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MASSACRE DES CHATS
Un soir de 1730, près de l'église Saint-Séverin, à Paris, le maître imprimeur Jacques Vincent et son épouse sont réveillés par des cris de chats insupportables. Ils demandent à Jérôme et à Léveille, leurs deux apprentis, de mettre un terme à cela. Ceux-ci, avec l'aide de tous les typographes, traquent les félins, leur intentent un simulacre de procès et les massacrent dans une effroyable débauche de violence.
[...]
Cette violence exprime une colère sociale : la Grise avait, toute sa vie durant, été adulée et mieux nourrie, mieux logée - bref, mieux traitée - que les deux apprentis, souvent forcés de servir la chatte. Le procès était une forme de vengeance sociale dans un monde de corporation très fort. Le chat, enfin, entre dans un imaginaire diabolique très prégnant au moment où, tout près de là, ont lieu des convulsions mystiques au cimétière de Saint-Médard autour de la tombe du diacre François de Pâris. Cet épisode anecdotique révèle ainsi à la fois la vigueur des comportements populaires et, dès le début du XVIIIe siècle, la gravité des tensions qui agitent la société française.

Capitaine Caverne a écrit :J'espère que ceci n'a pas déjà été posté...

Où : Paris
Quand : 1730
Quoi :

MASSACRE DES CHATS
Un soir de 1730, près de l'église Saint-Séverin, à Paris, le maître imprimeur Jacques Vincent et son épouse sont réveillés par des cris de chats insupportables. Ils demandent à Jérôme et à Léveille, leurs deux apprentis, de mettre un terme à cela. Ceux-ci, avec l'aide de tous les typographes, traquent les félins, leur intentent un simulacre de procès et les massacrent dans une effroyable débauche de violence.
[...]
Cette violence exprime une colère sociale : la Grise avait, toute sa vie durant, été adulée et mieux nourrie, mieux logée - bref, mieux traitée - que les deux apprentis, souvent forcés de servir la chatte. Le procès était une forme de vengeance sociale dans un monde de corporation très fort. Le chat, enfin, entre dans un imaginaire diabolique très prégnant au moment où, tout près de là, ont lieu des convulsions mystiques au cimétière de Saint-Médard autour de la tombe du diacre François de Pâris. Cet épisode anecdotique révèle ainsi à la fois la vigueur des comportements populaires et, dès le début du XVIIIe siècle, la gravité des tensions qui agitent la société française.

Source

Pour voir comment utiliser ce fait-divers dans une partie, jetez-vous sur le comic Scarlet Witch #1.

Wikipedia a écrit :Clärenore Stinnes part avec trois personnes, deux mécaniciens et un caméraman, Carl-Axel Söderström (en), qui deviendra son mari après l'aventure. Elle utilise une Adler Standard 6, tout juste sortie de l'usine, qui n'est même pas passée par le banc d'essai, ainsi qu'un camion pour transporter le matériel.

Elle part de Berlin en 1927, atteint Istanbul en vingt jours après 2 000 km. Après la Turquie, Beyrouth, ils arrivent à Moscou, puis Omsk, Iekaterinbourg. Les deux mécaniciens quittent tour à tour l'aventure. Seul Söderström reste.

Elle entreprend la traversée du lac Baïkal en voiture, partiellement gelé lors de sa tentative. Après la Russie, elle arrive en Mongolie, à Oulan Bator. Elle traverse le désert de Gobi, atteignent la Chine, puis le Japon, où Stinnes et Söderström gravissent le mont Fuji. Ils traversent le Pacifique, pour arriver en Amérique du Sud, où ils sont les premiers à franchir les Andes en voiture, devant parfois se frayer un chemin à la dynamite. Ils parviennent à Valparaiso, d'où ils embarquent pour Los Angeles, après une escale à Panama. Ils se promènent aux États-Unis, font la visite des usines Ford avec Henry Ford lui-même, déjeunent avec le président Herbert Hoover.

Ils traversent l'Atlantique, arrivent en France, font la dernière étape avec Mme Söderström et arrivent à Berlin en 1928, deux ans et un mois après leur départ, après 47 000 km. Ils passent ensuite un an et demi à monter le film issu des prises de vue faites tout au long du périple par Söderström. Marta Söderström demande le divorce à Carl-Axel, ne pouvant que constater combien les aventures avaient rapproché les deux aventuriers.

Taranto a écrit :Le mystère du train nazi se confirmerait :

Le gouvernement polonais est presque certain que le train découvert par deux chasseurs de trésor dans la région de Walbrzych est bien un train allemand, dont la rumeur dit qu’il aurait été enseveli par les nazis avec un chargement d’armes et de bijoux. Piotr Zuchowski, vice-ministre de la culture, s’est dit sûr « à quatre-vingt-dix-neuf pour cent » de son existence, sur la foi de photographies prises par un radar à imagerie souterraine montrant un train de plus de 100 mètres de long. Il parle d’une découverte « exceptionnelle ».

C’est la première fois qu’un responsable polonais confirme l’existence de ce train. M. Zuchowski a toutefois précisé que « les informations sur son contenu [restaient] invérifiables pour le moment ».

...

La région de Walbrzych est connue pour abriter un énorme chantier nazi de constructions souterraines, connues sous le nom de code de Riese (« Géant »). Ces galeries secrètes auraient été creusées par des prisonniers de camps de concentration et abriteraient des trésors du IIIe Reich abandonnés par les nazis en 1945. Une partie de ces galeries souterraines est aujourd’hui ouverte aux touristes, et certains espèrent encore en trouver d’autres.

Un projet secret, des galeries souterraines oubliées, des nazis, de l'or, Israël qui commence à s'en préoccuper... Trop pulp pour être vrai !

Fabien_Lyraud a écrit :

Taranto a écrit :Le mystère du train nazi se confirmerait :

Le gouvernement polonais est presque certain que le train découvert par deux chasseurs de trésor dans la région de Walbrzych est bien un train allemand, dont la rumeur dit qu’il aurait été enseveli par les nazis avec un chargement d’armes et de bijoux. Piotr Zuchowski, vice-ministre de la culture, s’est dit sûr « à quatre-vingt-dix-neuf pour cent » de son existence, sur la foi de photographies prises par un radar à imagerie souterraine montrant un train de plus de 100 mètres de long. Il parle d’une découverte « exceptionnelle ».

C’est la première fois qu’un responsable polonais confirme l’existence de ce train. M. Zuchowski a toutefois précisé que « les informations sur son contenu [restaient] invérifiables pour le moment ».

...

La région de Walbrzych est connue pour abriter un énorme chantier nazi de constructions souterraines, connues sous le nom de code de Riese (« Géant »). Ces galeries secrètes auraient été creusées par des prisonniers de camps de concentration et abriteraient des trésors du IIIe Reich abandonnés par les nazis en 1945. Une partie de ces galeries souterraines est aujourd’hui ouverte aux touristes, et certains espèrent encore en trouver d’autres.

Un projet secret, des galeries souterraines oubliées, des nazis, de l'or, Israël qui commence à s'en préoccuper... Trop pulp pour être vrai !

Selon le gouvernement polonais ce serait une fausse alerte, il n'y aurait absolument rien dans ces galeries abandonnée. C'est paru en début de semaine dans les journaux.

ondécimé a écrit :J'apprécie régulièrement les articles de la revue "Guerres et Histoire", mais la dernière livraison est particulièrement riche de petites inspis. J'en sélectionne les items suivants :
-un article sur la bataille de Shanghaï, du 13 août au 5 novembre 1937, utile pour les MJ qui veulent faire jouer le scénario "Maintenant, les bombes pleuvent", de la campagne Black Pacific Ocean de Léonard ;

Léonard a écrit :J'ai appris aujourd'hui l'existence de l'ours-esprit, ou ours Kermode.
Il s'agit d'un ours noir du Canada atteint d'une anomalie génétique, qui rend son pelage blanc. Apparemment, cela touche 1 individu sur 10 environ.

Ce qui est intéressant, c'est que cet ours a une grande importance symbolique pour les Amérindiens. Il n'a été découvert qu'en 1905, et il semblerait que les Indiens auraient caché son existence aux blancs pour le protéger.

Une inspiration pour un jeu de rôle Western ou du BIA ?

Wikipédia a écrit :Pour tenter de persuader l'ex-roi d'Angleterre de collaborer avec lui et faire la paix avec la Grande-Bretagne, le Führer décida de le faire kidnapper avec la duchesse de Windsor alors qu'ils résidaient à Lisbonne au Portugal. Après l'enlèvement, il avait prévu d'installer le couple en Allemagne et avait déjà mis à leur disposition 50 millions de livres sterling, déposés dans une banque de Genève. L'opération échoua de peu. Les agents de l'Intelligence Service précédèrent d'un jour Walter Schellenberg et son équipe au Portugal. En effet, comme écrivit Lord Caldecote à Winston Churchill, « [le duc] est bien-connu pour être un sympathisant nazi et il pourrait bien faire l'objet d'un complot. ». Une interview « défaitiste » du duc qui fut largement diffusée poussa le gouvernement britannique à bout : le Premier ministre Winston Churchill menaça le duc de cour martiale s'il ne revenait pas sur le sol britannique76. Les services secrets enlevèrent le couple qui partit, en août, sur un navire de guerre aux Bahamas, où, selon Churchill, ils ne gêneraient pas l'effort de guerre britannique.