Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Publié : jeu. nov. 14, 2024 7:13 pm
Salut, ça doome ?
De mon côté, malgré une sensation de poids et de tension, là et là, dans le blog dédié en signature, j'ai récolté que le Guardian n'a plus besoin de Musk, des exemples de choix économiques sains de la boulangerie au train. Dsns le fil Sciences, un satellite en bois, des petites marmottes qui retapent un biotope en 24h et du cannabis pour le dodo.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
Il essaiera, mais Trump ne peut pas arrêter la révolution de l'énergie propre 
⚠ : opinion
Je résume cet article d'un redchef de Grist :
- le prix des énergies renouvelables est désormais trop avantageux pour ne pas intéresser les industriels. Le prix des fossiles varie un peu, celui des renouvelables baissera beaucoup plus : le prix de l'énergie solaire a baissé de 90% en 10 ans et ça va continuer, mais on ne va pas inventer un nouveau genre de charbon.
- les ENR coûtent tellement peu cher que même si Trump met fin à la politique d'investissement vert et désinflationniste de Biden, les États pourraient désormais prendre le relais (sur les pompes à chaleur, aussi). Et ils le font déjà. Les États les plus conservateurs des U.S, dont le freakin' Texas, l'Oklahoma et le Kansans, sont aussi les plus gros producteurs et constructeurs d'ENR. Et on va pas parler des investissements californiens (si) qui a augmenté de 747% sa capacité de stockage par batterie entre 2019 et 2023 !
- ironiquement, les plus gros bénéficiaires de la Loi sur le Climat de Biden sont des Etats conservateurs (66% des fonds), les ENR y créant énormément d'emplois. Sa majorité parlementaire pourrait bien lui mettre la pression pour pas couper les vivres.
- même en imposant des droits de douane sur les importations de panneaux solaires, Trump pourrait bien booster leur production sur place.
Bref, le succès des ENR est désormais plus une question de marché florissant que de lead politique.
L'article fait un peu mille-feuille, mais il donne pas mal de raisons de croire que l'ENR n'est pas un secteur si fragile aux U.S. Et ceux qui suivent les infocerises partagent sans doute ma confiance sur ce point : partout ailleurs, cette révolution industrielle est encore plus inarrêtable.
https://grist.org/economics/hell-try-bu ... evolution/
Sin City pourrait être rebaptisée Solar City : comment Las Vegas se met au vert 
https://www.bbc.com/future/article/2024 ... nable-city
Boom des ENR en Chine : 60% des installations d'ENR au monde des 6 prochaines années seront chinoises 
https://www.theguardian.com/environment ... -six-years
L'Australie est de nouveau sur la bonne voie pour atteindre 82 % d'électricité renouvelable d'ici 2030 
https://www.theaustralian.com.au/busine ... 5e81d3cc04
Géothermie : la technologie du forage pétrolier permet désormais de produire de l'énergie décarbonée 
https://www.npr.org/2024/10/15/nx-s1-50 ... free-power
Feu vert pour des câbles sous-marins destinés à aider la Grande-Bretagne à atteindre son objectif en matière d'énergie verte 
https://www.theguardian.com/environment ... wer-cables
De mon côté, malgré une sensation de poids et de tension, là et là, dans le blog dédié en signature, j'ai récolté que le Guardian n'a plus besoin de Musk, des exemples de choix économiques sains de la boulangerie au train. Dsns le fil Sciences, un satellite en bois, des petites marmottes qui retapent un biotope en 24h et du cannabis pour le dodo.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
⚠ : opinion
Je résume cet article d'un redchef de Grist :
- le prix des énergies renouvelables est désormais trop avantageux pour ne pas intéresser les industriels. Le prix des fossiles varie un peu, celui des renouvelables baissera beaucoup plus : le prix de l'énergie solaire a baissé de 90% en 10 ans et ça va continuer, mais on ne va pas inventer un nouveau genre de charbon.
- les ENR coûtent tellement peu cher que même si Trump met fin à la politique d'investissement vert et désinflationniste de Biden, les États pourraient désormais prendre le relais (sur les pompes à chaleur, aussi). Et ils le font déjà. Les États les plus conservateurs des U.S, dont le freakin' Texas, l'Oklahoma et le Kansans, sont aussi les plus gros producteurs et constructeurs d'ENR. Et on va pas parler des investissements californiens (si) qui a augmenté de 747% sa capacité de stockage par batterie entre 2019 et 2023 !
- ironiquement, les plus gros bénéficiaires de la Loi sur le Climat de Biden sont des Etats conservateurs (66% des fonds), les ENR y créant énormément d'emplois. Sa majorité parlementaire pourrait bien lui mettre la pression pour pas couper les vivres.
- même en imposant des droits de douane sur les importations de panneaux solaires, Trump pourrait bien booster leur production sur place.
Bref, le succès des ENR est désormais plus une question de marché florissant que de lead politique.
L'article fait un peu mille-feuille, mais il donne pas mal de raisons de croire que l'ENR n'est pas un secteur si fragile aux U.S. Et ceux qui suivent les infocerises partagent sans doute ma confiance sur ce point : partout ailleurs, cette révolution industrielle est encore plus inarrêtable.
Malgré une augmentation spectaculaire de la population, la consommation d'eau a diminué « de manière significative », affirme [Marco Velotta, responsable du développement durable de la ville]. D'ici 2030, 50 % de l'électricité du Nevada devrait être produite à partir de ressources renouvelables.
La bande de Las Vegas, en particulier, a redoublé d'efforts pour passer à l'énergie renouvelable. La plupart des centres de villégiature ont mis en place des initiatives de développement durable grâce à un programme d'abattement de 50 % de la taxe foncière, d'une durée de dix ans, offert par la ville (ce programme a été supprimé). Les centres de villégiature sont également tenus de se conformer à la norme de l'État selon laquelle l'énergie doit provenir à 40 % de sources renouvelables. « La plupart d'entre eux ont dépassé les 40 % », affirme M. Velotta. « Las Vegas a parcouru un long chemin en peu de temps.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la Chine devrait représenter près de 60 % de l'ensemble des capacités installées dans le monde en matière d'énergies renouvelables d'ici à 2030.
Le très influent rapport de l'AIE sur les énergies renouvelables révèle qu'au cours des six prochaines années, les projets d'énergie renouvelable seront lancés à un rythme trois fois supérieur à celui des six années précédentes, sous l'impulsion des programmes d'énergie propre de la Chine et de l'Inde.
Selon ce rapport, la capacité mondiale en matière d'énergies renouvelables est en passe de dépasser les objectifs fixés par les gouvernements pour 2030 et d'égaler à peu près les systèmes électriques de la Chine, de l'Union européenne, de l'Inde et des États-Unis réunis.
Un fort soutien à l'investissement a étayé les engagements pour plus de 1400 MW dans de nouveaux projets de production d'énergie renouvelable à grande échelle, d'une valeur de 3,3 milliards de dollars, au troisième trimestre 2024, selon le dernier rapport trimestriel sur les énergies renouvelables du Clean Energy Council.
Le directeur général du Clean Energy Council, Kane Thornton, a déclaré que le rapport du troisième trimestre reflétait les données d'investissement les plus saines pour les nouveaux projets de production d'énergie renouvelable depuis la fin de l'année 2022, indiquant une amélioration du secteur.
« C'est une excellente nouvelle pour les consommateurs d'énergie à travers le pays, qui bénéficieront de la mise en service de la prochaine génération de centrales électriques, ce qui exercera une pression à la baisse sur les prix de l'électricité », a-t-il déclaré.
« Si nous maintenons le niveau d'investissement dans les nouvelles centrales éoliennes et solaires que nous avons observé au troisième trimestre de cette année, nous serons de nouveau sur la bonne voie pour atteindre l'objectif australien de 82 % de production d'énergie renouvelable d'ici 2030.
Vue de la surface, la station Fervo Energy de Cape ressemble plus ou moins à un derrick pétrolier, avec une mince tour métallique s'élevant au-dessus de la steppe d'armoise.
Mais ce projet géothermique de 2 milliards de dollars, dont les travaux ont débuté l'année dernière, n'est pas un forage pour trouver du gaz. Il s'agit de forer pour trouver la chaleur souterraine qui, selon le PDG Tim Latimer, est la clé de la production d'énergie sans carbone - en grande quantité.
« À eux seuls, ces trois puits produiront 100 mégawatts d'électricité. De l'électricité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », a-t-il déclaré.
(...)
Des innovations récentes, telles que de meilleurs trépans - fabriqués avec des diamants synthétiques pour ronger le granit souterrain dur - ont permis à Fervo de forer son dernier puits en un quart du temps qu'il lui fallait il y a quelques années. Cette efficacité s'est traduite par une baisse de 80 % des coûts de forage, selon M. Latimer.
L'année dernière, le projet pilote de Fervo dans le Nevada a utilisé des techniques similaires pour commencer à envoyer de l'électricité à un centre de données de Google. Les premiers essais de la société à Cape Station, dans l'Utah, montrent que le nouveau projet peut produire de l'électricité à un rythme trois fois supérieur à celui du projet pilote du Nevada.
« Il s'agit désormais d'une technologie éprouvée. Ce n'est pas une affirmation que l'on aurait pu faire il y a deux ou trois ans », a déclaré M. Latimer. « Il ne reste plus qu'à trouver le moyen d'augmenter le nombre de ces mégawatts sur le réseau afin d'avoir un impact plus important.
Des projets de pose de cinq câbles électriques sous-marins capables d'alimenter des millions de foyers ont reçu le feu vert, alors que la Grande-Bretagne se prépare à utiliser ses gigantesques parcs éoliens en mer pour devenir un exportateur net d'électricité verte dans les années 2030.
L'autorité de régulation de l'énergie, Ofgem, a approuvé trois projets de câbles sous-marins reliant la Grande-Bretagne aux réseaux électriques d'Allemagne, d'Irlande et d'Irlande du Nord, afin de faciliter le partage transfrontalier de l'électricité renouvelable.
L'Ofgem a également approuvé les projets de nouveaux câbles reliant la Grande-Bretagne aux parcs éoliens offshore situés dans les eaux néerlandaises et belges.
Les câbles électriques à haute tension, connus sous le nom d'interconnecteurs, sont considérés comme un élément essentiel du plan du gouvernement travailliste visant à créer un système électrique propre d'ici à 2030 et à devenir un exportateur net d'électricité verte dans les décennies à venir.