CasusNO

Un plan? Non, plus des idées sur chaque points...
Les Santerniens, c'est pas trop une menace pour le moment - on c'est fait passer pour des gros nuls vivants dans le marais de la mort (ca a pas été trop dur), et ils ont pas l'air très doué non plus. Par contre, ils ont l'air d'avoir plus de moyens.
L'empire, on leur a envoyé Henri. Normalement, personne ne peut survivre à ça.
Les pirates, c'est plus utiles qu'autre chose. On entretiens des relations très correctes.
Concorde, no voulait supporter des faction qui nous sont plus favorables, mais on a pas commencé du tout. Heureusement, nos intérêts ont l'air de coïncider avec ceux des pirates. On va peut-être tenter une joint-venture pirates/actionnaires/compagnie (les pirates et les actionnaires ignorant mutuellement leur alliance...).
Sur le continent, on essaye d'unifier les clans d'indigènes pour préparer la guerre qui viens, et faciliter notre exploitation du lieu pour qu'on puisse financer tout ca.
Et surtout, beaucoup d'improvisation...

Sargrak a écrit :L'empire, on leur a envoyé Henri. Normalement, personne ne peut survivre à ça.

Bein ouais, pour nous déjà c'est limite... du coup on l'a envoyé là-bas

Wenlock a écrit :

Sammael99 a écrit :

Wenlock a écrit :La vache : après les Concordiens, Santerne, les Impériaux, les Pirates... Tout le monde débarque au Nouveau Monde, alors ?

Ben, tu les as tous listés... Et en ce qui concerne les Santerniens et les Pirates, nos héros n'y sont pas pour rien...

Et nos vaillants conquérants ont un plan pour conserver la maîtrise de leur territoire alors que la concurrence débarque de toutes parts ?

Nous en sommes à un point où plus de monde arrive sur le continent, et plus nos chances sont grandes. Le pire qu'il puisse nous arriver serait d'être seuls face à une invasion de l'empire. On a plusieurs avantages par rapport aux autres :
- On sait que l'empire arrive en force. On peut se préparer et préparer "nos" clans.
- Plus il y a de monde, plus il y aura de résistances à l'empire
- On a de l'avance sur l'installation d'une colonie (mais nos moyens sont plus limités)
- On est plus intégré aux autochtones
- On a une route plus courte entre le continent et le nouveau monde, avec une vasque qui doit pouvoir nous être d'une certaine aide, même si on ne sait pas encore comment.

Jiohn Guilliann

On rejoue ce soir... et je compte faire de l'expérimental !!!

Ah parceque jusqu'a present, tu qualifierais tout ca de JdR a l'ancienne?!

Hihi

philippe_j a écrit :Ah parceque jusqu'a present, tu qualifierais tout ca de JdR a l'ancienne?!

Hihi

Dans l'approche autour de la table oui.

Mais ce soir, moins ;-)

Sammael99 a écrit :

philippe_j a écrit :Ah parceque jusqu'a present, tu qualifierais tout ca de JdR a l'ancienne?!

Hihi

Dans l'approche autour de la table oui.

Mais ce soir, moins ;-)

N'empêche que j'ai gagné !

Jiohn Guilliann

Bon on peut l'avoir se compte rendu ?

Au creux de la baie, cachée aux yeux des navires qui se contenteraient de longer la côte se trouve un petite bourg entièrement en bois, d’architecture typiquement méridionale : toits bas, structures semi-enterrées, le tout vernis d’un rouge foncé. La colline qui surplombe la petite ville est une étendue de désolation : comme un crâne rasé avec une tondeuse défectueuse, elle est dépouillée de tous ses arbres et seules les souches subsistent. Des centaines de telles souches pourrissent sur pied.

Lorsque le navire Santérnien accoste, Martin est poussé sans ménagement sur le quai. Il aperçoit, au milieu de balles de marchandises et de troncs de bois précieux des indigènes. Physiquement, ils ressemblent assez aux Eteotaraoji, avec toutefois une certaine rugosité de traits que n’ont pas les alliés de Terre-Neuve. Leurs tatouages faciaux sont également différents. Ils transportent des marchandises dans les caravelles santérniennes, supervisés sans ménagement par un contremaître Santérnien armé d’un fouet.

Martin est révolté, mais contient sa colère. Il se laisse escorter vers la plus grosse bâtisse du bourg la seule à être construite de murs de pierre et couverte d’un toit d’ardoise. Elle est de taille imposante. Martin y rentre et doit attendre dans une antichambre tandis que le militaire qui l’a capturé prévient le gouverneur de sa venue. A l’extérieur, deux gardes, pas question de sortir. Tandis qu’il patiente, un indigène, visiblement en train de nettoyer les lieux, rentre dans la pièce. Il jette un regard apeuré et s’apprête à poursuivre son chemin, mais Martin prend la parole en langue Eteotaraoji.

- « Je pas vouloir mal faire toi ! » chuchote-t’il à l’homme.

Celui-ci relève la tête, la surprise se mêlant à la crainte sur son visage.

- « Je ami Eteotaraoji, au Nord. Santérniens maltraitent vous ? »

L’homme jette un regard circulaire apeuré, vérifiant que personne ne le voit.

- « Terrible homme blanc ! Tue femme et fils. Brise visage de roche. Force moi à travailler pour lui… »

La langue de l’homme est différente de l’Eteotaraoji mais suffisamment proche pour que Martin comprenne à peu près ce que lui raconte l’homme. Alors qu’il s’apprête à lui poser une question supplémentaire, la porte s’ouvre et le militaire entre dans l’antichambre. Martin fait signe à l’indigène de quitter la pièce.

Martin est escorté auprès du gouverneur, un homme de petite taille à la mine chafouine. Il est vêtu de velours et de soies qui doivent être d’un grand inconfort vu la chaleur, mais il ne montre pas sa gêne. Le militaire qui a amené Martin reste debout à côté de l’homme d’armes, la main sur le pommeau de son épée.

- « Ainsi vous êtes le leader de ces pirates qui nous causent tant de tort depuis tant de semaine… »

- « Pas du tout ! », répond Martin. « Je suis originaire de Concorde et l’un des premiers Colons de Terre-Neuve. »

- « Et vous pensez que je vais vous croire ? »

- « Si nous étions ceux que vous croyez, pensez-vous qu’on aurait rendu les armes sans combattre ou tenter de fuir ? Pensez-vous également que nous aurions des alliés parmi les indigènes qui occupent les jungles du Nord ? »

- « Qui est le président du Sénat de Concorde ? »

- « Le Sénateur Merrieux. Vous avez d’autres questions de culture générale ? »

- « Vous semblez bien sûr de vous pour quelqu’un qui pourrait finir au gibet… »

- « Ecoutez, je suis un homme simple. Si vous voulez m’exécuter, vous le ferez. J’arriverais peut-être à étrangler votre chien de garde avant que vous ne le fassiez, mais ça changera pas grand-chose au résultat final. Je pense que vous savez très bien que je ne suis pas un pirate, donc il vaudrait peut-être mieux arrêter de perdre du temps et entamer une véritable discussion… »

- « Vous ne manquez pas d’assurance. J’aime ça. Effectivement, je ne crois pas que vous soyez pirate. Mais j’aimerais en savoir plus sur cette colonie de Terre-Neuve pour me rassurer sur le fait que vous soyez bien celui que vous dites. Et pour éventuellement engager une fructueuse relation entre colonies… »

Dans la demi-heure qui suit, une discussion un peu tendue s’engage. Martin essaye d’en dire le moins possible mais comprend qu’il doit « lâcher » quelques éléments pour crédibiliser son identité. Néanmoins, il insiste sur le fait que Terre-Neuve est invivable et régulièrement assaillie par des sauvages. Martin finit par sentir qu’au-delà de la pêche aux informations, c’est une forme déguisée de négociation pour sa libération et celle de son équipage.

Lorsque le Gouverneur lui-demande s’ils sont parvenus à cultiver des céréales, Martin décide de répondre par la positive, sentant qu’il tient peut-être le levier de négociation. En effet, il est finalement décidé que les Santerniens escorteront le navire des colons de Terre-Neuve vers le Nord avec une cargaison de bois (« ça sera toujours ça de pris pour la reconstruction », se dit Martin). En échange, Martin s’engage à donner des grains « natifs » susceptibles d’être cultivés par les Santerniens.

Et c’est ce qui se passe. Pendant les trois semaines qui suivent, deux navires de Santerne escortent l’Archibald vers le Nord, et les membres de la compagnie de Terre-Neuve finissent par revenir parmi les ruines de la colonie. L’échange de marchandises se fait, et Martin, Pierre et Jehan font tout ce qu’ils peuvent pour démontrer les dangers de la jungle aux Santerniens et les laisser repartir avec l’idée que décidément, les terres colonisées par les Concordiens sont bien pauvres en comparaison des leurs…

Pour la précision, quand on est arrivé avec les colons santerniens, notre première réaction a été de leur désigner tout un tas de dangers : Ne pas se mettre dans l'eau, ne pas marcher ici, ne pas ceuillir ça... Tout en laisse de belles zones d'ombres dans les dangers. On a surtout proposé à quelques uns de venir avec nous un peu plus vers l'intérieur des terres, pour qu'un ou deux passent l'arme à gauche et que les survivants puissent témoigner de la dangerosité de notre lieu d'habitation.

Jiohn Guilliann

Pfff...

A quoi ça sert que Ducros y se décarcasse...

Pour relever la sauce !

Moi et je pense que bien d'autres continuons de te lire. Donc pas de soucis ! Ecris !

Sammael99 a écrit :Pfff...

A quoi ça sert que Ducros y se décarcasse...

Hé hé tu râles souvent à ce sujet, mais c'est comme ça, on ne peut pas obliger les gens à réagir, c'est naturel.
Moi c'est pareil sur mes CR successifs d'INS, Kult, Cthulhu ou Warhammer, écrits par moi ou d'autres, ça ne réagissait pas ou quasi-pas. C'est sûr, ils sont sans doute moins bien ciselés qu'ici mais le "travail" abattu pour les pondre doit correspondre je suppose.
Les as-tu lu, hi hi hi?

En tout cas, moi je lis ici et c'est toujours aussi bien stylé, continue!

ahhh c'était pas dirigé à Jiohn.

Alors c'est génial, il faut continuer, je veux connaitre la suite !!!!!!!!!!!!!

Pas mieux! Ce CR fait parti des quelques fils(avec cinEtic et Epique 6) dont je guette l'actualisation avec impatience même si je ne poste pas: merci!