est que les possesseurs d'ogives nucléaires ont en général des cibles beaucoup plus faciles et rentables : les ogives nucléaires, ce ne sont pas des armes militaires, mais des armes de terreur. Ca se tire sur les villes, qui sont plus étendues que les porte-avions, plus peuplées et moins mobiles.
Même mieux, ça ne se tire pas, ça se "menace de tirer".
Au prix que ça coûte, pas sûr que le coup au but sur un PA soit rentable.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 5:36 pm
par Qui Revient de Loin
Je me demandais juste comment (en JDR...) détruire un porte-avion (et sa flotte d'escadre), car c'est tout de même LA menace actuelle en matière militaire, missiles nucléaires et autres NBC exclus.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 6:03 pm
par Lord Foxhole
Qui Revient de Loin a écrit : ↑lun. sept. 18, 2017 5:36 pmJe me demandais juste comment (en JDR...) détruire un porte-avion (et sa flotte d'escadre), car c'est tout de même LA menace actuelle en matière militaire, missiles nucléaires et autres NBC exclus.
Sans être un grand spécialiste de la question...
Je rappellerais que les porte-avions modernes (surtout s'ils sont nucléaires) sont des bâtiments hors de prix, qui ne sont à la portée que de quelques puissantes nations très riches et prêtes à mettre le paquet.
A part ça, si on considère les choses de manière relatives, ils ne sont pas plus dangereux aujourd'hui qu'hier... Surtout si l'on considère que leur fonction principale est d'être juste une grosse plate-forme flottante pour engins volants. On en a juste besoin si l'on ne dispose pas d'autres bases aériennes dans le secteur...
Par exemple, durant la Seconde Guerre Mondiale, les Britanniques avaient des porte-avions, mais - en Méditerranée - ils n'en avaient pas vraiment besoin, tant qu'ils tenaient Gibraltar, l'île de Malte, Chypre, etc. Autant d'endroits où ils disposaient d'aérodromes. Par contre, dans le Pacifique, les porte-avions avaient toute leur utilité...
Ceci dit, je pense qu'à leur actuelle, ils ne sont ni plus ni moins difficiles à endommager ou a couler que d'autres bâtiments de guerre. Ils sont évidemment bardés de systèmes de détection et de contre-mesures électroniques... A part ça, si un porte-avion reçoit une torpille ou est touché par un missile (malchance ou sabotage de certains systèmes électroniques ?), je pense qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour le rendre hors-service.
Le couler n'est pas forcément nécessaire : si l'on endommage son pont d'envol suffisamment, il sera pratiquement inutile pendant un certain temps.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 6:05 pm
par XO de Vorcen
Regarde un peu du côté des canons magnétiques qui portent beaucoup plus loin et frappent beaucoup plus fort que le conventionnel, extrapole/anticipe un peu et tu peux avoir une frégate (ou destroyer ou que sais je encore) qui menace la flotte à quelques dizaines de km.
Installe le dans le volcan bunker du grand méchant sur son île doublé d'une bonne DCA et on ne peut plus approcher avec du lourd par air ou par mer. Reste le petit commando par voie sous-marine. Et là, bingo, tes PJs viennent de gagner un petit séjour sur une île paradisiaque.
wiki - morceaux choisis a écrit :
La filière du canon électrique est explorée car elle permettrait de développer des armes dont les projectiles ne contiennent pas d'explosif, mais ont une très grande vitesse à la sortie de canon : 3 500 m/s, soit approximativement Mach 10 au niveau de la mer, ou plus. Par comparaison le fusil Famas donne à ses balles une vitesse approximative de 950 m/s. Ceci donnerait aux projectiles une énergie supérieure à celle d'un obus explosif de masse égale, et permettrait donc de transporter plus de munitions, en éliminant le danger du transport d'explosifs dans un char ou une tourelle de navire.
Les Américains assurent pouvoir atteindre des vitesses comprises entre 7000 et 9000 km/h (1950 et 2500 m/s), et espèrent pouvoir atteindre des cibles à 185 km.
En raison de la grande vitesse initiale des projectiles, les canons électriques sont intéressants dans la lutte contre les missiles très rapides. De plus, une plus grande vitesse donnerait une plus longue portée, moins de flèche à la trajectoire, et moins de sensibilité au vent. Elle court-circuiterait ainsi les limites inhérentes aux armes à feu conventionnelles, qui limitent, en raison des lois de la détente des gaz, les vitesses des projectiles à environ 1,5 km/s et leur portée à environ 80 km.
Alors il y a encore des problèmes techniques mais en jdr d'anticipation, tu peux le considérer comme pleinement opérationnel.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 6:16 pm
par Ravortel
Qui Revient de Loin a écrit : ↑lun. sept. 18, 2017 5:36 pm
Je me demandais juste comment (en JDR...) détruire un porte-avion (et sa flotte d'escadre), car c'est tout de même LA menace actuelle en matière militaire, missiles nucléaires et autres NBC exclus.
Le canon à quelques dizaines de km c'est bien, mais le rayon d'action des appareils autour d'un PA est de l'ordre de 4 à 500km (sans ravitaillement), il va falloir que ta frégate soit bien déguisée quand même.
Sinon, j'approuve, la grande vulnérabilité d'un PA ce sont ses hélices, sans motricité plus rien ne vole (il faut mettre le pont face au vent pour se poser). Donc les sous-marins. D'où d'ailleurs le nombre impressionnant de chasseurs de SM dans l'escorte des PA, par que les marins ne sont pas plus cons que les sous-mariniers
Et imagine juste le foutoir pour remorquer un PA géant en pleine mer (de préférence par temps pourri) qui vient de se faire shooter sa ligne d'hélices jusqu'à un port capable de l'accueillir pour réparation : gestion de la flotille de remorqueurs maousses, du carburant de ces derniers (ben oui, ça bouffe, un remorqueur en charge), des blessés à bord (le PA gîte, même les hélicos ne se posent plus), les SM en maraude qui espèrent finir le géant, la météo, les récifs et autres haut-fonds, la centrale nucléaire à bord qui s'emballe (pourquoi pas), etc... Tu prends tous les films catastrophe qui ont une ville, un aéroport ou un bateau pour cadre, et tu mélanges.
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 7:15 pm
par WeirdWolf
XO de Vorcen a écrit : ↑lun. sept. 18, 2017 6:05 pmRegarde un peu du côté des canons magnétiques qui portent beaucoup plus loin et frappent beaucoup plus fort que le conventionnel, extrapole/anticipe un peu et tu peux avoir une frégate (ou destroyer ou que sais je encore) qui menace la flotte à quelques dizaines de km
Ah les railguns, ils promettent beaucoup mais ça restera encore de la science-fiction pour quelques années (voire décennies). Techniquement, on sait faire, mais ça reste des canons fixes tirant sur des cibles fixes dans un cadre expérimental. Le canon électromagnétique n'emporte pas de munitions explosives certes, mais il a toujours besoin d'une alimentation électrique et surtout de condensateurs, de très gros condensateurs. Vous avez tous vu sur YT ce qui se passe quand on perce une batterie de téléphone; imaginez ce qui se passe quand on perce un condensateur qui est une batterie de taille XXL. Je pense que le résultat est le même qu'un obus perforant un magasin de munitions classiques.
Il y a également le problème du canon en lui-même, qui chauffe énormément et qui a tendance à "s'ouvrir en 2", les 2 rails se repoussant à cause du champ magnétique intense qu'ils génèrent. Il vous faut donc un canon massive et très résistant, et si on compte les condensateurs et les générateurs auxiliaires ça vous fait autant de poids. Sans oublier que c'est un canon électromagnétique, donc générant un champ magnétique repérable de loin, utile pour guider les missiles ennemis et foutant un bordel monstre dans l'électronique embarqué. Sans compter que ce n'est pas simple de gérer un champ magnétique, si le truc déconne vous pouvez souder l'obus à l'intérieur du rail, déformer ou ouvrir en 2 le canon, faire fondre tout ce qui apporte le courant, générer un arc électrique en passant près d'une ligne même enterrée, etc
Mais sinon, c'est effectivement un monstre. La puissance augmentant avec le carré de la vitesse, à calibre égal on a une arme près de 10 fois plus puissante, ou alors une arme aussi puissante mais avec un calibre dix fois moindre. Donc on peut imaginer un tank avec un canon de 20 mm mais à haute cadence de tir et infligeant autant de dommages qu'un canon de 120 mm, un canon de 90 mm capable d'abattre un tank à 20 km, ou effectivement une grosse Bertha montée sur croiseur de guerre et démolissant les navires adverses de l'autre côté de l'horizon. Un jour. S'il y a encore des empires militaires capables de s'offrir ce genre de joujou à ce moment-là
Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Publié : lun. sept. 18, 2017 8:24 pm
par WeirdWolf
Ah oui, un autre détail ennuyeux: envoyer un obus à 180 km c'est bien, mais avec quelle précision? Quelle que soit la précision du canon, sur une si longue distance il y aura forcément beaucoup de déviation. Et même à 4000m/s, l'obus mettra au minimum 45 s pour atteindre sa cible (plus probablement une bonne minute, la vitesse diminuant en cours de route), donc pour un tir sur une cible mobile c'est chaud.
Raison pour laquelle on utilise des missiles pour les tirs longue distance ou sur cible mobile; il peut changer de trajectoire jusqu'à l'impact. L'inconvénient étant que le missile n'est pas une arme cinétique mais explosive, et il y a pleins de moyens de réduire l'efficacité d'une HEAT (on peut même détruire le missile en vol, si sa vitesse est subsonique)
Pour bénéficier des avantages de l'obus cinétique (rapidité et perforation) et du missile (guidage), les militaires ont inventé l'obus guidé. Techniquement, c'est un obus tiré par un canon mais disposant de propulsion et d'un guidage GPS lui permettant de corriger sa trajectoire. Il ne peut pas changer de direction comme un missile, mais il va beaucoup plus vite, est très précis et seule la force brute peut l'arrêter - en théorie. dans les faits, guidage GPS signifie communication radio entre l'obus et un satellite. Si votre adversaire dispose d'une technologie d'écoute (à la portée de daesh), il peut repérer le "bip-bip" caractéristique du guidage GPS et avec un peut de maths déterminer ou va l'obus, donc évacuer à temps. S'il dispose d'une technologie de brouillage, il peut annuler le guidage GPS et donc réduire la précision à quelques pourcents. Et s'il dispose d'une technologie de piratage, il peut envoyer l'obus 2 km trop loin, dans une zone civile par exemple
Sans compter que ces obus guidés, ça coûte
la peau des fesses: même l'US Navy a refusé l'obstacle