CasusNO

Selon l'Agence internationale de l'énergie, les investissements mondiaux dans l'électricité à faible teneur en carbone seront dix fois plus importants que ceux consacrés aux combustibles fossiles cette année, en raison de l'augmentation des dépenses dans les projets solaires.

L'organisme mondial de surveillance de l'énergie a prévu que les investissements dans les énergies propres, y compris les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire, ainsi que les véhicules électriques, les réseaux électriques, le stockage de l'énergie, les carburants à faibles émissions, l'amélioration de l'efficacité et les pompes à chaleur, atteindront 2 milliards de dollars cette année.

Le chiffre des investissements mondiaux dans les énergies propres, qui a dépassé celui des combustibles fossiles pour la première fois l'année dernière, devrait être le double du milliard de dollars prévu pour le charbon, le gaz et le pétrole en 2024, a déclaré l'AIE.

« Pour chaque dollar investi dans les combustibles fossiles aujourd'hui, près de deux dollars sont investis dans les énergies propres », a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE.

"Les changements exponentiels ont été remarquables au cours de la dernière décennie", écrit le groupe dans un nouveau rapport. "Les moteurs de la croissance sont plus puissants que les obstacles.

Le RMI indique notamment que les coûts des technologies propres ont chuté de 80 % au cours des dix dernières années, ce qui a permis de décupler les investissements et de multiplier par douze la production d'énergie solaire. Parallèlement, "la vigueur de l'efficience", combinée aux progrès de l'électrification, a réduit la demande d'énergie d'un cinquième.

En conséquence, l'augmentation de la capacité de production d'électricité à partir de combustibles fossiles a atteint son maximum en 2010, les dépenses d'investissement dans le pétrole et le gaz ont atteint leur maximum en 2014, et les ventes de voitures à moteur thermiques ont baissé par rapport à leur niveau record de 2017. La demande de combustibles fossiles a atteint son maximum dans le secteur industriel en 2014 et dans le secteur du bâtiment en 2018, selon RMI.

Dans le secteur de l'électricité, le pic a "très probablement" été atteint en 2023, et les transports suivront bientôt.
(...)
Le groupe de recherche Ember considère que le pic d'émissions dans le secteur de l'électricité est probablement derrière nous, le monde ayant franchi pour la première fois la barre des 30 % d'électricité renouvelable en 2023.



Et l'industrie des combustibles fossiles est confrontée à un problème, selon l'Institut.
Les investissements massifs de la Chine dans les chaînes d'approvisionnement en énergie propre ont contribué à alimenter "une course au sommet", qui "continuera à submerger un système fragile de combustibles fossiles".



(...)
Cela signifie que l'objectif de limiter le réchauffement à moins de 2 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-révolution industrielle reste réalisable, "et que le Sud mondial poursuivra sa progression vers les technologies propres".

Au premier trimestre 2024, les États-Unis ont connu la plus forte croissance de leur histoire dans le domaine de la fabrication de panneaux solaires, portant leur capacité installée totale à 200 GW.

Une capacité record de 11,8 gigawatts (GW) de nouvelles capacités de fabrication de panneaux solaires a été mise en service aux États-Unis au cours du 1er trimestre 2024, représentant 75 % de toutes les nouvelles capacités de production d'électricité ajoutées au réseau américain au cours de cette période.
Selon le rapport US Solar Market Insight Q2 2024 publié aujourd'hui par l'Association des industries de l'énergie solaire (SEIA) et Wood Mackenzie, la capacité totale de fabrication de panneaux solaires aux États-Unis a augmenté pour atteindre 26,6 GW au 1er trimestre 2024, contre 15,6 GW au 4e trimestre 2023. Une fois que cette capacité sera pleinement montée en puissance, elle sera suffisante pour répondre à environ 70 % de la demande américaine.

Une grande majorité des Suisses (68,72%) a approuvé dimanche par référendum la loi sur l'électricité visant à accélérer le développement des énergies renouvelables, selon les résultats officiels définitifs. «La population suisse a pris une décision importante pour notre approvisionnement en électricité», a salué l'Alliance pour un approvisionnement en électricité sûr et abordable, regroupant les partisans de la loi.

Cette loi, soutenue par de grandes ONG comme le Fonds mondial pour la nature (WWF) et Greenpeace, a pour objectif de garantir «un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables», alors que le pays alpin espère atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

La ville de Valence prévoit d'installer 6 658 panneaux solaires dans les cimetières locaux. Quelque 810 d'entre eux ont déjà été installés dans les cimetières de Grau, Campanar et Benimàmet.

Ces panneaux produiront une énergie totale de plus de 440 000 kilowatts par an.

Selon le conseil municipal, cela permettra également d'économiser plus de 140 tonnes de dioxyde de carbone par an.

L'énergie sera principalement utilisée pour alimenter les bâtiments municipaux, mais 25 % de cette énergie sera également distribuée à 1 000 ménages vulnérables.

Diageo a annoncé aujourd'hui son intention d'investir plus de 100 millions d'euros pour décarboner son site historique de St. James's Gate à Dublin 8, où la Guinness est brassée depuis 264 ans.
(...)
L'investissement annoncé aujourd'hui permettra à St. James's Gate d'éliminer totalement l'utilisation de combustibles fossiles dans ses opérations de brassage direct et de réduire de plus de 90 % les émissions de gaz à effet de serre générées par le site, conformément à la définition de l'objectif net zéro de l'initiative Science Based Target.

D'ici à 2030, la stratégie du site en matière d'énergies renouvelables combinera l'utilisation de pompes à chaleur alimentées par le réseau électrique et de biogaz généré par une nouvelle installation de récupération d'eau. Cette installation améliorera également l'efficacité de l'utilisation de l'eau et permettra de réduire de 30 % la quantité d'eau utilisée pour brasser une Guinness.
(...)
Le ministre de l'entreprise, du commerce et de l'emploi, Peter Burke, a déclaré : (...)" Cet investissement permet non seulement de réduire les émissions de carbone, mais aussi de favoriser l'innovation, la création d'emplois et la stabilité économique à long terme. Le leadership de Diageo dans ce domaine souligne l'idée que les pratiques durables ne sont pas seulement éthiques, mais aussi économiques, ouvrant la voie à un avenir où le progrès économique s'aligne sur la responsabilité environnementale".

Selon un modèle de Bloomberg, la consommation quotidienne de jeudi à dimanche devrait diminuer de 6 gigawatts en moyenne. Le temps ensoleillé et venteux a stimulé la production d'énergie solaire et éolienne, ce qui a incité l'opérateur du réseau à demander à Électricité de France SA de mettre hors service plusieurs centrales nucléaires.

Alors que l'Europe a besoin de plus d'énergie propre pour atteindre ses objectifs climatiques, la montée en puissance des énergies renouvelables et le manque de batteries de stockage obligent parfois à arrêter les réacteurs pendant les périodes de faible demande. Cette situation est de plus en plus fréquente le week-end en France - qui tire environ deux tiers de son électricité de son parc atomique - et se produit également dans les pays nordiques et en Espagne.

EDF a arrêté ses centrales nucléaires de Golfech 2, Cruas 2 et Tricastin 1, et prévoit d'en arrêter trois autres au cours du week-end. Certains producteurs d'énergie renouvelable devront également réduire leur production pour éviter de payer une redevance dans un contexte de prix négatifs.

"C'est un soulagement et une victoire", a réagi auprès de l'AFP Sherpa, à la tête avec Notre affaire à tous d'une coalition d'associations et de collectivités territoriales voulant que la justice contraigne le géant pétrogazier TotalEnergies à aligner sa stratégie climatique sur l'accord de Paris.
(...)
Le tribunal judiciaire de Paris estimé en juillet 2023 que la coalition n'avait pas respecté l'exigence d'une phase de dialogue préalable avant d'assigner en justice la multinationale.
Dans sa décision, consultée par l'AFP, la cour d'appel a retenu au contraire que la mise en demeure de la coalition, préalable nécessaire à une saisine du juge, identifiait "clairement" les manquements reprochés à TotalEnergies et qu'elle constituait ainsi une "interpellation suffisante" pour que la société puisse le cas échéant se mettre en conformité à ses obligations.

Gros coup de chaud pour TotalEnergies. Le géant pétrolier est visé par un rapport du Sénat qui liste une série de recommandations pour qu'il soit en mesure de garantir le respect des engagements climatiques de la France. Initiée en décembre par le groupe écologiste au Palais du Luxembourg, cette commission d'enquête est parvenue à achever ses travaux la semaine passée avec l'adoption d'un rapport à l'unanimité, une prouesse dans une assemblée dominée par une alliance de la droite et du centre.
(...)
Les 33 recommandations du Sénat entendent proposer des outils à l'Etat pour mieux assurer « le respect par TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ». Si les propositions finales n'ont pas fuité dans le détail, plusieurs sources parlementaires ont évoqué quelques mesures saillantes, dont certaines visent toutes les entreprises du secteur au-delà de TotalEnergies.
Parmi elles, le renforcement du contrôle des « portes tournantes » - ces aller-retours de hauts fonctionnaires ou dirigeants entre secteur public et privé - ou encore le développement des résolutions de type « Say on Climate », imposant aux entreprises cotées de consulter leurs actionnaires sur leur stratégie climat. A l'occasion de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise, vendredi 24 mai, les actionnaires avaient approuvé vendredi à 79,72% le bilan et la stratégie climatique du groupe. Un résultat en nette baisse par rapport à l'année passée : elle avait alors été approuvée à près de 89% par les actionnaires.
Autre point sensible, le rachat par l'Etat d'une part très minoritaire de TotalEnergies. Vivement souhaitée par la gauche, cette proposition irrite beaucoup plus à droite, mais pourrait faire l'objet d'un compromis dans le rapport du Sénat, selon plusieurs sources parlementaires.

L'ère du charbon en Alberta a pris fin.
La centrale Genesee 2 de Capital Power - la dernière centrale au charbon de la province - a été mise hors service à 22h57 dimanche. Selon les dernières prévisions de l'Alberta Electric System Operator (AESO), elle ne devrait pas être remise en service.
(...)
Il s'agit d'une étape importante, car l'Alberta dépendait auparavant du charbon pour la majorité de son électricité. En 2001, le charbon représentait jusqu'à 80 % de l'électricité du réseau de la province, selon Scott MacDougall, directeur du programme d'électricité de l'Institut Pembina, un groupe de réflexion sur l'énergie verte.

La Chine a réduit sa production d'électricité à partir de combustibles fossiles alors que la production à partir de la lumière du soleil et de l'eau augmente, alimentant l'espoir que le plus grand pollueur du monde pourrait avoir atteint son pic d'émissions des années avant sa propre date limite.

L'énergie thermique, qui représente la majeure partie de l'empreinte carbone de la Chine, a chuté de 4,3 % en mai par rapport à l'année précédente, soit la plus forte baisse depuis 2022, a indiqué le bureau des statistiques lundi. L'énergie hydroélectrique a fait un bond de 39 % après que de fortes pluies ont alimenté une reprise dans les barrages les plus puissants du monde. La production des grandes fermes solaires a augmenté de 29 % à la suite d'une augmentation record des nouveaux panneaux l'année dernière.
(...)
Le déclin du thermique s'est depuis accéléré, selon l'Association chinoise de transport et de distribution du charbon, chutant de 13 % en glissement annuel au cours de la première moitié du mois de juin.

Ces données renforcent les estimations selon lesquelles les émissions de la Chine diminueront cette année, car les énergies propres commencent à répondre à l'ensemble de la croissance de la consommation du pays. La Chine s'est engagée à atteindre le pic de carbone avant 2030, une étape clé sur la voie de l'élimination totale des émissions d'ici à 2060.

Selon la dernière analyse de Bernreuter Research, expert du marché du polysilicium, les installations photovoltaïques mondiales se situeront dans une fourchette de 600 à 660 gigawatts-courant continu (GWdc) en 2024 [/440 en 2023]. "Une fois que les acteurs du marché seront parvenus à la conclusion que la chute des prix des modules solaires a atteint son point le plus bas, la demande s'accélérera", déclare Johannes Bernreuter, directeur de Bernreuter Research et auteur du rapport Polysilicon Market Outlook 2027.
(...)
"Du côté de l'offre, tous les indicateurs pointent vers la moitié supérieure de notre fourchette de prévisions", explique M. Bernreuter. "Je suis optimiste quant au rattrapage de la demande au cours du second semestre de l'année, stimulée par le niveau record des prix des modules.

Selon les données préliminaires d'Eurostat, les énergies renouvelables ont été la principale source d'électricité dans l'UE en 2023.
Les énergies renouvelables ont représenté 44,7 % de la production totale d'électricité, générant 1,21 million de gigawattheures (GWh), soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2022. L'installation rapide de nouveaux projets solaires et éoliens dans l'ensemble de l'Union a contribué à faire grimper ce chiffre.
L'électricité produite à partir de combustibles fossiles a chuté de 19,7 % en comparaison, contribuant à hauteur de 0,88 GWh, soit 32,5 % de l'électricité de l'UE.
L'approvisionnement en gaz naturel a chuté de 7,4 % par rapport à 2022, soit le niveau le plus bas depuis 1995. Les plus fortes baisses de consommation de gaz naturel ont été observées au Portugal, en Autriche et en République tchèque.
L'offre de pétrole et de produits pétroliers a baissé de 1,5 %. L'offre totale de ces combustibles fossiles a lentement diminué au fil des ans, à la légère exception de 2022, lors de la reprise post-pandémique.

La Cour suprême de Londres a statué que l'impact sur le climat de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz doit être pris en compte lors de l'approbation des projets.
Cet arrêt historique, rendu jeudi, crée un précédent important sur la question de savoir si les futures émissions de gaz à effet de serre "inévitables" d'un projet de combustible fossile doivent être prises en compte.
Les militants ont salué cet arrêt comme une "grande victoire dans la lutte pour un climat vivable" et ont déclaré qu'il donnait un coup de pouce à plusieurs autres actions en justice nationales contestant l'extraction de combustibles fossiles.
(...)
Le tribunal a noté que la loi régissant les études d'impact sur l'environnement au Royaume-Uni n'imposait pas de limite géographique aux impacts. "En principe, tous les effets significatifs probables du projet doivent être évalués, indépendamment du lieu (ou du moment) où ces effets seront générés ou ressentis. Rien ne justifie de limiter la portée de l'évaluation aux effets qui devraient se produire sur le site du projet ou à proximité".

C’est sur le chantier du parc éolien de la Plaine des Moulins à Jazeneuil (Vienne), que le Groupe VALOREM a souhaité qu’Hoffmann Green et ses partenaires réalisent une première mondiale : le coulage d’une fondation d’éolienne avec un volume de béton décarboné de 630 m3. L’utilisation d’un béton décarboné a permis de réaliser un gain de 33 tonnes de CO2, soit 32% de moins qu’avec un béton traditionnel et ce sans aucun changement de méthode pour le chantier.
Cette réalisation est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’une application très exigeante où le coulage est effectué en une seule fois avec une très forte densité de ferraillage afin d’assurer la durabilité de ce type d’ouvrage.

Les autobus électriques à batterie représenteront 36 % des ventes de nouveaux autobus urbains en 2023 dans l'UE, dépassant pour la première fois le diesel en tant que principal type de carburant pour autobus. À ce rythme de croissance, 100 % des nouveaux autobus urbains de l'UE pourraient déjà être à zéro émission (ZE) d'ici 2027.

Cela prouve que la réglementation européenne est en retard sur les réalités du marché. Les normes de CO2 récemment adoptées pour les véhicules utilitaires lourds (VUL) exigent que 90 % des nouveaux autobus urbains soient à zéro émission d'ici 2030, et 100 % d'ici 2035. La directive sur les véhicules propres (CVD), encore moins ambitieuse, fixe des objectifs moyens d'acquisition de véhicules ZE de seulement 20 % en 2021-2025 et de 30 % en 2026-2030.

Le pape François a ordonné la construction d’une centrale agrivoltaïque qui devra couvrir la consommation électrique de la Cité-Etat du Vatican, dans la lettre apostolique sous forme de Motu proprio Fratello Sole (frère soleil), publiée le 26 mai 2024. Cette structure sera installée dans la zone extraterritoriale de Santa Maria di Galeria, une commune rurale située à 30 km au nord-ouest du Vatican.
(…)
« Nous devons opérer une transition vers un modèle de développement durable qui réduise les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère », peut-on lire dans le dans le motu proprio, un décret autorisé par le pape qui poursuit : « l’humanité dispose des moyens technologiques nécessaires pour faire face à cette transformation environnementale et à ses conséquences éthiques, sociales, économiques et politiques pernicieuses et, parmi ceux-ci, l’énergie solaire joue un rôle fondamental ».

Au premier semestre 2024, les énergies renouvelables ont couvert environ 58% de la consommation intérieure brute d’électricité en Allemagne, soit un record sur un semestre. C’est ce que montrent les calculs préliminaires du Centre de recherche sur l’énergie solaire et l’hydrogène du Bade-Wurtemberg (ZSW) et de l’Association fédérale de l’industrie de l’énergie et de l’eau (BDEW).

La part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité a ainsi été supérieure de près de six points de pourcentage à celle du premier semestre 2023 (52 %).
(…)Au total, près de 150 milliards de kWh d’électricité ont été produits à partir du soleil, de l’éolien et d’autres sources renouvelables (premier semestre 2023 : 120 milliards de kWh). Sur ce montant, près de 62 milliards de kWh provenaient de l’éolien terrestre, 37 milliards de kWh du photovoltaïque, 25 milliards de kWh de la biomasse, 14 milliards de kWh de l’éolien offshore et 12 milliards de kWh de l’hydroélectricité. 102 milliards de kWh ont été produits à partir de sources d’énergie conventionnelles, contre 120 milliards de kWh au 1er semestre 2023.

Selon une note de SEB Research, au cours des dix derniers jours, les producteurs d'énergie solaire ont dû accepter une baisse de prix de 87 % pendant les heures de production. En effet, lors des pics de production, les prix ont glissé bien en dessous de zéro.

En moyenne, le prix reçu était de 9,1 euros par mégawattheure, soit nettement moins que les 70,6 euros payés pendant les heures sans énergie solaire.

"C'est ce qui arrive aux prix de l'électricité lorsque le volume d'électricité non réglementée devient aussi important, voire plus important, que la demande : Les prix s'effondrent lorsque l'énergie non réglementée produit le plus", a écrit la banque suédoise mardi.

L'ultime commande de charbon d'une centrale électrique est arrivée par voie ferrée, marquant la fin d'une époque pour le site et apportant un nouveau nom à la locomotive qui tire le chargement.

Ratcliffe-on-Soar, dans le Nottinghamshire, abrite la dernière centrale électrique au charbon du Royaume-Uni, qui devrait fermer ses portes à la fin du mois de septembre.
(...)
Mike Lockett, d'Uniper, a déclaré : "Il s'agit d'un moment important qui annonce la fin de l'histoire de la centrale.
"Cependant, ce n'est pas la fin pour le site, car nous envisageons un avenir où il pourrait devenir un centre de technologie et d'énergie sans carbone pour les Midlands de l'Est".

Uniper indique qu'elle étudie la possibilité de produire de l'hydrogène.

En avril 2023, CATL (Contemporary Amperex Technology Company Limited, leader mondial actuel de la fabrication de batteries pour véhicules électriques) a annoncé sa "batterie condensée", qui présente une densité énergétique deux fois supérieure à celle de la plupart des autres batteries disponibles sur le marché, avec une valeur incroyable de 500 Wh/kg. À titre de référence, une batterie de voiture plomb-acide typique peut avoir une densité énergétique de plus de 50 Wh/kg, tandis que les batteries lithium-ion des véhicules électriques, comme celles de la Tesla Model 3, peuvent avoir une densité énergétique d'environ 265 Wh/kg.
(...)
Mardi, CATL a annoncé qu'elle avait réussi à faire voler un avion de 4 tonnes sur batterie. La banque de batteries de l'appareil, la configuration du moteur et toutes les données concernant la durée du vol, l'altitude ou la vitesse semblent être des secrets d'État étroitement gardés à l'heure où nous écrivons ces lignes, mais ChinaDaily rapporte que CATL a pour objectif de préparer un avion électrique commercial d'une autonomie de 2 000 à 3 000 km (1 240 à 1 865 miles) d'ici à 2027 ou 2028.

A l'université de l'Illinois à Chicago, des chercheurs ont trouvé un moyen de produire de l'hydrogène en utilisant les rayons du soleil et les déchets organiques, y compris du lisiers et des épluchures.
Fait important, cette technique permet de réduire de 600 % l'énergie nécessaire à la fabrication du carburant.

"Nous sommes le premier groupe à montrer qu'il est possible de produire de l'hydrogène en utilisant la biomasse à une fraction de volt", a déclaré Meenesh Singh, chef de l'équipe de recherche, dans un résumé du laboratoire. "Il s'agit d'une technologie transformatrice".

L'hydrogène est considéré par de nombreux experts comme un combustible propre, produisant principalement de la vapeur d'eau comme sous-produit, selon le National Renewable Energy Laboratory (Laboratoire national des énergies renouvelables). C'est pourquoi les scientifiques du monde entier s'efforcent de trouver de meilleurs moyens de le fabriquer et de créer des machines pouvant être alimentées par lui.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. juil. 11, 2024 9:15 pmLe géant chinois des batteries annonce avoir réussi à faire voler un avion de 4 tonnes à l'aide de "batteries condensées"

BP (BP.L) s'attend à ce que la demande de pétrole atteigne son maximum l'année prochaine et à ce que la capacité éolienne et solaire augmente rapidement dans les deux principaux scénarios de son Energy Outlook annuel, une étude de l'évolution du système énergétique mondial jusqu'en 2050 qu'elle a publiée mercredi.
- Le scénario Current Trajectory est basé sur les politiques climatiques et les engagements de réduction des émissions de carbone déjà en place.
- Le scénario "Net Zero" suppose un durcissement significatif des politiques climatiques, conformément à l'accord de Paris de 2015 sur le climat, soutenu par les Nations unies, qui vise à réduire les émissions mondiales de carbone d'environ 95 % d'ici le milieu du siècle.

Il n'y a pas eu de nouveaux permis pour des projets d'aciérie à base de charbon au premier semestre 2024, pour la première fois depuis que la Chine a annoncé ses "doubles objectifs carbone" en septembre 2020.
Au cours des six premiers mois de 2024, les gouvernements provinciaux ont autorisé une capacité de production d'acier de 7,1 millions de tonnes par an, tous des projets de fours à arc électrique, ce qui pourrait signifier un tournant pour l'industrie sidérurgique chinoise en termes d'arrêt des nouveaux investissements dans la capacité de production d'acier à base de charbon.
La Chine pourrait réduire de 200 millions de tonnes les émissions de CO2 de l'industrie sidérurgique d'ici à 2025, ce qui représenterait une réduction de 10 % par rapport aux niveaux d'émissions les plus élevés enregistrés jusqu'à présent, en 2020, grâce à des mesures visant à réduire la production d'acier et à augmenter la production d'acier secondaire à base de ferraille dans les fours électriques à arc.
Les réductions de CO2 prévues par la Chine, soit 200 millions de tonnes d'ici 2025, sont équivalentes aux émissions annuelles du secteur sidérurgique de l'UE.
À mesure que la demande d'acier atteint son maximum et que la quantité de ferraille disponible augmente, il existe un fort potentiel d'abandon de la production à base de charbon, ce qui représente une opportunité importante de réduction des émissions au cours des dix prochaines années.
(...)
Le planificateur d'État chinois a mis l'accent sur la réduction des émissions de carbone du secteur sidérurgique en 2024-2025 dans un plan d'action récemment publié, qui vise à réduire un total de 20 millions de tonnes de charbon standard et 53 millions de tonnes d'émissions de CO2 par rapport à 2023.
En outre, le plan d'action a annoncé des restrictions strictes sur les exportations de produits sidérurgiques à forte intensité énergétique mais à faible valeur ajoutée. Cette mesure pourrait limiter le volume de la production excédentaire des aciéries chinoises vendue à l'étranger.
Les mandats du gouvernement central ont amené les gouvernements provinciaux à élaborer des plans de réduction de la production d'acier en 2024. Les provinces qui ont connu une forte croissance de leur production d'acier en 2023 et de janvier à mai 2024 pourraient être fortement incitées à réduire leur production, comme Anhui, Guangdong, Guangxi, Fujian et la Mongolie intérieure. Les aciéries les plus touchées seront celles qui utilisent des hauts fourneaux à oxygène (BF-BOF) en raison de leur forte intensité en carbone. Les fours électriques à arc (FEA) seront prioritaires pour garantir de bons taux de production.

Les prix des batteries en Chine sont en chute libre, et les conséquences commencent tout juste à se faire sentir sur le marché mondial de l'automobile.
(...)
Le coût des matières premières, la surcapacité et la compression des marges des fabricants expliquent l'essentiel de la situation, mais il y a aussi d'importantes améliorations de la technologie et des processus de fabrication. Les champions chinois des batteries, CATL et BYD, continuent d'investir massivement dans la recherche et le développement, l'automatisation et la construction d'usines supplémentaires, et lancent de nouveaux produits à un rythme effréné. Tous ces facteurs réunis signifient que l'équipe de BloombergNEF chargée des batteries s'attend à ce que les prix bas persistent au moins pendant les prochaines années.

Nous n'avons plus besoin de modéliser le moment où le prix des piles baissera suffisamment pour décarboniser le transport routier. Ce jour est arrivé.

En avril, l'énergie éolienne a produit plus d'électricité que le charbon pour le deuxième mois consécutif, selon les dernières données disponibles de l'Energy Information Administration. L'énergie éolienne a brièvement dépassé le charbon une fois en avril de l'année dernière, mais cette fois-ci avec une marge beaucoup plus importante et pendant deux mois consécutifs.
(...)
L'énergie éolienne a produit 28 % d'électricité de plus que le charbon en avril

L'interdiction de facto des nouvelles fermes éoliennes terrestres a été levée par le gouvernement travailliste, à la grande joie des écologistes et des experts en énergie.

Cette interdiction était due à deux notes de bas de page du National Planning Policy Framework (NPPF), les règles qui régissent la construction de logements et d'infrastructures.

Ces notes de bas de page ne s'appliquaient qu'à l'éolien terrestre, à l'exclusion de tout autre type d'infrastructure, et exigeaient des preuves tellement solides de l'absence d'opposition locale qu'elles rendaient impossible la construction de turbines, sachant qu'il y a presque toujours une certaine résistance locale à toute proposition de construction.

Dans le nouveau projet de NPPF du parti travailliste, ces notes de bas de page ont été entièrement supprimées, ce qui signifie que les projets éoliens terrestres sont désormais sur un pied d'égalité avec toutes les autres formes d'infrastructure. Ce changement, qui entre immédiatement en vigueur, sera confirmé au Parlement le 18 juillet, après la reprise des travaux de la Chambre des communes.

Le gouvernement travailliste de Keir Starmer dévoile aujourd'hui ses plans pour une « révolution des toits » qui verra des millions de foyers supplémentaires équipés de panneaux solaires afin de réduire les factures d'énergie des ménages et de lutter contre la crise climatique.

Le secrétaire d'État à l'énergie, Ed Miliband, a également pris ce week-end la décision très controversée d'approuver trois immenses fermes solaires dans l'est de l'Angleterre, qui avaient été bloquées par les ministres conservateurs.
À eux seuls, ces trois sites - Gate Burton dans le Lincolnshire, la ferme énergétique de Sunnica à la frontière entre le Suffolk et le Cambridgeshire et Mallard Pass à la frontière entre le Lincolnshire et le Rutland - produiront environ deux tiers de l'énergie solaire installée sur les toits et au sol au cours de l'année dernière.

Des chercheurs chinois ont trouvé un moyen de transformer le silicium des vieux panneaux solaires en anodes puissantes pour les batteries lithium-ion. Ils affirment que leur recherche, publiée dans Nature Sustainability, ouvre la voie à des batteries durables qui « changent la donne ».

« Ce travail suggère non seulement une source d'approvisionnement plus durable pour les particules de silicium, mais relève également les principaux défis auxquels sont confrontés les matériaux d'anode en silicium de taille microscopique », explique le Dr Tao Liu, coauteur de l'article, chercheur à l'Institut de bioénergie et de technologie des bioprocédés de Qingdao de l'Académie chinoise des sciences.
(...)
Les chercheurs ont fabriqué une batterie avec cette formule qui a conservé 83 % de sa capacité après avoir été chargée et déchargée 200 fois. Elle a une densité énergétique de 341 wattheures par kilogramme, ce qui la rendait plus performante que les batteries lithium-ion commerciales.

« L'approvisionnement durable en silicium provenant de panneaux solaires mis au rebut permet d'atténuer l'impact économique et environnemental des déchets photovoltaïques », explique le Dr Tiantian Dong, coauteur de l'article, également de l'Institut de Qingdao.

À mesure que la demande augmente, l'AIE prévoit que la part de l'électricité mondiale produite par des sources d'énergie renouvelables telles que le vent augmentera cette année et l'année prochaine, leur part de l'électricité mondiale devant passer de 30 % en 2023 à 35 % en 2025.
L'énergie solaire répondra à environ la moitié de la croissance de la demande mondiale d'électricité en 2024 et 2025, selon les prévisions de l'AIE, l'énergie solaire et l'énergie éolienne combinées contribuant jusqu'à trois quarts de la croissance prévue jusqu'en 2025.
Par ailleurs, l'éolien et le solaire combinés dépasseront la contribution de l'hydroélectricité à la production d'électricité en 2024, selon le rapport.
Grâce à la forte croissance de la production d'électricité renouvelable, celle-ci dépassera la contribution du charbon d'ici 2025, soulignant ainsi son importance croissante dans le monde entier, prévoit l'AIE.

Les énergies renouvelables ont fourni 82% de la consommation d’électricité au Portugal pour le premier semestre de 2024, soit la valeur la plus élevée en 45 ans, selon REN.
La part de la consommation d’énergie renouvelable par type d’énergie au Portugal est de 39% pour l’énergie hydroélectrique, 28% pour l’énergie éolienne, 9% pour l’énergie photovoltaïque (PV) et 6% pour la biomasse.
D’autre part, il y a eu une baisse de 19% de la consommation cumulée de gaz naturel au Portugal pour le premier semestre de 2024, en raison d’une baisse de 66% sur le marché de l’électricité. Les chiffres enregistrés pour le premier semestre de 2024 montrent qu’il s’agit de la consommation de gaz la plus faible depuis 2003.

Selon un rapport, les éoliennes et les panneaux solaires ont dépassé les combustibles fossiles pour produire 30 % de l'électricité de l'Union européenne au cours du premier semestre de l'année.

La production d'électricité à partir de charbon, de pétrole et de gaz a chuté de 17 % au cours des six premiers mois de 2024 par rapport à la même période de l'année précédente, selon le groupe de réflexion sur le climat Ember. Il a constaté que l'abandon continu des combustibles polluants a entraîné une baisse d'un tiers des émissions du secteur depuis le premier semestre 2022.

Chris Rosslowe, analyste chez Ember, a déclaré que l'essor de l'énergie éolienne et solaire réduisait le rôle des combustibles fossiles. "Nous assistons à un changement historique dans le secteur de l'électricité, et ce rapidement.

L'énergie éolienne a augmenté de 12,7 % en juin et de 6,9 % en 2024.
Solaire en hausse de 18,1% et hydroélectricité en hausse de 44,5% -> Thermique en baisse de 7,4% -> Production de pétrole raffiné en baisse de 3,7%.

Production de brut en hausse de 2,4% + importations en baisse de 10,7% -> Production de pétrole raffiné en baisse de 3,7%.

Diminution de l'utilisation des hauts fourneaux
-> baisse de la production de carbone dans tous les domaines

Nous avons atteint un point d'inflexion dans la transition énergétique
-> vers un déclin structurel des importations de brut et de l'utilisation du charbon

Le gouvernement allemand a lancé mercredi un projet de construction d'un réseau national de recharge rapide pour les véhicules lourds, alors que Berlin vise à décarboniser le secteur des transports d'ici 2045.
Les émissions de gaz à effet de serre dans la plus grande économie d'Europe sont tombées à leur niveau le plus bas depuis 70 ans en 2023, mais le secteur des transports n'a jamais réussi à atteindre ses objectifs climatiques.
L'Allemagne souhaite que, d'ici à 2030, environ un tiers de ses poids lourds soit alimenté par l'électricité ou par des carburants produits à partir d'électricité, tels que le méthane synthétique ou l'hydrogène.

Selon un nouveau rapport de l'organisation à but non lucratif Global Energy Monitor, la plupart des nouvelles capacités sidérurgiques prévues utiliseront la technologie des fours électriques à arc, moins polluante, plutôt que celle des fours à oxygène, historiquement dominante mais très polluante.
Graphique à colonnes montrant un pourcentage croissant de fours électriques à arc à faibles émissions installés entre 2021 et 2023.
(...)
Le processus de fabrication de l'acier primaire commence généralement par la production de fer dans un haut fourneau à charbon surchauffé et extrêmement gourmand en carbone. Le fer ainsi obtenu est ensuite placé dans un four à oxygène de base, où il devient de l'acier.
Toutefois, les tendances récentes suggèrent que les fours électriques à arc, plus durables, commencent à remplacer les fours à oxygène de base, contribuant ainsi à réduire les émissions. En 2023, la quasi-totalité de la capacité de production d'acier nouvellement annoncée - 93 % - prévoit d'utiliser des fours électriques à arc, selon le rapport Global Energy Monitor.

À l'heure actuelle, environ 32 % de la production mondiale d'acier se fait dans ces fours électriques à faibles émissions, mais ce chiffre devrait passer à plus de 36 % d'ici à la fin de la décennie, à mesure que de nouveaux fours électriques seront mis en service et que de nouveaux fours à oxygène seront mis hors service, selon le rapport. Ce taux de croissance place l'industrie sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de l'Agence internationale de l'énergie, à savoir que les fours électriques représentent 37 % de la production d'acier d'ici à 2030.

La chute des prix de l'énergie photovoltaïque a fait exploser la construction de centrales solaires aux États-Unis. L'année dernière, par exemple, l'Agence américaine d'information sur l'énergie prévoyait que plus de la moitié des nouvelles capacités de production seraient solaires, dont une grande partie a été mise en service à la toute fin de l'année pour des raisons fiscales. Hier, l'EIA a publié les chiffres de la production d'électricité pour les cinq premiers mois de 2024, et ce boom de la construction s'est apparemment fait sentir : la production d'énergie solaire a augmenté de 25 % par rapport à l'année précédente.
(...)
Il convient de noter que toutes ces données ont été recueillies avant certains des mois les plus productifs de l'année pour l'énergie solaire ; globalement, l'EIA prévoit que la production d'énergie solaire pourrait augmenter de 42 % en 2024.

Qu'en est-il des efforts déployés par les États-Unis pour décarboniser leur économie ? Si l'on regroupe le nucléaire, l'hydroélectricité, l'éolien et le solaire dans la catégorie des sources d'énergie sans carbone, celles-ci représentent environ 45 % de la production d'électricité américaine depuis le début de l'année. Dans cette catégorie, l'éolien et le solaire produisent aujourd'hui plus de trois fois l'hydroélectricité et à peu près autant que le nucléaire.

Une technologie remontant à l'âge de bronze pourrait offrir une solution rapide et peu coûteuse pour atteindre l'objectif climatique des Nations unies, à savoir des émissions nettes nulles d'ici à 2050, selon une recherche récente menée par Stanford et publiée dans PNAS Nexus.

La technologie consiste à assembler des briques absorbant la chaleur dans un conteneur isolé, où elles peuvent stocker la chaleur générée par l'énergie solaire ou éolienne en vue d'une utilisation ultérieure aux températures requises pour les processus industriels. La chaleur peut ensuite être libérée au moment voulu en faisant passer de l'air à travers des canaux dans les piles de "briques réfractaires", ce qui permet aux usines de ciment, d'acier, de verre et de papier de fonctionner avec de l'énergie renouvelable même lorsque le vent et le soleil ne sont pas au rendez-vous.
(...)
Les chercheurs ont entrepris d'examiner l'impact de l'utilisation de briques réfractaires pour stocker la majeure partie de la chaleur industrielle dans 149 pays, dans un avenir hypothétique où chaque pays est passé à l'éolien, à la géothermie, à l'hydroélectricité et au solaire pour tous les besoins énergétiques. Ces 149 pays sont responsables de 99,75 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant des combustibles fossiles. "Notre étude est la première à examiner une transition à grande échelle vers les énergies renouvelables, les briques réfractaires faisant partie de la solution", a déclaré M. Jacobson. "Nous avons constaté que les briques réfractaires permettent une transition plus rapide et moins coûteuse vers les énergies renouvelables, ce qui est bénéfique pour tous en termes de santé, de climat, d'emplois et de sécurité énergétique.
(...)
Les chercheurs ont constaté que le scénario avec les briques réfractaires pourrait réduire les coûts d'investissement de 1,27 trillion de dollars dans les 149 pays par rapport au scénario sans stockage de briques réfractaires, tout en réduisant la demande d'énergie du réseau et le besoin de capacité de stockage d'énergie des batteries.

Les véhicules rechargeables font fureur sur le marché automobile chinois, avec 876 000 ventes (sur un marché global de 1,76 million d'unités). Ce chiffre est en hausse de 23 % d'une année sur l'autre.
(...)
En termes de parts de marché, les véhicules rechargeables ont atteint en juin une part de marché record de 49,9 % ! Les véhicules entièrement électriques (BEV) ont représenté à eux seuls 28 % des ventes d'automobiles dans le pays. En 2024, la part de marché s'élève à 43 % (25 % pour les BEV) et, le marché ayant encore une grande marge de croissance, l'année devrait se terminer aux alentours de 50 %

Ressemblant à un ensemble de colonnes de pont accidentellement installées sur un cargo, le nouveau système éolien de la startup CoFlow Jet promet de réduire les coûts de carburant des navires jusqu'à 90 % grâce à des cylindres stationnaires sans pièces mobiles.
(...)
Aujourd'hui, l'idée d'utiliser la voile connaît une renaissance similaire à celle de la crise énergétique des années 1970, les compagnies maritimes envisageant des versions actualisées de l'ancienne technologie pour réduire les coûts de carburant. Toutefois, au lieu d'utiliser des hectares de toile suspendus à une forêt de mâts en bois, les nouveaux systèmes utilisent des cerfs-volants, des girouettes en matériaux composites ou gonflables, tandis que certains utilisent même la coque du navire comme voile.

GeCheng Zha, professeur d'ingénierie aérospatiale et directeur du laboratoire d'aérodynamique et de dynamique des fluides computationnelle du collège d'ingénierie de l'université de Miami, utilise une approche qui est une variante des rotors de Flettner développés dans les années 1920, mais avec une modification fondamentale.

Les rotors Flettner sont de grands cylindres rotatifs qui produisent une poussée aérodynamique à angle droit par rapport à l'air qui passe au-dessus d'eux. Les cylindres CoFlow Jet développés par Zha ne tournent pas. Ils aspirent une partie de l'air du vent qui les traverse, puis le dépensent dans une autre partie du cylindre. En aspirant une petite quantité d'air par l'entrée, en la pressurisant à l'aide d'une roue et en la faisant gicler par la sortie, on obtient un déséquilibre de pression et une poussée considérable qui s'étend sur toute la longueur des cylindres.

Selon Zha, il s'agit d'un système de propulsion éolienne très efficace qui peut fournir 100 % de la poussée nécessaire pour déplacer le navire grâce au coefficient de portance très élevé du système et à la réduction de la traînée. Contrairement au système Flettner, il n'y a pas de pièces rotatives et ce système permet de réduire la consommation de carburant de 50 % pour les grands cargos et de 90 % pour les petits.

Le 20 juillet, Kawasaki a effectué la première démonstration publique au monde de sa moto à hydrogène ICE (moteur à combustion interne) sur le circuit de Suzuka, dans la ville de Suzuka, préfecture de Mie, au Japon. Pour que la moto fonctionne à l'hydrogène plutôt qu'au carburant ordinaire, Kawasaki a dû procéder à plusieurs modifications, notamment au niveau du moteur. Ils l'ont modifié pour que l'hydrogène, qui peut contribuer à réduire les émissions de carbone, puisse être directement injecté dans les cylindres, où le carburant est brûlé pour produire la puissance nécessaire à la propulsion de la moto.

But Lin Schwarzkopf, head of zoology and ecology at James Cook University, said a much closer examination of all the facets of growing pythons was needed before deciding whether we should eat the reptile.
 “There’s a basic problem with feeding people predators that I don’t see how you’re getting rid of with the pythons,” she said.
 “I would need to see more information about the supply chain before I thought it was a great idea.”
 Schwarzkopf said pythons grew very quickly but were not easy to grow.
 “They need to change their body temperature voluntarily. So you have to provide them with warm areas and cooler areas. And that’s a difficult thing to do on an industrial scale, and it’s very expensive,” she said.
 “What we should be doing is feeding the world with plant material if we want to support large numbers of people.”

Qui Revient de Loin a écrit : ↑sam. août 10, 2024 10:58 pm Y a quelques raccourcis alimentaires, comme le krill (mais on n'est pas des baleines ou des sardines) ou les insectes herbivores.

Imaginez que la France, Taïwan ou les Émirats arabes unis éliminent leurs émissions de dioxyde de carbone en quelques années, sans que personne ne s'en aperçoive. C'est ce qui se passe dans le secteur de la construction en Chine.

La production de ciment s'est effondrée depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2021. Malgré les signes indiquant que le marché du logement pourrait enfin se stabiliser, le déclin s'est accéléré cette année : La production du premier semestre a chuté de 10,8 % par rapport à l'année précédente. Cela signifie que le total annuel sera de l'ordre de 1,85 milliard de tonnes métriques, soit environ 20 % de moins que la moyenne de 2,34 milliards de tonnes au cours de la décennie jusqu'en 2021, et le niveau le plus bas depuis 2009.

En termes de climat, il s'agit d'une baisse extrêmement importante. Le béton est l'un des matériaux les plus polluants. Pour 100 tonnes de ciment Portland, environ 57 tonnes de dioxyde de carbone sont rejetées dans l'atmosphère, et le secteur représente environ 8 % des émissions au niveau mondial. La Chine consomme la moitié du total, de sorte qu'une baisse de 20 % de la production locale de ciment se traduit par une diminution de près de 1 % de la pollution mondiale par le carbone.

Dans The Battery Mineral Loop, le Rocky Mountain Institute présente une stratégie globale pour répondre à la demande croissante de minéraux pour batteries. Les minéraux pour batteries ne sont pas le nouveau pétrole. Même si la demande de batteries augmente, les forces combinées de l'efficacité, de l'innovation et de la circularité permettront d'atteindre le pic de la demande de minéraux d'ici une décennie, voire d'éviter complètement l'extraction de minéraux d'ici 2050. Ces progrès nous permettent de passer d'une extraction linéaire à une boucle circulaire, avec des avantages cumulés pour le climat, la sécurité, l'équité, la santé et la richesse.

Le changement est déjà en cours. Sans les améliorations apportées ces dix dernières années à la composition chimique, à la densité énergétique et au recyclage, la demande de lithium, de nickel et de cobalt serait supérieure de 60 à 140 % à ce qu'elle est aujourd'hui. Si la tendance actuelle se poursuit, la demande en minéraux vierges pour les batteries atteindra son maximum au milieu des années 2030.

En accélérant la tendance grâce à six solutions clés - déploiement de nouvelles chimies de batteries, augmentation de la densité énergétique des batteries, recyclage de leur contenu minéral, prolongation de leur durée de vie, amélioration de l'efficacité des véhicules et de la mobilité - nous pourrons atteindre une demande nette de minéraux nulle dans les années 2040.

La réduction du temps de charge et l'augmentation de l'autonomie sont les principaux obstacles auxquels se heurtent les véhicules électriques. C'est là que les batteries solides (Solid-State : SS) entrent en jeu. Nous en parlons depuis un certain temps déjà sur RideApart. Le potentiel qu'elles représentent pour l'avenir de la mobilité est tout simplement indéniable.

Aujourd'hui, certains des plus grands acteurs de l'industrie technologique sont en train de grimper dans le train des batteries SS. Par exemple, lors de l'exposition SNE Battery Day 2024 à Séoul, en Corée du Sud, Samsung a présenté sa dernière technologie de batterie : une batterie à l'oxyde solide spécifique aux véhicules électriques, avec des revendications impressionnantes.
Une durée de vie de 20 ans et d'un temps de charge de neuf minutes, ça vous parle ?

De plus, la batterie à l'état solide de Samsung présente tous les avantages associés à ces types de batteries, notamment un poids plus léger et une sécurité accrue grâce à un équilibre thermique plus stable. Mais ce qui est peut-être le plus intéressant, c'est que la technologie de la batterie à semi-conducteurs de Samsung offre environ 500 wattheures par kilogramme, soit près du double de la densité énergétique de la batterie à semi-conducteurs de Samsung. C'est presque le double de la densité énergétique des batteries que l'on trouve aujourd'hui dans la plupart des véhicules électriques. Ainsi, dans le monde réel, nous pourrions envisager une autonomie d'environ 1000 kilomètres avec une seule charge.

Le gouvernement espagnol a autorisé la construction de près de 300 projets d'énergie renouvelable d'une capacité totale de plus de 28 gigawatts, ce qui aidera le pays à atteindre ses objectifs ambitieux en matière d'énergie verte, a-t-il déclaré lundi.
Les projets, qui représenteront un investissement combiné de plus de 17 milliards d'euros, comprennent principalement des centrales photovoltaïques, ainsi que 43 parcs éoliens et une centrale hydroélectrique, a indiqué le ministère de l'énergie dans un communiqué.
Tirant parti de ses plaines ensoleillées, de ses collines venteuses et de ses cours d'eau rapides, l'Espagne entend porter la part de l'électricité produite à partir de sources renouvelables à 81 % du total d'ici à 2030.

L'autorité de protection de l'environnement de l'État a jugé « inacceptable » le projet d'exportation de gaz de Woodside Energy, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, au large du nord-ouest de l'Australie occidentale, en raison de son impact sur la vie marine du récif de Scott.

L'évaluation par l'EPA de la proposition de gaz naturel liquéfié (GNL) de Woodside a été révélée en réponse à une demande de liberté d'information de WAToday.

Elle fait suite aux inquiétudes exprimées par les scientifiques, qui craignent que l'extraction dans le bassin de Browse, à environ 300 km de la côte du Kimberley, n'endommage un écosystème de récifs coralliens abritant plus de 1 500 espèces, dont beaucoup sont uniques dans la région. Ils ont identifié des risques pour les baleines migratrices, l'affaissement possible d'une plage utilisée pour la nidification par des tortues en voie de disparition et la possibilité d'une marée noire dans un environnement vierge

L'usage du jargon empêche souvent de comprendre clairement le défi climatique. Si certains termes techniques, tels que « net zéro », sont utiles et continuent d'être de plus en plus acceptés, d'autres ne sont pas aussi utiles. Prenons l'exemple de l'expression « hard to abate ».

La définition la plus simple de cette expression est qu'une industrie a du mal à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Les industries pour lesquelles cette expression est généralement utilisée sont l'acier, le ciment, les produits chimiques, le transport maritime, l'aviation et parfois le camionnage longue distance.

Cependant, le terme « difficile » peut être interprété de différentes manières. Cela peut signifier que ces secteurs industriels ne disposent pas de la technologie nécessaire pour réduire les émissions. Cela peut aussi signifier que les technologies sont si coûteuses qu'elles rendront leurs produits non rentables. Ou encore que, compte tenu de l'absence de réglementation, ces secteurs ont du mal à justifier les efforts nécessaires pour réduire les émissions.
(...)
Michael Liebreich, directeur général de Liebreich Associates et associé gérant d'EcoPragma Capital, est plus direct. Il n'y a plus de secteurs dits « difficiles à abattre », a-t-il écrit pour BloombergNEF au début de l'année. « Il n'y a que quelques secteurs dans lesquels les solutions propres ne devraient pas être inférieures à leurs alternatives basées sur les combustibles fossiles, peut-être même jamais. Elles nécessiteront un prix du carbone, mais un prix du carbone abordable : un prix que nous sommes assez riches pour payer, si nous le décidons ».

Lors d'une interview, M. Liebreich m'a expliqué qu'il valait mieux utiliser l'expression « réductions d'émissions abordables ». En d'autres termes, la réduction n'est pas « gratuite », car le déploiement de ces technologies à faible teneur en carbone a un coût et certaines d'entre elles ne deviendront peut-être jamais moins chères que les alternatives aux combustibles fossiles. Mais ce coût devient de plus en plus abordable, surtout si on le compare au coût auquel la société sera confrontée si elle n'agit pas contre le changement climatique.
https://www.bloomberg.com/news/articles ... d-to-abate

La branche production d'énergie d'Octopus Energy annonce un nouvel investissement solaire qui permettra aux agriculteurs français d'économiser des millions d'euros, dans le cadre du développement rapide de son activité dans le domaine de l'énergie verte dans le pays.

Octopus a ajouté à son portefeuille 100 projets solaires sur des toits de fermes françaises grâce à l'acquisition de Sungen 10 auprès d'ELECO. Octopus travaillera avec ELECO et des partenaires locaux pour construire jusqu'à 100 MW en toits solaires dans des centaines de fermes françaises d'ici à 2030.

Les partenaires construiront de grands hangars équipés de panneaux solaires sur les toits des exploitations agricoles. Ces derniers pourront utiliser gratuitement les nouveaux bâtiments pour stocker leur matériel, leurs véhicules et leur foin, ce qui leur permettra d'économiser des dizaines de milliers d'euros qu'ils auraient dû dépenser pour construire eux-mêmes ces structures.

Il s'agit du dernier d'une série de contrats d'énergie solaire sur les toits conclus par Octopus en Europe, notamment au Portugal, en Irlande et au Royaume-Uni.

Alex Brierley, codirecteur d'Octopus Energy Generation, a déclaré : « C'est un accord gagnant-gagnant pour les agriculteurs et Octopus Energy : « Il s'agit d'un projet gagnant-gagnant pour les agriculteurs et Octopus Energy. En installant des panneaux solaires sur les toits des bâtiments agricoles, les agriculteurs disposent d'une structure gratuite pour stocker leur matériel et nous pouvons produire plus d'énergie propre, rapidement et facilement. L'énergie solaire est toujours l'une des sources d'énergie les moins chères que l'on puisse construire. Ces projets novateurs à petite échelle répartis dans tout le pays mettent en lumière l'avenir de la production d'énergie renouvelable.

En mer du Nord belge, les navires de maintenance peuvent désormais s'attacher à un câble électrique situé dans un parc éolien pour recharger leurs batteries. Ce système innovant est le premier du genre et constitue une étape importante pour que les navires électriques restent aussi écologiques que possible.

Le système de charge a été déployé dans le parc éolien belge Nobelwind, qui est en service depuis 2017 et comprend 50 turbines couvrant 19,8 km carrés (7,6 milles carrés) en mer. Cette installation est la troisième déployée par la société Parkwind et elle alimente environ 190 000 foyers.

La nouvelle station de charge de Nobelwind a été expédiée sur un navire de transfert d'équipage (CTV) à 47 km au large et ses composants modulaires ont été soulevés parmi les éoliennes en mer à l'aide de la grue de la sous-station de l'installation. Une fois l'installation mise en place, l'entreprise l'a utilisée avec succès pour recharger l'un de ses CTV. Parkwind indique que le transfert s'est déroulé sans problème, sans perturber le fonctionnement de l'installation.