CasusNO

MJ : chaviro
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Vlack, mage humain, Loris
Callen, (bretteur ?) humain, Franz
Søren, cogneur troll, Yaourt
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Après être allé pour la 3278è fois constater que le niveau de mana n'avait pas évolué depuis le début de sa carrière, Vlack retourne vers le Caern, où il commence par déposer sa fine analyse de la journée ("Jour 227 de l'an 5887 : bouboule à 1m82, R.A.S."*) avant de s'en aller vers le ghetto orque accompagner son maître au pince-fesse du gratin magicien local. Il s'agissait de l'étude psycho-astralo-magique des liquides en phase aquagazeuse de repos long**. En groupe. Avec des chopes. Potins locaux, comparaisons de la taille du bourdon (de mage) et dégustation de la pisse de chameau putréfiée prétendument millésimée. Au bout de quatorze pintes, cependant, elle passe mieux.

Alors qu'il est en train de sérieusement se travailler une gueule de bois en plomb sur une table à la propreté douteuse, le pote Callen et Søren (son compagnon troll) viennent squatter la table et la bibine. Eux aussi avaient passé la matinée à taffer avec leur maître : Callen à tenter d'épouiller un arbre de ses feuilles à coups d'épée, Søren à tenter d'écouter le chant des outils dans l'abattoir du coin... Visiblement, devenir apprenti, c'était pas l'avenir de rêve qu'on nous avait promis.

Les gueules de bois, c'est mieux réussi quand c'est un travail d'équipe, on s'y met donc sans tarder, avec quelques pâtés pas dégueu mais avec des fèves en gemme taillée. Trois orques élevés avec des porcs viennent nous chercher des noises. Une fois qu'on leur a expliqué que lors de leur élevage nous n'étions pas dans l'enclos fangeux avec eux, les histrions commencent à s'avérer dangereux (les méfaits d'une scolarité déficiente et de la promiscuité extra-familiale de ces malheureux, probablement, mais ça n'excuse rien). Ni une, ni deux, Vlack en pourfend un d'une dague mentale, qui s'effondre pathétiquement sur le sol gras et à forte odeur d'urine.

Vlack, étourdi par le mélange d'alcool, de violence et de pâté, s'est affalé dans un coin de la salle, laissant Søren et Callen (aucun lien de parenté) seuls face à leurs adversaires respectifs.
Poursuivant l'animation de l'établissement, et après quelques échanges de coups, les deux compères se sont débarrassés de leurs assaillants en les mettant hors de combat, mais sans les blesser (la classe quoi). Ils ont ensuite aidé Vlack à se relever et se dirigent tous trois vers l'échoppe du marchand de pâtés, les ingrédients utilisés par celui-ci justifiant à l'évidence une petite enquête***.

Loris&Franz
* : on mesure le niveau de magie ambiante en collant une boule de terre pure sur un lac d'eau pure. Les éléments se rejettent d'autant plus que la magie ambiante est forte. Mesurer à quelle hauteur flotte la boule donne donc la mesure de la magie ambiante. Vlack a fait un trait rouge sur la vitre pour pas trop se fouler non plus à remesurer la même valeur chaque jour.
** : de la bière, quoi.
*** : le joyau planqué dans le pâté. Suivez, un peu, bon sang !

vous faites Ardanyan's Revenge ? en V3 ou classic ?

lordsamael a écrit :vous faites Ardanyan's Revenge ? en V3 ou classic ?

Je ne sais pas, je n'ai toujours pas compris la différence
Ce sont les bouquins de Redbrick, en tout cas.

En fait, tout a démarré avec un petit préliminaire dans lequel Callen et Søren ont défendu l'auberge, ou plutôt, le tonneau de bonne bière naine réputée, toute une nuit durant. Une dégustation était organisée par le tenancier pour les sommités du Kær le lendemain, mais certains orks du château voulaient absolument la goûter (enfin, c'est ce qui s'est dit, et mes joueurs n'ont pas creusé la question – l'objectif de cette première séance étant de tester le système de combat).
Le lendemain matin, tandis qu'une petite assemblée se massait aux portes de l'échoppe, Callen et Søren, contusionné et les yeux plein de sommeil, ont dû aller travailler auprès de leurs maîtres respectifs. Le premier a péniblement passé la matinée à tenter de percer de la pointe de sa lame des feuilles volantes tombant des arbres, à l'orée du bosquet des Sylphelins et sous les quolibets de son instructrice T'skrang (comme quoi les hommes n'ont rien entre les jambes chez cette espèce terrestre). Le second est allé « écouter ce que racontent les lames » aux abattoirs.

Oui, c'est bien Ardanyan's Revenge, mais on commence doucement, parce qu'on ne connaît ni l'univers, ni les règles
Et des gros bouquins de 400 pages avec des règles divisées entre les deux, c'est un parfois pas pratique en cours de partie.
Je suis loin d'avoir compris les principes des règles, et ça ne m'aide pas pour mener (d'ailleurs, sur les descriptions et l'ambiance, ça tombe bien, je ne suis pas très bon non plus) : je ne parle pas des rangs et des niveaux, même un joueur de l'Œil Noir pourrait comprendre. Non, ce qui est plus difficile à saisir, c'est certains éléments de l'univers (mais à quoi ressemble la vie quotidienne d'un Kær ? Un village sous cloche, comment ça se passe en terme de bruit Merci l'éditeur de faire des plans sans échelle…) et de conception du système : ah, tiens, telle capacité magique est un talent, tandis que telle autre est un sort ; tiens, le troll veut immobiliser bidule en plein combat… c'est un talent ? une compétence ? une manœuvre ? ça n'existe pas ? Pas évident.

Putain vous faites du ED et vous ne me le proposez même pas

Solins a écrit :Putain vous faites du ED et vous ne me le proposé même pas

Dans mes bras !

Eh, on n'est pas sur Opale ici, on n'est pas là pour se faire des amis

(édit : "pas" oublié et ajouté)

EDC : 2 bouquins de 500 pages
ED3 : 4 bouquins de 300 pages :p

Un truc simple pour savoir, seule l'ED3 propose de base des disciplines où les joueurs doivent choisir un talent optionnel dans une liste

Personnages
Callen Oneal, bretteur humain (swordmaster)
Vlak, sorcier humain (wizard)
Søren, armurier troll (weaponsmith)

3e Jour du mois de Riag, 1468 TH
En fin de journée, Søren et Callen sont attablés à l'Aiguille Rouge, une taverne ork aussi importante que malpropre, au cœur d'Okoros. C'est là que les deux compères ont l'habitude de se retrouver pour boire une bière. Pour Søren, c'est aussi l'occasion de passer un peu de temps dans un endroit suffisamment haut de plafond pour ne pas avoir à baisser constamment la tête.
En effet, Søren travaille à la forge d'Obaris Gong, un armurier nain de Khar Rhûz. Callen, lui, se vient plutôt se sécher les pieds après une journée passée à patauger dans le Lac Vross et à subir les moqueries de son maître d'armes, Mioga Loomerang, une T'skrang au caractère peu aimable.
Ce soir, donc, il n'y a pas grand'monde dans la principale salle de la taverne. Le tavernier, Clément-Gonzagues, justement, s'approche de leur table et leur demande un service : ayant récemment acquis un tonneau de l'excellente bière de Kaldrun's, une brasserie naine de Khar Rhûz, Clément-Gonzagues a organisé demain matin une dégustation à laquelle sont conviés les personnalités les plus importantes du Kaer. Clément-Gonzagues craint toutefois que des orks, attirés par la réputation du breuvage, ne profitent de la nuit pour s'introduire dans son établissement et vider le précieux récipient. En échange d'une lampée le lendemain, les deux adeptes seraient-ils prêts à protéger le nectar des buveurs non désirés ?
Les derniers clients viennent à peine de partir que la porte de la taverne, pourtant à peine verrouillée, cliquète quelques instants avant de s'ouvrir lentement. Sous le regard attentif de Søren, une tête d'ork jette un œil mauvais dans la salle : quelle n'est pas sa surprise de découvrir notre imposant troll, lequel lui renvoie son regard tout aussi mauvais. L'ork bafouille quelques mots inaudibles et repart aussi vite qu'il est venu. Hum! Les craintes de Clément-Gonzagues semblaient bien fondées ; la nuit ne sera pas de tout repos.
La porte principale barricadée, tous volets clos, Søren et Callen attendent en silence. De son côté, Clément-Gonzagues n'a pas su résister à l'envie de goûter sa marchandise et siffle quelques pintes ; il ne tarde pas à ronfler doucement à proximité du robinet.
Toc ! Un coup sur un volet. Toc ! Tac ! Deux autres coups, sur un autre volet. Tous sens aux aguets, les deux adeptes guettent les issues. S'approchant d'une fenêtre, Callen ne tarde pas à sentir une légère odeur de fumée ! Les assaillants ont décidé de mettre le feu au bâtiment. S'abritant des flèches derrière une table comme il le peut, Søren sort à l'extérieur et retire, une par une, les flèches enflammées. Quelques seaux d'eau suffiront à éteindre les braises. La sortie du troll paraît, une fois encore, avoir suffi à repousser les assaillants assoiffés.
Las ! À peine ont-ils eu le temps de réintégrer la taverne, que trois orks les chargent en hurlant depuis le fond de la pièce : profitant de la sortie des deux adeptes, une autre équipe s'est frayé un chemin par la porte de derrière. Tout le monde découvre que, quand un troll touche, il fait mal. Chacune de ses baffes étale un de ses adversaires, qui n'ont d'autre recours que l'agilité et l'esquive pour espérer lui résister. Callen, lui, fend l'air de sa rapière et fait payer cher les blessures qu'il subit. Finalement, au petit matin, les lumières du dôme du kaer éclairent un bien triste spectacle. Nos deux adeptes somnolent au milieu de plusieurs tables et tabourets renversés, pansant leurs plaies en compagnie de trois corps d'orks désarticulés (mais vivants).

4e Jour du mois de Riag, 1468 TH, le matin
Les cristaux de la voute du Kaer Ardanyan commencent à peine à luire, tôt ce matin, que Vlak est déjà en train de s'habiller. Les yeux encore englués de sommeil, le jeune magicien s'asperge le visage d'eau fraîche à plusieurs reprises tout en bataillant vainement contre sa chevelure rebelle. D'un pas mal assuré, il descend de la mansarde qui lui sert de logis et sort sur la place du Conseil. À cette heure, les portes donnant sur les trois autres dômes sont encore fermées, et la place est déserte. Les seuls à pouvoir témoigner de la triste mine de Vlak sont les sentinelles nocturnes, si immobiles dans leur faction qu'on les prendrait pour des statues. Un épais registre sous le bras, sans un regard pour les ruines du temple de la cupidité, Vlak traverse la place en soupirant et s'engage dans le long tunnel qui mène au Portail de la Liberté, laissant derrière lui les murs noircis de la bibliothèque du Kaer. Bientôt, il n'est qu'une silhouette se détachant sur un petit halo de lumière dans l'obscurité du corridor.
Comme tous les matins, Vlak retrace de ses pas l'histoire du Kaer, inscrite en mosaïques colorées le long des parois du tunnel. Mais l'histoire, lui, il n'en a que faire ; à cette heure, il préfèrerait de loin être encore dans son lit, et en bonne compagnie, s'il vous plaît, plutôt qu'avoir à arpenter ce couloir pour la énième fois au petit matin, solitaire et engourdi.
Au bout du tunnel, au centre d'un vaste hall circulaire, se trouve ce que Vlak est venu chercher : un puit d'eau élémentaire, au-dessus duquel flotte un globe de terre. Comme tous les matins, Vlak vient constater que le globe n'a pas bougé d'un poil sur l'échelle graduée gravée avec précision par des orfèvres nains, il y a des centaines d'années. Comme tous les matins, Vlak prend note dans le registre de l'immuabilité des choses et de la profondeur de son ennui. Puis, guère réveillé par ce maussade constat, il revient sur ses pas, et le grand hall retourne au silence et à l'obscurité. Pour Vlak, il est temps de préparer le petit déjeuner de son maître, Sirius Binocle.
À la taverne de l'Aiguille Rouge, tout aussi éveillés et fourbus, mais plus endoloris, Søren et Callen s'étirent péniblement. Ils vont secouer Clément-Gonzagues et prennent congé de leur employeur d'une nuit... leurs maîtres les attendent pour la leçon du jour.
Ce matin, Obaris Gong emmène Søren « écouter ce que racontent les lames qu'il forge » chez différents artisans (bouchers, abattoirs, etc.). Celui-ci fait ce qu'il peut pour comprendre la leçon, mais Obaris n'est pas très convaincu par sa prestation.
De son côté, Mioga Loomerang fait découvrir à Callen les merveilles arborées de Shal Minar : pour sa leçon du jour, il doit percer de la pointe du fleuret les feuilles des arbres qui tombent, avant que celles-ci ne touchent le sol. Malheureusement, un tel déploiement d'adresse et de rapidité est bien au-delà des capacités de son élève à l'esprit assoupi. Mioga n'est pas très convaincue par sa prestation.
Enfin, Vlak et Sirius se rendent, eux, à la dégustation de la Brune de Kaldrun's, comme la grande majorité des adeptes et des notables d'Okoros. Ils sont rejoints à midi par Søren et Callen, qui ont tous deux épuisé la patience de leurs instructeurs. À ce moment de la journée, la taverne offre un bien triste spectacle : les notables dégustateurs sont tous bien imbibés et reposent dans divers états de conscience, sur et sous les tables de la salle principale. Repoussant un quidam endormi, notre troll aménage une petite place pour le trio.
Au bout de quelques instants, il ne peuvent pas éviter de remarquer le groupe d'orks de la table voisine : ceux-là se baffrent bruyamment de pâtés qu'ils piochent dans un sac posé à même le sol. À voir la taille du sac, ils ont proprement dévalisé la charcuterie-pâtisserie d'en face. Ces manières ne plaisent pas à Søren, un troll au goût fin et raffiné, et il le leur fait savoir. Les orks mâchent plus lentement, mais continuent leur laborieuse mastication de petits pâtés dans un silence tout relatif.
Les choses se gâtent réellement lorsque Callen tombe sur un os dans son pâté... lequel os se révèle être un rubis de bonne taille ! Le cri de surprise qu'il a poussé, s'il n'a pas réveillé grand'monde dans la pièce, n'a pas manqué d'attirer l'attention des amateurs de pâtés de la table voisine. Lorsque les orks aperçoivent la pierre, ils se ruent sur nos amis sans même prendre le temps d'avaler leurs dernières bouchées !

Visiblement les orks de la table voisine n'ont pas entendu ce qui s'est hier soir à l'auberge. Ils risquent d'avoir mal

scorpinou a écrit :Visiblement les orks de la table voisine n'ont pas entendu ce qui s'est hier soir à l'auberge. Ils risquent d'avoir mal

Oui, ça n'a pas duré très longtemps.
Question système, pour l'instant, nous restons un peu sur notre faim : 2-3 jets de dé par soirée quand il n'y a pas de combat. On passe plus de temps, dans ce cas, à essayer de retrouver comment ça marche qu'à utiliser les jets.
Par exemple, comme MJ, je n'arrive toujours pas à retrouver rapidement (ni à retenir) le fonctionnement des actions de base : un coup de baratin ou discrétion. En fait, Earthdawn n'est pas un jeu à compétences (malgré un truc qui s'appelle skills) : à part quelques exceptions, il n'y a pas de niveau par défaut pour les skills. Il faut alors essayer de prendre le problème dans l'autre sens : la discrétion, c'est juste un truc qui rend plus difficile les jets de perception de l'opposition. Donc, quand un joueur essaye d'être discret, pas la peine de chercher la compétence "discrétion" (sauf si c'est un adepte voleur ou éclaireur) ; il faut simplement faire un jet de perception. Ce n'est pas un défaut, c'est simplement un fonctionnement que j'ai du mal à intégrer.
Quand on vieillit, c'est pour la vie…

4e Jour du mois de Riag, 1468 TH, l'après-midi
Pour la seconde fois en moins d'une journée, l'Aiguille Rouge est le théâtre d'un rude affrontement entre Søren et Callen (assistés cette fois de Vlak) et une bande d'orks remontés. Pour la seconde fois, le bilan fut à l'honneur et l'avantage des adeptes, qui ont vaillamment défait leurs assaillants. Disons juste que leurs corps affalés ne jurent guère dans le décor. À cette occasion, Vlak a pu apprécier en conditions réelles les effets de sa dague mentale ; comme quoi, les leçons de sorcellerie, c'est peut-être pénible, mais ça peut servir.
Sans perdre de temps, Callen empoche le joyau et mène l'enquête. Sans délai, les trois personnages assaisonnent le charcutier-pâtissier de questions. Callen soupçonne rapidement la gente naine de se livrer à un trafic de pierres précieuses.Ni une, ni deux, les voilà qui se lancent dans la préparation d'une visite nocturne et discrète de la charcuterie-pâtisserie centrale de Wouldon. Celle-ci a l'heur de trôner sur la place Charles de Gold (tout le monde connaît les nains pour leur amour immodéré de ce métal blond et de la bière brune), la place centrale de Khar Rhûz ; en plus, une charcuterie-pâtisserie, il se trouve que c'est très certainement en activité à toute heure du jour et de la nuit. Qu'à cela ne tienne, nos trois pieds nickelés décident d'attendre le moment le plus sombre de la nuit. Vaincus par leur migraine, les trois adeptes s'endorment dans le parc sous le regard intrigué mais sans conséquence des nains en promenade. Leur sommeil est si profond que la fermeture des portes de la cité naine ne saura les déranger.

4e Jour du mois de Riag, 1468 TH, la nuit
Lorsque Callen ouvre les yeux, allongé sur le dos dans l'herbe du parc Goch, il est entouré par trois étranges figures qui se détachent sur le ciel nocturne. Trois orkes, debout autour de lui, le scrutent : une petite fille, une orke mûre à la silhouette décharnée et aux orbites vides, une vieille orke à la peau parcheminée. Toutes trois sont en haillons, mais coiffées de blanches cornettes immaculées de bonnes sœurs. Callen veut se redresser mais n'y arrive pas. Les trois nonnes se concertent : « C'est bien lui qui a la pierre ». La petite dit : « Il danse avec son épée, mais il doit encore apprendre qu'une lame a deux tranchants ». Se tournant vers le troll endormi, l'orke mûre dit : « À quoi lui servira un couteau qui ne coupe pas les liens qui l'enserrent ? » Jetant un regard à Vlak, la vieille dit : « »
Puis, Callen se rendort.

5e Jour du mois de Riag, 1468 TH, tôt dans la nuit
Callen finit par se réveiller, quelques heures avant l'aube. Traversant le parc désert, Callen, Vlak et Søren se faufilent derrière la charcuterie-pâtisserie Wouldon. La facade aveugle ne présente qu'une porte en bois et un volet, tous deux fermés. Dès le premier coup d'œil, il est clair que, si les deux humains pourront se glisser par la fenêtre, le troll, lui, ne passera pas. Une brève concertation leur permet de conclure que personne parmi eux ne saura ouvrir la porte. Vlak, de son côté, n'a pas l'intention de se livrer à un quelconque fric-frac et annonce que ses talents de magicien ne couvrent pas le passage dans l'astral ; comme il le dit lui-même, il sait tuer des gens (à coup de migraine).
Soupirant, le troll entreprend de dégonder [oui, ça existe] le volet. Silencieusement. C'est un troll, et ça marche. À ce moment précis, la porte s'ouvre sur un nain en tenue de marmiton. Vlak et Callen se dévisagent en tentant de prendre un air intelligent. Søren cache le volet derrière lui et s'appuie contre le mur, l'air de rien. Le marmiton, vaguement surpris de trouver des gens à cet endroit et à cette heure, n'en laisse néanmoins rien paraître. Les grandes races ont des habitudes bizarres. Il s'assied sur les marches et entreprend de fumer une pipe, après tout, c'est pour cela qu'il est sorti. Un ange passe et repasse. Le marmiton tapote sa pipe sur les marches et, sans un regard, tourne des talons. La porte se referme. Callen finira par jeter un œil dans l'arrière-boutique mais, s'apercevant, une fois à l'intérieur et dans l'obscurité, qu'il n'y voit goutte, l'investigation du supposé trafic de pâtés de joyaux s'arrêtera là.
Sa leçon l'attend, et Vlak doit bientôt aller faire son relevé matinal. Comme le dit Søren, Vlak traîne toujours au bord du lac, parce que Vlak est docker…

chaviro a écrit : Question système, pour l'instant, nous restons un peu sur notre faim : 2-3 jets de dé par soirée quand il n'y a pas de combat. On passe plus de temps, dans ce cas, à essayer de retrouver comment ça marche qu'à utiliser les jets.
Par exemple, comme MJ, je n'arrive toujours pas à retrouver rapidement (ni à retenir) le fonctionnement des actions de base : un coup de baratin ou discrétion. En fait, Earthdawn n'est pas un jeu à compétences (malgré un truc qui s'appelle skills) : à part quelques exceptions, il n'y a pas de niveau par défaut pour les skills. Il faut alors essayer de prendre le problème dans l'autre sens : la discrétion, c'est juste un truc qui rend plus difficile les jets de perception de l'opposition. Donc, quand un joueur essaye d'être discret, pas la peine de chercher la compétence "discrétion" (sauf si c'est un adepte voleur ou éclaireur) ; il faut simplement faire un jet de perception. Ce n'est pas un défaut, c'est simplement un fonctionnement que j'ai du mal à intégrer.
Quand on vieillit, c'est pour la vie…

arf, je pense que c'est surtout en effet un manque d'habitude.

Baratin, tu as trois compétences/talents : éloquence, diplomatie, rhétorique
plus les compléments : première impression, dernière impression, etc.
Opposé à sang-froid éventuellement (sur une action sociale agressive comme avec Sarcasmes)


Discrétion, pas le choix, une seule compétence/talent : déplacement silencieux
Opposé à Perception/Vigilance


Exploration, il faut
-Orientation pour trouver son chemin,
-Survie, pour trouver un coin tranquille,
-Chasse/pèche/survie pour trouver à manger.


Surveillance : Vigilance


Fouille d'un lieu : Analyse des indices


Faire des cabrioles :
escalade permet surtout de grimper, pour le reste (marcher sur le sommet d'un mur, etc.) il n'y a rien, donc Dextérité. Même s'il reste possible d'exploiter Attaque acrobatique, car c'est quand même l'essence même de ce talent.

Pour le reste, je ne vois de situation type, mais si tu en as en tête, demande

Pour le déplacement silencieux, patte de velours de l'éclaireur, cela fonctionne aussi, non ?

N'Qzi a écrit :Pour le déplacement silencieux, patte de velours de l'éclaireur, cela fonctionne aussi, non ?

Monsieur le n'Azi au clavier qwerty ... seriez vous assez aimable pour aller vous présenter dans le fil ad hoc ?

WV qui n'a pas de réponse à ta question