[CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
je viens de découvrir ce fil! excellente saga, et belle source d'inspiration! vivement la suite
- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Merci, mais il n'y aura malheureusement pas de suite, je quitte Nantes à la fin du mois.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Zut, c'est vraiment dommage.
Ta saga est vraiment une bonne source d'inspiration.
Ta saga est vraiment une bonne source d'inspiration.
- Sammael99
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
C'est le premier truc que je me suis dit quand tu as annoncé ta mutation, Paiji.
Merde, plus de Lac de Bafa...
Bon courage pour le move!
Merde, plus de Lac de Bafa...
Bon courage pour le move!
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Thanks ... on ne sait jamais, peut être qu'elle revivra un jour ?
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- Djinfizz
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
tu mutes ou si c'est pas indiscret? 

- ketzol
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Là où il n'y a aucun roliste... Je pense qu'on l'a dégouté



- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
A Epinal dans les Vosges ... et il s'y trouve au moins un rôliste qui lit CNo ... mauvaise langue.
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- ketzol
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- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Et bien oui, contre toute attente, la flamme s'est rallumée et elle est relancée pour au moins une séance ou deux, peut être plus si affinités, avec trois joueurs dont deux qui n'avaient jamais joué à Ars Magica.
Comme quoi, N'est pas mort ce qui à jamais dort … etc...
Le début du CR est en route, la suite dès que possible.
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- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Depuis le retour de Ganz et Severian d'Arcadie et du palais de la reine Lamia avec l'enfant d'Helena et d'Apollon, le temps s'est écoulé doucement à l'Alliance du Lac de Bafa, qu'ont rejoint deux nouveaux jeunes mages, Andronicos de la maison Merenita et Kallista de la maison Mercere.
Nous sommes à l'automne 1223 et Aristeus de la maison Tremere, représentant de l'Alliance de Gigas, se présente à la porte du palais qu'occupe l'Alliance du Lac de Bafa. Il vient demander aux mages d'accomplir la pénitence que leur a infligé le Tribunal de 1221, à savoir un service ou quatre saisons d’accueil. En l'occurrence, c'est d'un service qu'il est question.
Un dénommé Tibor le Borgne, un valaque, et un agent au service de la maison Tremere, a disparu. Il s'était rendu à Thessalonique au printemps, pour affaires personnelles, et n'a pas donné signe de vie depuis. En temps normal, Gigas aurait facilement pu mener l'enquête sur sa disparition, sans aide extérieure, mais la situation politique de Thessalonique n'est pas favorable à une intervention directe.
Thessalonique est la capitale du royaume latin du même nom. Son fondateur, Boniface de Montferrat, un des chefs de la IV° croisade, est mort en 1207 en ne laissant qu'un héritier en bas âge, Démetrios de Montferrat, âgé aujourd'hui d'une vingtaine d'années. Depuis sa création, le royaume a fait l'objet d'attaques incessantes de la part de ses voisins et notamment de Théodore Comnéne Doukas, despote d’Épire, un des prétendants grecs au rétablissement de l'empire byzantin. En 1221, le jeune Démetrios est parti en occident pour demander de l'aide au Pape Honorius III et à l'Empereur Frédéric II Hohenstaufen contre ses voisins grecs et bulgares. Théodore a mis à profit la faiblesse du royaume pour lancer avec succès une grande offensive, et, après avoir pris possession de la majorité des terres latines, il est parvenu à mettre le siège devant Thessalonique, la dernière grande ville du royaume, à l'été 1223.
L'Alliance de Gigas est connue au sein du Tribunal de Thèbes pour être plutôt favorable au rétablissement d'un Empereur grec, et pour ses liens parfois étroits avec le despote d’Épire ou le roi Jean-Ansen II de Bulgarie. Maintenue sous surveillance par les Quaesitors du Tribunal de Thèbes, elle ne veut pas prendre le risque d'envoyer un de ses membres à Thessalonique, de peur qu'on lui reproche de se mêler des affaires des communs en influençant le sort du siège.
C'est pourquoi elle demande aux mages de Bafa de se rendre à Thessalonique pour y apprendre ce qu'est devenu leur agent, de le leur ramener, ou, s'il est mort, de leur apporter la preuve de sa mort.
Décidés à se débarrasser de leur dette, les mages de Bafa acceptent cette délicate mission.
Nous sommes à l'automne 1223 et Aristeus de la maison Tremere, représentant de l'Alliance de Gigas, se présente à la porte du palais qu'occupe l'Alliance du Lac de Bafa. Il vient demander aux mages d'accomplir la pénitence que leur a infligé le Tribunal de 1221, à savoir un service ou quatre saisons d’accueil. En l'occurrence, c'est d'un service qu'il est question.
Un dénommé Tibor le Borgne, un valaque, et un agent au service de la maison Tremere, a disparu. Il s'était rendu à Thessalonique au printemps, pour affaires personnelles, et n'a pas donné signe de vie depuis. En temps normal, Gigas aurait facilement pu mener l'enquête sur sa disparition, sans aide extérieure, mais la situation politique de Thessalonique n'est pas favorable à une intervention directe.
Thessalonique est la capitale du royaume latin du même nom. Son fondateur, Boniface de Montferrat, un des chefs de la IV° croisade, est mort en 1207 en ne laissant qu'un héritier en bas âge, Démetrios de Montferrat, âgé aujourd'hui d'une vingtaine d'années. Depuis sa création, le royaume a fait l'objet d'attaques incessantes de la part de ses voisins et notamment de Théodore Comnéne Doukas, despote d’Épire, un des prétendants grecs au rétablissement de l'empire byzantin. En 1221, le jeune Démetrios est parti en occident pour demander de l'aide au Pape Honorius III et à l'Empereur Frédéric II Hohenstaufen contre ses voisins grecs et bulgares. Théodore a mis à profit la faiblesse du royaume pour lancer avec succès une grande offensive, et, après avoir pris possession de la majorité des terres latines, il est parvenu à mettre le siège devant Thessalonique, la dernière grande ville du royaume, à l'été 1223.
L'Alliance de Gigas est connue au sein du Tribunal de Thèbes pour être plutôt favorable au rétablissement d'un Empereur grec, et pour ses liens parfois étroits avec le despote d’Épire ou le roi Jean-Ansen II de Bulgarie. Maintenue sous surveillance par les Quaesitors du Tribunal de Thèbes, elle ne veut pas prendre le risque d'envoyer un de ses membres à Thessalonique, de peur qu'on lui reproche de se mêler des affaires des communs en influençant le sort du siège.
C'est pourquoi elle demande aux mages de Bafa de se rendre à Thessalonique pour y apprendre ce qu'est devenu leur agent, de le leur ramener, ou, s'il est mort, de leur apporter la preuve de sa mort.
Décidés à se débarrasser de leur dette, les mages de Bafa acceptent cette délicate mission.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Tes nouveaux joueurs n'ont pas trop "tiqué" de réccupérer une dette contractée par des joueurs ne faisant plus partie du groupe?
En tout cas j'attends la suite avec impatience et suis très heureux de voir que cette campagne a repris...
En tout cas j'attends la suite avec impatience et suis très heureux de voir que cette campagne a repris...
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Non, non, ça n'a pas posé de problèmes, ils ont bien intégré que c'est l'Alliance qui avait une dette et qu'en tant que membres ils en étaient redevables.
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- Paiji
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
Quelques jours plus tard, un navire discret emporte trois mages, Ganz, Andronicos et Kallista, ainsi
que 6 soldats de l'Alliance, vers le nord de la Grèce.
Le voyage se déroule sans incidents et le petit groupe débarque discrètement, de nuit, à Eïon, un
petit port à l'embouchure du fleuve Strymon. Eïon a été un base navale perse, puis Macédonienne à
l'époque d'Alexandre. C'est le port de la ville antique d'Amphipolis, ancienne colonie athénienne
aujourd'hui en ruines, qui fut abandonnée par les byzantins au VIII° siècle sous la pression de raids
bulgares. C'est également une étape sur la via Egnatia, la voie romaine qui allait de Constantinople
à l'Adriatique. Le port s'ensable peu à peur et vivote, surtout grâce à quelques contrebandiers.
Les mages et leur troupe sont accueillis à Eïon par Azarios, un agent de la maison Tremere, chargé
de les guider jusqu'aux abords de Thessalonique.
Azarios leur a réservé un logement dans une auberge mal famée du port. Avant qu'ils n'aillent se
reposer, il leur dresse un tableau rapide du siège et de la situation dans la région et leur propose de
se déplacer plutôt de nuit pour éviter les patrouilles Epirotes, ce que les mages acceptent.
Leur repos est de courte durée. Avant la fin de la nuit, Azarios les réveille car une troupe de soldats
Epirotes a été repérée se dirigeant vers Eïon. Il rassemble les mages et les entraîne vers une planque
de secours, dans les ruines d'Amphipolis où il lui arrive de se cacher car la ville en ruine est
considérée comme hantée.
La planque en question est une citerne enfouie sous les ruines d'anciens thermes romains.
Les mages et leur troupe y passeront la fin de la nuit et la journée suivante avant de reprendre leur
route.
En arrivant, Andronicos perçoit grâce à son don de double vue que la citerne baigne dans une aura
magique mêlée de faerie. Il arrive à entrer en contact avec Efimia, un modeste esprit de l'eau,
l'esprit de la source qui alimentait les bains, lié à la citerne depuis des siècles. En échange de la
promesse de la libérer, Efimia indique à Andronicos où trouver un lieu magique du type de ceux
tant recherché par les mages. Andronicos modifie l'écoulement de la source, libérant Efimia de sa
captivité, et elle lui indique en échange un tumulus à quelques centaines de mètres plus loin dans les
ruines.
Les mages utilisent leur magie pour détecter l'entrée du tumulus et en dégager l'accès, une porte
monumentale gardée par des sphinx de pierre. La première chambre du tumulus est vide. La
deuxième est décorée d'une mosaïque au sol, qui représente le dieu Hermès conduisant un char
monté par le dieu Hadès enlevant Perséphone. Les mages détectent que la mosaïque est l'entrée d'un
régio et lèvent le voile invisible qui empêche d'y accéder.
La troisième chambre, située dans le regio, porte les traces encore visibles d'une bataille. Les murs,
noircis et, pour certains, à moitié effondrés, sont décorés de frises illustrant la gigantomachie, la
bataille entre les dieux de l'Olympe et les géants qui voulaient libérer leurs parents, les Titans.
Une frise particulièrement spectaculaire illustre le combat entre Héraklès et le géant Halcyon, qui
ne pouvait être vaincu sur son sol natal : Héraklès, après avoir vainement essayé de le transpercer
d'une épée, le traîne par les cheveux hors de Grèce pour pouvoir le vaincre, sous le regard du dieu
Hypnos.
En explorant la chambre funéraire, les mages découvrent un squelette à moitié enseveli sous un
pilier. Sous le squelette, il récupèrent une besace qui contient une clé grossière et des rouleaux écrits
dans une langue qui leur est inconnue.
Leur curiosité satisfaite, ils quittent le tumulus pour rejoindre Azerios.
que 6 soldats de l'Alliance, vers le nord de la Grèce.
Le voyage se déroule sans incidents et le petit groupe débarque discrètement, de nuit, à Eïon, un
petit port à l'embouchure du fleuve Strymon. Eïon a été un base navale perse, puis Macédonienne à
l'époque d'Alexandre. C'est le port de la ville antique d'Amphipolis, ancienne colonie athénienne
aujourd'hui en ruines, qui fut abandonnée par les byzantins au VIII° siècle sous la pression de raids
bulgares. C'est également une étape sur la via Egnatia, la voie romaine qui allait de Constantinople
à l'Adriatique. Le port s'ensable peu à peur et vivote, surtout grâce à quelques contrebandiers.
Les mages et leur troupe sont accueillis à Eïon par Azarios, un agent de la maison Tremere, chargé
de les guider jusqu'aux abords de Thessalonique.
Azarios leur a réservé un logement dans une auberge mal famée du port. Avant qu'ils n'aillent se
reposer, il leur dresse un tableau rapide du siège et de la situation dans la région et leur propose de
se déplacer plutôt de nuit pour éviter les patrouilles Epirotes, ce que les mages acceptent.
Leur repos est de courte durée. Avant la fin de la nuit, Azarios les réveille car une troupe de soldats
Epirotes a été repérée se dirigeant vers Eïon. Il rassemble les mages et les entraîne vers une planque
de secours, dans les ruines d'Amphipolis où il lui arrive de se cacher car la ville en ruine est
considérée comme hantée.
La planque en question est une citerne enfouie sous les ruines d'anciens thermes romains.
Les mages et leur troupe y passeront la fin de la nuit et la journée suivante avant de reprendre leur
route.
En arrivant, Andronicos perçoit grâce à son don de double vue que la citerne baigne dans une aura
magique mêlée de faerie. Il arrive à entrer en contact avec Efimia, un modeste esprit de l'eau,
l'esprit de la source qui alimentait les bains, lié à la citerne depuis des siècles. En échange de la
promesse de la libérer, Efimia indique à Andronicos où trouver un lieu magique du type de ceux
tant recherché par les mages. Andronicos modifie l'écoulement de la source, libérant Efimia de sa
captivité, et elle lui indique en échange un tumulus à quelques centaines de mètres plus loin dans les
ruines.
Les mages utilisent leur magie pour détecter l'entrée du tumulus et en dégager l'accès, une porte
monumentale gardée par des sphinx de pierre. La première chambre du tumulus est vide. La
deuxième est décorée d'une mosaïque au sol, qui représente le dieu Hermès conduisant un char
monté par le dieu Hadès enlevant Perséphone. Les mages détectent que la mosaïque est l'entrée d'un
régio et lèvent le voile invisible qui empêche d'y accéder.
La troisième chambre, située dans le regio, porte les traces encore visibles d'une bataille. Les murs,
noircis et, pour certains, à moitié effondrés, sont décorés de frises illustrant la gigantomachie, la
bataille entre les dieux de l'Olympe et les géants qui voulaient libérer leurs parents, les Titans.
Une frise particulièrement spectaculaire illustre le combat entre Héraklès et le géant Halcyon, qui
ne pouvait être vaincu sur son sol natal : Héraklès, après avoir vainement essayé de le transpercer
d'une épée, le traîne par les cheveux hors de Grèce pour pouvoir le vaincre, sous le regard du dieu
Hypnos.
En explorant la chambre funéraire, les mages découvrent un squelette à moitié enseveli sous un
pilier. Sous le squelette, il récupèrent une besace qui contient une clé grossière et des rouleaux écrits
dans une langue qui leur est inconnue.
Leur curiosité satisfaite, ils quittent le tumulus pour rejoindre Azerios.
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Re: [CR - Ars magica ] L'Alliance du lac de Bafa
A la nuit tombée, la petite troupe entreprend son voyage vers Thessalonique, guidée par des chemins surs et secrets par Azarios.
Azarios est un guide de valeur et il les mène jusqu'aux abords de la ville sans qu'ils ne croisent de patrouilles Epirotes puis il les laisse continuer leur chemin.
Avec Ganz sous sa forme féline en éclaireur, les mages parviennent à la muraille. Là, Ganz transforme ses mains et ses pieds de manière à pouvoir escalader la muraille jusqu'à son somment, d'où il aide ses compagnons à passer l'obstacle avec une corde.
Une fois dans la ville, Kallista, qui connait Thessalonique pour y être venue plusieurs fois et qui y a gardé des contacts, les mène jusqu'à la maison d'un marchand allié de la maison Mercere où ils trouvent refuge. Dès le lendemain, ils entreprennent leurs recherches, en commençant par le quartier valaque, où vivent la plupart des membres de cette communauté. Malgré les quelques contacts que Kallista fait jouer, leurs premières démarches ne donnent rien et Tibor reste introuvable.
Enfin, au bout d'un jour ou deux, un messager en livrée de la maison de Montferrat se présente à la porte de la demeure de leur hôte pour leur remettre un message, les conviant à une rencontre avec Messer Giovanni Nizzoli.
Renseignements pris, Nizzoli est un administrateur latin de la ville, au service de la maison de Montferrat mais qui a auparavant servi l'empereur Frédéric II. Il a la réputation d'être, dans l'ombre, le vrai dirigeant de la ville. Petit problème pour les mages, il leur donne rendez-vous dans ses bureaux, qui occupent l'ancien palais du patriarche orthodoxe de Thessalonique, à côté de la Basilique Saint-Demetrios, dont l'aura divine risque de gèner l'usage de la magie. Ils décident néanmoins de se rendre au rendez-vous.
La rencontre est agréable, Nizzoli est un fin lettré, qui connaît l'existence de l'ordre et pratique lui même une forme de magie mineure à base d'amulettes et de charmes. Il ne cherche pas à finasser. Il détient Tibor le valaque qui a été arrêté suite à une accusation d'espionnage. Ayant pris conscience de sa valeur, il l'a gardé en prison pour pouvoir l'échanger auprès de ses maîtres contre un service. Il est tout disposé à le faire libérer si les mages acceptent de faire sortir quelqu'un de la ville, dans la
plus grande discrétion. Personne ne doit savoir que cette personne était en ville.
Les mages acceptent, cette discrétion est également à leur avantage. Le lendemain, ils retrouvent Nizzoli auprès d'une poterne et découvrent leur compagnon de voyage, un jeune homme à l'air noble qui ressemble furieusement au jeune roi Demetrios, censé se trouver en Italie.
Mais l'heure n'est pas aux questions, Nizzoli leur indique qu'une escorte attend leur compagnon sur la route de Constantinople, et qu'une fois qu'ils l'auront conduit au point de rendez-vous, ils n'auront qu'à revenir à Thessalonique pour récupérer Tibor, qui les attendra au palais.
Profitant du couvert de la nuit, les mages et leur compagnon entreprennent de traverser les lignes ennemies. Au début tout se passe bien. Mais rapidement, malgré leurs efforts, ils sont repérés et pris en chasse par une patrouille, un mélange de cavaliers et de fantassins, menés par un traqueur et son chien.
Kallista fait d'abord tomber des averses pour noyer le flair du chien mais celui-ci ne perd pas leur trace.
Ganz,essaie de brouiller leur piste avec son odeur animale mais le limier ne perd par leur trace.
Pendant ce temps, Andronicos fait avancer leur compagnon, et ralentit les poursuivants en faisant pousser spontanément des massifs de ronces que ceux-ci doivent contourner.
Malgré tout, les poursuivants sont toujours à leurs trousses.
Ganz surgit alors sous sa forme féline au milieu des cavaliers, il parvient à effrayer quelques chevaux qui s'élancent dans toutes les directions, mais les traqueurs à pied s'essaient à le cribler de flèches, et il doit s'enfuir, blessé. Il a toutefois pu apercevoir le limier qui mène la poursuite et se rendre compte qu'il s'agissait d'un animal surnaturel.
Ganz finit par comprendre que le limier les traque à l'aide d'un pouvoir magique et que ce pouvoir ne peut faire effet que sur leur compagnon car les mages sont protégés par leur Parma Magica, le rituel de protection des mages de l'Ordre d'Hermès contre les attaques magiques.
Alors que l'aube se lève, Il renouvelle sa Parma Magica en l'étendant sur le jeune homme et, le limier ne pouvant plus les suivre, ils s'éclipsent vers le point de rendez-vous.
A suivre ...
Azarios est un guide de valeur et il les mène jusqu'aux abords de la ville sans qu'ils ne croisent de patrouilles Epirotes puis il les laisse continuer leur chemin.
Avec Ganz sous sa forme féline en éclaireur, les mages parviennent à la muraille. Là, Ganz transforme ses mains et ses pieds de manière à pouvoir escalader la muraille jusqu'à son somment, d'où il aide ses compagnons à passer l'obstacle avec une corde.
Une fois dans la ville, Kallista, qui connait Thessalonique pour y être venue plusieurs fois et qui y a gardé des contacts, les mène jusqu'à la maison d'un marchand allié de la maison Mercere où ils trouvent refuge. Dès le lendemain, ils entreprennent leurs recherches, en commençant par le quartier valaque, où vivent la plupart des membres de cette communauté. Malgré les quelques contacts que Kallista fait jouer, leurs premières démarches ne donnent rien et Tibor reste introuvable.
Enfin, au bout d'un jour ou deux, un messager en livrée de la maison de Montferrat se présente à la porte de la demeure de leur hôte pour leur remettre un message, les conviant à une rencontre avec Messer Giovanni Nizzoli.
Renseignements pris, Nizzoli est un administrateur latin de la ville, au service de la maison de Montferrat mais qui a auparavant servi l'empereur Frédéric II. Il a la réputation d'être, dans l'ombre, le vrai dirigeant de la ville. Petit problème pour les mages, il leur donne rendez-vous dans ses bureaux, qui occupent l'ancien palais du patriarche orthodoxe de Thessalonique, à côté de la Basilique Saint-Demetrios, dont l'aura divine risque de gèner l'usage de la magie. Ils décident néanmoins de se rendre au rendez-vous.
La rencontre est agréable, Nizzoli est un fin lettré, qui connaît l'existence de l'ordre et pratique lui même une forme de magie mineure à base d'amulettes et de charmes. Il ne cherche pas à finasser. Il détient Tibor le valaque qui a été arrêté suite à une accusation d'espionnage. Ayant pris conscience de sa valeur, il l'a gardé en prison pour pouvoir l'échanger auprès de ses maîtres contre un service. Il est tout disposé à le faire libérer si les mages acceptent de faire sortir quelqu'un de la ville, dans la
plus grande discrétion. Personne ne doit savoir que cette personne était en ville.
Les mages acceptent, cette discrétion est également à leur avantage. Le lendemain, ils retrouvent Nizzoli auprès d'une poterne et découvrent leur compagnon de voyage, un jeune homme à l'air noble qui ressemble furieusement au jeune roi Demetrios, censé se trouver en Italie.
Mais l'heure n'est pas aux questions, Nizzoli leur indique qu'une escorte attend leur compagnon sur la route de Constantinople, et qu'une fois qu'ils l'auront conduit au point de rendez-vous, ils n'auront qu'à revenir à Thessalonique pour récupérer Tibor, qui les attendra au palais.
Profitant du couvert de la nuit, les mages et leur compagnon entreprennent de traverser les lignes ennemies. Au début tout se passe bien. Mais rapidement, malgré leurs efforts, ils sont repérés et pris en chasse par une patrouille, un mélange de cavaliers et de fantassins, menés par un traqueur et son chien.
Kallista fait d'abord tomber des averses pour noyer le flair du chien mais celui-ci ne perd pas leur trace.
Ganz,essaie de brouiller leur piste avec son odeur animale mais le limier ne perd par leur trace.
Pendant ce temps, Andronicos fait avancer leur compagnon, et ralentit les poursuivants en faisant pousser spontanément des massifs de ronces que ceux-ci doivent contourner.
Malgré tout, les poursuivants sont toujours à leurs trousses.
Ganz surgit alors sous sa forme féline au milieu des cavaliers, il parvient à effrayer quelques chevaux qui s'élancent dans toutes les directions, mais les traqueurs à pied s'essaient à le cribler de flèches, et il doit s'enfuir, blessé. Il a toutefois pu apercevoir le limier qui mène la poursuite et se rendre compte qu'il s'agissait d'un animal surnaturel.
Ganz finit par comprendre que le limier les traque à l'aide d'un pouvoir magique et que ce pouvoir ne peut faire effet que sur leur compagnon car les mages sont protégés par leur Parma Magica, le rituel de protection des mages de l'Ordre d'Hermès contre les attaques magiques.
Alors que l'aube se lève, Il renouvelle sa Parma Magica en l'étendant sur le jeune homme et, le limier ne pouvant plus les suivre, ils s'éclipsent vers le point de rendez-vous.
A suivre ...
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