[CR] Royaume des Légendes
Publié : lun. mars 23, 2015 6:55 pm
Ce week-end j’ai eu l’occasion de jouer un chevalier en 1415 dans le Royaume des Légendes toulousaines avec Batronoban aux commandes himself. Voici un petit retour pour vous donner un aperçu de ce qui attend les souscripteurs de ce jeu (et “teaser” les autres 
).
Batro écrit des scénars spécifiquement pour les lieux où il présente RdL. A la convention Le Grimoire de Toulouse il s’est inspiré des légendes locales
RdL proposera plusieurs motorisations, mais pour cette partie nous avons fonctionné avec les règles de base gratuites de D&D5, faciles à prendre en main dès qu’on a un minimum de culture D&D (moi ça remonte surtout à AD&D1/2, mais un paladin c’est toujours un paladin, et un cure light wound c’est toujours pareil, pas dépaysé).
Notre groupe (un demi-gnome roublard, un demi-elfe magicien, un guerrier, et mon paladin) fut attaqué d’entrée de jeu en terrain découvert par un monstre vraiment monstreux. On en a pris plein la tête, mais on s’en est sorti. Très donjonesque, malgré les murailles de Toulouse dans le lointain.
La spécificité de RdL était d’abord présente dans le background des PJ: bonne idée le panthéon de 12 dieux connus (Zeus, Athéna, Apollon, etc… mais qui portent des noms différents selon qu’on parle dans une perspective greco-romaine, ou celte, ou autre). Intéressant aussi le concept de demi-gnome/nain/elfe qui prennent des traits humains à mesure que les générations oublient les dieux anciens pour vénérer les 12 “vrai” dieux.
Là où on quitte totalement l’ambiance D&D, c’est dans le quotidien des PJ: on est sur du médiéval très crédible malgré l’élément fantastique des races et de la magie. Nous avons arpenté les rues de Toulouse en enquêtant sur une malédiction, et en participant à des jeux festifs organisés par le rusé Comte de Toulouse pour attirer dans sa ville du muscle et de la magie, histoire de dissuader les anglais de regarder un peu trop dans cette direction.
Chaque PJ a eu droit à des défis de compétence dans son domaine (adresse à l’arc -ou plutôt à dresser des pigeons pour gèner les autres compétiteurs-, démonstration de magie, pugilat, joute) en se mesurant à des adversaires incarnés temporairement par les autres joueurs.
Mention spéciale au très flippant Comte de Toulouse qui m’a bien fait transpirer dans mon armure (Batro, s’il n’est pas décrit dans le LdB, il faut absolument que tu rajoutes quelques lignes sur lui - sur son caractère et comment l’incarner - dans ton scénar gratuit).
Final plein de morale et de sacrifice.
En conclusion, j’ai trouvé très intéressant cette transposition du MedFan D&D ultra connu et classique à un cadre de campagne “réaliste” (avec de gros guillemés). C’est vraiment très dépaysant de passer d’univers totalement fictifs au monde connu.
).Batro écrit des scénars spécifiquement pour les lieux où il présente RdL. A la convention Le Grimoire de Toulouse il s’est inspiré des légendes locales
Spoiler:
Notre groupe (un demi-gnome roublard, un demi-elfe magicien, un guerrier, et mon paladin) fut attaqué d’entrée de jeu en terrain découvert par un monstre vraiment monstreux. On en a pris plein la tête, mais on s’en est sorti. Très donjonesque, malgré les murailles de Toulouse dans le lointain.
La spécificité de RdL était d’abord présente dans le background des PJ: bonne idée le panthéon de 12 dieux connus (Zeus, Athéna, Apollon, etc… mais qui portent des noms différents selon qu’on parle dans une perspective greco-romaine, ou celte, ou autre). Intéressant aussi le concept de demi-gnome/nain/elfe qui prennent des traits humains à mesure que les générations oublient les dieux anciens pour vénérer les 12 “vrai” dieux.
Là où on quitte totalement l’ambiance D&D, c’est dans le quotidien des PJ: on est sur du médiéval très crédible malgré l’élément fantastique des races et de la magie. Nous avons arpenté les rues de Toulouse en enquêtant sur une malédiction, et en participant à des jeux festifs organisés par le rusé Comte de Toulouse pour attirer dans sa ville du muscle et de la magie, histoire de dissuader les anglais de regarder un peu trop dans cette direction.
Chaque PJ a eu droit à des défis de compétence dans son domaine (adresse à l’arc -ou plutôt à dresser des pigeons pour gèner les autres compétiteurs-, démonstration de magie, pugilat, joute) en se mesurant à des adversaires incarnés temporairement par les autres joueurs.
Mention spéciale au très flippant Comte de Toulouse qui m’a bien fait transpirer dans mon armure (Batro, s’il n’est pas décrit dans le LdB, il faut absolument que tu rajoutes quelques lignes sur lui - sur son caractère et comment l’incarner - dans ton scénar gratuit).
Final plein de morale et de sacrifice.
En conclusion, j’ai trouvé très intéressant cette transposition du MedFan D&D ultra connu et classique à un cadre de campagne “réaliste” (avec de gros guillemés). C’est vraiment très dépaysant de passer d’univers totalement fictifs au monde connu.
