CasusNO

Plutôt que de lancer directement les joueurs dans le scénario du Livre de Base (de Symbaroum), Terre Promise, comme nous nous ne connaissions pas tous (et pour plus de jeu "immersif"), une fois les PJs* créés techniquement, j'ai d'abord souhaité élaborer une Relationship Map (que m'avait fait découvrir @Sammael99 pour une partie d' Unknown Armies 3) avec les PNJs locaux importants, mais façon Donjon & Cie (c'est-à-dire que les joueurs ont choisi, tour à tour, trois qualificatifs, ainsi qu'un lien positif et négatif avec certains d'entre-eux pour leurs personnages respectifs)...je voulais avant d'arriver dans le cœur du jeu, à savoir l'exploration du Davokar/Ambria, que les joueurs possèdent un historique en commun...et me/nous familiariser avec le jeu.
Merci aussi à @Elijah Shingern pour ces conseils précieux.

Les Personnages sont tous des Humains Ambriens (PJ & PNJ) [imposé pour plus de cohérence, au moins pour le début]
Ils sont originaires de Romani, une petite baronnie (la dernière ?) sylvestre & montagnarde, tout au nord du royaume défunt d' Albérétor, tout près de la chaîne de montagnes des Titans...Depuis une vingtaine d'années, l'endroit a vu passer toutes les caravanes d'émigrés, et reste encore relativement protégé de la Corruption, malgré des conditions de vie de plus en plus dures, et des récoltes de moins en moins fertiles. Seul le Bois de Wrest, non loin du manoir seigneurial, dit "Hanté" par les gens du coin, semble peut-être atteint. [ajout de ma part]

La Baronne Leviax (PNJ) Volonté de fer/Malade/Intuitive (Mystique indépendante ?) [seul PNJ que j'ai entièrement défini]
Cette grand-mère est l'avant-dernière noble de la baronnie et gére d'une main de fer ce qu'il reste du domaine. Son mari est enterré dans le tumulus des Romani (au Bois de Wrest, il y a une dizaine d'années, après avoir vaillamment combattu pendant la Grande Guerre) ; son fils unique, lui est mort pendant, et sa belle-fille est morte, après avoir donné naissance à sa seule petite fille.
Au début réticente à laisser s'installer en des terres meilleures les gens de Romani, elle donne son accord à ceux qui veulent partir...mais depuis quelques temps, les villageois restants semblent s'accommoder de la vie rustique et des hivers de plus en plus rigoureux et longs.
Octavia (PNJ) Sympathique/Enthousiaste/Tête-en-l'air
Héritière du domaine, cette belle jeune femme est encore...très jeune dans sa tête et ses émotions, n'ayant rien connu de la vie, ni personne.
Gustavio (PNJ) Boiteux/Dépassé/Strict
Dernier homme d'armes fidèle de la baronnie, il est vieux, boiteux, blessé à la guerre, et semble vivre comme si tout allait normalement...
Ordelia (PNJ) Protectrice/Autoritaire/Bavarde
C'est avant tout la gouvernante d'Octavia, mais comme le personnel fait défaut, elle s'occupe aussi de la gestion du manoir...et d'un peu tout le monde, y compris au village.

Nous avons aussi esquissé deux autres PNJ décédés, pour étoffer l'Historique commun, et parce qu'ils ont laissé un souvenir marquant.

Massimilio (PNJ décédé) Bien-aimé/Médiocre combattant/Séducteur
C'est le père d'Octavia, qui n'est jamais revenu de la Grande Guerre, ce qui a chagriné bien du monde à Romani, mais c'était couru d'avance, au vu de son profil de guerrier.
Sylvanus (PNJ décédé il y moins de deux ans) Pédant/Érudit/Excentrique
C'était le Mage, qui occupait le chapitre de l'Ordo Magica de Romani. Il habitait le seul bâtiment un tant soit peu fortifié, une tour trapue et ronde, donnée par la baronne, lors de son installation.

Il n'y a pas (ou plus) de représentant du clergé de Prios, car en ces terres, le culte rendu au Dieu Nievesti, L' Ours qui protège des dieux du Vent, des Géants de froid, vivace par le passé en a empêché l'implantation...

*Septimus (PJ)
Ce jeune homme d'armes, qui a suivi les enseignements de Gustavio, est un Meneur-né. Il est écouté des villageois, sans doute parce qu'il est l'un d'eux (bien qu'élevé au manoir), et assume clairement la surveillance, la défense et l'ordre du village. Il n'a pas caché son admiration, les rares fois où il les a vu, pour les gardes de la Reine Korinthia.
(+) Il considère son mentor, Gustavio, comme son père.
(-) Il n'apprécie guère qu' Ordelia vienne s'occuper des affaires du village.
*Jomilo (PJ)
Apprenti du Mage Sylvanus, il est désormais le seul représentant de son Ordre. Depuis la mort de son maître, bien que toujours reçu à la table des Romani, il n'a aucune ressource pour entretenir la tour qui commence à tomber en ruines. Peut-être est-il temps pour lui de se trouver un autre lieu d'apprentissage.
(+) Ordelia, qui veille sur lui, lui procure une attention digne d'une mère.
(-) Il a toujours craint son mentor, Sylvanus...à cause de ses manières, et de son enseignement, qui n' a peut-être pas été des plus approfondis...
*Felindra (PJ)
Cette très belle jeune femme n'est pas originaire de Romani, mais d'une très proche maison noble vassale. Elle a été néanmoins élevée dès son plus jeune âge à Romani (sans doute à la suite de l'exil de sa maison ?), en même temps qu' Octavia. Elle est très discrète, y compris sur ses ambitions.
(+) Très proche d' Octavia, elles ont appris l'art de l'Alchimie en cachette (comment ?), et sont comme deux sœurs.
(-) Ne peut supporter la présence de Gustavio, et ses manières strictes...il semble y avoir un contentieux sérieux entre-eux...
*Peonio (PJ)
Homme simple et proche des villageois, il est le meilleur chasseur de Romani. Grâce à lui, les repas sont agrémentés des derniers gros poissons des rivières ou de petits rongeurs. Il pense que son véritable père n'est autre que Massimilio (le défunt père d' Octavia), mais personne ne prête foi à cette rumeur...ni ne l'écoute vraiment, quand il parle.
(+) Sa mère a laissé entendre sur son lit de mort, qu'il pouvait être le fils de Massimilio, le demi-frère d 'Octavia donc.
(-) A gardé de la rancœur envers le mage Sylvanus...qui le traitait de haut, comme le font tous les érudits.

 
 
Première Partie (création des PJ/PNJ - 4h)

Fin de l'Automne

Alors que les PJ sont à la table de la baronne, pour dîner (Peonio a rapporté plusieurs gros poissons), un villageois qui fait office de garde pour la soirée, vient les interrompre pour dire que deux personnes étrangères demandent à être hébergées.
Septimus le premier va voir de quoi il retourne, et découvre un chevalier dans un état lamentable, son armure couverte de striures d'un gris-noir  inquiétant, il semble sur le point de défaillir, et un jeune mage, Bartolom, de l'Ordo Magica, maigrichon mais tout propre...Il parvient à apprendre qu'ils souhaitent juste un gîte pour la nuit, avant que le chevalier, un certain Servax (inconnu dans la région) ne s'écroule, tout en crachotant un liquide noir nauséabond des plus sinistres...Ordelia ordonne que l'on transporte ses deux personnes dans une maison inoccupée, à l'orée du village (il y en a plein), et leur fournit de quoi se désaltérer et se sustenter.
Dans la mansarde, les PJ questionnent Bartolom...et comprennent, malgré ses propos décousus, que les deux voyageurs semblent venir d'une région centrale du royaume (!?), ayant traversés des contrées complètement corrompues ! Ils décident néanmoins de les laisser se reposer, tout en laissant un villageois en surveillance.
Ce même villageois ne tarde pas à réveiller les PJ, car il y a eu un éclair de lumière dans la maison des voyageurs ! Arrivés sur place, et tout en discrétion, les PJ découvrent qu'une étrange boule illumine et irradie de la chaleur à l'intérieur...les deux voyageurs dorment, mais le chevalier semble très souffrant.
Le lendemain, après quelques tergiversations, les PJ débarquent et constatent que le chevalier est très corrompu, d'après Jomilo...qui semble voir/sentir la Corruption (Vision de l' Ombre). [Jet raté...]
Il est alors décidé d'extraire le jeune mage, et Septimus se charge de mettre fin à la vie du guerrier, pour ne pas qu'il se transforme en une Abomination...et de mettre le feu à cette maison abandonnée...les villageois qui commençaient à venir voir les nouveaux s'écartent et repartent en silence.

Héhé, dommage pour ce pauvre chevalier. Je suis curieux de voir ce que ça va donner par la suite.

[Désolé pour les portraits, mais je n'arrive pas à insérer des images...soit l'URL n'arrive pas à afficher, soit en Copier/Coller, je n'ai qu'une immense série de lettres et chiffres qui s'affiche, même en réduisant les images]

Deuxième Partie (environ 4h)

Après avoir vérifié que l’incendie de la mansarde ne se propage pas au village, les PJ tentent, en vain, de faire parler le jeune mage. Ils finissent par le laisser se reposer, dans la tour de Jomilo, pendant qu’il étudie l’objet, la boule lumineuse...Septimus patrouille, Peonio va chasser et Felindra profite du laboratoire pour concocter une potion.
En fin d’après-midi, ils se retrouvent à la tour, et Jomilo leur fait part de son étude. L’artefact est extraordinaire, car un puissant esprit du feu y est enfermé ; il permettrait de faire de la lumière (mieux qu’une très bonne lanterne), de propager de la chaleur (comme un bon feu) et même de cracher des jets de flammes destructeurs ! Les autres PJ craignent sur ce qu’il pourrait arriver s’il venait à se briser, libérant son « prisonnier » si quelqu’un venait à l’utiliser, mais Jomilo les rassure en leur disant, que seul son propriétaire peut s’en servir...Ils sont aussi inquiets de savoir, si cet artefact n’est pas corrupteur, pour ceux qui sont proches, au vu du chevalier mort, mais là Jomilo ne leur donne pas une réponse très claire…
C’est à ce moment que s’éveille Bartolom, qui est de suite pris en charge par Peonio, qui lui applique un cataplasme odoriférant, et par Felindra, qui lui fait boire un remède à base de plantes...il est comme requinqué et, très volontaire, veut récupérer son artefact, car il doit partir au plus vite, pour rejoindre la capitale d’Ambria, Yndaros. Là-bas, il remettra l’artefact au Grand Maître de l’Ordo Magica, Seldonio ! Son maître, Rogan, lui a confié cette mission, qui ne peut attendre…Les PJ sont sceptiques, comment a-t-il fait pour traverser les régions corrompues sans être lui-même atteint...Jomilo leur a pourtant révélé, qu’il avait une aura particulièrement étincelante, sans doute est-ce pour cela qu’il a été choisi.
C’est l’heure de manger, et tous se rendent au manoir, pour discuter de cela avec la baronne.
A table, tout est dit, Bartolom étant très arrogant avec Dame Leviax, mais il est conclu que les PJ l’accompagneront, au moins jusqu’au camp des caravanes, à une journée de marche, juste avant la passe pour gravir les Titans. Alors que le jeune mage est envoyé dans une chambre, à l’étage, Dame Leviax révèle aux PJ, ce qu’elle attend réellement d’eux.
A savoir, qu’ils l’accompagnent jusqu’à la capitale, et qu’une fois remis à l’Ordo Magica, en tirer non pas une récompense financière, mais un domaine pour pouvoir venir s’y installer...mais pas forcément avec le restant des villageois ! Un « bon » domaine, avec une richesse exploitable.
Elle charge Septimus et, bien sûr Jomilo de bien négocier cela. Elle compte sur Peonio pour les mener à destination au plus vite, et demande à avoir un entretien privé avec Felindra…mais avant de partir, elle voudrait aussi une autre chose...qu’ils aillent récupérer, l’épée, le bouclier et l’armure de feu son mari dans son tombeau...au bois de Wrest...ce qu’ils acceptent, avec plus ou moins de bonne grâce, connaissant la réputation du lieu. Felindra passe une partie de la nuit à préparer divers mixtures, pendant que les autres vont dormir.

 Au matin, les PJ vont jusqu’au tumulus (butte de terre naturelle ou construite par les hommes?), avec le vague souvenir d’y être venu, enfants, lors de l’enterrement du baron, et constatent que le petit bois a bien changé, car il est bien sous l’influence de la Corruption, tant le sentier qu’ils empruntent est spongieux d’un liquide noirâtre, semblable à celui recraché par le trépassé chevalier Servax. Jomilo les met en garde de ne rien toucher à mains nues, ni même de traîner.
Arrivés à la butte, Peonio, qui a repéré deux hommes de dos statiques, juste devant la grotte (que font-ils là ?), s’écarte discrètement, pour trouver un angle de tir dégagé, c’est un tireur d’élite, au cas où. Felindra, elle, contourne carrément la butte (pour les surprendre à revers), tandis que Septimus et Jomilo s’avancent et cherchent à prendre contact…
Lorsque les deux hommes, à portée, se retournent, Septimus reste comme figé. En face de lui se tiennent deux cadavres vivants ! Des dragouls, dira plus tard le mage. Et ils se mettent à les attaquer. Une flèche touche l’un des deux, tandis que l’autre va griffer Septimus, quand soudain un mur de flammes apparaît sur lui (l’œuvre de Jomilo) et le crame...mais cela ne l’arrête pas complètement, jusqu’à ce qu’une deuxième flèche, en pleine tête, ne le mette à terre. Septimus ne se met à réagir qu’à ce moment...pour entrapercevoir Felindra, planter une dague dans le dos du deuxième cadavre, ce qui le terrasse !
Une fois certain que les deux dragouls ne se relèveront pas, et la stupeur passée, Septimus leur dit qu’il les a reconnu...comme étant deux villageois qui sont partis, il y a longtemps...que sont-ils revenu faire ici, piller la tombe des Romani ?
En tous cas, il ne faut pas traîner, et torches en main les PJ pénètrent dans le tombeau, qui suinte d’un noir nauséabond, et comme un souffle fétide les traverse...pas rassurés, ils marchent précautionneusement pour aboutir à une grande cavité avec des ossuaires creusés à même les parois...où ne reposent plus que des os noircis...ils finissent par repérer un reste de corps, mais là encore, il est recouvert de cette sorte de moisissure gluante...aucun d’eux ne prend alors le risque d’emporter les armes du baron, et s’en retournent au manoir…
Divers options sont envisagées, mais ils préfèrent finalement tout raconter à Dame Leviax...qui leur demande d’y retourner pour chercher ce qu’elle leur à demander...ordonner...
Mais rien n’y fait, les PJ sont persuadés qu’apporter ces objets maudits ne ferait qu’empirer la situation, voire de corrompre le manoir (elle les veut ici), bien qu’ils s’y sentent clairement apaisés...y aurait-il quelque chose ou quelqu’un qui protège le manoir...Dame Leviax, elle-même ?
On demande même son avis à Bartolom, qui leur répond sèchement, que non, qu’il n’a pas de temps à perdre, et qu’il va partir, seul, s’il le faut.
Ce qui finit par persuader les PJ de s’en aller discrètement avec lui, par peur de devoir affronter la baronne...Felindra rechigne elle, à partir sans Octavia...car le village semble perdu et elle a peur qu’à leur éventuel retour, il n’existe plus de Romani (ou du moins tel qu’ils le connaissent encore)...les autres ne voulant s’encombrer de la jeune héritière, plient bagage, en toute discrétion...
Felindra va tenter de convaincre, Octavia, d’au moins les suivre jusqu’au campement des caravanes : « Tu vas voir, ça va être excitant, et on va voir des voyageurs ! »
 
  

Y a une ellipse que je ne comprends pas entre la première et la deuxième partie. Quel incendie ? Quel objet ?

...le cadavre du chevalier Servax est brûlé avec la mansarde de villageois (là où il a dormi en compagnie du mage Bartolom), et l'incendie de cette maison ne s'étend pas au reste du village...
L'objet n'est autre que la boule lumineuse et "chauffante", l'artefact, que transporte le mage Bartolom...

C'est plus clair ?

Merci à @Elijah Shingern pour tous ses divers et précieux conseils, de maîtrise, de techniques et sur le monde de Symbaroum !

Herlkin a écrit : ↑mer. mars 21, 2018 2:59 pm Merci à @Elijah Shingern pour tous ses divers et précieux conseils, de maîtrise, de techniques et sur le monde de Symbaroum !

De rien

Suite et fin (environ 4h)

Alors que les hommes (Septimus/Jomilo/Peonio et le PNJ Bartolom) s'en vont de Romani, à vive allure, Felindra pousse Octavia (qu'elle a facilement convaincue de venir) à accélérer le pas pour les rejoindre...et elles ne manquent pas de se faire remarquer. Les hommes les attendent et après quelques palabres se remettent en route (Octavia devra revenir au village accompagnée).
La montée vers le camp des caravanes, avant la Passe, n'est pas bien éprouvante, mais les deux mages et Octavia sont à la peine.
Le soir, une fois arrivés sur les lieux, ils découvrent un campement rempli d'hommes surtout, qui boivent une bière brune. Ils parviennent à louer une grande tente, à acheter des provisions et se font accoster par un homme chauve, Kéler, qui leur demande s'ils veulent se joindre à la caravane de Maître Argasto, la dernière (avant le Printemps) qui part le lendemain (très tôt).
Après quelques échanges, l'accord est conclu.
Alors que la nuit est avancée, des cris (de joie) se font entendre. Peonio est envoyé pour voir de quoi il en retourne. Ce n'est autre qu'un combat de chiens contre une bête sauvage (un jeune mâle) attachée à une chaîne, une panthère des montagnes, une Felinka...les paris vont bon train, et Peonio est peiné de voir que la créature ne s'en sortira pas, alors que cela faisait longtemps qu'il n'en avait plus vu...mais les autres le dissuadent facilement de ne rien tenter pour sauver la bête...y compris Felindra, qui dit, en larmes : "...c'est l'emblème de ma maison..."
(Après la mort de la bête, il ira récupérer/acheter le crâne et une patte...en souvenir)

Le lendemain, tout le monde est debout tôt, et Septimus parvient à payer un (bon ?) gars (assez impressionné par la mission qu'on lui confie) pour escorter Octavia jusqu'à Romani...même Felindra (qui s'est rangée à l'avis de tous "c'est plus dangereux de l'emmener que de la laisser au village !"), oblige l'héritière à accepter cette décision, qui s'en va, clairement froissée de ne pas continuer le voyage.
La petite troupe, composée de deux chariots, lourdement chargés de bois précieux et de miel de sapin, tirés par une mule chacun, commence la véritable ascension vers les Titans. Ils seront précédés par un archer, Bélun, un homme barbu qui n'a rien dit, et qui semble assez frustre.
Au milieu de la journée, ils tombent dans une embuscade, Argasto reçoit un carreau d'arbalète...pas de trace de Bélun, des brigands sortent de l'épaisse forêt...et Kéler tente de s'en prendre à Jomilo assis à côté de lui ! Dans la confusion, Bartolom parvient à fuir/se cacher dans la forêt.
Felindra, qui était un peu devant, s'attaque, tout en discrétion à l'arbalétrier...et finira par le faire fuir, non sans l'avoir esquinté.
Septimus protège la fuite de Bartolom et commence à batailler, tandis que Peonio flèche ceux qui s'en prennent à Jomilo, qui finit par créer un mur de flammes, dans lequel flambe Kéler (le traître donc).
C'est à ce moment que Bartolom, qui s'était réfugié/caché dans la forêt crie vivement !
Septimus, puis Peonio laissent Jomilo se débrouiller avec le dernier brigand debout, qui a été touché par une flèche vicieuse (Tireur d'élite niveau Adepte), ce qui le laisse à la merci de Jomilo, qui ne se fait pas prier pour l'achever après de nombreux coups de dague...
Dans la forêt, Septimus et Peonio découvrent qu'un mastard, armé d'une masse cloutée et d'une armure s'en prend à Bartolom, qui le repousse comme il peut avec son grand bâton...le chef des brigands (sans doute) est rejoint par le reste de ses sbires, et une mêlée s'engage, où il finira par fuir.
Un brigand est capturé, puis une fois dépouillé, est interrogé (il n'y a pas d'autres attaquants sur la route/ils "travaillaient" avec Kéler), on le laisse repartir...Bartolom est vivement encouragé à user de magie s'il y avait une prochaine fois et, surtout de rester auprès de Septimus.
Felindra révèle qu'Argasto est mort. On l'enterre, les autres corps sont laissés aux charognards.
On réorganise le convoi avec seulement un chariot, et un peu plus loin sur la route, le cadavre de Bélun est découvert. Il est enterré lui aussi.

Le voyage se poursuit, et une fois sur le plateau, la Passe des Titans, à mi-chemin de la sortie, une tempête se lève, mais Peonio l'avait prévue, si bien que les PJ sont prêts à l'affronter...un grognement se fait entendre malgré les vents glacés...
Une bête finit par être aperçue...c'est un ours blanc, comme la neige, aux yeux dorés et aux pattes griffues d'or, de la taille d'au moins trois ours qui s'approche d'eux, tout en grognant, mais qui clairement ne les attaque pas...alors que la tempête cesse !
Peonio croit reconnaître l'incarnation de la divinité des Romani, et se prosterne, tout en brandissant une petite figurine de bois qu'il a sculptée depuis l'enfance...l'ours semble ne plus s'occuper de lui.
Septimus voyant cela, fait de même...Jomilo observe attentivement la créature, puis finit par les imiter, et Bartolom, qui a hésité un instant se met à plat ventre, après une remarque de Septimus.
Seule Felindra, qui s'occupe des mules, effrayées par la bête, rechigne, puis s'incline face à la créature. Cette dernière pousse un terrible grognement, qui peut être entendu dans toute la vallée, puis plus rien!
Lorsque les PJ relèvent la tête, elle n'est plus là...Peonio assure qu'ils ont été béni par  le dieu Nievesti, alors que Jomilo prétend avoir vu le regard de Dame Leviax dans les yeux de la bête, ce que confirme Felindra...

Le voyage reprend le lendemain et plus aucun évènement ne vient interrompre leur périple, jusqu'à ce que, dans une vallée où des champs sont cultivés, des gardes de la Reine Korinthia les croisent et au vu de leurs dires, acceptent de les escorter jusqu'à Yndaros.

(fin de la partie d'introduction)


[Les PJ présents sur le forum sont invités à donner des précisions/ajouts/corrections et divers commentaires]
 

Jouant Septimus, je viens dire quelques mots (moi qui voulais me dévouer pour faire le CR de cette partie, je vois que ça a déjà été fait). Deja merci à notre MJ qui comme vous pouvez le voir par l'attention qu'il donne à ces CR n'en manque pas non plus pour nos parties ! 

Pour rajouter quelques mots, Septimus est convaincu que le dieu que vénère Peonio est un dieux puissant et bienveillant et bien loin du dogme de Prios va s'enjoindre à le prier ! 

Sinon le CR est ma foi (oui petit jeu de mot) deja fort bien détaillé et je ne vois que rajouter de constructif !

Cool CR !

Esteban85 a écrit : ↑mar. mars 27, 2018 9:25 am Pour rajouter quelques mots, Septimus est convaincu que le dieu que vénère Peonio est un dieux puissant et bienveillant et bien loin du dogme de Prios va s'enjoindre à le prier ! 

Peonio approuve ce message...

Sinon oui je ne vois mal que rajouter au compte rendu. Ou alors des bétises.
Merci pour le boulot du MJ en tout cas.