Re: [CR] [Earthdawn] La campagne des Portes de Salem
Publié : jeu. avr. 12, 2012 7:08 pm
- Hé les velus, c'est l'heure de se réveiller. - Voilà de quoi vous transformer en parfaits petits chasseurs de cristaux. Le soleil est déjà haut dans le ciel. Juuna m'a confirmé qu'il y avait déjà deux chasseurs de cristaux à l'œuvre dont un qui se trouve du côté de la porte. faudra le faire gicler.
Shaïgan leur montre quelques tamis, des sacs de jute et des bures en coton amples qui leur permettront de dissimuler leurs affaires.
- Le gêneur partira très vite quand il entendra ses os se briser fait lugubrement Sar-Pek
- Je peux l'effrayer avec une illusion ! surenchéris Beylouz avec enthousiasme.
- Arrêtez de vous faire mousser les mages, on dirait des gosses. Je pense pas que cela serait nécessaire. On est 5 hommes-chacals. Juste lui demander de bouger devrait suffire. Tempère Tris
- Dommage... Oui vraiment dommage. Et après on dira que c'est moi le rabat-joie... ironise Sar-Pek
- Heu, confrère, tuer n'est pas jouer et seule les horreurs se réjouissent de la mort. Vous dépassez la limite du convenable ! s'emporte légèrement Mourani
- Bah, fait Azoul. Y a quand même des exceptions. Toi par exemple : faudrait quand même être tordu pour pas se réjouir ne fût-ce qu'un peu de ta mort...
- Ha je vois... Tout le monde s'y met. Tous sur Mourani, c'est le mot d'ordre je vois. Si vous continuez, vous pourriez avoir à vous passer de mes avis éclairés !
- Ho mince alors ! fait Sar-Pek. Quelle tragédie ce serait !
- Paix, paix, compagnons ! Même si c'est de l'humour et que nous le savons tous, des yeux extérieurs pourraient croire que nous sommes des bouffons ! Et si même toi tu t'y mets, se désole Tris, je vais devoir reprendre le rôle de donneur de baffes !
- Ouais c'est cela, essaie seulement. grogne Azoul soudain redevenu sérieux.
- Ha je te préfère comme cela. Trop de jovialité ne te sied pas.
- Grrr
- Hé les gars, j'ai encore quelques trucs à vous dire avant que vous partiez, fait Shaïgan. Pendant votre sommeil, je me suis arrangé avec votre guide, Oussaïd pour qu'il amène les chameaux discrètement en bordure de ville, côté Temple. Il filera à votre rencontre dès que vous sortirez. Nous, on a organisé une petite diversion de l'autre côté du campement, histoire d'être certains que les hommes de Torg seront pas dans nos pattes. Si jamais certains devraient quand même se rappliquer, on s'en charge, moi et Juuna. C'est ok ?
- Cool, t'es un vrai père pour nous fait Tris avec un clin d'oeil.
- Et j'ai aussi envie d'avoir mon sac de parchemins précieux !
- Héhé !
Moins d'un quart d'heure plus tard, les hommes-chacals sont à pied d'oeuvre. L'autre chercheur de cristaux Ork n'a même pas entendu que les hommes-chacals lui demandent de partir. Un regard d'Azoul et il s'est aussitôt pris de passion pour un autre côté.
- Beylouz, c'est l'heure de gagner ta croûte ! Dissipe-nous cette illusion, enjoint Tris.
- C'est comme si c'était fait. La vérité s'étalera bientôt sous vos yeux. J'ai déjà repéré son emplacement. Plus qu'à la dissiper.
Vingt minutes ont passé. Beylouz est blême et sue abondamment tout en essayant pour la 10ème fois de dissiper l'illusion.
- Putain Beylouz, qu'est-ce que tu fous. On a pas la journée ! Azoul en a visiblement marre de fouiller dans le sable et il le fait savoir.
- Tu crois que c'est facile sans doute ?
- Allons, allons, ce n'est jamais qu'une illusion mineure. Ce n'est pas justement votre discipline ? demande benoitement Mourani.
C'est à ce moment qu'apparaît une porte sous les yeux des Éveilleurs.
- La voici votre porte ! A toi Tris !
- Yep ! Espérons que je serai plus rapide.
Mais la serrure se montre récalcitrante.
- Serrure de novice, serrure de novice, je vais lui dire deux mots à ce Shaïgan, je vais lui faire bouffer mes crochets, moi !
- Ha vous voyez que ce n'est pas aussi facile qu'il voulait bien nous le faire croire ! Vous voyez que je ne suis pas le seul à avoir eu du mal ! Tu vas y arriver Tris ?
- T'inquiète Beylouz. C'est comme dépuceler une elfe, c'est question de douceur mais cela cède d'un coup !
Et comme pour confirmer ses paroles, la porte s'ouvre.
- Quand je te disais ! Je passe devant. Ne traînez pas et remettez bien la porte contre.
- Allez-y les mages, je ferme la marche.
Tris pénètre dans le Temple. Les indications du cul-de-jatte sont précises et il trouve sans problème le couloir qui entoure la cour intérieure. Mais là, le premier problème se présente. Un jeune garde humain à l'uniforme théran rêvasse, appuyé sur la margelle.
- Deux pas et je le balance dans le vide. Non, il va crier en tombant. Faut l'attirer ici. Beylouz, tu peux faire quelque chose ?
Beylouz se transforme aussitôt en silhouette voûtée, toute vêtue d'une bure noire, une dague argentée sur le flanc.
- Pas mal ! fait Tris impressionné.
Beylouz passe devant le voleur et se glisse devant le couloir. Il se râcle alors ostensiblement la gorge, rit en son for intérieur quand il voit le garde théran se redresser comme si on lui avait boté les fesses. Il fait alors un geste péremptoire pour signifier au garde de le suivre et retourne aussitôt dans le couloir d'où il est venu.
Le garde est visiblement surpris et tout en avançant vers le couloir interroge :
- Heu monsieur le prêtre ? C'est que je suis pas de garde. Monsieur le prêtre ?
Le temps qu'il cligne des yeux en entrant dans le passage sombre, une dague s'est glissée en-dessous de sa gorge.
- Tu cries, t'es mort. Tu cries pas, tu te réveilles dans quelques heures avec une grosse bosse.
Le garde se crispe mais ne dit rien. Azoul lui prend alors la tête et d'un geste brusque la claque contre le mur. L'homme, le visage éclaté, s'écroule, sonné pour le compte. Tris se repenche sur lui.
- Et peut-être aussi le nez cassé avec quelques dents en moins mais tu comprends, c'est un guerrier, un vrai, un dur.
Il s'interrompt soudainement quand il voit le regard noir d'Azoul.
- C'est bon Azoul mais je ne voudrais pas qu'il croie que je lui ai menti.
- T'as pas menti, il aura bien sa bosse. Bien joué Beylouz !
Le groupe poursuit discrètement sa route. Ils sont bientôt devant la fosse. Le tuyau de cuivre est bien là mais un garde Troll aux cornes coupées est posté devant. Un gars local. Comme l'avait annoncé Shaïgan, la fosse est remplie de singes. Mais ce ne sont pas des babouins. Ce sont de minuscules ouistitis.
- Quel bouffon ce Shaïgan, murmure Tris, il s'est bien foutu de notre gueule. On se débarrasse du garde et moi je descends crocheter la serrure.
- Compagnon, je serais-toi, je me garderais d'œuvrer avec emportement. La margelle de la fosse dégage une belle puissance magique dans l'astral. Cela ne m'étonnera pas qu'elle serve à alimenter une autre illusion. Petit singe n'est peut-être pas ce qu'il paraît... Beylouz pourra peut-être confirmer ? demande Mourani.
- Je ne vois rien mais la perception astrale ne ment pas. Tu peux dissiper cette magie ?
- Non, c'est trop puissant. La porte, j'aurais pu, facilement mais ici, c'est une autre paire de manches.
- Ok les mages, je vous crois ! Azoul, tu peux te charger du garde ? Beylouz, on refait le coup du prêtre ?
- Tout de suite !
- Tu passes par la droite. Moi je viendrai par la gauche et je l'attaque par surprise. Les autres mages, vous balancez ce que vous pouvez s'il a tenu le choc. Azoul tu te charges de toute autre menace.
- Ma dague mentale ne lui laissera aucune chance ! fait Mourani déterminé.
- Ma lance astrale l'achèvera, conclut sinistrement Sar-Pek.
Pendant que les deux mages commencent à tisser, Beylouz se déguise et va interpeller le Troll. Tris se glisse silencieusement de l'autre côté pour frapper le troll par derrière. Le Troll a l'air surpris de voir un Ouabou. Il se tourne vers le prêtre mais semble se figer, hésitant. C'est heureusement assez de temps que pour que Tris se faufile silencieusement derrière lui. D'un grand mouvement tournoyant il abat sa lame dans le dos du garde. Celui-ci pousse un cri de douleur et réagit aussitôt. D'un seul grand bond il se retrouve à côté de Beylouz complètement surpris par la manoeuvre. Un coup du bouclier du Troll lui arrive en pleine figure. Déséquilibré, il fait plusieurs pas en arrière. Un coup d'épée vient alors férocement le frapper au torse. Beylouz recule encore sous la douleur, et finit par arriver contre la margelle. Ce qui était visiblement tout le but de la manoeuvre car un puissant coup de pied lui arrive en plein torse, le faisant brutalement passer par-dessus la margelle.
- Crève le mage !
A ce moment, les sorts des deux mages viennent percuter le Troll qui visiblement déguste. Un instant, il semble prêt à s'écrouler mais il se redresse avant de crier.
- Ha, il y en a d'autres ! Des voleurs et des mages. Je vais tous vous crever.
- T'en auras pas le temps !
C'est Azoul qui vient de prendre appui sur un côté de la margelle et d'un seul bond acrobatique a sauté au-dessus de la fosse. Son arme vient profondément se planter dans le coup massif du Troll. Le temps se fige puis le sang se met à gicler en saccade et le troll s'écroule. Dans la fosse, des cris d'excitation retentissent. Des cris qui n'ont rien à voir avec celui d'inoffensifs ouistitis. Plusieurs singes se dirigent déjà vers Beylouz qui git au fond de la fosse, inconscient.
- Merde, faut dégager Beylouz de là ! Saloperie de Troll !
Shaïgan leur montre quelques tamis, des sacs de jute et des bures en coton amples qui leur permettront de dissimuler leurs affaires.
- Le gêneur partira très vite quand il entendra ses os se briser fait lugubrement Sar-Pek
- Je peux l'effrayer avec une illusion ! surenchéris Beylouz avec enthousiasme.
- Arrêtez de vous faire mousser les mages, on dirait des gosses. Je pense pas que cela serait nécessaire. On est 5 hommes-chacals. Juste lui demander de bouger devrait suffire. Tempère Tris
- Dommage... Oui vraiment dommage. Et après on dira que c'est moi le rabat-joie... ironise Sar-Pek
- Heu, confrère, tuer n'est pas jouer et seule les horreurs se réjouissent de la mort. Vous dépassez la limite du convenable ! s'emporte légèrement Mourani
- Bah, fait Azoul. Y a quand même des exceptions. Toi par exemple : faudrait quand même être tordu pour pas se réjouir ne fût-ce qu'un peu de ta mort...
- Ha je vois... Tout le monde s'y met. Tous sur Mourani, c'est le mot d'ordre je vois. Si vous continuez, vous pourriez avoir à vous passer de mes avis éclairés !
- Ho mince alors ! fait Sar-Pek. Quelle tragédie ce serait !
- Paix, paix, compagnons ! Même si c'est de l'humour et que nous le savons tous, des yeux extérieurs pourraient croire que nous sommes des bouffons ! Et si même toi tu t'y mets, se désole Tris, je vais devoir reprendre le rôle de donneur de baffes !
- Ouais c'est cela, essaie seulement. grogne Azoul soudain redevenu sérieux.
- Ha je te préfère comme cela. Trop de jovialité ne te sied pas.
- Grrr
- Hé les gars, j'ai encore quelques trucs à vous dire avant que vous partiez, fait Shaïgan. Pendant votre sommeil, je me suis arrangé avec votre guide, Oussaïd pour qu'il amène les chameaux discrètement en bordure de ville, côté Temple. Il filera à votre rencontre dès que vous sortirez. Nous, on a organisé une petite diversion de l'autre côté du campement, histoire d'être certains que les hommes de Torg seront pas dans nos pattes. Si jamais certains devraient quand même se rappliquer, on s'en charge, moi et Juuna. C'est ok ?
- Cool, t'es un vrai père pour nous fait Tris avec un clin d'oeil.
- Et j'ai aussi envie d'avoir mon sac de parchemins précieux !
- Héhé !
Moins d'un quart d'heure plus tard, les hommes-chacals sont à pied d'oeuvre. L'autre chercheur de cristaux Ork n'a même pas entendu que les hommes-chacals lui demandent de partir. Un regard d'Azoul et il s'est aussitôt pris de passion pour un autre côté.
- Beylouz, c'est l'heure de gagner ta croûte ! Dissipe-nous cette illusion, enjoint Tris.
- C'est comme si c'était fait. La vérité s'étalera bientôt sous vos yeux. J'ai déjà repéré son emplacement. Plus qu'à la dissiper.
Vingt minutes ont passé. Beylouz est blême et sue abondamment tout en essayant pour la 10ème fois de dissiper l'illusion.
- Putain Beylouz, qu'est-ce que tu fous. On a pas la journée ! Azoul en a visiblement marre de fouiller dans le sable et il le fait savoir.
- Tu crois que c'est facile sans doute ?
- Allons, allons, ce n'est jamais qu'une illusion mineure. Ce n'est pas justement votre discipline ? demande benoitement Mourani.
C'est à ce moment qu'apparaît une porte sous les yeux des Éveilleurs.
- La voici votre porte ! A toi Tris !
- Yep ! Espérons que je serai plus rapide.
Mais la serrure se montre récalcitrante.
- Serrure de novice, serrure de novice, je vais lui dire deux mots à ce Shaïgan, je vais lui faire bouffer mes crochets, moi !
- Ha vous voyez que ce n'est pas aussi facile qu'il voulait bien nous le faire croire ! Vous voyez que je ne suis pas le seul à avoir eu du mal ! Tu vas y arriver Tris ?
- T'inquiète Beylouz. C'est comme dépuceler une elfe, c'est question de douceur mais cela cède d'un coup !
Et comme pour confirmer ses paroles, la porte s'ouvre.
- Quand je te disais ! Je passe devant. Ne traînez pas et remettez bien la porte contre.
- Allez-y les mages, je ferme la marche.
Tris pénètre dans le Temple. Les indications du cul-de-jatte sont précises et il trouve sans problème le couloir qui entoure la cour intérieure. Mais là, le premier problème se présente. Un jeune garde humain à l'uniforme théran rêvasse, appuyé sur la margelle.
- Deux pas et je le balance dans le vide. Non, il va crier en tombant. Faut l'attirer ici. Beylouz, tu peux faire quelque chose ?
Beylouz se transforme aussitôt en silhouette voûtée, toute vêtue d'une bure noire, une dague argentée sur le flanc.
- Pas mal ! fait Tris impressionné.
Beylouz passe devant le voleur et se glisse devant le couloir. Il se râcle alors ostensiblement la gorge, rit en son for intérieur quand il voit le garde théran se redresser comme si on lui avait boté les fesses. Il fait alors un geste péremptoire pour signifier au garde de le suivre et retourne aussitôt dans le couloir d'où il est venu.
Le garde est visiblement surpris et tout en avançant vers le couloir interroge :
- Heu monsieur le prêtre ? C'est que je suis pas de garde. Monsieur le prêtre ?
Le temps qu'il cligne des yeux en entrant dans le passage sombre, une dague s'est glissée en-dessous de sa gorge.
- Tu cries, t'es mort. Tu cries pas, tu te réveilles dans quelques heures avec une grosse bosse.
Le garde se crispe mais ne dit rien. Azoul lui prend alors la tête et d'un geste brusque la claque contre le mur. L'homme, le visage éclaté, s'écroule, sonné pour le compte. Tris se repenche sur lui.
- Et peut-être aussi le nez cassé avec quelques dents en moins mais tu comprends, c'est un guerrier, un vrai, un dur.
Il s'interrompt soudainement quand il voit le regard noir d'Azoul.
- C'est bon Azoul mais je ne voudrais pas qu'il croie que je lui ai menti.
- T'as pas menti, il aura bien sa bosse. Bien joué Beylouz !
Le groupe poursuit discrètement sa route. Ils sont bientôt devant la fosse. Le tuyau de cuivre est bien là mais un garde Troll aux cornes coupées est posté devant. Un gars local. Comme l'avait annoncé Shaïgan, la fosse est remplie de singes. Mais ce ne sont pas des babouins. Ce sont de minuscules ouistitis.
- Quel bouffon ce Shaïgan, murmure Tris, il s'est bien foutu de notre gueule. On se débarrasse du garde et moi je descends crocheter la serrure.
- Compagnon, je serais-toi, je me garderais d'œuvrer avec emportement. La margelle de la fosse dégage une belle puissance magique dans l'astral. Cela ne m'étonnera pas qu'elle serve à alimenter une autre illusion. Petit singe n'est peut-être pas ce qu'il paraît... Beylouz pourra peut-être confirmer ? demande Mourani.
- Je ne vois rien mais la perception astrale ne ment pas. Tu peux dissiper cette magie ?
- Non, c'est trop puissant. La porte, j'aurais pu, facilement mais ici, c'est une autre paire de manches.
- Ok les mages, je vous crois ! Azoul, tu peux te charger du garde ? Beylouz, on refait le coup du prêtre ?
- Tout de suite !
- Tu passes par la droite. Moi je viendrai par la gauche et je l'attaque par surprise. Les autres mages, vous balancez ce que vous pouvez s'il a tenu le choc. Azoul tu te charges de toute autre menace.
- Ma dague mentale ne lui laissera aucune chance ! fait Mourani déterminé.
- Ma lance astrale l'achèvera, conclut sinistrement Sar-Pek.
Pendant que les deux mages commencent à tisser, Beylouz se déguise et va interpeller le Troll. Tris se glisse silencieusement de l'autre côté pour frapper le troll par derrière. Le Troll a l'air surpris de voir un Ouabou. Il se tourne vers le prêtre mais semble se figer, hésitant. C'est heureusement assez de temps que pour que Tris se faufile silencieusement derrière lui. D'un grand mouvement tournoyant il abat sa lame dans le dos du garde. Celui-ci pousse un cri de douleur et réagit aussitôt. D'un seul grand bond il se retrouve à côté de Beylouz complètement surpris par la manoeuvre. Un coup du bouclier du Troll lui arrive en pleine figure. Déséquilibré, il fait plusieurs pas en arrière. Un coup d'épée vient alors férocement le frapper au torse. Beylouz recule encore sous la douleur, et finit par arriver contre la margelle. Ce qui était visiblement tout le but de la manoeuvre car un puissant coup de pied lui arrive en plein torse, le faisant brutalement passer par-dessus la margelle.
- Crève le mage !
A ce moment, les sorts des deux mages viennent percuter le Troll qui visiblement déguste. Un instant, il semble prêt à s'écrouler mais il se redresse avant de crier.
- Ha, il y en a d'autres ! Des voleurs et des mages. Je vais tous vous crever.
- T'en auras pas le temps !
C'est Azoul qui vient de prendre appui sur un côté de la margelle et d'un seul bond acrobatique a sauté au-dessus de la fosse. Son arme vient profondément se planter dans le coup massif du Troll. Le temps se fige puis le sang se met à gicler en saccade et le troll s'écroule. Dans la fosse, des cris d'excitation retentissent. Des cris qui n'ont rien à voir avec celui d'inoffensifs ouistitis. Plusieurs singes se dirigent déjà vers Beylouz qui git au fond de la fosse, inconscient.
- Merde, faut dégager Beylouz de là ! Saloperie de Troll !