[One Shot BoL] Slaves of the Moon
Publié : ven. nov. 12, 2010 5:36 pm
Compte rendu d'une partie de Barbarians of Lemuria avec un scénario, retravaillé, issu du recueil The Spider God's Bride, intitulé :
Slaves of the Moon
Avec dans les rôles principaux :
- Oxana (Mme Dokkalfar) : Jeune femme typée Valéria dans Conan, originaire de Lysor et fille de fermier, devenue voleuse pour enfin s'enrôler comme corsaire et écumer les mers de Lémurie. Elle est devenue capitaine de son navire et s'est même exercé au métier de marchand de contrebande. Mais certaines jalousies au sein même de son équipage ont provoqué une mutinerie, l'obligeant à fuir pour finalement finir dans les geôles de Parsool.
C'est une femme dynamique, revêche, à qui on ne la fait pas et qui parfois a un goût prononcé pour le sang et la bagarre.
- Daol (Mr Dokkalfar) : barbare issu de Valgard, qui a fait son chemin en Lémurie aussi bien en tant que voleur que de soldat pour finalement se retrouver dans les arènes de Parsool, en tant que gladiateur. Tentant de s'évader un soir, il tomba nez à nez avec Oxana qui avait eu la même idée. L'union faisant force, ils se frayèrent un chemin ensemble et quittèrent Parsool dans le sang. Ils se joignirent ensuite à un bande de pillards nomades œuvrant entre Halakh et Malakut, attaquant les caravanes qui font le grand chemin entre ces deux villes.
Récemment un différent les a opposés à certains membres des pillards et de nouveau ils ont fuit dans le sang et sous l'acier. Sauf que les pillards les ont poursuivis et que nos deux amis ont perdu leurs montures. Ils se retrouvent donc aux limites des Monts Beshaaroon et du désert, tentant par tous les moyens de rejoindre Malakut, qui d'après eux serait la ville la plus proche...
Daol est un vrai barbare, qui aime les filles faciles et n'hésite pas à prouver sa valeur, même dans les domaines qu'il ne maîtrise pas.
L'action commence sur le versant est des Monts Beshaaroon. Oxana et Daol, épuisés, affamés et assoiffés continuent d'avancer coûte que coûte dans un paysage aride et caniculaire.
Leur malchance semble avoir encore frappé car ils se retrouvent dans une violente tempête de sable et de poussière, leur déchirant la peau et les empêchant de voir à plus de deux mètres.
Avançant à tâtons, se couvrant la bouche et le nez pour ne pas s'asphyxier avec les nuées de poussière, ils se retrouvent soudain complètement hors de la tempête. Devant eux se dresse une vallée désertique, couverte de cailloux et d'herbes brûlées, entourée de part et d'autres par de grands rochers quasi infranchissables.
Deux éléments attirent aussitôt leur attention : tout d'abord, derrière eux, la tempête semble former comme un mur de poussière s'élevant à une vingtaine de mètres en hauteur, donnant l'impression qu'elle ne parvient pas à franchir la vallée, ensuite, devant eux, au loin se dresse une cité !
En s’en approchant ils remarquent murailles, tours, minarets et dômes, reflets d’une architecture hautement civilisée. « Reflets »uniquement, car les portes de la cité sont ouvertes et les murailles ont été érodées par le temps.
Construite sur une sorte d’immense motte de terre, la ville est en pente, et il faut visiblement monter à travers les rues pour arriver en haut du cœur de la cité.
Dès leur entrée, Oxana et Daol ne peuvent que remarquer l’état d’abandon qui règne autour d’eux : des maisons sans étages, à toit plat, aux portes ouvertes et branlantes, de la poussière partout, pas âme qui vive à part des gros rats et un chacal qui passe avec effroi devant les personnages. Une véritable ville fantôme.
Ils décident de monter à travers les rues et soudain ils tombent face à un gamin, sale, maigre, aux vêtements déchirés. Il est armé d’une fronde et était en train de viser un gros rat.
Le gamin fuit et nos deux héros se lancent à sa poursuite à travers un dédale de ruelles qui ne cessent de grimper pour finalement se retrouver sur une place de marché …où vit le restant de la population !
Ils se retrouvent donc nez à nez avec des gens à la peau brune et aux yeux très colorés, allant du violet au vert émeraude, et au style vestimentaire très ancien, mélange de mode de l’Egypte ancienne et de la Mésopotamie. Tout semble usé et vieux, les vêtements, les maisons, ce qui est vendu sur cette place…
Nos deux héros comprennent vite que ce qu’il reste d’habitants a quitté le bas de la ville et s’est concentré sur les hauteurs. Ils parlent un dialecte inconnu et semblent aussi stupéfait que nos héros.
Très vite des gardes arrivent et une tentative de communication s’engage, mais sans résultat. Finalement le capitaine des gardes invite les personnages à le suivre. Tout le monde s’écarte sur leur chemin, mais impossible de savoir s’il s’agit par crainte des gardes ou par stupeur de voir des étrangers.
Les personnages sont emmenés dans un immense palais entièrement tapissé de velours dont la couleur rouge a perdu de son éclat. A leur grand étonnement, on les fait entrer dans une grande salle où a lieu un banquet. De nombreux courtisans et nobles sont présents, ainsi que des prêtres aux crânes rasés et tatoués. Tout le monde s’arrête de parler et de boire dès que les héros apparaissent. Puis passé ce petit moment de flottement, on les fait asseoir sur de grands coussins et ce qui semble être des esclaves, à la peau bien plus claire que les autres habitants, s’empressent de leur donner des serviettes humides et chaudes pour qu’ils se nettoient de la poussière recouvrant leur peau, puis on leur offre un vin épicé coupé à l’eau, signe que les réserve de la ville ne sont plus ce qu’elles étaient ainsi que des mets plutôt étranges : des racines bouillis, des sauterelles quasi crues ainsi que de grosses larves blanches encore vivantes dont on aspire l’intérieur dégoulinant.
Au bout de la pièce, sur une estrade, se tient un trône, vide, et derrière un immense rideau en velours rouge.
Trois guerriers couverts de plastron en or, appartenant à la garde royale, font leur apparition sur l’estrade et annonce la venue de quelqu’un dans leur dialecte étranger. Arrivent alors sept personnes, bien mieux habillés que quiconque présent dans la salle, visiblement des membres de la famille royale. Le huitième à venir est un homme lourd et imposant avec une immense barbe noire et des yeux bleus intenses et malicieux. A son arrivée tout le monde s’incline dignement. Puis l’homme parle à toute la salle, et alors, sortant de derrière le rideau, arrive une femme, grande, extrêmement belle, aux yeux verts très froids, la tête recouverte d’une couronne avec de longues plumes blanches.
Cette fois-ci, tout le monde se prosterne par terre.
Ne voulant pas manquer de respect, Oxana fait de même, mais Daol, de part son caractère, n’aime pas s’agenouiller devant n’importe qui, et surtout devant une femme. Il met à peine un genou par terre.
Il est aussitôt engueulé par un des gardes, apparemment le chef, une véritable armoire à glace, qui s’apprête à s’emparer de son bâton de garde pour aller faire plier genoux à Daol.
Mais Oxana parvient à convaincre son compagnon d’agir comme les autres pour l’instant. Deol grommelle quelque chose en Valgardien, puis s’exécute. Le chef des gardes repose son bâton, mais visiblement ça lui plairait bien d’en découdre avec Daol.
Cet incident terminé, la reine va s’asseoir sur son trône, sans presque jeter un coup d’œil aux étrangers. Puis tout le monde reprend sa conversation et ses agissements.
Une certaine angoisse étreint Oxana et Daol : quelle est cette étrange cité et pourquoi ces gens y vivent encore ? Pourquoi la tempête de sable s’est arrêtée aux limites de la vallée ? Et surtout, si les esclaves sont des gens à la peau plus claire, proche de la leur, quel sort leur réserve-t-on ici ?
A suivre… quand j’aurai la force d’écrire la suite.
Slaves of the Moon
Avec dans les rôles principaux :
- Oxana (Mme Dokkalfar) : Jeune femme typée Valéria dans Conan, originaire de Lysor et fille de fermier, devenue voleuse pour enfin s'enrôler comme corsaire et écumer les mers de Lémurie. Elle est devenue capitaine de son navire et s'est même exercé au métier de marchand de contrebande. Mais certaines jalousies au sein même de son équipage ont provoqué une mutinerie, l'obligeant à fuir pour finalement finir dans les geôles de Parsool.
C'est une femme dynamique, revêche, à qui on ne la fait pas et qui parfois a un goût prononcé pour le sang et la bagarre.
- Daol (Mr Dokkalfar) : barbare issu de Valgard, qui a fait son chemin en Lémurie aussi bien en tant que voleur que de soldat pour finalement se retrouver dans les arènes de Parsool, en tant que gladiateur. Tentant de s'évader un soir, il tomba nez à nez avec Oxana qui avait eu la même idée. L'union faisant force, ils se frayèrent un chemin ensemble et quittèrent Parsool dans le sang. Ils se joignirent ensuite à un bande de pillards nomades œuvrant entre Halakh et Malakut, attaquant les caravanes qui font le grand chemin entre ces deux villes.
Récemment un différent les a opposés à certains membres des pillards et de nouveau ils ont fuit dans le sang et sous l'acier. Sauf que les pillards les ont poursuivis et que nos deux amis ont perdu leurs montures. Ils se retrouvent donc aux limites des Monts Beshaaroon et du désert, tentant par tous les moyens de rejoindre Malakut, qui d'après eux serait la ville la plus proche...
Daol est un vrai barbare, qui aime les filles faciles et n'hésite pas à prouver sa valeur, même dans les domaines qu'il ne maîtrise pas.
L'action commence sur le versant est des Monts Beshaaroon. Oxana et Daol, épuisés, affamés et assoiffés continuent d'avancer coûte que coûte dans un paysage aride et caniculaire.
Leur malchance semble avoir encore frappé car ils se retrouvent dans une violente tempête de sable et de poussière, leur déchirant la peau et les empêchant de voir à plus de deux mètres.
Avançant à tâtons, se couvrant la bouche et le nez pour ne pas s'asphyxier avec les nuées de poussière, ils se retrouvent soudain complètement hors de la tempête. Devant eux se dresse une vallée désertique, couverte de cailloux et d'herbes brûlées, entourée de part et d'autres par de grands rochers quasi infranchissables.
Deux éléments attirent aussitôt leur attention : tout d'abord, derrière eux, la tempête semble former comme un mur de poussière s'élevant à une vingtaine de mètres en hauteur, donnant l'impression qu'elle ne parvient pas à franchir la vallée, ensuite, devant eux, au loin se dresse une cité !
En s’en approchant ils remarquent murailles, tours, minarets et dômes, reflets d’une architecture hautement civilisée. « Reflets »uniquement, car les portes de la cité sont ouvertes et les murailles ont été érodées par le temps.
Construite sur une sorte d’immense motte de terre, la ville est en pente, et il faut visiblement monter à travers les rues pour arriver en haut du cœur de la cité.
Dès leur entrée, Oxana et Daol ne peuvent que remarquer l’état d’abandon qui règne autour d’eux : des maisons sans étages, à toit plat, aux portes ouvertes et branlantes, de la poussière partout, pas âme qui vive à part des gros rats et un chacal qui passe avec effroi devant les personnages. Une véritable ville fantôme.
Ils décident de monter à travers les rues et soudain ils tombent face à un gamin, sale, maigre, aux vêtements déchirés. Il est armé d’une fronde et était en train de viser un gros rat.
Le gamin fuit et nos deux héros se lancent à sa poursuite à travers un dédale de ruelles qui ne cessent de grimper pour finalement se retrouver sur une place de marché …où vit le restant de la population !
Ils se retrouvent donc nez à nez avec des gens à la peau brune et aux yeux très colorés, allant du violet au vert émeraude, et au style vestimentaire très ancien, mélange de mode de l’Egypte ancienne et de la Mésopotamie. Tout semble usé et vieux, les vêtements, les maisons, ce qui est vendu sur cette place…
Nos deux héros comprennent vite que ce qu’il reste d’habitants a quitté le bas de la ville et s’est concentré sur les hauteurs. Ils parlent un dialecte inconnu et semblent aussi stupéfait que nos héros.
Très vite des gardes arrivent et une tentative de communication s’engage, mais sans résultat. Finalement le capitaine des gardes invite les personnages à le suivre. Tout le monde s’écarte sur leur chemin, mais impossible de savoir s’il s’agit par crainte des gardes ou par stupeur de voir des étrangers.
Les personnages sont emmenés dans un immense palais entièrement tapissé de velours dont la couleur rouge a perdu de son éclat. A leur grand étonnement, on les fait entrer dans une grande salle où a lieu un banquet. De nombreux courtisans et nobles sont présents, ainsi que des prêtres aux crânes rasés et tatoués. Tout le monde s’arrête de parler et de boire dès que les héros apparaissent. Puis passé ce petit moment de flottement, on les fait asseoir sur de grands coussins et ce qui semble être des esclaves, à la peau bien plus claire que les autres habitants, s’empressent de leur donner des serviettes humides et chaudes pour qu’ils se nettoient de la poussière recouvrant leur peau, puis on leur offre un vin épicé coupé à l’eau, signe que les réserve de la ville ne sont plus ce qu’elles étaient ainsi que des mets plutôt étranges : des racines bouillis, des sauterelles quasi crues ainsi que de grosses larves blanches encore vivantes dont on aspire l’intérieur dégoulinant.
Au bout de la pièce, sur une estrade, se tient un trône, vide, et derrière un immense rideau en velours rouge.
Trois guerriers couverts de plastron en or, appartenant à la garde royale, font leur apparition sur l’estrade et annonce la venue de quelqu’un dans leur dialecte étranger. Arrivent alors sept personnes, bien mieux habillés que quiconque présent dans la salle, visiblement des membres de la famille royale. Le huitième à venir est un homme lourd et imposant avec une immense barbe noire et des yeux bleus intenses et malicieux. A son arrivée tout le monde s’incline dignement. Puis l’homme parle à toute la salle, et alors, sortant de derrière le rideau, arrive une femme, grande, extrêmement belle, aux yeux verts très froids, la tête recouverte d’une couronne avec de longues plumes blanches.
Cette fois-ci, tout le monde se prosterne par terre.
Ne voulant pas manquer de respect, Oxana fait de même, mais Daol, de part son caractère, n’aime pas s’agenouiller devant n’importe qui, et surtout devant une femme. Il met à peine un genou par terre.
Il est aussitôt engueulé par un des gardes, apparemment le chef, une véritable armoire à glace, qui s’apprête à s’emparer de son bâton de garde pour aller faire plier genoux à Daol.
Mais Oxana parvient à convaincre son compagnon d’agir comme les autres pour l’instant. Deol grommelle quelque chose en Valgardien, puis s’exécute. Le chef des gardes repose son bâton, mais visiblement ça lui plairait bien d’en découdre avec Daol.
Cet incident terminé, la reine va s’asseoir sur son trône, sans presque jeter un coup d’œil aux étrangers. Puis tout le monde reprend sa conversation et ses agissements.
Une certaine angoisse étreint Oxana et Daol : quelle est cette étrange cité et pourquoi ces gens y vivent encore ? Pourquoi la tempête de sable s’est arrêtée aux limites de la vallée ? Et surtout, si les esclaves sont des gens à la peau plus claire, proche de la leur, quel sort leur réserve-t-on ici ?
A suivre… quand j’aurai la force d’écrire la suite.