Gilda (Charles Vidor, 1946) : Johnny Farell, un jeune aventurier américain, devient l'homme de confiance de Balin Mundson, propriétaire d'un casino clandestin à Buenos Aires. Quelques temps plus tard, Mundson se marie avec Gilda, qui s'avère être l'ancienne maîtresse de Johnny.
Un grand classique du film noir, probablement le rôle le plus célèbre de Rita Hayworth. Le film a été écrit pour elle, elle est au centre de toutes les attentions, elle est LA femme fatale, intelligente, vénéneuse, d'une beauté renversante, provoquant l'amour et la haine des hommes qui l'entourent, notamment dans le triangle amoureux qu'elle forme avec Johnny et Balin. L'intrigue criminelle / policière / politique, si elle passe au second plan, n'en reste pas moins solide et intéressante, la fameuse scène de "strip tease" est sublime et le noir et blanc contrasté tout à fait dans l'ambiance. Le happy end final est peut être un peu trop rapide et facile, mais ça ne gâche pas la noirceur de ce qui s'est passé précédemment. Un très bon film.
Buffy, tueuse de vampires (Fran Rubel Kuzui, 1992) : Buffy, lycéenne frivole et superficielle, découvre qu'elle est l'Élue, issue d'une lignée de de guerrières destinées à combattre les vampires.
J'adore la série
Buffy contre les vampires et j'avais jamais vu le film. Malgré son horrible réputation j'ai tenté. Réputation méritée, c'est un navet. Joss Whedon a écrit le scénario, qui pas pire qu'un autre. Les bases de la série sont déjà là : la Tueuse adolescente qui aimerait vivre une vie normale, l'Observateur sévère mais bienveillant, le drama lycéen, le maître vampire et ses sbires, les flashbacks et rêves prémonitoires, la patine 90s', pas de doute c'est du
Buffy. Le problème, c'est tout le reste. Le casting déjà : si Kristy Swanson fait le job et arrive même à être parfois touchante, le reste c'est la catastrophe. Donald Sutherland n'en a rien à foutre, Rutger Hauer cabotine à mort et est ridicule en vampire moustachu, et sinon tout le monde joue très mal, horriblement mal : David Arquette, Paul Reubens, Luke Perry, Hillary Swank, ils sont tous nuls. L'humour est pas drôle du tout, les bastons toutes molles et les effets spéciaux moches.
Pour moi ça vaut même pas une soirée bières nanar.
La Sagesse des crocodiles (Po-Chih Leong, 1998) : Steven Grlscz est un vampire très particulier, il ne peut se nourrir que du sang de femmes qui sont amoureuses de lui. Un jour c'est à son tour de tomber amoureux de l'une de ses futures victimes.
Le réalisateur revisite le thème du vampirisme avec un point de vue assez original. Le film est élégant, sobre, propose quelques pistes intéressantes (la relation entre Steven et le flic qui le soupçonne d'être un tueur en série, les "aiguilles" régurgitées par Steven après ses meurtres) mais loupe quand même le coche. Certaines scènes, comme les apparitions d'une bande de voyous absolument pas crédibles, ou la fin en mode slasher ridicule, gâchent l'ambiance, et de toute manière ça ne raconte pas grand chose au final.
Alors oui Jude Law est classe, la bien trop rare Elina Löwensohn (régulière des films de Bertrand Mandico depuis quelques années) est excellente et d'une beauté à couper le souffle mais sinon il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent (humour).
