[CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

[Sammael99]

Note: je vais sans doute changer a posteriori les titres des religieux orthodoxes, mais je n'ai pas encore trouvé ceux qui me plaisent.

[Wenlock]

Hé ben, il s'en est passé des trucs depuis ma dernière visite.
Très intéressant.
C'est pas un peu compliqué d'avoir des PJ aussi dispersés ?

[Sammael99]

Pour le moment, ça c'est plutôt pas mal géré...

[Sargrak]

Note: je vais sans doute changer a posteriori les titres des religieux orthodoxes, mais je n'ai pas encore trouvé ceux qui me plaisent.

J'ai toujours trouvé qu'archimandrite avait de la gueule (d'un point de vue strictement sonore), comme titre.

[kharpeth]

moi j aime bien diacribe, même si ça n'existe pas

[Jiohn Guilliann]

Hé ben, il s'en est passé des trucs depuis ma dernière visite.
Très intéressant.
C'est pas un peu compliqué d'avoir des PJ aussi dispersés ?

Non non. On sort les cartes Magic et c'est bon.
Ah non, on me dit que c'était il y a 15 ans...

Jiohn Guilliann

[Sammael99]

Comme ils le font à intervalles réguliers, Martin, Jehan et Pierre se retrouvent à Terre-Neuve pour mesurer l'avancement de leurs différents chantiers. Ce jour là, un indigène de la tribu des Trois Collines s'approchent de la colonie. Martin se méfie toujours des Trois Collines mais enjoint ses hommes d'armes à ne pas lui faire de mal. L'homme est là pour transmettre une invitation du chef des Trois Collinnes à se rendre sur ses terres.

Les trois associés escortés par quelques hommes se rendent au village de leur trublions voisins pour y découvrir un repas de fête organisé en leur honneur. Lors de l'entrevue avec le chef, celui-ci fait son mea culpa expliquant que son agressivité originelle à l'égard des colons était liée à leur couleur de peau. "Au nord vivent des tribus d'hommes blancs qui mangent les nôtres..." En geste de conciliation, il leur raconte une légende de son peuple qui dit qu'au milieu du grand lac salé au Nord se trouve un monticule de roche noire brillante. Comme il a entendu parler par la femme-médecine du fait que les colons avaient trouvé de tels éclats de roche et qu'ils y accordaient de l'importance, il a pensé qu'ils pourraient être intéressés par cette légende.

Martin demande au chef s'il peut leur déléguer un guerrier pour indiquer le lieu exact, ce que le chef accepte. Une expédition est mise sur pied et Martin, Jehan et Pierre accompagnés de marins et d'hommes d'armes partent à bord de l'Agnostique. Pendant tout le trajet, Pierre passe son temps dans la cale à lire l'ouvrage retrouvé sur le cadavre non loin du village. Il se prend même à subtiliser le fil à plomb fétiche de Jehan, ce que celui-ci, bizarrement, ne remarque pas bien que Pierre le tienne ouvertement dans sa main...

Après une semaine et demi de navigation, ils s'approchent de la côte ouest-est qui borde le territoire des Eteotaraoji, à l'est du grand estuaire. Ce soir là, la vigie indique qu'elle pense avoir vu un ilot de couleur noire à l'horizon. L'ancre est jetée, il est décidé de faire vite et de ne pas aller à terre (d'autant que pour les colons il n'est pas clair si ce territoire est encore peuplé d'Eteotaraoji.)

Au milieu de la nuit, Pierre est réveillé par un léger bruit. Pierre, Martin et Jehan partagent la cabine du capitaine. La porte vient de s'entrouvrir. Une silhouette se détache dans la lumière de la lune, et Pierre croît reconnaître l'indigène détaché par le chef des Trois Collines. Pierre secoue doucement le hamac de Martin qui se réveille sans trop faire de bruit. L'indigène a à la main ce qui ressemble bien à un fleuret. Il entre dans la cabine, l'air méfiant. Pierre se saisit d'un pot de chambre situé non loin de son lit et, alors que l'homme lève le bras pour frapper le hamac dans lequel dort encore Jehan, il jette violemment le pot de chambre (et son contenu) sur l'homme.

L'exclamation qui sort alors de sa bouche stupéfait Martin et Pierre:

- "Merde!" expectore l'indigène en s'enfuyant sur le pont. Martin saute de son hamac, rapidement suivi de Pierre et de Jehan qui se réveille tout juste.

Sur le pont, l'indigène est allongé au sol, visiblement évanoui. Le fleuret est non loin de sa main, sur le pont également. Martin le ranime sans ménagement, et se rend compte immédiatement qu'il ne comprend pas où il est. L'homme ne se rappelle que de s'être endormi dans la "grande hutte flottante", et rien d'autre. Martin explore la cale et y trouve une cache secrète qui aurait bien peu contenir le fleuret. Les trois colons confèrent entre eux, inquiets, mais ne savent pas trop que penser de ce bizarre évènement.

Le lendemain, ils font le reste de la route pour aller jusqu'à l'ilot. Ils y prennent pied, pour se rendre rapidement compte que la roche n'a rien à voir avec l'Obsidiane qu'ils espéraient trouver. Ils remarquent d'ailleurs que la coloration sombre de la roche semble avoir été renforcée par une couche de suif noirâtre qui n'a visiblement rien à faire là.

Saisi d'un horrible pressentiment, Martin lance l'Agnostique sur le chemin du retour, toutes voiles dehors, mais il faut tout de même dix jours aux colons pour retourner à Terre-Neuve.

Ou ce qu'il en reste. Lorsqu'ils entrent dans la rade, le Terra-Nova n'y est pas, les bâtiments assemblés avec amour par Jehan sont brûlés jusqu'au sol, et il n'y a personne (mais pas non plus de cadavres.) Les colons font la route jusqu'au lac des mille-dents avec célérité, et y retrouvent la plupart des habitants de Terre-Neuve, sains et saufs bien que vilainement secoués par l'attaque qu'ils ont subis. Interrogeant les rescapés, Martin, Jehan et Pierre apprennent que quelques jours après leur départ, des pirogues sont entrées dans l'estuaire de Terre-Neuve, pendant la nuit, et des indigènes pâles aux dents pointues en sont sorti, visiblement sous l'autorité d'un homme de l'ancien continent à la barbe fournie et carré ("On aurait dit un prêtre Mémmonite!")

Les hommes d'armes ont réussi à contenir les indigènes suffisamment longtemps pour que la population s'enfuie, mais deux d'entre eux ont trouvé la mort avant d'eux-mêmes pouvoir prendre la fuite. Les maisons ont été incendiées, les champs saccagés ou brûlés, puis les indigènes se sont enfuis en cabotant avec le Terra-Nova.

- "Ton pote Benoist il commence à nous les gonfler!" conclut Martin en regardant Jehan d'un air accusateur. "J'aurais jamais du accepter qu'on le sauve!"

- "En attendant, ça sert à rien de se lamenter, il faut reconstruire. En pierre, cette fois."

Par acquis de conscience et pour comprendre comment le piège a été ourdi, Martin rend de nouveau visite au chef des Trois Collinnes. Celui-ci est horrifié d'apprendre ce qui s'est passé et assure n'y être pour rien. Quand Martin lui demande pourquoi il lui a raconté cette légende, le chef répond qu'il pensait qu'elles les intéresserait. Martin lui demande si quelqu'un lui a suggéré cette idée, il se rappelle qu'effectivement il y a quelques semaines la légende lui a été rappelée par un indigène de passage originaire de la Tribu du Fleuve Vert, à l'Est.

[Sammael99]

Bou-hou-hou...

[touff5]

Toujours très bon !

Que dire d'autre sinon la suite ?!

[BlackJack]

Ah ouais quand meme

[Wenlock]

C'est le deuxième ou le troisième incendie dévastateur ?

[Jiohn Guilliann]

C'est le deuxième ou le troisième incendie dévastateur ?

C'est le premier.
La fois d'avant, c'est juste un petit avant poste qui s'est fait bouffer par des termites locaux. Rien que de plus normal quand tu apprends à t'adapter à un environnement. Ce coup ci, c'est du fait de "l'homme".

Jiohn Guilliann

[Cédric Jeanneret]

Et il n'y avait pas eux une attques des indigènes locaux ?

[Jiohn Guilliann]

Et il n'y avait pas eux une attques des indigènes locaux ?

Ah, si. C'est vrai. Saletés d'indigènes. On leur apporte la civilization et ils ne font rien qu'à chercher à nous détruire !

Jiohn Guilliann

[Sargrak]

Et il n'y avait pas eux une attques des indigènes locaux ?

Ah, si. C'est vrai. Saletés d'indigènes. On leur apporte la civilization et ils ne font rien qu'à chercher à nous détruire !

Jiohn Guilliann

Ceux-là, c'est nous qui les avions cassés, plutôt.