CasusNO

Résumé des précédents épisodes.
Première session jouée il y a deux mois et quelques.
On commence avec Excess Baggage scénario de démo pour NBA. L'action se déroule à Paris.
Les deux PJ, Hubert du Poncif (sic) un doublon d'OSS 117 et Alan Tuning (re-sic) un simili-Snowden en fuite, sont en planque près de l'échangeur de Bagnolet. Un deal très particulier doit y avoir lieu d'après les infos que leur officier traitant, le Lt-Colonel Kelvin (extrait de No Choice, Pal autre scénario gratis disponible chez Pelgrane) leur a procurées. Un certain Fahrad al Amra, insurgé converti islamiste daghestanais "notoire", doit récupérer des mains de trafiquants bosniaques un "bombe sale". Il faut l'en empêcher. Pour l'instant les deux PJ sont censés surveiller l'intervention de la BRI qui "est sur le coup". (Pourquoi ? Je n'en sais rien)
Bientôt, vers 23h, arrivent l'un après l'autre les protagonistes de l'échange : deux SUV de couleur sombre, comme il se doit. Mais alors que surgit le fourgon attendu de la BRI, un flash de lumière caractéristique trahit le départ d'une roquette fracassant l'avant du véhicule policier (Pourquoi ? Je n'en sais rien non plus mais c'est cool). Un échange de rafales s'ensuit dans la plus grande des confusions. Les PJ réalisent que Fahrad a récupéré une mallette et tente de s'enfuir. Ils le prennent en chasse sur le périphérique. Fin de la partie scriptée.
Le OneDice System permet des persos tout à fait badass, et après quelques zig-zags et échanges de coups de feu sur le périph intérieur, le véhicule amoché des fuyards défonce une rampe latérale pour finir quelques tonneaux plus tard sur un bas-côté herbu (merci Maps sur Ipad).
Les PJ se garent sur la zone d'arrêt d'urgence, débouclent leur ceinture et mettent leur warning puis se dirigent vers l'épave dont proviennent quelques râles quand soudain un escogriffe de type slave et de taille considérable jaillit de la porte avant droite, brandissant samsonite d'une main et PM crépitant de l'autre. Du Poncif tente de l'abattre en vain mais Tuning resté en arrière dépense un point de karma (trop bon marché, désormais ça coûte deux points) pour passer la défense du Renfield et le tuer d'une balle de son fusil de sniper.
Satisfaction des joueurs "Ah ouais c'est plus sympa que Symbaroum où on se fait latter par des pumas !" et questionnement sur qui a trahi la BRI (Je n'en sais rien mais je souris énigmatiquement). Ils récupèrent la mallette enrichie en plutonium appauvri et sur instruction de Kelvin partent le rejoindre à Berlin.
Ensuite on enchaîne sur No Choice Pal.

Introduction tout à fait dans le ton

Je ne connais pas du tout le OneDice System et j'ai un peu la flemme d'aller regarder... tu peux en dire quelques mots ?

C'est un système assez simple 1d6+Carac (trois caracs de 0 à 3) + Compétences (de 1 à 3) contre une diff variable. jet d'attaque contre jet de défense - le vainqueur inflige la marge + bonus arme dans les PV. C'est un système court et simple, assez élégant dans sa naïve simplicité (sauf que je pige pas pourquoi il y a si peu de PV). C'est pas le système du siècle, mais il semble faire le taf sans se prendre la tête.
LG

Merci. Rien de révolutionnaire en fait. J'attends la suite du CR !

Merci LG pour le résumé, spécialité que je maîtrise mal !
Ce soir on fait la suite de la suite, autrement dit après l'épisode berlinois qu'il va me falloir garder en tête avant que de raconter celui de ce soir.
Ok ? Ok !
Quand Alan Tuning s'est rendu compte du peu de hp dont il disposait, j'ai cru qu'il allait devenir invisible.

Ok on n'a pas joué finalement vue l'indisposition que j'espère passagère d'un des joueurs.
Revenons à nos moutons. Du Poncif et Tuning traversent la nuit européenne en direction de Berlin. Rendez-vous leur a été donné près de l'aéroport de Tegel dans un Holiday Inn. (la scène suivante a dû être pompée sur l'intro des Masks of N.) Arrivés à l'hôtel, ils entendent une conversation en germain provenant de la chambre du Lt-Col Kelvin. Prudents ils frappent à la porte en se faisant passer pour le room service, je crois . Un des deux sbires entrouvre la porte et se prend un coup de crosse. Ils se précipitent alors dans la pièce pour échanger des coups de feu avec le second qui succombe. Leur boss gît, tué d'une balle dans la tête, alors que l'homme de main blessé proteste en vostfr de son innocence. Un suicide semble être la cause du décès.
Las, nos deux PJ se tirent ailleurs avec les papiers/indices glanés sur la table de nuit quand des clients alarmés ("Was passiert ? Das Bluuut !!") viennent voir ce qui se passe. Mais que faire ?
Alors qu'ils glissent dans Berlin et le break de Kelvin (laissant leur puissante Audi noire avec la valise irradiante dans le coffre sur le parking) le mobile du mort sonne.
Une voix slave en plus d'être rocailleuse retentit : "Pourquoi vous avez buté Kelvin ? Qui êtes-vous ? Je vous laisse la vie sauve si vous me donnez votre patron." Que dire ?
Mystère...

Les PJ protestent de leur innocence à leur tour mais l'irascible slave raccroche après leur avoir donné rendez-vous dans une gare désaffectée de l'U-Bahn.
Dans les documents ramassés chez Kelvin, ils trouvent de quoi ébaucher une première explication : Le Lt Kelvin aurait été victime d'un suborneur de la jeunesse qui s'en serait pris à sa fille (non, en fait sa nièce), un certain Peter Lenkila, propriétaire d'un night-club dont le plan figurait commodément parmi les papiers récupérés. Ils décident de lui rendre visite au petit matin.
Tuning "par sécurité" décide de faire sauter à l'explosif les fenêtres des toilettes, se ménageant par là une manière d'entrée des artistes.
Le club est vide. Jusqu'au moment où De Poncif déboule dans le bureau du boss avec l'objectif prétendu de "ventiler tout le monde". Lenkila y est suavement assis dans un Chesterfield bien ciré. Pour résumer l'échange, les PJ lui demandent de relâcher Amélia quand ce dernier prétend ne pas savoir où se trouve sa "fiancée" et de surcroît leur fait remarquer qu'"ils lui doivent un homme" (oui en fait ils l'avaient descendu plutôt qu'assommé).
L'entretien se conclut sur une impasse. Chacun rentre chez soi, surtout les deux gars.
Vient le soir (puis sa soeur aînée la nuit) et nous nous retrouvons à 20 m au-dessus de gare abandonnée car l'industrieux et bien-nommé Tuning a bricolé un drone pour reconnaître les alentours en gros, tandis qu'ils restent en contre-bas dans la ruelle misérable et leur break. Une draisine finit par sortir du bois, menée par deux sbires du slave. Un échange un peu stérile aurait pu s'ensuivre puisque nos deux héros n'ont pas amené leur "patron" mais j'ai une idée, je fais intervenir Lenkila et ses séides dont les 5 ombres se détachent sur l'asphalte gelé de la Gasse "Où est Amelia ?" réclame t-il alors que ses adjoints brandissent leur HK.
Et là c'est la bagarre. Les deux du slave embuscadent dans le dos le club vampire (et oui) et Lenkila tout beau dans sa veste en fourrure (photo de Chris "Fright Night" Sarandon pour l'illustrer) fait un gros bonD inhumain et sort des grosses griffes type Serval dans le but de buter le frêle Tuning. Tout ce beau monde s'entretue puis Lenkila las se tire avec deux blessés et deux morts.
Le ciel au-dessus de Berlin prend une teinte purpurine.

Edit : orthographe de bonD.

C'est bien pêchu !

Tu utilises de la musique pour tes parties ?

Non je reste assez traditionnel. On commence parfois avec du vin, de la bière et des rillettes sur du pain maison, on commente l'actualité politique, on blague puis on s'y lance (à regret pour moi car c'est moi qui dois alors bosser après avoir ripaillé). Bref, une tablée de jdr standard je suppose.

Ah flûte. Un élément important. Entre-temps les deux zouaves, après être passés chez le frère de Kelvin qui était une des pistes trouvées dans les indices, ont donc fini par mettre la main sur Amelia Kelvin enlevée par son père qui est l'assassin également (de son frère 'est-ce-pas). La petite est en voie de vampirification (c'est pour ça que son père l'avait extraite des griffes de Lenkila et du frère qui voulait "s'en occuper" radicalement).
On calme la maladie de langueur par des doses de sang préparés par l'oncle défunt (ça ne m'étonne pas d'avoir oublié toute cette partie-là) mais la pauvrette anémiée bien que reprenant des couleurs (rouges) n'a pas l'air dans son assiette.
Les PJ lâchent le frère rongé par le remord dans son motel quand surgit trop tard la polizei qui les talonne (utilisation pifomètrique du Heat de NBA). Puis transfèrent Amélia à l'ambassade des USA, gagnant un contact avec le chef de station de la CIA locale.
C'est ensuite qu'ils se rendent à la gare désaffectée.