[CR] Firefly : Keep Flyin'
Publié : mer. sept. 09, 2015 2:32 am
Nous venons de commencer une petite campagne Firefly dont le thème de l'aveu même du MJ sera la confiance. L’équipage est composé de :
- Cole Cartwright, capitaine, un "entrepreneur", comprenez un arnaqueur. Il met son bagout à profit lors des négos.
- Licia, la mécano. Elle a permis à Cole de renflouer son épave grâce à ses talents de mécano mais aussi grâce à une grosse somme de crédits qu'elle a mis dans l'affaire. C'est une associable au passé trouble.
- RJ, Reginal Junior Reynald, le pilot. Un petit vieux insignifiant dont les talents cachés et la propension au n'importe quoi sont impressionnant. Son rêve ? Un croiseur de luxe tout confort.
- Eric Lensherr, Médecin de bord. Un ex-taulard, ancien complice de Cole lors de la guerre de l'unification. Trafiquant de médocs et de drogues à l'occase.
- Le Derelict, un vaisseau de classe Firefly fait de bric et de broc, bricolé pour le transport discret de marchandises illicites.
Tout ce petit monde se connait depuis peu de temps.
PS : un dernier joueur devrait se joindre à nous mais il est un peu occupé avec sa rentré.
[Première séance]
Nous sommes arrivés au Space Bazar en quête d’un job pas trop mal payé mais malgré mes contacts, rien ne s’est présenté. Notre dernier job nous a laissé de quoi faire le plein mais les réparations sur la coque de notre caisse à savon devront attendre.
Licia est revenu avec un contrat, je suis étonné car d’habitude elle évite de de sociabiliser et encore plus de négocier quoi que ce soit, mais bon tout travail est bon à prendre même si celui-ci nous demandera surement de passer entre les mailles du filet … encore.
Je me fais vieux si une associable comme elle trouve des contrats et moi non. Enfin bon nous partons pour St Alban où nous attend un contact le docteur McGee qui nous en dira plus.
Nous avons rencontré le docteur McGee … sympathique petite nana. Si elle me dit oui, je ne dirai pas non. Elle nous a exposé les faits, retrouver deux caisses de Trifédryne, un antibiotique fourre-tout qui sert aussi de matière première pour faire de la meth. Apparemment le coup d’une triade basée sur Spider, la Zhi Zhou Cie. La toubib en savait beaucoup pour un doc qui n’avait jamais bougé de St-Alban, ça m’a paru louche et j’ai voulu en savoir plus. Quand je l’ai cuisiné, j’ai senti Licia mal à l’aise, j’ai l’impression que le contrat lui ai tombé tout cuit dans le bec mais quelle ne souhaite pas trop en dire. Pour le moment je laisse couler mais je garde un œil sur elle. Du coup le doc m’a dit que ses infos venaient d’in certain Thornton, un local du bureau de l’alliance. Éric dit qu’il pense que c’est un héros de guerre … moi je me méfie des héros, ils veulent toujours te faire faire des trucs héroïques pour pas un rond. Néanmoins on a accepté le job et je crois que la négo est plutôt bonne pour nous, 10% du prix des caisses à retrouver et quelques caisses de médoc de temps en temps pourront nous dépanner. Le Derelict porte un peu trop bien son nom actuellement, il a besoin d’une peinture neuve. Nous partons pour Spider.
Nous sommes arrivés sur SPIDER, Webtown plus exactement, on sent que les autochtones se sont creusé le cigare pour trouver le nom de leur ville. Note que vue les machins à huit pattes qui galopent partout, je les comprends.
Environs deux minutes après l’atterrissage le comité d’accueil local est venu nous remettre un collier de fleurs, mais bon clairement elles sentent la merde. Le commandant Buckler, on dirait la marque d’une mauvaise binouze, a débarqué avec quelques hommes pour nous faire la fouille d’usage … sans gant et sans vaseline. Du coup c’est moi qui ait fourni le lubrifiant, un bon gros crédit tube, tout ce qu’il nous restait. Ca a eu l’air de lui faire plaisir, heureusement, mais je sens qu’il risque d’être casse-couille.
Débarrassé du gros con, mais pas de mes acolytes … Je n’avais pas tourné la tête 3 secondes pour parler à Éric que Licia avait fait une clef de bras à RJ alors que celui-ci l’avait mis en joue avec son jouet (Note : m’en procurer un, c’est pratique en cas de coup dur). En fait RJ avait voulu chasser un arachnide gros comme la main d’un boxeur de l’épaule de Licia et celle-ci a réagi en un clin d’œil. C’est peut être la meilleure mécano du ‘Verse mais faudra que je trouve quelques infos sur son passé si je ne veux pas me retrouver sans mon bolide un jour … ou alors je deviens parano.
Éric et moi sommes parti pour la cantina de l’astroport en quête d’infos, Licia quant à elle est parti chercher une mule d’occase, ça pourrait servir et RJ l’a accompagné pour la négociation ... j’ai eu peur qu’ils nous ramènent une poubelle à crédit sur 20 ans.
Une fois dans la cantina et après une binouze méritée, je me suis fondu dans la faune locale, les yeux bridé en moins. Je ne suis pas un grand joueur de mah-jong mais ce n’est pas plus compliqué que le poker. Le problème c’est que c’est de la mémoire pure, et moi je préfère quand je peux bluffer mes adversaires, heureusement mon penny fétiche m’a porté chance. Ils ne m’ont pas vu venir les loupiots, ils pensaient me bouffer tout cru mais une fois l’info sur Skinner récupérée, c’est le bras droit du chef de la triade, je les ai plumés et je me suis fait un peu de thune au passage. Bon ils n’avaient pas l’air jouasse après ça, donc nous n’avons pas traîné.
De retour au Derelict, Licia avait acquis une mule ... une épave, mais elle m’a assuré qu’elle l’avait sur vitaminée ... après tout je lui fais confiance, moi j’y connais rien.
Après discussion nous convenons d’une approche subtile et Éric et moi nous rendons au local commercial de la Zhi Zhou pendant que Licia fait discrètement une reconnaissance de l’entrepôt. RJ lui … j’en sais rien. Je ne calcul pas vraiment ce qu’il fait quand il ne pilote pas.
Premier barrage, la secrétaire, une jolie fille, je lui ai fait un peu de gring et elle m’obtient une entrevue rapide avec Skinner.
Bon par contre lui ça été une autre paire de manche. Le mec est une baraque de chintock de deux mètres avec des battoirs en guise de mains. Joli costume trois pièces sur mesure mais la barre de fer bien en évidence dans son bureau jure avec le côté businessman.
Tout de suite je comprends que je n’ai pas à faire à juste une montagne de muscle, ce type a aussi un cerveau. Je lui fais comprendre à demi-mot la raison de notre présence (Non pas le vol des caisses, le job) et à force de vanter les mérites de mon équipe et de ma carlingue volante, il me propose un premier contrat. Forcément c’est un deal de meth, mais bon je n’ai pas trop le choix si on veut se couvrir et voir l’entrepôt. Et là l’enfoiré me dit qu’il va me faire livrer à l’astroport … non mais je te jure c’est quoi ce branquignol … depuis quand on apporte de la drogue juste devant le nez de l’Alliance. Avec Buckler aux fesses ce n’est pas idéal, surtout qu’on ne va pas pouvoir repérer pour le casse.
Retour à l’astroport, pour la mise au point. Licia est revenu de son repérage et RJ est revenu de promenade avec un sac à dos ... il s’est encore fait refiler des merdes par ses cousins bridés. Je leur explique le topo et Licia nous dit que l’entrepôt n’est pas une forteresse imprenable, ça me rassure. Je leur expose mon plan : Réception du paquet, décollage pour nous mettre à l’abri des suspicions de la triade, retour sur Spider en évitant les radars et casse de l’entrepôt, puis départ pour St-Alban dans la foulé. Licia trouve le plan dangereux, elle ne comprend pas que j’ai pris le deal de drogue comme couverture et aurait préféré faire ça directement sans passer par la case entretien d’embauche. Mais bon comme je lui dis, c’est fait et ça pourrait nous rapporter un bonus. Elle fait un peu la gueule, RJ est un peu du même avis … on sent qu’on n’est pas encore tous sur la même longueur d’onde… Mais j’ai confiance, si on s’en sort vivant on va se roder … si on s’en sort bien sûr.
Les mecs arrivent enfin avec le paquet … et une caisse de broutilles pour couvrir le deal. Une fois que la dope est planquée, je déclare très officiellement aux autorités notre départ. Forcément Buckler tiens à nous dire au revoir, il est si affable cet homme. Je prépare les papiers, la déclaration des marchandises et je glisse ce que j’ai gagné lors de la partie de mah-jong dans une enveloppe. Le mec est un ripou de première mais au moins il ne me fait pas chié avec une inspection et nous souhaites bon voyage. Vivement la paye parce que là j’en suis de ma poche.
RJ nous fait un décollage en règle et une fois hors d’atteinte des senseurs, nous redescendons en planétaire pour un vol au ras des pâquerettes à travers les canyons pour ne pas nous faire repérer. L’atterrissage est un peu brusque, le train d’atterrissage en prend un coup, encore un truc qu’il faut rajouter sur la liste des réparations. En tout cas on est au calme. Il n’y a plus qu’à jouer les cambrioleurs de haut vol … Juste avant de partir RJ se pose une question importante : « On devrait peut être réfléchir à quoi dire si la triade nous capte en train de piquer les caisses, non ? » … et moi de répondre « Pitié, pitié, ne nous tuez pas !! » ?...
[Fin de la première séance]
- Cole Cartwright, capitaine, un "entrepreneur", comprenez un arnaqueur. Il met son bagout à profit lors des négos.
- Licia, la mécano. Elle a permis à Cole de renflouer son épave grâce à ses talents de mécano mais aussi grâce à une grosse somme de crédits qu'elle a mis dans l'affaire. C'est une associable au passé trouble.
- RJ, Reginal Junior Reynald, le pilot. Un petit vieux insignifiant dont les talents cachés et la propension au n'importe quoi sont impressionnant. Son rêve ? Un croiseur de luxe tout confort.
- Eric Lensherr, Médecin de bord. Un ex-taulard, ancien complice de Cole lors de la guerre de l'unification. Trafiquant de médocs et de drogues à l'occase.
- Le Derelict, un vaisseau de classe Firefly fait de bric et de broc, bricolé pour le transport discret de marchandises illicites.
Tout ce petit monde se connait depuis peu de temps.
PS : un dernier joueur devrait se joindre à nous mais il est un peu occupé avec sa rentré.
[Première séance]
Nous sommes arrivés au Space Bazar en quête d’un job pas trop mal payé mais malgré mes contacts, rien ne s’est présenté. Notre dernier job nous a laissé de quoi faire le plein mais les réparations sur la coque de notre caisse à savon devront attendre.
Licia est revenu avec un contrat, je suis étonné car d’habitude elle évite de de sociabiliser et encore plus de négocier quoi que ce soit, mais bon tout travail est bon à prendre même si celui-ci nous demandera surement de passer entre les mailles du filet … encore.
Je me fais vieux si une associable comme elle trouve des contrats et moi non. Enfin bon nous partons pour St Alban où nous attend un contact le docteur McGee qui nous en dira plus.
Nous avons rencontré le docteur McGee … sympathique petite nana. Si elle me dit oui, je ne dirai pas non. Elle nous a exposé les faits, retrouver deux caisses de Trifédryne, un antibiotique fourre-tout qui sert aussi de matière première pour faire de la meth. Apparemment le coup d’une triade basée sur Spider, la Zhi Zhou Cie. La toubib en savait beaucoup pour un doc qui n’avait jamais bougé de St-Alban, ça m’a paru louche et j’ai voulu en savoir plus. Quand je l’ai cuisiné, j’ai senti Licia mal à l’aise, j’ai l’impression que le contrat lui ai tombé tout cuit dans le bec mais quelle ne souhaite pas trop en dire. Pour le moment je laisse couler mais je garde un œil sur elle. Du coup le doc m’a dit que ses infos venaient d’in certain Thornton, un local du bureau de l’alliance. Éric dit qu’il pense que c’est un héros de guerre … moi je me méfie des héros, ils veulent toujours te faire faire des trucs héroïques pour pas un rond. Néanmoins on a accepté le job et je crois que la négo est plutôt bonne pour nous, 10% du prix des caisses à retrouver et quelques caisses de médoc de temps en temps pourront nous dépanner. Le Derelict porte un peu trop bien son nom actuellement, il a besoin d’une peinture neuve. Nous partons pour Spider.
Nous sommes arrivés sur SPIDER, Webtown plus exactement, on sent que les autochtones se sont creusé le cigare pour trouver le nom de leur ville. Note que vue les machins à huit pattes qui galopent partout, je les comprends.
Environs deux minutes après l’atterrissage le comité d’accueil local est venu nous remettre un collier de fleurs, mais bon clairement elles sentent la merde. Le commandant Buckler, on dirait la marque d’une mauvaise binouze, a débarqué avec quelques hommes pour nous faire la fouille d’usage … sans gant et sans vaseline. Du coup c’est moi qui ait fourni le lubrifiant, un bon gros crédit tube, tout ce qu’il nous restait. Ca a eu l’air de lui faire plaisir, heureusement, mais je sens qu’il risque d’être casse-couille.
Débarrassé du gros con, mais pas de mes acolytes … Je n’avais pas tourné la tête 3 secondes pour parler à Éric que Licia avait fait une clef de bras à RJ alors que celui-ci l’avait mis en joue avec son jouet (Note : m’en procurer un, c’est pratique en cas de coup dur). En fait RJ avait voulu chasser un arachnide gros comme la main d’un boxeur de l’épaule de Licia et celle-ci a réagi en un clin d’œil. C’est peut être la meilleure mécano du ‘Verse mais faudra que je trouve quelques infos sur son passé si je ne veux pas me retrouver sans mon bolide un jour … ou alors je deviens parano.
Éric et moi sommes parti pour la cantina de l’astroport en quête d’infos, Licia quant à elle est parti chercher une mule d’occase, ça pourrait servir et RJ l’a accompagné pour la négociation ... j’ai eu peur qu’ils nous ramènent une poubelle à crédit sur 20 ans.
Une fois dans la cantina et après une binouze méritée, je me suis fondu dans la faune locale, les yeux bridé en moins. Je ne suis pas un grand joueur de mah-jong mais ce n’est pas plus compliqué que le poker. Le problème c’est que c’est de la mémoire pure, et moi je préfère quand je peux bluffer mes adversaires, heureusement mon penny fétiche m’a porté chance. Ils ne m’ont pas vu venir les loupiots, ils pensaient me bouffer tout cru mais une fois l’info sur Skinner récupérée, c’est le bras droit du chef de la triade, je les ai plumés et je me suis fait un peu de thune au passage. Bon ils n’avaient pas l’air jouasse après ça, donc nous n’avons pas traîné.
De retour au Derelict, Licia avait acquis une mule ... une épave, mais elle m’a assuré qu’elle l’avait sur vitaminée ... après tout je lui fais confiance, moi j’y connais rien.
Après discussion nous convenons d’une approche subtile et Éric et moi nous rendons au local commercial de la Zhi Zhou pendant que Licia fait discrètement une reconnaissance de l’entrepôt. RJ lui … j’en sais rien. Je ne calcul pas vraiment ce qu’il fait quand il ne pilote pas.
Premier barrage, la secrétaire, une jolie fille, je lui ai fait un peu de gring et elle m’obtient une entrevue rapide avec Skinner.
Bon par contre lui ça été une autre paire de manche. Le mec est une baraque de chintock de deux mètres avec des battoirs en guise de mains. Joli costume trois pièces sur mesure mais la barre de fer bien en évidence dans son bureau jure avec le côté businessman.
Tout de suite je comprends que je n’ai pas à faire à juste une montagne de muscle, ce type a aussi un cerveau. Je lui fais comprendre à demi-mot la raison de notre présence (Non pas le vol des caisses, le job) et à force de vanter les mérites de mon équipe et de ma carlingue volante, il me propose un premier contrat. Forcément c’est un deal de meth, mais bon je n’ai pas trop le choix si on veut se couvrir et voir l’entrepôt. Et là l’enfoiré me dit qu’il va me faire livrer à l’astroport … non mais je te jure c’est quoi ce branquignol … depuis quand on apporte de la drogue juste devant le nez de l’Alliance. Avec Buckler aux fesses ce n’est pas idéal, surtout qu’on ne va pas pouvoir repérer pour le casse.
Retour à l’astroport, pour la mise au point. Licia est revenu de son repérage et RJ est revenu de promenade avec un sac à dos ... il s’est encore fait refiler des merdes par ses cousins bridés. Je leur explique le topo et Licia nous dit que l’entrepôt n’est pas une forteresse imprenable, ça me rassure. Je leur expose mon plan : Réception du paquet, décollage pour nous mettre à l’abri des suspicions de la triade, retour sur Spider en évitant les radars et casse de l’entrepôt, puis départ pour St-Alban dans la foulé. Licia trouve le plan dangereux, elle ne comprend pas que j’ai pris le deal de drogue comme couverture et aurait préféré faire ça directement sans passer par la case entretien d’embauche. Mais bon comme je lui dis, c’est fait et ça pourrait nous rapporter un bonus. Elle fait un peu la gueule, RJ est un peu du même avis … on sent qu’on n’est pas encore tous sur la même longueur d’onde… Mais j’ai confiance, si on s’en sort vivant on va se roder … si on s’en sort bien sûr.
Les mecs arrivent enfin avec le paquet … et une caisse de broutilles pour couvrir le deal. Une fois que la dope est planquée, je déclare très officiellement aux autorités notre départ. Forcément Buckler tiens à nous dire au revoir, il est si affable cet homme. Je prépare les papiers, la déclaration des marchandises et je glisse ce que j’ai gagné lors de la partie de mah-jong dans une enveloppe. Le mec est un ripou de première mais au moins il ne me fait pas chié avec une inspection et nous souhaites bon voyage. Vivement la paye parce que là j’en suis de ma poche.
RJ nous fait un décollage en règle et une fois hors d’atteinte des senseurs, nous redescendons en planétaire pour un vol au ras des pâquerettes à travers les canyons pour ne pas nous faire repérer. L’atterrissage est un peu brusque, le train d’atterrissage en prend un coup, encore un truc qu’il faut rajouter sur la liste des réparations. En tout cas on est au calme. Il n’y a plus qu’à jouer les cambrioleurs de haut vol … Juste avant de partir RJ se pose une question importante : « On devrait peut être réfléchir à quoi dire si la triade nous capte en train de piquer les caisses, non ? » … et moi de répondre « Pitié, pitié, ne nous tuez pas !! » ?...
[Fin de la première séance]