Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[senradackod]

Ne pas rater Lumière, l'aventure continue. J'en suis sorti emballé : 120 films des frères Lumière (enfin surtout Louis) restaurés (l'image est magnifique), tournés par des opérateurs envoyés dans le monde entier. 
J'y allais avec réticence : on m'avait prévenu contre le commentaire ininterrompu de Thierry Frémaux, pontifiant et envahissant. J'ai été heureusement surpris, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti. Frémaux a opéré des regroupements thématiques, et pointe dans chaque film le ou les points à ne pas rater, et il a raison ! Car chaque film dure 50 secondes, ça passe très vite, et une vision brute, sans commentaire, ne permettrait pas de repérer immédiatement les points importants (cadrage, composition, mise en scène, durée, mouvement dans le champ, mise en abyme, voire travelling malgré la caméra fixe !).
L'on s'aperçoit que les frères Lumière inventent une grande partie du vocabulaire cinématographique et envisagent, outre les aspects techniques et esthétiques de la captation, la présence du public lié à la projection.
Surtout, quelle émotion de voir ainsi le regard neuf porté par les inventeurs d'un nouveau mode artistique, qui se permettent toutes les innovations, sans avoir alors de référent : quelle créativité !
Le choix de Saint-Saëns pour l'accompagnement musical me semble opportun.
Voir ces films sur grand écran est une chance à saisir.

[Cassius Clef]

@senradackod : Merci pour la recommandation. Ça doit être fascinant de voir naître un art. Comme une visite à Lascaux, mais moins loin dans le temps.

[Gridal]

En ce moment sur Ulule, le magazine Mad Movies propose un hors-série consacré à David Lynch. il fera partie de la collection Réalisateurs après John Carpenter, Steven Spielberg, Dario Argento, George Miller, David Cronenberg et d'autres.

[Gridal]

Ne pas rater Lumière, l'aventure continue

Pour info le premier film, Lumière ! L'aventure commence, que j'avais découvert grâce à un conseil sur Casus NO, est disponible jusqu'au 14 avril sur le site de France TV.

D'ailleurs :
Lumière ! L'aventure commence (Thierry Frémaux, 2016) : ce documentaire compile 108 films restaurés, tournés entre 1895 et 1905 par les Lumière et leurs opérateurs. Ils sont classés par catégorie (Lyon, Paris, les enfants, la France au travail, etc) et commentés par la voix off de Thierry Frémaux, qui explique à chaque fois le contexte et les particularités. chaque film dure au maximum 50 secondes, le maximum possible avec la technologie de l'époque. On trouve bien sûr des films célèbres comme L'Arroseur arrosé, L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat ou La Sortie de l'usine Lumière à Lyon mais aussi d'innombrables films inconnus.

C'est fascinant. Dès le début tout ou presque était déjà là. Documentaire, fiction, film publicitaire, effets spéciaux, travelling, remake... La restauration est superbe et fait honneur à l'incroyable profondeur de champ permise par le cinématographe, j'ai eu l'impression d'assister à la naissance d'un art. Frémaux, qu'habituellement je ne porte pas trop dans mon cœur, accompagne parfaitement les images avec ses explications, ce qui rend je pense le tout tout à fait regardable par quelqu'un qui ne s'intéresse pas au sujet. Bon il aime bien le name dropping et les références mais ce n'est pas gênant.

Également, quelle belle inspi pour tout JdR se passant à cette époque. Chaque film est très court mais est un instantané de l'époque, d'un lieu, d'un contexte. Maintenant j'ai envie d'une scène dans Maléfices ou Crimes qui se passe sur les trottoirs roulants installés à Paris pour l'Exposition universelle de 1900 !

Merci en retard au membre du forum (je ne sais plus qui c'est) qui a permis cette découverte quand je cherchais des films se déroulant pendant la Belle Époque.



Le Repaire du ver blanc (Ken Russell, 1988) : dans la campagne anglaise, un jeune archéologue trouve un crâne issu d'une créature inconnue. Plus tard le châtelain local lui raconte la légende du ver blanc, un monstre qui aurait été vaincu par un de ses ancêtres.

Adaptation libre d'un roman de Bram Stoker que j'ai pas lu, ce film tardif de Ken Russell n'est objectivement pas très bon (on est loin des Diables et de Au-delà du réel) mais porte malgré tout la signature du réalisateur. Il navigue entre moments kitsch voire franchement nanardesques et séquences plus inspirées. c'est parfois traité n'importe comment et parfois le savoir-faire est là. Les visions psychédéliques, l'anticléricalisme, l'érotisme, pas de doutes on est chez Russell. La vibe Hammer est très agréable avec son village paumé, ses secrets (littéralement) enfouis et sa folk horror très anglaise, et en même temps il y a des moments vulgaires et navrants, très 80s.

Je suis tout à fait conscient des énormes défauts mais je me suis bien marré. D'autres, et je les comprends, y verront un nanar ou même un gros navet. J'aurais prévenu !

Un point intéressant quand même : l'archéologue écossais et le châtelain sexy sont incarnés par de jeunes Peter Capaldi et Hugh Grant, rien que pour ça c'est rigolo.



Ghosts on the Loose (William Beaudine, 1943) : une bande d'adolescents gentiment voyous, les East Side Kids, doit organiser le mariage de la sœur d'un des membres. Les futurs mariés ont acheté une maison voisine d'une demeure réputée pour être hantée.

Le film était disponible en "double programme" sur un DVD de la collection Bela Lugosi, avec le mauvais Scared to Death. Sans trop d'espoir je l'ai lancé, c'est une catastrophe. Il dure à peine plus d'une heure et j'ai quand même passé des scènes en accéléré. Il m'aura au moins permis, merci Wikipedia, de découvrir un univers qui m'était totalement inconnu : les East Side Kids. Il y a eu 22 films sortis entre 1940 et 1945, en sachant qu'avant la troupe s'appelait Dead End Kids (8 films entre 1937 et 1939) puis est devenue The Bowery Boys (48 films entre 1946 et 1958) ! Le casting a bien sûr changé au fur et à mesure mais le concept est resté le même, raconter les aventures d'une bande de pieds nickelés qui se mettent dans des situations pas possibles à cause de leur bêtise et de leur maladresse.

c'est navrant, limite insupportable, quelque part entre les Charlots et les Three Stooges en encore bien pire. Bela Lugosi n'a pas l'air de savoir ce qu'il fout là, et de toute manière il doit apparaître 10 minutes max. La vraie surprise, c'est que Ghosts on the Loose est le premier film où Ava Gardner est créditée au générique... 5 minutes d'apparition peut-être mais il faut bien commencer quelque part.

[Mugen]

Ne pas rater Lumière, l'aventure continue. J'en suis sorti emballé : 120 films des frères Lumière (enfin surtout Louis) restaurés (l'image est magnifique), tournés par des opérateurs envoyés dans le monde entier. 
J'y allais avec réticence : on m'avait prévenu contre le commentaire ininterrompu de Thierry Frémaux, pontifiant et envahissant. J'ai été heureusement surpris, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti. Frémaux a opéré des regroupements thématiques, et pointe dans chaque film le ou les points à ne pas rater, et il a raison ! Car chaque film dure 50 secondes, ça passe très vite, et une vision brute, sans commentaire, ne permettrait pas de repérer immédiatement les points importants (cadrage, composition, mise en scène, durée, mouvement dans le champ, mise en abyme, voire travelling malgré la caméra fixe !).
L'on s'aperçoit que les frères Lumière inventent une grande partie du vocabulaire cinématographique et envisagent, outre les aspects techniques et esthétiques de la captation, la présence du public lié à la projection.
Surtout, quelle émotion de voir ainsi le regard neuf porté par les inventeurs d'un nouveau mode artistique, qui se permettent toutes les innovations, sans avoir alors de référent : quelle créativité !
Le choix de Saint-Saëns pour l'accompagnement musical me semble opportun.
Voir ces films sur grand écran est une chance à saisir.

Ah mais c'est la suite de ce documentaire ?
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 50539.html

Comme rien dans la com autour du film ne le mentionnait, j'ai cru que c'était un documentaire qui reprenait le même sujet, et donc j'avais passé mon chemin, alors que le premier m'avait enthousiasmé.

[senradackod]

Ne pas rater Lumière, l'aventure continue. J'en suis sorti emballé : 120 films des frères Lumière (enfin surtout Louis) restaurés (l'image est magnifique), tournés par des opérateurs envoyés dans le monde entier. 
J'y allais avec réticence : on m'avait prévenu contre le commentaire ininterrompu de Thierry Frémaux, pontifiant et envahissant. J'ai été heureusement surpris, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti. Frémaux a opéré des regroupements thématiques, et pointe dans chaque film le ou les points à ne pas rater, et il a raison ! Car chaque film dure 50 secondes, ça passe très vite, et une vision brute, sans commentaire, ne permettrait pas de repérer immédiatement les points importants (cadrage, composition, mise en scène, durée, mouvement dans le champ, mise en abyme, voire travelling malgré la caméra fixe !).
L'on s'aperçoit que les frères Lumière inventent une grande partie du vocabulaire cinématographique et envisagent, outre les aspects techniques et esthétiques de la captation, la présence du public lié à la projection.
Surtout, quelle émotion de voir ainsi le regard neuf porté par les inventeurs d'un nouveau mode artistique, qui se permettent toutes les innovations, sans avoir alors de référent : quelle créativité !
Le choix de Saint-Saëns pour l'accompagnement musical me semble opportun.
Voir ces films sur grand écran est une chance à saisir.

Ah mais c'est la suite de ce documentaire ?
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 50539.html

Comme rien dans la com autour du film ne le mentionnait, j'ai cru que c'était un documentaire qui reprenait le même sujet, et donc j'avais passé mon chemin, alors que le premier m'avait enthousiasmé.

Oui, c'est la suite. Et je n'avais pas vu le premier volet. Je vais tenter de rattraper mon retard.
 

[Mugen]

Ne pas rater Lumière, l'aventure continue. J'en suis sorti emballé : 120 films des frères Lumière (enfin surtout Louis) restaurés (l'image est magnifique), tournés par des opérateurs envoyés dans le monde entier. 
(...)

Ah mais c'est la suite de ce documentaire ?
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 50539.html

Comme rien dans la com autour du film ne le mentionnait, j'ai cru que c'était un documentaire qui reprenait le même sujet, et donc j'avais passé mon chemin, alors que le premier m'avait enthousiasmé.

Bon, je l'ai vu.
C'est très bien, mais j'ai préféré le second, qui s'intéressait moins à Louis Lumière et plus à ses opérateurs et leurs voyages autour du monde.

[Rosco]

Natacha presque hotesse de l'air
une bonne comedie famiale, très feministe, place dans les annee 60 avec un André Malar, ministre de la culture toujours accompagne de son assistant de grande taille, mangeur de pomme.
Un complotiste qui parle de virus pangolin, de pilule et du droit des Femmes.
Une Natacha qui mene la danse, un Walther qui sert de bel idiot.
Une magnifique actriceen inspiration d'un genie
Plein d'allusion à notre époque bien ammené afin de montrer une évolution du droit des femmes.
Et petit bonus familiale, des unes de journaux de l'époque pour le vol au centre du film, dont une du figaro avec un des article de mon grand pere sur le Yemen.De plus grand fan de bd, je lui dois la decouverte de clifton, gill jourdain, commanche, leonard, j ai d ailleurs herité de ses comanche que j ai toujours, je pense que la petite allusion lui aurai plus.

De manière general, les acteurs sont bien choisis, un casting top


 

[Le merlock]

un Walther qui sert de bel idiot.

Sauf que Walter (sans h) n'est pas idiot. Il est maladroit, voire gaffeur, mais pas idiot. Il est aussi plutôt débrouillard, mélomane (jazz - et il semble détester la musique pop des années 70), honnête, fiable et (raisonnablement) courageux...

Bref, si Walter sert de bel idiot, je ne suis pas sûr d'être fan du film...

[Rosco]

Le choix a été fait de faire de Walther un faire valoir comique de Natacha.
En mode rantanplan, ou libellule, afin que Natacha soit le personnage fort.
On est dans du franco belge, avec un passage de 1 héros avec un assistant, la bd, à un héros avec son faire valoir, fantasia du début par exemple.
Tout les personnages sont des caricatures, Natacha est la seule personne qui ne soit pas defini par son rôle dans l'histoire.

[Olivier Fanton]

Je sors de Natasha. À la première bande annonce, je n'avais même pas saisi que c'était une adaptation de la BD... Faut dire, l'actrice ne ressemble pas au personnage, elle n'est pas hôtesse de l'air, et elle brise allègrement le quatrième mur (Natasha n'est ni Miss Hulk, ni Deadpool...).

Cependant, la bande annonce m'avait donné envie, et savoir que c'est une adaptation ne m'a pas rebuté, donc hop. Je ne regrette pas, même s'il ne reste quasiment rien de la BD, à part trois noms. J'ai même ri, notamment aux moments où les acteurs oublient qu'ils sont dans les années 60. Le perso qui mange des pommes m'a bien plus aussi. (Dommage qu'ils explicitent la réf ensuite...)

(Le féminisme est bienvenu, mais n'est pas subtil. C'est plutôt des gros sabots et de l'homme de paille.)

[Gridal]

Blanche-Neige et le Chasseur (Rupert Sanders, 2012) : un roi, veuf depuis peu, épouse Ravenna. Elle est en fait une sorcière maléfique, tue son mari, enferme Blanche-Neige, la fille de ce dernier, dans un cachot et prend le contrôle du royaume. Des années après, Blanche-Neige s'évade.

Les films de fantasy et moi, on est pas copains d'habitude. Mais la présence de Charlize Theron, et surtout mon complétisme pour l'œuvre de Kristen Stewart (complétisme relatif en fait ; j'ai souffert devant le premier Twilight, hors de question que je regarde les autres) l'ont emporté.

C'est donc Blanche-Neige version blockbuster fantasy. Je précise que j'ai vu aucun autre film sur le sujet, je connais le conte seulement grâce à des livres d'histoires pour enfants. Donc je situe à peu près le truc, la pomme, les sept nains, le miroir magique, la méchante reine, le baiser, tout ça tout ça.

C'est moyen mais je m'attendais à pire. Le film est trop long, trop bavard, avec une intro interminable,il faut bien 20 minutes pour entrer dans le vif du sujet, Charlize Theron en fait des caisses en marâtre option Élisabeth Báthory, et il y a trop de personnages, Blanche-Neige étant trop souvent en retrait.

Bref il y a beaucoup de vrais défauts, mais malgré tout ça passe. Chris Hemsworth est cool en Han Solo coureur des bois qui massacre ses adversaires à coups de hache, Kristen Stewart est très bien, les nains sont marrants et la DA est plutôt inspirée : le troll, la faune et la flore du sanctuaire des fées, les pouvoirs magiques de la reine, son bain de jouvence, les "guerriers de verre", visuellement c'est pas mal. Les passages obligés, que je liste plus haut, sont en général bien intégrés à l'intrigue, avec parfois quelques twists bien vus.

On sent que le scénario a été réécrit plusieurs fois : quelques bonnes idées sont juste abordées puis aussitôt oubliées, comme le court flashback sur l'enfance de la reine ou le "prince charmant" qui s'avère être inutile. Ça aurait pu évidemment être bien meilleur, j'étais peut-être bien luné quand je l'ai vu et je l'aurai probablement vite oublié mais j'ai pas passé un mauvais moment.



Désir et rébellion - "L'Art de la joie" de Goliarda Sapienza (Coralie Martin, 2023) : ce documentaire retrace l'histoire du roman L'Art de la joie et de son autrice.

Goliarda Sapienza, née en Sicile en 1924, de parents athées, anarchistes et antifascistes, devient d'abord comédienne, mais sa vraie passion est l'écriture. Entre 1967 et 1976 elle écrit L'Art de la joie, un roman de 800 et quelques pages qui raconte la vie de Modesta, née le premier janvier 1900 aux pieds de l'Etna dans une grande misère, et qui vivra une grande partie des événements du XXe siècle.

Roman féministe, subversif, violent, sensuel et immoral, il sera refusé par toutes les maisons d'édition. Quand Goliarda Sapienza meurt en 1996, son mari décide de publier L'Art de la joie à compte d'auteur pour lui rendre hommage. Quelques années plus tard, il est "découvert" en Allemagne, puis en France où il paraît en 2005. Il devient rapidement un best seller.

Je suis un amoureux fou du roman, et j'ai adoré ce film qui revient sur son histoire. Il alterne des entretiens avec l'autrice à la fin de sa vie et d'autres plus récents avec son mari, l'éditeur français, la traductrice française ou encore l'actrice Valeria Golino qui en a réalisé une adaptation pour la télé italienne. Entretiens qui sont entrecoupés pas des extraits du roman.

Si vous avez aimé le livre ce documentaire est un parfait complément. Attention si vous ne l'avez pas lu, ça spoile pas mal par contre.

[rogre]

Et donc j'ai vu "Grizzly man", un documentaire de Werner Herzog, 2005.J'ai été assez impressionné.

L'activiste écologiste Timothy Treadwell passe 15 ans, tous les étés, en Alaska, parmi les énormes ours grizzly. Avec juste un sac à dos et une tente et une camera. Il s'est filmé, et est devenu assez célèbre aux USA (copain de Leonardo DiCaprio, etc).
Dès le début, Herzog, qui le connaissait, dévoile l'issue tragique - certains diront inévitable. Tu ne peux pas « fraterniser » avec des gros ours éternellement. Les images sont frappantes, parce que filmées sur place, avant et après ce qui devait arriver. Cela donne donc une tonalité de tragédie : alternativement on comprend et on rejette les positions extrémistes de Timothy.
A voir si vous aimez les ours et la fatalité.

[Florentbzh]

L'activiste écologiste Timothy Treadwell passe 15 ans, tous les étés, en Alaska, parmi les énormes ours grizzly. Avec juste un sac à dos et une tente et une camera. Il s'est filmé, et est devenu assez célèbre aux USA (copain de Leonardo DiCaprio, etc).

Je ne connaissais pas cette histoire, mais elle m'a fait penser aussitôt à Christopher McCandless (Into the wild), merci de l'avoir fait connaitre.

Dans les deux cas, trop d'optimisme et d'idéalisme tue face à la nature.

la-tragique-histoire-de-timothy-treadwell-lhomme-qui-murmurait-aux-oreilles-des-ours

[Rosco]

The Amateur,
Un film avec des acteurs bons, une histoire qui tient la route, sauf la partie hacking, un film popcorn.

Un moment particulier, une reférence geek, très bien placé

Spoiler:

The bear, qui dis a un moment, je ne suis pas comme toi, je ne sais pas ce que c'est perdre sa femme.
Je sais pas si c'est une impro de l'acteur mais cette phrase dans la bouche de cet acteur avec cette tête là, c'est un easter egg geek