sherinford a écrit : ↑ven. août 25, 2023 9:55 am
Howard s'est suicidé au chevet de sa mère mourante, quelques mois après la fin de sa relation avec son unique petite amie, qui ne considérait pas leur relation comme exclusive et courtisait également son meilleur ami...
J'ai pas l'impression qu'il avait vraiment une grande expérience romantique, et à mon avis, c'est surtout ça qui se ressent dans son oeuvre.
Ou trop romantique, au contraire. N'évoquant pas certaines aspiration intimes et émotives qui pouvaient l'habiter par une pudeur confinant à la timidité ce qui, au regard du personnage ne me parait pas improbable.
Sinon, j'ai lu
Le casse du continuum, de Léo Henry. Ca aurait pu être un Océan's eleven en SF et ça commence sur les chapeau de roues avec le chapitre introductif sur chaque personnage, ça continue pas mal avec l'employeur... et puis le casse en lui-même fait plouf. C'est dommage ça a failli être vraiment sympa.
Le monde inverti, de Christopher Priest. J'avais lu de lui
Le prestige et
Existenz. Un bon roman avec un écrivain accompli capable d'une imagination étonnante: entre le prestige et le Monde inverti, l'écart est vaste. Bon, cela étant posé, j'ai apprécié mais sans excès, c'est bon, mais il y a un je ne sais - un manque d'empathie pour les personnages peut-être? - qui n'a pas réussi à m'emporter.
Lu rapidement, puisque ça c'est fini par des lecture en diagonal de
Kaïken, de Christopher Grangé et
Soeurs de Bernard Minier.
Deux auteurs que j'éviterai tellement j'ai trouvé ça lourd et attendu.
Dans les deux cas on est sur des intrigues tellement abracadabrante qu'elles en deviennent risible et des scénario tellement cousu de fil blanc....
Dès le prologue pour Minier on devine la fin et même le twist, avec en plus, Ô joie, je besoin de caractériser le méchant par une maladie débile qui n'apporte rien à l'intrigue. Quand au twist... Mon dieu. Comme c'était couru.
Grangé est plus lisible mais tout aussi ridicule à force de vouloir inventer des histoires tellement tordues qu'elles en deviennent grotesques; là, en plus, on se tape une couche de guignolerie japonaise qui m'a agacé au plus haut point. Et là aussi, c'était tellement appuyé dès le début le contraste qu'on devinait le retournement de situation.
Bref, je viens de blacklister deux auteurs, et je trouve ça bien. Au moins ai-je la consolation de ne pas les avoir acheter puisqu'ils provenaient de boite à livre en vacances ayant épuisé ma réserver.