Campagne débutait depuis un an et commencait en 484, nous arrivons donc à la dix-huitième année de jeu.
Hier c'était une partie mémorable où la lente reconstruction, les avancées politique, les intrigues, les contacts et les mouvements sur plusieurs années, atteignaient un moment de dénouement avec la victoire contre le Wessex...
Le CR ne rend sans doutes pas hommage a la partie mais,c 'était très intense.
je joue assez dur et les PJ savent que chacun des protagonistes a ses objectifs propres et qu'il n'y a plus de faibles et que, surtout, la moindre défaite peut signifier la perte de ce qu'ils ont patiemment construit, voir reconstruit après 'lavoir déjà perdu.
Nous avons en personage principaux, Marcus de Winterbourne, connétable de salisbury et récemment veuf, personnage cultivé, religieux et parangon de vertu. Edward de Blacktower, châtelain de Robert's Hall et vagon, de basse extraction, sa combattivité n'a d'égal que son impiété, Afdan de Tisbury vassal tant de la comtesse de Salisbury que du prince Mark pour ses terres non loin de Tintagel, chevalier vieillissant cousin de Marcus et voisin d'Edward et Julian de Paynes, aquitain, sénéchal du comté cultivant le charme et l'amour d'une manière troublante, il est le beau-frère de Marcus.
Comme personnage secondaire apparaissant (les autres étant dans d'autres secteurs) nous avons Gwanon, frère de Marcus et vassal de salisbury et Gulvein, chevalier maisnier de la maison comtale et connu pour sa haine au-delà de toute mesure des saxons.
Bon, le CR est long et probablement sans intérêt pour qui ne l'a pas joué, mais bon, au moins, celà me permet-il de garder une trace.
Annus Dei 502.
Les années passées avaient été rude. Il avait fallut asseoir l’autorité comtale au sein des terres de Salisbury, reprendre le contrôle du trésor royal de King’s guard au nez et à la barbe de Cerdic de Wessex et livrer bataille côté a côte avec le duc Ulfius venu dans les mêmes intentions, puis asseoir le pouvoir de Mary, la régente de Gentiane face à un usurpateur aussi brutal qu’idiot et sans foi et enfin reconquérir la Gentiane pour y remettre le pouvoir entre les mains de la comtesse Lane de Rydichan. L’alliance des comtesses, comme on l’appelait tenait bon au centre de la Bretagne.
Après sept ans de guerres incessantes entre les comtés, au sein des comtés, face aux envahisseurs, les blocs de pouvoir s’étaient dessinés. Au Nord, le Duc de Lindsey avaient rallié le Lambor et Bedegraine, et Malahaut s’était allié aux royaumes saxons de Deira, à l’Est le roi Naneteleod d’Escavalon avait rallié toute la galles après de rudes combat et s’y était adjoint les comtés occidentaux de Logres, au sud Est, la Cornouaille s’était unis sous la poigne ferme d’Ydres de Totnes, le Sud se partageait entre l’alliance des trois comtesses et le Duc Ulfius de Silchester qui faisait face aux royaumes saxons.
Mais la pression des Saxons se faisaient plus fort chaque année, plus encore, depuis que les angles avaient fait chuté Caercolun, puis détruit le Harland et le Huntland et que Cerdic de Wessex avait reçu le renfort de Port le sanguinaire. Il fallait un allié.
Durant l’hiver, les puissants de Salisbury avaient discutés fermement de l’avenir de Salisbury et avait décidé, après des années d’atermoiements de lier leur destin à la Cornouailles. Le roi Ydres et son fils, Mark, ambitionnaient le titre de Haut-roi, mais il y aurait une contre-partie, un projet qui depuis longtemps mûrissait dans les cœurs : se libérer de la menace de Cerdic de Wessex. Il n’y aurait serment d’allégeance que contre l’aide, massive des corniques pour écraser le Wessex. Il fut décider que Lugach de Rivesbois accompagnait de Sire Afdan se rendrait a Totnes pour mettre au point les accords avec le Roi Ydres, Julian de Payens galoperait à Rydichan pour s’y assurer des bon sentiments de la Comtesse, tandis qu’Edward visiterait Durach de Wereside, qui n’avait point de seigneur et commandait une lance entière, pour tenter de le convaincre de se joindre à la bataille et Marcus irait chez Begeus de Shirbun, dernier des frères usurpateur qui n’avait prêté qu’un hommage simple à la dame de Rydichan et commandait, en propre une vingtaine de chevaliers.
En Cornouailles, les traits d’Ydres et de mark se dessinèrent mieux, tout autant que les accords. Ydres, quoi que vieux, était rancunier et ferme encore d’esprit comme de nerf, Mark, apparaissait calculateur ambitionnant, clairement, le trône de haut-roi. Ydres demanda à ce que les trois comtesses se déplacent a Totnes et jurent devant l’autel de Mananaman Mc Leir tout autant que sur le bible leur allegeance et que celle-ci soit encore renchérit par les jurances de leurs hommes épées levés. Image prenante des trois comtesses plaçant successivement leurs mains jointes entre les mains tavelées et nerveuses du vieux roi Ydres….
A Wereside, Edward offrit au Baron un mastiff breton se souvenant de son gout pour les combats de chiens, il observa, aussi, l’industrieux marché de Wereside et les nombreuses forges qui y usinaient cotte de mailles, casque et coutelas. Durach accepta à l’unique condition que l’entretien de ses troupes reviendraient au comté.
Edward eu une longue discussion avec un Begeus fuyant. Mélange de courtoisie, de respect et de menaces… Begeus acceptait d’apporter son aide entière même si le prix qu’il demandait, la grâce et la merci pour ses frères félons, paraissait bien faible, c’était un prix lourd pour Marcus qui avait, déjà, courtoisement traité les deux chevaliers et n’en avait pas été payé de retour… encore une fois, ce serait à leur frère qu’ils devraient la mansuétude qui leur sauverait, peut être , la vie.
De retour en mars, les conciliabules allèrent bon train, avant que d’officialiser la position au conseil de la comtesse, mais, c’était, décidément, année d’action, une missive très discrète qui dut être brûlée devant le messager, conviait le chancelier et le connétable à une discrète entrevue à Ludd-s Hall. Ce fut au cœur de la nuit, bien loin de toute citée et dans les ombres des torches que le Duc Ulfius de Silchester se découvrit. Il allait, cette année soutenir les assauts d’Aelle du Sussex et de Cerdic de Wessex contre les angles fraichement arrivée et dont la poussée menaçait tant les Kymri qu’elle faisait ombrage aux saxons. Quand lui fut dévoilé, en retour les intentions de salisbury et de ses alliances (l’alliance des conins, comme s’en gausserait, plus tard le duc, soulignant le fait que c’était trois comtesses qui tenaient ces fiefs), le Duc proposa que salisbury profite du retour des forces de Wessex pour frapper au pire moment une armée meurtrie ou alourdie de pillages. Il se montra plus tempéré quand à l’alliance avec la Cornouailles, mais la discussion ne devait aller plus loin. Un messager de Ludd’s Hall devrait attendre un signe de Silchester pour savoir quand attaquer.
La connétablie et ses conseillers décidèrent de lever l’ost pour mai, et de demander la venue des troupes de Cornouailles pour la même date. Là, les troupes assemblées attendraient un signe pour se mettre en marche et frapper l’armée de Cerdic au retour.
Près de cinq cents chevaliers, et de mille cinq cent chevaliers s’assemblèrent autour de Sarum, on avait vu armée si nombreuses assemblée depuis qu’Uther, huit ans auparavant y avait convoqué l’armée bretonne. Voir tant d’hommes assemblées pour, enfin, se libérer de la menace saxonne gonfla les âmes de joie.
Las, le temps passa, mai, juin, juillet… On s’impatientait, des rixes éclataient, des hommes furent pendus, d’autres désertèrent, ou mirent fin, à leur présence, tandis que les trésor comtal fondait et que les officiers s’épuisaient a conserver les uns et les autres… enfin, on réussit à savoir, début juillet que les armées du Sussex, du Wessex et de Silchester avait assemblé près de six milles hommes et se trouvaient encore à Londres.
Les doutes emplirent les cœurs. Le duc Ulfius n’avait-il pas, encore mené une politique retord qu’il était le seul à comprendre ? N’étais-ce là moyen que de concentrer les forces de l’est pour mieux les briser ? On hésita à attaquer de suite mais, finalement, il fut décidé d'attendre de connaître où se dirigeait les troupes saxonnes. Quelques jours apportèrent enfin, une certitude, elles se dirigeaient vers l’Anglia !
Le prince Mark ayant laissé à Marcus de Winterbourne, connétable de salisbury l’honneur du commandement en chef de l’armée celui-ci donna les ordres de marches et de ravage. Ce fut l’avancée brutale de l’armée dans le Wessex avec son cortège de pillage, de vols, d’incendies, de meurtre et de haine… Les chiens de guerre comme Shinead, Edward ou Durach s’en donnèrent à cœur joie, pillant et incendiant. Marcus resta, lui en contrôle, tout comme le prince Mark qui, si des doutes existaient quand à sa prouesse, semblait parfaitement savoir mener et tenir l’avant garde.
Une semaine d’avancée, les rares garnisons saxonnes se terrant dans leurs châteaux sur motte, éperons fortifiés ou citadelles de rondins et on entra dans le Sussex.
Hésitation, l’armée fit une pause, et un chevalier fidèle fut envoyé au renseignement…. Deux jours plus tard, les hommes étaient de retour, l’armée saxonne revenait à marche forcé forte de deux à quatre milles hommes. La question de savoir si Ulfius était présent n’était pas éclaircie.
Un conseil de guerre eu lieu, Status numérus et Edward voulait avancer vers l’ennemi pour l’empêcher de se reposer et le heurter alors qu’il était épuisé, le Prince Mark envisageait un replis, pour profiter des gains déjà présent. Finalement, le Connétable trancha pour suivre l’opinion de Durach de Wereside, se replier en Sussex, et y choisir le lieu du combat.
Profitant des trois jours pour fortifier le lieu, un messager fut envoyé au Duc Ulfius lui expliquant la situation.
Nul réponse n’était revenu quand l’armée saxonne mené par Aelle du Sussex et Cerdic du Wessex se présentèrent, toutefois, visiblement, l’absence de Silchester était notable.
Les trompes de guerre saxonnes éclatèrent et le mur de bouclier commença à avancer vers la colline. Des cornes répondirent, des pennons s’agitèrent et la lourde cavalerie bretonne s’ébranla, le choc fut brutal, des chevaliers versèrent, les saxons tombèrent et le front saxons parut, en instant céder. Impression, le rusé Aelle avait décalé le pas de son centre, laissant le centre breton s’enfoncait pour mieux envelopper l’armée des coalisés et, certainement la tourner.
Le soleil brulant d’aout chauffait les armures et alourdissait l’air.
La bataille resta longtemps indécise, mais c’est malgré une aile droite bousculait et un flanc gauche en souffrance, le front des boucliers fut brisé au centre sous l’effet conjugué des exploits de Sire Edward de Blacktower qui réussit, d’abord à fissurer le front, puis, encore à repousser une contre attaque avant que de s’enfoncer jusqu’au troisième ligne. Gwanon de Winterbourne était tombé dès la deuxième heure et ne revint pas au combat, Afdan de Tsibury, qui se trouvait dans la lance d’Edward, s’était battu tel un lion, mais, blessé à la gorge par une flèche, il fut finalement, jeté au sol par la hache d’un Hoerthgoneath, et ne se releva pas, laissé pour mort sous d’autres corps, Gulvain, lui fut touché par la frénésie et ne laissa que sang et cadavres sur son passage…
Au milieu de l’après midi, la bataille était, encore indécise, toutes les réserves, tant saxonnes que bretonnes avait été envoyé dans l’orage d’acier de la bataille, le soleil était brûlant, les corps sanglants et suants, des chevaux agonisaient au sols et partout les corps s’entassaient sans qu’aucun front ne semble céder.
Un nuage de poussière apparut à l’horizon, une cavalerie, plus de deux cents chevaliers, d’or au loup de gueules, c ‘était Ulfius. Aelle et Cerdic voyait arrivé leur allié, Salisbury voyait arriver la providence ou la fin… Les lances s’abaissèrent des hourrahs fusèrent des deux camps, avant que l’effroi s’emparent des saxons du Wessex. Les lances de Silchester étaient abaissé et piquaient droit dans leur dos. L’aile droite saxonne se disloqua, écrasé par la charge ou fuyant sans attendre. Le Wessex partit en déroute, et, sans attendre le reste de l’armée saxonne parti en retraite pourchassée par des Kymris assoiffés de sang et d’or…
Quand la soirée arriva plus de mille saxons restait au sol. Les armées du Wessex et du Sussex, si elles n’étaient pas anéanti étaient brisé, pour longtemps.
Ulfius annonça également que dix jours à peine auparavant les angles avaient été battus par ceux-là même qui avaient été étrillés aujourd’hui.
L’année 502 s’achevait sur un avenir toujours incertain, mais avec des saxons affaiblis. Mais, jusqu’où irait l’ambition de Mark ? Vers quels ennemis se tourneraient demain, les lances ? Sur le Wessex, comme tout le monde l’espérait? ou, comme l’avait imaginé les Cornouaillais vers le Dorset ou le Summerland ? Pis encore, verrait-on, un jour le noble roi Nanteleod d’Escavalon et Mark s’affronter et Salisbury devrait-il lever son ban face a un ami de toujours ? et qu’en était-il de l’ineffable Ulfius dont les actions étaient, souvent, difficile à deviner et, toujours à craindre ?
Las, a chaque année suffisait sa peine, il n'était que temps de fêter la victoire.