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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juin 28, 2010 10:09 am
par Jeo
Il Faudra que tu (Wenlock) m'expliques après pourquoi tu as besoin de perfectionner ton style graphique. :roll:

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juin 28, 2010 10:35 am
par Wenlock
(Hors-sujet total)
8O J'en aurais toujours besoin ! Sur ce truc là, y avait peu d'intention graphique puisque je l'ai surtout pris comme une étude anatomique (ce que j'avais pas fait depuis longtemps), mais sur des milliers d'autres trucs j'ai encore plein de progrès à faire, évidemment.

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juin 28, 2010 3:14 pm
par Akhad
Wenlock a écrit :J'en aurais toujours besoin !
Difficile à comprendre pour qui ne dessine pas (ou plus généralement, ne s'investit pas dans une discipline artistique ou même technique). On peut progresser, mesurer et apprécier le chemin parcouru ET toujours se considérer Padawan quand on voit le travail des autres. L'insatisfaction est un puissant moteur.
En tout cas, bravo, ça claque.

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juin 28, 2010 3:27 pm
par Sammael99
Akhad a écrit :
Wenlock a écrit :J'en aurais toujours besoin !
Difficile à comprendre pour qui ne dessine pas (ou plus généralement, ne s'investit pas dans une discipline artistique ou même technique). On peut progresser, mesurer et apprécier le chemin parcouru ET toujours se considérer Padawan quand on voit le travail des autres. L'insatisfaction est un puissant moteur.
En tout cas, bravo, ça claque.
J'allais répondre la même chose sur la base de mes expériences musicales.

En résumé, lorsque l'on pratique une activité artistique, plus on progresse et plus on prend conscience du chemin qui reste à parcourir.

J'avais écrit un (court) essai sur le sujet il y a quelques années, si ça vous intéresse: http://www.musicalramblings.com/2004/10 ... _road.html

Bon, avec ça je vais m'auto-accuser de HS!

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : ven. juil. 02, 2010 5:26 am
par Wenlock
Et sinon, la suite des CR ? ;)

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : ven. juil. 02, 2010 10:54 am
par Sammael99
Wenlock a écrit :Et sinon, la suite des CR ? ;)
Grosse semaine de taf', mais on joue Mercredi soir prochain et j'aimerais bien avoir rattrapé tout mon retard d'ici là.

On verra bien si j'y arrive.

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : sam. juil. 10, 2010 10:56 am
par Wenlock
Des news ?

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : sam. juil. 10, 2010 12:56 pm
par Jiohn Guilliann
Wenlock a écrit :Des news ?
Un peu de teasing, en attendant :

Une expédition vers le nord avec deux des associés, une mauvaise surprise de taille, un fantôme du passé de Jehan, une démonstration de force de Martin...

On a eu pour mission il y a quelques semaines, de fournir au MJ 3 PNJ en relation avec les personnages. Chacun s'en est donné à cœur joie, pour des résultats parfois étonnant.

Jiohn Guilliann

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juil. 12, 2010 6:32 pm
par Sammael99
- « Mes amis, un moment d’attention s’il vous plait ! »

Gonzague, perché sur un tonneau, capte l’attention des colons. La première journée, une fois passé la terreur de la veille, s’est assez bien déroulée, il n’a pas trop plu et le camp a pu commencer à se structurer. Mais une fois Martin et Henri revenus, il a fallu convenir que les colons allaient devoir être informés des derniers développements…

- « Nous sommes tous contents d’être arrivés, et vous avez travaillé dur depuis le départ. Mais la situation ici est plus compliquée que prévue, et il me semblait normal de vous en informer. »

Le public de Gonzague se tend un peu mais l’attention redouble.

- « Les indigènes qui nous ont attaqué hier ne sont pas nos amis. Evidemment. Enfin, ce que je veux dire c’est que les indigènes qui sont nos amis ne sont pas les mêmes que ceux qui nous ont attaqué. Ils appartiennent à un clan différent. Et oui, les indigènes aussi ont des désaccords politiques. Mais ils ont un système très élégant pour régler les conflits : au lieu de se foutre sur la gueule comme les nations ennemies de chez nous, ils choisissent un champion dans chaque camp, et le résultat du duel détermine le clan vainqueur. »

- « Pourquoi est-ce qu’ils nous ont attaqué alors ? » crie une femme parmi les colons.

- « Très bonne question, à laquelle on peut apporter deux réponses : d’une part parce qu’ils pensent que nous sommes des démons mangeurs d’hommes. D’autre part, et c’est là où je voulais en venir, parce que nous ne faisons pas partie d’un clan. Ce qui veut dire que nous sommes face à un choix : soit nous restons autonomes et acceptons d’affronter régulièrement le clan des trois collines dans un conflit armé tout ce qu’il y a de plus classique, soit nous rejoignons le clan du Lac aux Mille-Dents comme son chef nous l’a gentiment proposé. »

Un silence lourd plane sur l’assemblée.

- « Ca veut dire quoi, ‘rejoindre le clan’ » demande un des colons, d’une voix méfiante.

- « Une autre excellente question ! Décidément, nous avons bien fait de vous recruter, vous êtes d’une perspicacité redoutable. En un mot comme en cent, cela veut dire que nous aurons la protection du clan, mais également que nous bénéficierons des lois indigènes : le territoire que nous a cédé le Clan du Lac aux Mille-Dents devra être respecté par les autres clans, ils ne pourront pas impunément égorger nos fils et nos compagnes. Evidemment, il y a également quelques obligations : nous serons soumis à l’autorité du Chef, même si celui-ci nous a assuré qu’il avait fort peu à faire de nos activités et que c’est plutôt l’affront à son honneur qui le motive. Et peut-être un peu aussi la joie d’avoir reçu de nos mains les objets métalliques et aiguisés que nous lui avons offert hier. »

- « Et s’ils nous obligent à faire quelque chose que nous ne voulons pas ? »

- « En supposant que cela arrive, nous aviserons le moment venu. Mais je ne suis pas trop inquiet, notre ami Martin fera partie du conseil rapproché du chef et défendra nos intérêts. A ce propos, il y a une dernière petite formalité : savez vous comment les indigènes reconnaissent les membres de différents clans ? »

Personne ne répond.

- « C’est facile, ils lisent les tatouages qui ornent leurs visages, et cela leur dit tout ce qu’ils souhaitent savoir. Ce qui veut dire que nous allons tous devoir nous faire tatouer, homme, femmes et enfants. »

L’assemblée est choquée par ce dernier commentaire. Des cris éruptent, certains hommes se lèvent, soulevant leurs outils comme des armes. On entend, en vrac, « hors de question ! », « on va pas se mutiler ! » et « sauvages ! »

- « Je vois que je n’ai pas été assez clair », reprend Gonzague de sa voix de matage de mutins. « Pour ceux qui ne sont pas d’accord, j’ai mis une barque de côté, ils peuvent retourner à Concorde par leurs propres moyens ! »

Un silence hostile s’installe…

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juil. 12, 2010 7:38 pm
par Sammael99
Une odeur de cochon grillé flotte sur le camp. La femme-médecine, escortée (et transportée) par ses jeunes disciples applique les tatouages en personne. Ce ne sont que cris, pleurs, et regards de travers. La tension est très forte sur le camp. Oujeda (par l’intermédiaire d’Henri) explique que des adoptions de clans sont rares, et que la femme-médecine n’a jamais procédé à autant de tatouages en une seule fois, ce qui explique qu’elle soit un peu brusque. Il explique également que la femme-médecine a envoyé un message aux Trois Collines expliquant que le clan avait adopté les hommes pâles. Une confrontation aura lieu dans la clairière des Arbres Velus le lendemain matin.

En effet, ce matin là les deux clans se retrouvent face à face autour de la clairière. Le Chef du Clan du Lac des Mille-Dents a insisté pour que tous les nouveaux ‘adoptés’ soient présents. Les colons sont généralement terrorisés par cette première confrontation aux indigènes, qui plus est dans leurs parures de guerre. Les femme-médecine entrent en conciliabule. Après une heure de négociation, les enjeux du duel sont décidés : les Trois-Collines mettent dans la balance la rive du Lac des Mille-Dents opposée au village du clan du même nom. C’est un prix important, qu’ils ont toujours refusé de mettre dans la balance. Mais en échange, ils demandent tout le territoire cédé aux colons s’ils gagnent.

Oujeda explique les enjeux à Henri qui traduit pour Martin. Il signifie également que le chef pense judicieux que Martin soit le champion lors du duel, ce qui permettra aux membres du clan, passablement perturbés par les derniers développements d’accepter plus facilement leurs nouveaux ‘frères’.

Martin accepte, et Henri lui explique rapidement comment le duel se déroule :

- « Vous combattez nus, avec uniquement votre arme. J’ai demandé à Oujeda et il a dit qu’il n’y avait pas de souci pour que tu utilises ton épée. Par contre, méfie-toi : les sauvages ont parfois un truc, qu’ils appellent le fluide, ça leur donne des pouvoirs… »

- « Des pouvoirs ? Tu veux dire de la magie ? »

- « Pas tout à fait, la magie nécessite des cristaux d’obsidiane, alors que là… »

- « Je me cogne des détails, Henri, qu’est-ce que ça fait leur liquide, là ? »

- « Fluide. Ca leur permet des faits d’armes extraordinaires. J’ai vu Oujeda faire un bond de trois mètres de haut à la verticale pour échapper à un coup ! »

- « Donc ça leur permet de sauter haut ? »

- « Et peut-être autre chose, je ne sais pas… »

- « Bon, je ferais gaffe… »

Martin se déshabille et s’approche du centre de la clairière. Son adversaire s’avance, nu également. C’est un véritable colosse qui dépasse Martin en taille de plus d’une tête. Il porte dans sa main droite une imposante massue à tête de bec. Il sourit de toutes ses dents à Martin, qui se contente de passer la main sur sa cicatrice.

Les deux combattants s’avancent et se tournent autour. Mais l’adversaire de Martin n’est pas du genre patient. Il se jette sur le mercenaire avec furie, frappant de haut. Martin parvient à éviter le coup, mais l’indigène retourne sa massue et frappe d’estoc. Martin est violemment poussé en arrière et manque de tomber. Martin sent une douleur sourde se répandre dans sa poitrine, mais il relève sa garde et fait face.

L’homme d’armes en sait un peu plus sur les méthodes de son adversaire mais comprend surtout qu’il va falloir en finir rapidement. Il attend la prochaine attaque qui ne tarde pas et, repoussant l’arme du colosse du plat de l’épée, il poursuit d’un coup de taille qui tranche net le bras gauche de son adversaire au niveau de l’épaule. Le membre sectionné tombe au sol tandis que l’assemblée pousse un cri de surprise. Le sang gicle, et Martin se recule, sachant qu’on ne survit pas à une telle blessure si un chirurgien n’intervient pas dans l’instant. Pourtant, son adversaire, bien que pâle, ne tombe pas. Martin écarquille les yeux lorsqu’il se rend compte que la blessure a cessé de saigner !

Le colosse se rue de nouveau sur Martin, ayant compris cette fois que c’est lui qui devait rapidement en finir s’il comptait survivre. Mais Martin ne se laisse pas décontenancer et, profitant du fait que son adversaire ne soit pas familier avec le maniement de l’épée, il se glisse sous la garde du colosse et tend son épée. L’homme, trop lourd pour détourner sa trajectoire, vient s’empaler sur la lame de Martin et meurt sur le coup.

Après un instant de silence stupéfait, du côté du clan du Lac des Mille-Dents, ce ne sont plus que cris de surprise et de joie. Les colons ne sont pas les derniers à sauter en l’air, s’embrasser et même entraîner les indigènes surpris dans de petites gigues improvisées.

Mais le rituel du duel n’est pas terminé. Oujeda s’avance vers Martin qui s’est extirpé, haletant, de sous le corps de son adversaire, et lui tend un couteau de pierre. Martin, interloqué, regarde Henri, qui lui montre son œil du doigt et fait un geste, comme s’il fallait extirper quelque chose avec le couteau. Martin se souvient alors du premier corps indigène trouvé dans la jungle lors de la première expédition, les yeux proprement découpés, et réprimant son dégoût, il se penche et cisaille tant bien que mal les globes oculaires de son adversaire. Il se redresse, les yeux morts dans la main, mais le silence autour de lui s’est fait révérant. Il regarde de nouveau Henri qui met sa main à sa bouche, signifiant par là ce qu’il lui reste à faire.

Martin le regarde droit dans les yeux, et dit :

- « Je vais te tuer ! »

Puis il met la main à la bouche et avale les deux yeux vitreux encore légèrement tièdes.

Alors qu’il réprime tant bien que mal les spasmes de son estomac qui tente par tous les moyens d’évacuer cette nourriture contre-nature, il sent une chaleur se répandre dans sa poitrine.

- « C’est ça, le fluide… » se dit-il.

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : lun. juil. 12, 2010 8:58 pm
par XO de Vorcen
:bravo:

j'adore le coup des yeux

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : mar. juil. 13, 2010 12:06 am
par Jiohn Guilliann
XO de Vorcen a écrit ::bravo:

j'adore le coup des yeux
Pour la petite histoire, ça s'est vraiment passé comme ça. C'est Thierry (Henry) qui a expliqué à Pierrick (Martin) comment allait se dérouler le duel. Et ce con là n'a effectivement rien dit quant aux yeux.
C'est quand Thierry a dit à Pierrick qu'il fallait aussi gober les yeux (après le combat) que Pierrick a fait une drôle de tête.
Un grand moment ! :mrgreen:

Jiohn Guilliann

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : mar. juil. 13, 2010 10:43 am
par Akhad
Jiohn Guilliann a écrit :C'est quand Thierry a dit à Pierrick qu'il fallait aussi gober les yeux (après le combat) que Pierrick a fait une drôle de tête.
Un grand moment ! :mrgreen:

Jiohn Guilliann
anéfé :)
J'ai du dire un truc comme "Henri, je te déteste" mais "Je vais te tuer" convient mieux à Martin.

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : mar. juil. 13, 2010 3:19 pm
par Sammael99
La victoire de Martin a retourné le moral des colons. Certes, ils savent maintenant qu’ils n’ont pas mis pieds dans les Champs Elyséens du culte Mémmonite et que Terre-Neuve est un endroit dangereux dont tous ne survivront pas. Mais ils savent également que leurs employeurs sont prêts à risquer leur vie pour assurer leur avenir. Ils savent que le clan auquel ils appartiennent maintenant leur offre une relative sécurité et que, si l’incompréhension est encore le sentiment prédominant entre indigènes et concordiens, une étrange forme de fraternité s’instaure. Bien sûr, l’étrangeté des coutumes indigènes n’a pas fini de les surprendre et chaque jour apporte son lot nouveau.

Ce jour là, alors que Jehan supervise le terrassement de l’emplacement de la future Maison Communale, Oujeda, perché sur son Ataraoji, entre dans le campement des colons. A ses côtés, une des jeunes femmes au service de la femme-médecine. Elle tient dans ses bras ce qui ressemble à un lourd paquet enveloppé dans des tissus colorés.

Martin et Henri sont en train de deviser sur l’opportunité de reprendre l’exploration. Henri souhaiterait lancer une expédition pour aller à la rencontre de nouveaux clans, mais Martin préfère attendre que le campement soit stabilisé et que les colons trouvent leurs marques. Martin, entendant les pas du guerrier indigène et de la jeune femme se retourne.

- « Tiens, c’est Oujeda. Demande-lui ce qu’il veut. »

Henri fait effectivement cela. Oujeda lui répond, et Henri tente tant bien que mal de traduire.

- « Il dit qu’ils sont venus apporter quelque chose qui vient du village et qui t’appartient. Enfin, pas tout à fait appartenir, c’est une notion difficile à traduire qui signifie plutôt un attachement moral… »

- « Passe moi les détails. Ca doit être une récompense pour le combat. Je suis curieux de voir ce que c’est… »

La jeune femme pose le paquet dans les mains tendues de Martin, qui manque de le laisser tomber à terre : c’est chaud, et ça gigote. Il écarte le tissu qui recouvre la chose, et découvre le visage poupon et encore fripé d’un bébé de quelques mois.

- « Je comprends pas… » dit-il.

Henri pose quelques questions à la jeune femme, puis se tourne vers Martin pour traduire ses réponses.

- « C’est ta fille. » dit-il de but en blanc.

- « Quoi ? »

- « C’est ta fille. J’ai pas tout compris, mais ils m’ont expliqué que la femme-médecine n’a pas d’enfants, donc tu es son seul parent… »

- « Comment ça, elle a pas d’enfants ? Je me souviens pourtant clairement avoir fait ce qu’il fallait pour qu’elle en ait, même si j’avais pas trop bien réfléchi aux conséquences sur le moment. »

- « Je pense que c’est encore une de leurs traditions… »

- « Mais qu’est-ce qu’on va en faire Henri ? On est pas en mesure d’élever une gamine de cette âge au milieu d’un… »

La voix de Martin s’éteint. Le bébé s’est réveillé. De ses grands yeux clairs, l’enfant regarde Martin, et esquisse un sourire.

D’une voix mal assurée, Martin reprend :

- « La Géraldine, elle va bientôt accoucher, non ? Il faut que je voie si elle accepterait de nourrir la mienne en même temps que le sien, de petit… »

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Publié : mar. juil. 13, 2010 3:32 pm
par XO de Vorcen
arf arf arf... :lol:

Par curiosité, le bébé est l'un des 3 pnj demandé par joueur ? Ou une pure "bassesse" du mj ?