Désolé, je remonte de quelque messages maintenant que j'ai un peu plus de temps
@Humphrey B J’aime beaucoup ton introduction directement sur la villa et ta récupération du matériau kenyan, si j’ai l’occasion, je vais m’en inspirer !
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- déjà, quand est ce que je parle de Nyarlatothep? En fait, j'ai l'impression que le mot n'est jamais prononcé dans le chapitre NY; on parle seulement de la langue sanglante et des autres cultes
En ce qui nous concerne, le nom de Nyarlathotep n’a été prononcé qu’au Caire (alors qu’on a suivi le trajet NY-Londres-Le Caire). Je ne trouve pas que ce soit gênant que les joueurs le devinent ou la sachent dès l’énoncé du titre de la campagne. Ça fait partie, pour moi, de la montée en tension. C’est une étape de plus dans la découverte par les personnages de l’ampleur de ce à quoi ils font face, et c’est une chouette occasion de jeu.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- comment faire pour ne pas assommer les joueurs de documents en début de campagne? entre les docs dans la chambre 410 et ceux de Kensington, il y'a de quoi passer trois heures à lire, c'est peut être un peu long
Dans mes notes, après la première partie, je me faisais la réflexion que ce serait probablement plus intéressant de centrer l’enquête sur l’assassinat de Jackson par le culte new-yorkais; et que c’est celle-ci qui devrait amener à comprendre que l’échelle de l’affaire est bien plus importante (en laissant effectivement les assassins emporter une grande partie des indices, par exemple). Ça répartirait mieux les moments de découverte et d'étude des indices et ça me semblerait plus intéressant narrativement.
Mais… un joueur m’a dit par la suite qu’il avait au contraire aimé l’impression de crouler sous les indices qui partent dans toutes les directions. Dans l’idée où ça donnait le sentiment dès le début d’être face à quelque chose d’énorme.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- a quoi sert Erica Carlisle? A part les bouquins dans son coffre, qu'est ce qu'elle apporte à l'histoire?
Erica est restée inaccessible. Ça n’a pas posé de souci.
Mais je pense qu’elle peut servir à donner corps aux membres de l’expédition en commençant par son frère et sa compagne. C’est le PNJ qui peut parler d’eux, sinon ils risquent de rester des noms dans des articles de presse.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- comment préparer le passage de NY au reste du monde et gérer la motivation du groupe en général? Venger Jackson peut les motiver à la limite pour le Kenya, mais c'est tout. Pour l'instant je privilégie un commanditaire mystérieux qui lutte contre le Mythe (qu'ils ont déjà croisé). Pas l'idéal mais ça règle pas mal de problèmes d'un coup (notamment les remplacements de PJs). Autre piste: le cabinet d'avocats qui les embauche pour le compte d'Erica Carlisle (problème: quelqu'un de sensé ne mettra jamais sa vie en jeu pour un contrat)
Dans notre cas, la motivation n’était pas exactement de venger Jackson, mais d’achever son enquête pour lui (ce sont ses collègues). Mais oui, on en avait déjà parlé, c’est une articulation délicate. Il faut par exemple que les personnages prennent conscience de l’existence d’un réseau mondial et que ça les trouble suffisamment pour prendre le bateau et remonter la piste. Selon leur profil, ils peuvent se sentir investis d’une mission.
À noter que le meurtre de Jackson a finalement été commandité par un Londonien et qu’il est, en théorie, possible d’en trouver la trace via M’Dari ce qui pourrait être une motivation supplémentaire pour des personnages vengeurs.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- chakota ou pas chakota? pour l'instant je suis plutôt pour. Je sais qu'il n'a pas beaucoup de supporters et qu'il fait un peu carton-pâte, mais finalement je trouve qu'il se justifie dans l'histoire: un culte a besoin de montrer à ses fidèles des preuves de son pouvoir; un vilain monstre ça fait le job
J’aime bien le Chakota, mais dans notre partie les personnages n’ont vu qu’un puits scellé (ils sont venus pendant la journée). Ça a suffi à les terrifier.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- est ce que je leur donne les articles sur les meurtres du "scariface"? Pour l'instant, je pense que non. A part que "scariface" est un nom grotesque, ça va faire partir mes joueurs sur une fausse piste pendant des plombes et frustrer tout le monde.
J’avais donné les articles sur les meurtres précédents (je l’avais appelé le scarificateur, pour ma part, mieux mais pas top

), mais je pense que c’était effectivement une erreur. Ou alors il faut vouloir développer soi-même l’enquête, et faire en sorte que ce soit un moyen de remonter jusqu’au culte alors que Pool n’a pas su le faire.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- quelle est la motivation du culte? pour l'instant je pars sur un plan lutte des classes/émancipation des noirs: N. est vu comme un moyen de renverser les rôles. Par contre il faut ensuite faire gaffe à ne pas tomber dans des clichés douteux...
Je suis resté sur une vision basique : le culte veut juste s’assurer d’être les élus lors de l’avènement de leur dieu. Il va venir, apporter la ruine et la désolation pour les infidèles, le servir et le nourrir d’ici là leur assurera la gloire. Je me dis que quand les prêtres peuvent prouver que ce qu’ils avancent est réel, qu’ils gagnent visiblement en puissance en sacrifiant des gens, ils n’ont pas besoin de jouer sur des ressorts plus terre à terre. (Cela dit, si j’avais développé l’enquête sur les meurtres précédents, je pense que je serais effectivement partie sur l’idée, au moins en apparence, de conflits liés au racisme. Là je n’ai pas trop eu l’occasion).
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- plus difficile: comment gérer l'ambiance? je pars sur un truc "film noir avec des morceaux de cthulhu", mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Je vais forcer sur le jazz et l'éclairage tamisé...
Oui, chez nous, le jazz a vachement bien fonctionné pour installer l’ambiance. C'était vraiment polar new-yorkais, le fantastique venait par dessus. Dans mon souvenir, il y a aussi beaucoup de descriptions à base de neige, de trajets en Ford dans le froid, les gratte-ciels, et les embouteillages.
Grumbledook a écrit : ↑lun. oct. 29, 2018 11:23 am
- et encore plus difficile: comment garder trace des infos? Je pense que le plus simple est de créer un blog comme a fait Nabulio, mais je n'ai pas encore tranché
On n’a pas trouvé de méthode vraiment satisfaisante. Il y a un gros dossier, et des notes éparses. Je pense que pour suivre il faut faire des points réguliers pour avoir un bilan de ce que les personnages comprennent de la situation et ce qu’ils veulent en faire. Sinon on a vite fait de sauter d’indice en indice et de se perdre.