
tu m'as fait mon apm !

Tybalt (le retour) a écrit : ↑jeu. avr. 30, 2020 1:47 pm
- "Je me changerai en or pour que tu m´aimes encore" : heumh. Elle prendra l'apparence d'une princesse du Khanat à la peau cuivrée/dorée ? Ou bien elle va se faire passer pour une statue que ses serviteurs offriront au roi en question pour qu'il la garde dans une salle de son donjon, et quand tout le monde sera parti, pouf, elle s'animera et sera dans la place ?
dans mes parties j'avais considéré que le perso avait un désavantage pour résister aux maléfices d'un sorcier, + toutes les interactions sociales.Charles Albert a écrit : ↑mer. avr. 29, 2020 5:30 pmgriffesapin a écrit : ↑mer. avr. 29, 2020 2:17 pm nouvelle question:
Méfiance envers la sorcellerie : vous subissez un dé de malus quand vous êtes confronté à des sorciers et des alchimistes.
cela veut dire qu'un barbare ou un archer du guet sorcier de tyrus, parce qu'il est méfiant envers les sorciers , il les rate plus au combat qu'un mec sans ce désavantage ? et aussi qu'il résiste moins à leur sorts ?
bizarre...
en VO: Distrust of Sorcery: When dealing with wizards and alchemists, you take a penalty die.
j'ai plus l'impression que c'est un malus uniquement social et que dans le contexte de la phrase Dealing devrait se traduire par traiter avec plutôt que confronter
vos avis ?
Voici la définition du verbe "confronter" dans le CNRTL :
"Confiner à, être contigu à, être situé au bord de (cf. affronter I B 3)."
et aussi
"(Être) mis face à quelque chose."
le terme n'est donc pas restreint à l'idée d'affrontement mais comprend également celle que le terme "deal with" anglais sous entend.
Mais ce n'est que mon humble avis.
Page deux, le tableau et l'exemple du nombre de sorts connus ne correspondent pas.Pallantides a écrit : ↑jeu. mai 21, 2020 7:55 pm Gardez à l'esprit que tout cela est le fruit d'un travail amateur, cependant vos retours, corrections, ajouts, remarques, critiques (constructives si possible) sont les bienvenus.
Je commence sur le nombre de sorts, le plus simple à expliquer :
- J'ai créé ces sorts pour aider les joueurs, car dans le LdB il n'y a que qqs exemples et, dans les faits, on peut tout faire. Tout créer en temps réel pendant le jeu (le nombre de sorts connus par un PJ est proprement illimité)...
- Ceci dit, tous les joueurs ne seront pas capables d'inventer des sorts au pied levé en pleine partie....cela va perdre du temps, et demander au MJ de réfléchir à la volée à l'équilibrage du truc, son niveau, etc...bref si t'es en pleine scène d'action "au secours" le rythme ! Je ne dis pas que c'est impossible, mais ce n'est pas forcément simple ou à la portée de tous.
- Donc je ne vois pas en quoi il y aurait un délire sur le nombre de sort - surtout qu'en parallèle, je propose de limiter le nombre de sorts connus par un PJ à sa création en fonction de son niveau, même si chacun est libre de décider du nombre de sorts connus en fonction de l'âge, du niveau et du BG du PJ.
Personnellement, je ne permets pas la création d'un sorcier d'un niveau supérieur à 2.
Et si, dans mon aide de jeu je pars du principe qu'un tel perso connaitra respectivement 20 Charmes, 15 Sorts cercle 1 et 10 sorts cercle 2, cela reflète sa puissance et les années qu'il a passées à étudier, mais ce n'est qu'indicatif. Du coup, on oublie également un Pj de 25 ans qui serait de ce niveau.
Quant à la facilité pour lancer des sorts :
- Il faut d'abord remplir les conditions (obligatoires et facultatives) que je ne laisse pas à la discrétion des PJ et qui peuvent être bien pénibles parfois.
- Ensuite les sorts nécessitent la dépense d'énormément de points. Le sorcier de ton PJ est à +7, très bien...une fois qu'il aura lancé deux sort de 2ème cercle, on ne devrait plus l'entendre de la partie, car il lui faudra un mois avant qu'il ne récupère ses points. Vu qu'il a balancé 3 points en esprit et 3 en carrière, il ne lui reste pas grand chose pour la rude de vie de tous les jours en Lémurie et je lui souhaite bien du plaisir au combat. Surtout si ses acolytes ne le protègent pas.
- J'ajoute que si le but d'un sorcier c'est bien de pouvoir lancer des sortilèges, j'ai bien mis en valeur la corruption (de l'esprit et/ou du corps) qui est là pour contrebalancer la puissance des sorts, ainsi qu'une table d'échec critique bien handicapante (ça c'est toujours possible même à +7).
- Ainsi, même si les charmes et les sorts de cercle 1 sont les plus simples à lancer, à partir du moment où ils sont agressifs, le PJ va cumuler des points de corruption, et, à un moment ou un autre, payer le prix de l'utilisation de de la sorcellerie.
- J'aime bien introduire les choses de manière RP et pas forcément dire "bon, t'as 50 points de corruption alors tu chopes ça ! Non, introduisons lentement mais sûrement sa transformation physique (des protubérances poussent sur son dos et son front) ou alors mentale (il a des pertes de mémoires de plus en plus fréquentes ou a une envie irrépressible de bouffer de la chaire en putréfaction).
Autre info, plus BG mais nécessaire :
- N'oublions pas que les sorciers sont craints et de ce fait, tout sorcier qui se prétend comme tel et se balade ostensiblement devrait rencontrer pas mal de difficultés dans ses échanges avec un certain de nombre de communautés, quand il ne se fait pas tout simplement pourchasser...
Bref, pour conclure, tout est dit en préambule de mon aide de jeu et c'est comme cela (à mon sens) que la sorcellerie doit être jouée dans un setting Sword & Sorcery comme l'est BoL :
"Sachez simplement que la sorcellerie est maléfique et que la source de pouvoir qu’elle représente est décadente et corrompue. Son utilisation est extrêmement dangereuse, car si elle permet de lancer des sorts puissants, elle corrompt inéluctablement les corps et les esprits à plus ou moins longue échéance".
Oui, je conçois que cela puisse être intimidant pour un nouveau joueur, peut-être moins pour un vieux briscard. Encore que ne rien avoir du tout (the sky's the limit) pourrait tout autant troubler un nouveau venu.Olivier Fanton a écrit : ↑ven. mai 22, 2020 10:27 am Pour le nombre de sorts, je pense surtout au pauvre joueur avec 25 ou 45 cartes devant lui. Ça fait beaucoup d'information.
Merci pour ton retour.Lanoar a écrit : ↑ven. mai 22, 2020 1:53 pm Ne pas avoir de liste de sorts force aussi le joueur (et non le personnage) à activer un peu sa création et son imagination. Ce qui a le double mérite 1. de ne pas enfermer la magie dans des effets prédéterminés, et 2. permet de faire progresser le niveau du joueur (player skill).
De ma petite expérience sur BoL avec un sorcier à la table (et un seul), pour ne pas trop ralentir le jeu il ne faut pas laisser la carrière de sorcier à un novice (qui ne s'amuserait pas contrairement à ce qu'on pourrait penser) et demander au joueur de bien potasser les 3 ou 4 pages sur la sorcellerie pour que joueur et MJ soient sur la même longueur d'onde.
Pallantides a écrit : ↑ven. mai 22, 2020 4:30 pm
Des idées ils en ont, mais je ne trouve pas toujours évident de traiter ça en pleine session...Je préfère à la rigueur que la réflexion soit en amont pour équilibrer/codifier les idées tranquillement sans risque de foutre en l'air la partie.
Cryoban a écrit : ↑lun. mai 25, 2020 1:17 pmPallantides a écrit : ↑ven. mai 22, 2020 4:30 pm
Des idées ils en ont, mais je ne trouve pas toujours évident de traiter ça en pleine session...Je préfère à la rigueur que la réflexion soit en amont pour équilibrer/codifier les idées tranquillement sans risque de foutre en l'air la partie.
Tu touches du doigt là un des paradoxes de fond du jdr de fantasy. Tout le monde adore voir la magie en oeuvre dans une bonne histoire "comme dans les livres" et tout le monde veut en mettre dans son medfan. Mais dés que c'est fait on s'empresse de brider tout ça, d'imposer des pénalités, des complications, des désavantages des listes de ce qui est autorisé ou pas. Parce qu'en fait ce qu'il y'a de plus merveilleux dans la Magie c'est que elle est là pour casser les règles celle de l'univers de l'histoire mais du coup aussi celles du jeu et un PJ imaginatif y arrivera si on le laisse faire. Alors on bride et le merveilleux se transforme et devient juste une façon exotique de réussir un jet de compétence inhabituelle ou de faire du dégât avec des effets spéciaux pour maintenir l'équité envers tous ces autres classes de personnages "moldu".
En fait je pense que dans un "vrai" monde où la magie serait possible personne ne s'en préoccuperait sauf quelques ratés de la société si elle était régie par des règles similaires à celles des jdr, car l'effort n'en vaut pas la peine en général.![]()
Les seuls jeux que je connaisse qui traitent cette question correctement c'est Mage et Ars Magica