CasusNO

Je suis un peu déçu qu'Udo n'ait pas réagi quand au retour de Michel le Cogneur, qui comme on l'a vu et va continuer à la voir est devenu un personnage clé...

J'ignore s'il a des moustaches et une petite queue mais il lui manque clairement des grandes oreilles pour qu'Udo frémisse de la truffe en ce moment.

Sammael99 a écrit :Je suis un peu déçu qu'Udo n'ait pas réagi quand au retour de Michel le Cogneur, qui comme on l'a vu et va continuer à la voir est devenu un personnage clé...

Tu n'espérais quand même pas qu'il en ferait des caisses ?

Jiohn Guilliann

Jiohn Guilliann a écrit :Président de la blaga2bal team

Ouais... c'est tout à fait ça.

/Soupir de satisfaction du camé en manque qui vient de se refaire un fix/ Rhaaaaa!

Merci pour le CR! Excellent, comme toujours

Sammael99 a écrit :Je suis un peu déçu qu'Udo n'ait pas réagi quand au retour de Michel le Cogneur, qui comme on l'a vu et va continuer à la voir est devenu un personnage clé...

désolé du retard mais j'ai vu en début de semaine que tu avais commencé à faire le CR et j'attendais que tu aies fini tes posts successifs pour lire l'ensemble. Et puis... j'ai oublié
mais en rattrappant ma lecture, je suis toujours aussi conquis !

sinon je suis R-A-V-I de voir qu'en 1 session de jeu avec vous, j'ai réussi à faire passer toute la complexité du personnage de Michel le Cogneur, ses subtils traits de caractère et ses motivations profondes (oserais-je avancer ses "BITs" ?)
Il continue à vivre et exister par-delà moi et je le vois évoluer avec bonheur et fièrté. Je me rengorge de voir que l'évocation de son prénom n'est jamais distante de plus de quelques mots du nom "hache" et que son bon sens pratique et direct fait toujours merveille. On lui dit de cogner un arbre/une tête/un animal, il cogne. De lancer une caisse, il s'exécute adroitement. Des années d'entraînement et de pratique mises à profit.

Et Dieu qu'il est capable de discerner de subtils détails qui échappent aux autres protagonistes -visiblement moins bien dotés en terme de capacité d'abstraction et de synthèse intellectuelle. Comme s'apercevoir que les fuyards ne coulent pas mais nagent. Et faire passer le concept en peu de mots. Magnifique. Je suis fier comme un papa.

Il paraît que la Patron se cherche un nouveau Bosco ? Je veux pas dire mais plus fidèle, efficace et malin que Michel le Cogneur (et sa hache), dans le coin, je vois pas.

Udo Femi a écrit : Il paraît que la Patron se cherche un nouveau Bosco ? Je veux pas dire mais plus fidèle, efficace et malin que Michel le Cogneur (et sa hache), dans le coin, je vois pas.

Heu, merci pour votre candidature. On vous rappellera.
(En fait, le patron a déjà choisi).

Au fait, vous n'avez plus rejouer depuis un moment ou Thierry a-t-il simplement cessé de publier la version anglaise sur RPGnet ?
Sinon, ça donne de plus en plus l'impression que Concorde est un endroit beaucoup plus dangereux que Terre Neuve.

Wenlock a écrit :Au fait, vous n'avez plus rejouer depuis un moment ou Thierry a-t-il simplement cessé de publier la version anglaise sur RPGnet ?
Sinon, ça donne de plus en plus l'impression que Concorde est un endroit beaucoup plus dangereux que Terre Neuve.

On a plus rejoué depuis Janvier.

On joue Mardi soir prochain en petit comité normalement (à confirmer par le franco-tchèque du moment...)

Après une course effrénée dans les ruelles sombres de Concorde, les trois compères arrivent à la taverne du Nœud de Huit. Il est tard, et de toute évidence les derniers clients viennent de quitter le lieu, mais il y a encore de la lumière à l’intérieur. Martin, suivi de Michel et Pierre se glisse dans l’arrière-cour de l’établissement. Il y a là une petit porte qui donne sur les cuisines de la taverne.

Martin toque à la porte. Une voix grommelle à l’intérieur :

- « Encore ces vauriens ! Je vais leur faire passer le goût de mendier, moi ! »

La porte s’ouvre, mais avant que le serveur bougon ne puisse dire un mot, Martin l’a attrapé par le col et plaqué contre le mur. L’homme pousse un cri de surprise, et Martin s’apprête à l’interroger vertement quand il voit son regard se tourner vers l’intérieur du bâtiment. Il jette un coup d’œil et aperçoit un homme que Pierre lui a décrit. Il s’agit du tenancier, Malbert, et il a une arbalète à la main.

Martin se retourne, toujours avec son serveur au bout des poings.
- « Déconne pas, Malbert, ou c’est ton larbin qui va s’en manger une ! »

- « Des larbins, ça se remplace ! » réplique le tenancier en appuyant sur la gâchette de son arbalète.

Le carreau se fiche dans la nuque du serveur qui s’effondre dans les bras de Martin. Celui-ci est maintenant à découvert, son bouclier humain ayant perdu sa tenue. Malbert est en train de recharger son arbalète et deux autres de ses hommes se ruent dans la pièce, l’un avec à la main un hachoir à viande et l’autre une longue dague.

Alors que Martin voit la lame du hachoir à viande scintiller au dessus de sa tête pendant qu’il se dépêtre de son macchabée pour dégainer sa propre épée, le salut vient de derrière. Un manche de hache, un éclat carmin, un crâne ouvert, un homme à terre.

- « Merci, Michel ! »

Martin a dégainé son épée. Il avance lestement et en pose délicatement la pointe sur la gorge de Malbert, qui lâche son arbalète.

- « Michel, assomme l’autre, on emmène celui-ci », ordonne Martin.

Michel s’exécute, se demandant en entendant le craquement de la nuque du serveur à la dague s’il n’a pas été un peu trop zélé. Pendant ce temps, Martin a noué les mains de Malbert dans son dos et commence à l’interroger :

- « Maintenant, tu me dis pour qui tu bosses. »

Malbert a un sourire un peu triste et secoue la tête.

- « Je crois pas, non… »

- « Tu crois que ton employeur va te sauver la mise ? »

L’homme rit amèrement.

- « Je crois pas non plus… »

- « Alors pourquoi ne pas parler ? »

- « Question de choix. Ma mort si je parle sera bien plus terrible que ma mort si je me tais… »

- « A ce point là ? »

- « A ce point là… »

Martin le bâillonne et fait signe à Pierre et Michel de le surveiller. Il fait un tour des locaux et s’apprête à asperger le sol d’alcool pour mettre le feu à la taverne et effacer les traces de leur méfait. Par acquis de conscience, toutefois, il explore les chambres de l’étage et trouve dans l’une d’elles une femme nue endormie sur un lit, visiblement ivre. Il hésite un instant, et puis finalement, décidant que s’encombrer d’un second otage serait trop compliqué, il referme discrètement la porte, redescend, et ordonne à la troupe de vider les lieux.

Quelques minutes plus tard, à l’entrée de Chez Lulu, une femme d’âge moyen, lourdement fardée, ouvre la porte dérobée qui sert aux habitués à éviter les regards des curieux.

- « Oh, mon petit Martin, comment ça va ? »

- « Ca va. J’ai besoin d’un coup de main, Simone… »

- « Moi j’ai besoin d’un coup d’autre chose, mais j’imagine que c’est pas le moment… »

- « En effet. Tu peux nous donner libre accès à ta cave, un ou deux jours ? On a un colis un peu bruyant à y entreposer… »

- « Pas de problème mon grand », dit-elle en jetant un œil concupiscent sur la carrure impressionnante de Michel qui vient d’apparaître derrière Martin, portant sur son dos un Malbert saucissonné.

- « Tu devrais dire à tes hommes de venir dépenser leur solde chez nous, Martin. Ça ferait des heureuses ! »

Ceci conclut la narration de la dixième séance.

A la fin de la séance, nous avons pris une demi-heure pour que les joueurs décident ensemble de la constitution de la compagnie.

Les scores de la Compagnie de Terre-Neuve au final sont:

Influence: 2
La compagnie a des connections politiques et commerciales importantes à Concorde par l'intermédiaire de ses actionnaires et de son historique. Elle a aussi établi des relations (encore précaires) avec un village en Terre-Neuve.

Puissance: 1
Quelques hommes d'armes sont l'essentiel de sa puissance militaire.

Souveraineté: 2
Bien que récente, la compagnie et constituée d'hommes et de femmes qui ont été forgés par l'expérience d'exploration et de découverte qu'ils viennent de vivre. Ils sont donc loyaux à l'égard des dirigeants de la compagnie et lui font confiance.

Territoire: 0
La compagnie n'a aucun territoire sous son contrôle qu'elle puisse considérer comme sien pour le moment.

Trésor: 2
Les subsides du premier voyage constituent pour la compagnie un premier apport de finances bienvenu qui permettra d'alimenter sa croissance.

Sammael99 a écrit :Alors que Martin voit la lame du hachoir à viande scintiller au dessus de sa tête pendant qu’il se dépêtre de son macchabée pour dégainer sa propre épée, le salut vient de derrière. Un manche de hache, un éclat carmin, un crâne ouvert, un homme à terre.

putain, un poète, mon Michel, j'en ai la larme à l'oeil

Udo Femi a écrit :

Sammael99 a écrit :Alors que Martin voit la lame du hachoir à viande scintiller au dessus de sa tête pendant qu’il se dépêtre de son macchabée pour dégainer sa propre épée, le salut vient de derrière. Un manche de hache, un éclat carmin, un crâne ouvert, un homme à terre.

putain, un poète, mon Michel, j'en ai la larme à l'oeil

La poésie du tranchoir...

On ne louera jamais assez les petites gens !

Tu pourrais nous donner une petite idée des échelles de scores des compagnies ? Je me rends pas bien compte si 2 c'est le bas de l'échelle (ce me semble).

Wenlock a écrit :Tu pourrais nous donner une petite idée des échelles de scores des compagnies ? Je me rends pas bien compte si 2 c'est le bas de l'échelle (ce me semble).

L'échelle est de zéro à six pour chaque score.

Chaque action de compagnie s'effectue avec deux caractéristiques dont là on voit immédiatement qu'au mieux la Compagnie de Terre-Neuve lancera 4 dés (en dehors de toute intervention + ou - des PJs) c'est à dire moins de 50% de chances de réussir si je me rappelle bien.

Donc clairement, ce ne sont pas des foudres de guerre, mais ça correspond assez bien à leur situation actuelle: ils ont du matos et des ressources, mais il va falloir trimer pour mettre tout ça en place et faire fructifier...