[CR] TIMEWATCH: Le retour de Sauron
Publié : lun. sept. 19, 2016 11:47 am
1ère partie de TimeWatch
Une anomalie a été détectée par TimeWatch en 1945, et on n’en sait guère plus. Un groupe d’agents est hâtivement rassemblé et envoyé dans le désert du Nouveau Mexique, fin juillet 1945, environ une semaine après le premier essai de la bombe atomique non loin de là.
L’équipe se compose de:
- Mark St-Isles (alias MSI) un scientifique ingénieur médecin touche à tout du début du 21e siècle.
- Ti-Jen-Ti, un juge chinois du 7e siècle.
- Artemia, une grande prêtresse d’Artémis de la Grèce Antique, enterrée vivante et dont le nom fut rayé des tablettes, pour avoir commis le sacrilège de s’être fait passer pour une incarnation de la déesse elle-même.
- Sherlock-Holmes, le célèbre enquêteur, récupéré par TimeWatch dans un univers parallèle.
- Sauron, un alien immatériel (spectre), leader, scientifique, issu d’une réalité disparue dont il ne reste qu’un ouvrage de propagande rédigé sous la houlette de ses ennemis politiques.
Arrivée à quelques kilomètres d’une ville. A peine avons nous rejoint celle-ci que des cris de terreur retentissent dans les rues: un stégosaure est en tain de piétiner les passants. Il arrive droit sur nous. Nous nous précipitons dans un magasin espérant y trouver des armes lourdes comme dans tout bon general store américain. Artemia essaie de ralentir le stégosaure: elle déploie son arc à partir d’un bracelet et tire deux flèches qui n’infligent pas assez de dégâts à ce monstre gigantesque. Il la saisit dans sa gueule, avant de la projeter au loin. Sauron profite de la diversion pour foncer aux toilettes et s’emparer d’un bazooka planqué dans un faux plafond, arme qu’il lui faudra placer là antérieurement plus tard (!). Sauron explose la tête du stégosaure qui commençait à s’engager dans le magasin en traversant la vitrine. L’explosion de la roquette à bout-portant dans un lieu confiné fait voler en éclat une partie du magasin. Plusieurs membres du team sont blessés. Heureusement pour lui, Sauron est insensible aux éclats matériels.
Après quelques soins, l’équipe remonte la trace du stégosaure à bord d’une voiture volée par MSI. A quelques kilomètres de la ville, au milieu de nulle-part dans le désert, nous découvrons un portail temporel qui ouvre sur ce qui semble être une jungle du Triasique. Une analyse de la perturbation temporelle semble indiquer que ce portail est ouvert depuis environ une semaine. Hypothèse, quelqu’un a changé la nature des recherches du projet Manhattan: au lieu de tester une bombe nucléaire, les scientifiques testent le voyage dans le temps.
Saut temporel une semaine plus tôt pour observer l’ouverture du portail. MSI sort de son sac un mini drone d’observation à réaction de la fin du 21e siècle (jet de Préparation réussi). Il envoie le drone observer le site du premier tir nucléaire à 70km de là. “Gadget”, la bombe, est bien en place au sommet de la tour de tir, avec un scientifique qui s’active autour. Quelques heures à peine avant le tir, une énorme bulle de déplacement temporel se matérialise autour de la bombe et embarque celle-ci ainsi que le scientifique. Le portail du désert s’ouvre en même temps, visiblement un effet secondaire d’un voyage dans le temps mal maîtrisé.
L’équipe effectue un petit saut pour se situer à proximité du “vol” de la bombe, caché sous un écran de dissimulation que Sauron avait pensé à placer dans le sac de MSI (jet de Préparation). Lorsque les “voleurs” se manifestent, l’équipe part à leur poursuite à travers le temps. On arrive à les suivre jusqu’au Triasique. Là se trouve une base d’architecture humaine, totalement incongrue à cette époque. Le drone de MSI permet d’apercevoir un groupe d’humains du 23 ou 24e siècle, équipés d’armes à plasma, et manipulant une technologie temporelle très primitive.
Après avoir ébauché un plan impliquant la construction d’une cachette sous le site de la base longtemps avant l’arrivée de celle-ci, on décide plus simplement de s’infiltrer dans la base pour chercher des indices sur ces intrus, leurs buts, leur origine exacte, etc… Saut pour arriver 3 jours plus tôt dans une zone discrète du camp, avec un déguisement imitant les uniformes des gardes du camp. Sherlock passe en tête et pénètre dans un long bâtiment qui pourrait être le centre de contrôle de la base. Deux sentinelles montent la garde à l’intérieur du bâtiment. Sherlock use de son autorité pour les presser d’aller “résoudre un gros problème” dehors. Sauron qui suivait tombe nez à nez avec les sentinelles qui sortent. Sauron brandit son badge de “chef de la sécurité” et baratine pour détourner l’attention des gardes. Ti-Jen-Ti en neutralise un dans le dos avec son neuro-disrupteur, mais l’autre se retourne et fait feu de son arme à plasma. Artémia prend grave encore une fois. Ti-Jen-Ti neutralise le second garde.
Dans le bâtiment nous découvrons une sorte de tunnel temporel. On se jette dedans à la suite de l’intrépide Sherlock. On se retrouve au 24e siècle, dans une vaste tour-laboratoire gardée par des soldats-robots qui nous repèrent immédiatement comme des intrus. Le tunnel est une faille temporelle naturelle, qu’on s’empresse de fermer pour éviter que les gardes du Triasique ne nous rattrapent.
Usant de son autorité Sherlock arrive à convaincre le maître des lieux que nous représentons une autorité supérieure. Nous sommes conduits sous bonne garde en sa présence. C’est un cyborg, cerveau baignant dans un liquide nutritif, sur une petite plateforme volante. Le gars est un trilliardaire du 24e siècle, propriétaire d’un vaste congloméra d’entreprises et de l’Europe (!). Nous sommes dans son QG au Qatar. Il a dégoté une savante géniale qui lui bricole des machines à voyager dans le temps, certes primitives, mais qui fonctionnent. Le richissime cyborg s’en sert pour s’adonner à sa passion: la collection de bombes atomiques antiques (y’a bien des gens qui collectionnent de vieilles épées ou de vieux mousquets).
On lui explique, en faisant bien attention à ne pas le heurter (on est entouré par plein de robots armés de trucs capables d’abimer même un alien immatériel), qu’on ne peut pas voyager dans le temps sans une accréditation en bonne et due forme, que nous sommes des agents de l’administration chargée de surveiller les voyages temporels, et qu’il faut qu’il nous explique qui il est et quelles précautions il prend, afin que nous puissions lui obtenir une accréditation !!!
Nous obtenons donc tout son état civil (le bougre est né il y a 250 ans environ), et il nous explique qu’il a bien fait gaffe à ne pas voler les bombes “importantes”, celles qui vont tomber sur le Japon. Il ne réalise pas que voler la première bombe n’est pas un truc anodin, ni que sa machine à voyager dans le temps est une technologie “sale” qui a des effets secondaires très néfastes (comme la formation de portails qui laissent passer des stégosaures). Nous avons l’impression qu’il est assez instable mentalement, et que le cerveau est en train de physiquement se dégrader dans son bocal. En plus ce malade est connecté à sa collection de bombes atomiques: s’il meurt - tout explose, de quoi rayer le Qatar, et peut-être tout le Moyen-Orient, de la carte.
On lui dit que tout semble en ordre, et qu’on va lui réouvrir sa faille temporelle: on active nos machines et on fait un bon 250 ans plus tôt, non sans avoir “oublié” un sac avec une bombe pour faire sauter toute la tour du gus (et donc probablement tout le Qatar avec !!! Mais bon, on corrigera ce détail plus tard).
Hypothèses:
- Soit le cyborg a croisé accidentellement un voyageur temporel dans sa jeunesse, et quelque-chose l’a traumatisé au point d’être à l’origine de sa collectionnite de bombes A.
- Soit quelqu’un de très retord tente de modifier l’histoire de la Terre en agissant sournoisement sur ce gars là. Si ça se trouve le logiciel de la plateforme qui porte le cerveau a été subtilement saboté pour implanter des suggestions étrangères au cerveau.
Problème, on ne peut pas juste l’éliminer avant qu’il ne commence à nuire, c’est un gars méga important pour l’histoire. On ne peut pas juste éliminer sa scientifique: d’une part il pourrait trouver quelqu’un d’autre aussi capable, mais surtout, pour autant qu’on sache, c’est peut-être ce duo qui est à l’origine de l’invention des voyages dans le temps sur Terre, et donc indirectement de TimeWatch. On a besoin de se rencarder là-dessus, il nous faut nous plonger dans les bases de données historiques, ou interroger un spécialiste du 22-24e siècle.
Idéalement il faudrait juste faire en sorte que cette lubie de collectionner les bombes A ne le prenne pas.
A suivre ...
PS: Les PJ auxquels on a échappé: St Exupéri, Alain Colas , Philippe de Dieuleveult, ...
Premiers ressentis: Système light assez agréable, peut-être un peu simpliste. En tout cas ça focalise sur l'action et la narration. La compétence Préparation (Preparedness) évite de se prendre la tête avec des listes d'équipement qui devraient couvrir toutes les époques, même futures. Pour l'instant les réussites sont un peu trop faciles, mais je suppose que c'est normal en début d'aventure, et qu'ensuite ça va devenir plus délicat avec l'épuisement des jauges. Y'a un petit coté "old school": les personnages étant peu limitatifs, ce qui compte c'est avant tout l'astuce des joueurs.
Une anomalie a été détectée par TimeWatch en 1945, et on n’en sait guère plus. Un groupe d’agents est hâtivement rassemblé et envoyé dans le désert du Nouveau Mexique, fin juillet 1945, environ une semaine après le premier essai de la bombe atomique non loin de là.
L’équipe se compose de:
- Mark St-Isles (alias MSI) un scientifique ingénieur médecin touche à tout du début du 21e siècle.
- Ti-Jen-Ti, un juge chinois du 7e siècle.
- Artemia, une grande prêtresse d’Artémis de la Grèce Antique, enterrée vivante et dont le nom fut rayé des tablettes, pour avoir commis le sacrilège de s’être fait passer pour une incarnation de la déesse elle-même.
- Sherlock-Holmes, le célèbre enquêteur, récupéré par TimeWatch dans un univers parallèle.
- Sauron, un alien immatériel (spectre), leader, scientifique, issu d’une réalité disparue dont il ne reste qu’un ouvrage de propagande rédigé sous la houlette de ses ennemis politiques.
Arrivée à quelques kilomètres d’une ville. A peine avons nous rejoint celle-ci que des cris de terreur retentissent dans les rues: un stégosaure est en tain de piétiner les passants. Il arrive droit sur nous. Nous nous précipitons dans un magasin espérant y trouver des armes lourdes comme dans tout bon general store américain. Artemia essaie de ralentir le stégosaure: elle déploie son arc à partir d’un bracelet et tire deux flèches qui n’infligent pas assez de dégâts à ce monstre gigantesque. Il la saisit dans sa gueule, avant de la projeter au loin. Sauron profite de la diversion pour foncer aux toilettes et s’emparer d’un bazooka planqué dans un faux plafond, arme qu’il lui faudra placer là antérieurement plus tard (!). Sauron explose la tête du stégosaure qui commençait à s’engager dans le magasin en traversant la vitrine. L’explosion de la roquette à bout-portant dans un lieu confiné fait voler en éclat une partie du magasin. Plusieurs membres du team sont blessés. Heureusement pour lui, Sauron est insensible aux éclats matériels.
Après quelques soins, l’équipe remonte la trace du stégosaure à bord d’une voiture volée par MSI. A quelques kilomètres de la ville, au milieu de nulle-part dans le désert, nous découvrons un portail temporel qui ouvre sur ce qui semble être une jungle du Triasique. Une analyse de la perturbation temporelle semble indiquer que ce portail est ouvert depuis environ une semaine. Hypothèse, quelqu’un a changé la nature des recherches du projet Manhattan: au lieu de tester une bombe nucléaire, les scientifiques testent le voyage dans le temps.
Saut temporel une semaine plus tôt pour observer l’ouverture du portail. MSI sort de son sac un mini drone d’observation à réaction de la fin du 21e siècle (jet de Préparation réussi). Il envoie le drone observer le site du premier tir nucléaire à 70km de là. “Gadget”, la bombe, est bien en place au sommet de la tour de tir, avec un scientifique qui s’active autour. Quelques heures à peine avant le tir, une énorme bulle de déplacement temporel se matérialise autour de la bombe et embarque celle-ci ainsi que le scientifique. Le portail du désert s’ouvre en même temps, visiblement un effet secondaire d’un voyage dans le temps mal maîtrisé.
L’équipe effectue un petit saut pour se situer à proximité du “vol” de la bombe, caché sous un écran de dissimulation que Sauron avait pensé à placer dans le sac de MSI (jet de Préparation). Lorsque les “voleurs” se manifestent, l’équipe part à leur poursuite à travers le temps. On arrive à les suivre jusqu’au Triasique. Là se trouve une base d’architecture humaine, totalement incongrue à cette époque. Le drone de MSI permet d’apercevoir un groupe d’humains du 23 ou 24e siècle, équipés d’armes à plasma, et manipulant une technologie temporelle très primitive.
Après avoir ébauché un plan impliquant la construction d’une cachette sous le site de la base longtemps avant l’arrivée de celle-ci, on décide plus simplement de s’infiltrer dans la base pour chercher des indices sur ces intrus, leurs buts, leur origine exacte, etc… Saut pour arriver 3 jours plus tôt dans une zone discrète du camp, avec un déguisement imitant les uniformes des gardes du camp. Sherlock passe en tête et pénètre dans un long bâtiment qui pourrait être le centre de contrôle de la base. Deux sentinelles montent la garde à l’intérieur du bâtiment. Sherlock use de son autorité pour les presser d’aller “résoudre un gros problème” dehors. Sauron qui suivait tombe nez à nez avec les sentinelles qui sortent. Sauron brandit son badge de “chef de la sécurité” et baratine pour détourner l’attention des gardes. Ti-Jen-Ti en neutralise un dans le dos avec son neuro-disrupteur, mais l’autre se retourne et fait feu de son arme à plasma. Artémia prend grave encore une fois. Ti-Jen-Ti neutralise le second garde.
Dans le bâtiment nous découvrons une sorte de tunnel temporel. On se jette dedans à la suite de l’intrépide Sherlock. On se retrouve au 24e siècle, dans une vaste tour-laboratoire gardée par des soldats-robots qui nous repèrent immédiatement comme des intrus. Le tunnel est une faille temporelle naturelle, qu’on s’empresse de fermer pour éviter que les gardes du Triasique ne nous rattrapent.
Usant de son autorité Sherlock arrive à convaincre le maître des lieux que nous représentons une autorité supérieure. Nous sommes conduits sous bonne garde en sa présence. C’est un cyborg, cerveau baignant dans un liquide nutritif, sur une petite plateforme volante. Le gars est un trilliardaire du 24e siècle, propriétaire d’un vaste congloméra d’entreprises et de l’Europe (!). Nous sommes dans son QG au Qatar. Il a dégoté une savante géniale qui lui bricole des machines à voyager dans le temps, certes primitives, mais qui fonctionnent. Le richissime cyborg s’en sert pour s’adonner à sa passion: la collection de bombes atomiques antiques (y’a bien des gens qui collectionnent de vieilles épées ou de vieux mousquets).
On lui explique, en faisant bien attention à ne pas le heurter (on est entouré par plein de robots armés de trucs capables d’abimer même un alien immatériel), qu’on ne peut pas voyager dans le temps sans une accréditation en bonne et due forme, que nous sommes des agents de l’administration chargée de surveiller les voyages temporels, et qu’il faut qu’il nous explique qui il est et quelles précautions il prend, afin que nous puissions lui obtenir une accréditation !!!
Nous obtenons donc tout son état civil (le bougre est né il y a 250 ans environ), et il nous explique qu’il a bien fait gaffe à ne pas voler les bombes “importantes”, celles qui vont tomber sur le Japon. Il ne réalise pas que voler la première bombe n’est pas un truc anodin, ni que sa machine à voyager dans le temps est une technologie “sale” qui a des effets secondaires très néfastes (comme la formation de portails qui laissent passer des stégosaures). Nous avons l’impression qu’il est assez instable mentalement, et que le cerveau est en train de physiquement se dégrader dans son bocal. En plus ce malade est connecté à sa collection de bombes atomiques: s’il meurt - tout explose, de quoi rayer le Qatar, et peut-être tout le Moyen-Orient, de la carte.
On lui dit que tout semble en ordre, et qu’on va lui réouvrir sa faille temporelle: on active nos machines et on fait un bon 250 ans plus tôt, non sans avoir “oublié” un sac avec une bombe pour faire sauter toute la tour du gus (et donc probablement tout le Qatar avec !!! Mais bon, on corrigera ce détail plus tard).
Hypothèses:
- Soit le cyborg a croisé accidentellement un voyageur temporel dans sa jeunesse, et quelque-chose l’a traumatisé au point d’être à l’origine de sa collectionnite de bombes A.
- Soit quelqu’un de très retord tente de modifier l’histoire de la Terre en agissant sournoisement sur ce gars là. Si ça se trouve le logiciel de la plateforme qui porte le cerveau a été subtilement saboté pour implanter des suggestions étrangères au cerveau.
Problème, on ne peut pas juste l’éliminer avant qu’il ne commence à nuire, c’est un gars méga important pour l’histoire. On ne peut pas juste éliminer sa scientifique: d’une part il pourrait trouver quelqu’un d’autre aussi capable, mais surtout, pour autant qu’on sache, c’est peut-être ce duo qui est à l’origine de l’invention des voyages dans le temps sur Terre, et donc indirectement de TimeWatch. On a besoin de se rencarder là-dessus, il nous faut nous plonger dans les bases de données historiques, ou interroger un spécialiste du 22-24e siècle.
Idéalement il faudrait juste faire en sorte que cette lubie de collectionner les bombes A ne le prenne pas.
A suivre ...
PS: Les PJ auxquels on a échappé: St Exupéri, Alain Colas , Philippe de Dieuleveult, ...
Premiers ressentis: Système light assez agréable, peut-être un peu simpliste. En tout cas ça focalise sur l'action et la narration. La compétence Préparation (Preparedness) évite de se prendre la tête avec des listes d'équipement qui devraient couvrir toutes les époques, même futures. Pour l'instant les réussites sont un peu trop faciles, mais je suppose que c'est normal en début d'aventure, et qu'ensuite ça va devenir plus délicat avec l'épuisement des jauges. Y'a un petit coté "old school": les personnages étant peu limitatifs, ce qui compte c'est avant tout l'astuce des joueurs.