Stéphane et Amon se réveillent dans une chambre d'hôtel miteuse. Ils sont très affaiblis, épuisés. Tous deux portent des traces de morsure au niveau du cou. Stéphane a une vilaine blessure par balle à la cuisse gauche. Ils se sont fait dépouiller de tout ce qu'ils possédaient, leurs vêtements sont sales et déchirés. Seule chose que Stéphane retrouve dans la poche de son pantalon : la boîte d'allumettes « Ricci » remise par Wolf la veille. Les deux hommes n'ont aucun souvenir de ce qu'ils ont fait après leur départ du Core. Ils évoquent les possibilités les plus folles, se demandant même s'ils n'ont pas été victimes de vampires... Un rapide tour d'horizon leur permet de déduire qu'ils sont dans un hôtel de passe insalubre de la 15ème rue. En discutant avec le réceptionniste gâteux, ils apprennent que les Sepiroth étaient présents sur les lieux et qu'ils les ont quitté un peu avant l'aube, après avoir été rejoints dans le hall par une belle métisse vêtue de noir. Le réceptionniste ne sait rien d'autre, il n'a pas remarqué l'arrivée de Stéphane et d'Amon en compagnie des Sepiroth.
Les deux hommes quittent l'hôtel et parviennent à joindre Jack par téléphone. Stéphane explique au professeur qu'ils ont de gros problèmes et lui demande de venir les chercher. Jack les rejoint en voiture et, après avoir appris ce qui leur est arrivé, décide de les conduire à l'hôpital le plus proche. Durant le trajet, Stéphane contacte Elizabeth par téléphone, afin de s'assurer qu'elle va bien. Celle-ci lui assure qu'elle se trouve en sécurité au théâtre. Elle semble surprise et inquiète de l'appel de Stéphane. Dans le même temps, Maureen s'éveille avec l'intuition que Jack Kean et ses amis courent un grand danger. Elle est incapable d'en dire plus, mais ce sentiment est si intense qu'elle décide d'appeler Jack. Ce dernier lui confirme qu'il s'est effectivement produit quelque chose de grave et lui demande de les rejoindre à l'hôpital. Lorsque Maureen arrive à l'hôpital, elle remarque une voiture de police se stationnant sur le parking. A peine a-t-elle le temps d'échanger quelques mots avec ses amis, que les policiers entrent déjà et procèdent à un interrogatoire sommaire d'Amon et Stéphane. Ces derniers expliquent avoir été attaqués et détroussés en rentrant de soirée. Les agents relèvent les identités des personnes présentes et invitent les deux hommes à venir au commissariat de quartier déposer une plainte dès qu'ils seront soignés et se sentiront mieux.
A leur sortie de l'hôpital, vers 18 heures 00, les quatre compagnons rejoignent le théâtre Mondo afin de s'entretenir avec Elizabeth, espérant qu'elle pourra leur en apprendre d'avantage sur les événements de la nuit. La jeune femme leur explique qu'ils sont allés, comme prévu, à Spanish Harlem, mais que la fête ayant été annulée, ils se sont rendus chez les Sepiroth pour poursuivre la soirée. Elle leur communique l'adresse des jeunes bikers : près d'une station de métro, à l'angle de la 125ème rue et de Broadway Street. Elizabeth explique à Stéphane et Amon qu'une fois sur place, ils ont pas mal abusé et ont décidé d'aller rejoindre Wolf au Ricci. Fatiguée, Elizabeth a préféré rentrer, raccompagnée par James. Elle ignore ce qu'ils ont fait ensuite. Lorsque Stéphane et Amon lui disent s'être réveillés dans un hôtel sordide de la 15ème rue, elle fait le lien avec le Jacob's Deli, laissant entendre qu'elle espérait qu'ils n'étaient pas allés là-bas car c'est un endroit mal famé, sans plus de précisions. Quelques recherches sur Internet permettent à Stéphane et Amon d'identifier l'hôtel dans lequel ils se sont réveillés comme étant l'hôtel « Métro ». Ils font également des recherches sur le révérend Joshua Jordan, découvrant que c'est un télévangéliste de Springfield Valley, aux idées d'extrême droite assez marquées. Dans un premier temps, les quatre compagnons décident de se rendre au Ricci.
Après un brin de toilette, Stéphane et Amon passent par l'appartement du premier, afin d'y récupérer une arme de poing. Lorsqu'ils arrivent devant le Ricci, ils constatent que le bar n'ouvre qu'à 21 heures 00. Ils en profitent pour passer un appel téléphonique au révérend Jordan, lui laissant entendre qu'ils ont des informations sur sa fille. Jordan accepte de les voir le soir-même. Avant de rejoindre le télévangéliste, les quatre compagnons s'arrêtent au « Ricci ». Ils y rencontrent Ricci Morales, le patron, et deux « clients ». Stéphane décide de jouer la comédie, il fait croire à Ricci qu'il a eu une dispute avec sa copine, Maureen, celle-ci ne croyant pas qu'il ait passé la soirée au Ricci, mais présumant qu'il était plutôt avec une autre femme. Morales explique que Stéphane et Amon sont biens venus au Ricci la veille, vers trois heures du matin, en compagnie des Sepiroth. Il ajoute qu'ils ne sont pas restés longtemps et sont ensuite allés au Jacob's Deli. Ricci ne les a pas accompagnés car il évite l'endroit depuis que leur amie « Sanders » y traîne. Il ignore ce qu'il s'est passé là-bas, mais a entendu dire qu'il y avait eu du grabuge. Ce que Maureen avait déjà appris en faisant jouer ses contacts journalistes. Pendant qu'il leur fait la conversation, Ricci leur sert un verre à boire. Maureen a alors la conviction qu'il ne faut surtout pas consommer les boissons. Elle fait une scène à Stéphane et renverse les verres sur le comptoir. En partant, elle surprend un regard complice entre Ricci et ses deux clients...
Nos amis quittent les lieux pour rejoindre l'immeuble des Gardiens de la Lumières, la secte évangélique dirigée par Jordan. Les lieux ressemblent d'avantage au siège d'une mégacorporation : façades vitrées, haute technologie et gardes armés, qu'à un lieu de culte. Joshua Jordan les reçoit dans son vaste bureau, richement décoré. Il finit par leur dire qu'il a découvert que les Sepiroth étaient des vampires. Il leur parle des événements du Jacob's Deli et de la présence des Chacals, une société secrète composée de tueurs en série. Ces derniers se sont livrés à des rites sanglants qui ont excité les vampires et la situation a dégénéré. Lorsque les hommes de Jordan sont intervenus pour récupérer Cornelia, Stéphane et Amon se sont retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment. Le révérend décrit les Sepiroth comme des créatures de l'Enfer qui doivent être éliminées, mais avant toute chose il veut sauver sa fille. Maureen lui demande à plusieurs reprises comment il réagirait s'il s'avérait que Cornélia ait été contaminée par les Sepiroth, mais il élude la question. Il leur explique être aidé dans sa croisade par un dénommé « Steiner », qui représente les intérêts d'un certain M. Dvorak. Ce dernier aurait, lui aussi, vécu une expérience tragique au contact des Enfants de la Nuit et chercherait depuis à se venger. L'homme aurait beaucoup d'argent et une connaissance encyclopédique de ces créatures et de leur mode de vie. C'est Steiner qui a indiqué à Jordan pouvoir trouver les Sepiroth au Jacob's Deli, la nuit dernière. Le révérend accepte de communiquer aux personnages le numéro de Steiner et leur demande de le tenir au courant de l'avancée de leurs recherches.
Stéphane appelle le numéro communiqué par Jordan et a la surprise de constater qu'il s'agit du numéro du théâtre Mondo. A l'autre bout du fil, il reconnaît la voix de Wolf. Stéphane essaye de maquiller la sienne, mais l'éclairagiste le reconnaît. Ils conviennent de se rencontrer au théâtre. Sur place, Wolf Steiner reconnaît travailler pour Dvorak et Jordan, et avoir attiré les Sepiroth au Jacob's Deli pour leur compte. Il dit avoir ignoré que les Chacals s'y trouveraient, mais Jack a le sentiment qu'il ment à ce propos. Les compagnons comprennent que Wolf n'était pas avec eux à Spanish Harlem, puis chez les Sepiroth, mais qu'ils l'ont retrouvé au Ricci ; ce qui explique que les hommes de Jordan ne soient pas allés directement à la planque des vampires, ils ignoraient où elle se trouvait. Wolf accepte de mettre les personnages en contact avec Dvorak, qui accepte de les recevoir le soir-même.
Aux environs de minuit, alors que la nuit d'Halloween bat son plein dans les rues de New-York, les quatre compagnons arrivent au domicile de Dvorak, situé au dernier étage d'un immeuble cossu. L'ascenseur menant à l'appartement débouche sur un couloir sombre aux odeurs nauséabondes. Des morceaux de verre pilé jonchent le sol. Jack utilise son téléphone pour éclairer la scène et découvre avec horreur que les murs, le sol, le plafond sont couverts d'éclaboussures de sang séché. Ils ont à peine le temps de réaliser qu'ils sont peut-être tombés dans un piège, qu'une silhouette humanoïde leur fait face, partiellement cachée par les ombres. Un homme à la carrure ordinaire, vêtu à la manière d'un lord anglais de la fin du XIXème siècle, mais dont la présence écrasante semble amplir tout l'espace autour d'eux. Ses ongles effilés enserrant une canne au pommeau d'ivoire et ses yeux rougeoyant dans l'obscurité laissent néanmoins entendre qu'il n'est pas si ordinaire. D'une voix sépulcrale, il remercie Wolf de lui avoir conduit les personnages. L'intéressé, resté à l'arrière du groupe, se métamorphose alors pour révéler sa nature vampirique. Amon et Maureen sont tétanisés par la peur. Stéphane réagit au quart de tour, se saisissant d'un crayon qu'il avait dans la poche, il le plante violemment dans le cœur de Wolf, qui tombe en poussière, poussant un hurlement de douleur. Ivre de rage, Franz Dvorak se transforme à son tour en une créature aux proportions inhumaines, au corps musculeux recouvert d'une fine peau laiteuse au-travers de laquelle filtrent des marbrures de sang. Ses yeux rougeoyants sont dissimulés sous une membrane diaphane, tandis que sa gueule déborde de crocs acérés, assoifés de sang. D'un coup de ses griffes effilées, il frappe Jack à la gorge, le décapitant quasiment et envoyant valser au fond du couloir la seule source de lumière. Puis de sa voix d'outre-tombe, il propose un marché à Stéphane, seul individu sur les lieux encore capable de réflexion. Dvorak consent à lui laisser la vie sauve s'il s'engage à lui ramener les Sepiroth d'ici 24 heures. Stéphane accepte et demande à Dvorak de bien vouloir laisser Amon et Maureen partir avec lui. Le monstre accepte, mais garde Jack à ses côtés, histoire de s'assurer de la motivation de ses nouveaux associés...