Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Je te rejoins sur certains points, notamment l'avant/après Casino (que j'ai trouvé particulièrement réussi, par contre) et sur Le Loup qui m'a laissé de marbre.
Je ne me suis infligé ni Kundun, ni Hugo.
Mais mais mais... J'ai une tendresse particulière pour Gangs of New York, qui souffre de certains défauts (notamment une fin un brin bâclée) mais qui possède un souffle rare, un thème peu abordé et une mise en scène emballante.
Pis c'est une histoire de vengeance, et j'adore les histoires de vengeance.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Pour pondérer un peu de mon côté, j'aime beaucoup les films de Scorsese : j'ai aimé le Loup de WS, j'ai aimé les Infiltrés. Je suis un peu moins fan de ces films "mystiques", mais j'ai toujours trouvé une sorte de souffle plein d'énergie dans ses films. Donc, ce "Irishman" est une vraie déception : c'est mou, ça ne dégage rien, si bien que les défauts habituels du réalisateurs ressortent encore plus --> Il ne se renouvelle pas, c'est toujours cette histoire que mec ambitieux qui brûle la chandelle par les 2 bouts et finit en pseudo rédemption, mais là en plus c'est mouuuuuu... C'est peut-être aussi lié à un De Niro qui n'impressionne plus, mais la sauce ne prend pas.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Silenttimo a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 12:20 amTu es un peu dur tout de même !
J'ai beaucoup aimé "the aviator" et "Hugo Cabret" et le documentaire "voyage à travers le cinéma américain", mais peut être aussi parce que ce sont des films qui parlent de l'histoire du cinéma.
Le remake "les inflitrés" était pas mal aussi.
Voyage à travers le cinéma américain est pour moi un pur bijou sur l'histoire du cinéma de cette époque, c'est un régal et le regard de Scorsese sur le cinéma qui a forgé son œuvre est juste magnifique. C'est un regard qui touche le cœur comme la tête.
Je n'ai pas encore vu son dernier mais pour moi il n'y a pas grand chose a jeter chez ce réalisateur, je pense que j'ai tout aimé, avec quelques bémols pour certains films et surtout quelques grands grands films.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Faudrait vraiment que je le voie, j'en ai entendu beaucoup de bien et l'aspect docu doit effacer pas mal des reproches (sinon tous) que je fais à ses films récents.Calisto a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 11:08 amSilenttimo a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 12:20 amTu es un peu dur tout de même !
J'ai beaucoup aimé "the aviator" et "Hugo Cabret" et le documentaire "voyage à travers le cinéma américain", mais peut être aussi parce que ce sont des films qui parlent de l'histoire du cinéma.
Le remake "les inflitrés" était pas mal aussi.
Voyage à travers le cinéma américain est pour moi un pur bijou sur l'histoire du cinéma de cette époque, c'est un régal et le regard de Scorsese sur le cinéma qui a forgé son œuvre est juste magnifique. C'est un regard qui touche le cœur comme la tête.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Ah mais ça, évidemment, j'ai laissé de côté Voyage à travers... qui est une Master Class... Euh... magistrale, justement.
Ce truc est tout simplement hors concours absolu.
Pour ma part je ne parlais que de ses oeuvres de fiction.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
SeigneurAo a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 11:14 amFaudrait vraiment que je le voie, j'en ai entendu beaucoup de bien et l'aspect docu doit effacer pas mal des reproches (sinon tous) que je fais à ses films récents.
Oui il faudrait vraiment, surtout si tu aimes l'age d'or du cinéma américain !
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Shahrukhan a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 2:55 amJ'y suis aussi allé (en famille).Tosheros a écrit : ↑ven. nov. 29, 2019 10:33 pm(...)Frozen 2.
Assez convenu et prévisible niveau scénario, le film fait son boulot efficacement, niveau technique c'est ébouriffant et ça fait des plans vraiment superbes. L'humour est présent et réussi.
Niveau chansons, on est clairement pas au même niveau que le premier. On doit pas s'inquiéter d'entendre les chansons en continu pendant des années au moins. Ils se moquent d'ailleurs (gentiment) de Let it Go, j'ai quand même eu une belle levée de poils sur la première vraie note haute d'Idina Menzel qui fait Elsa. Cette femme chante tellement bien...
Ah, y'a une scène post-génerique BTW
L'histoire peine à démarrer selon moi, avec de l'info dumping au départ, ce n'est pas le point fort du film.
Par contre les scènes sont magnifiques et variées.
Il y a beaucoup de chansons et de l'émotion.
L'aspect "touffu" de ce film peut le rendre peut-être compliqué pour un très jeune public.
Ma petite de 5 ans a adoré et a tout suivi. Elle peut te raconter le film et te donner ses interprétations. Je pense que c'est une belle réussite et une continuité avec le premier. Pas mon Disney préféré, mais clairement un beau Disney et un Disney utile. Malgré les allusions lourdes à l'homéopathie et son coté alchimique (les 4 éléments, la quintessence, on a l'impression de lire une version simplifiée de l'Incal à certains moments).
Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Udo Femi a écrit : ↑mer. déc. 04, 2019 7:29 amJe te rejoins sur certains points, notamment l'avant/après Casino (que j'ai trouvé particulièrement réussi, par contre) et sur Le Loup qui m'a laissé de marbre.
Je ne me suis infligé ni Kundun, ni Hugo.
Mais mais mais... J'ai une tendresse particulière pour Gangs of New York, qui souffre de certains défauts (notamment une fin un brin bâclée) mais qui possède un souffle rare, un thème peu abordé et une mise en scène emballante.
Pis c'est une histoire de vengeance, et j'adore les histoires de vengeance.
Gangs of New York, je crois que j'ai rarement autant détesté un film vu au cinéma et pourtant j'y suis allé pour Rencontre avec Joe Black. Mon Dieu, ce film creux, surjoué, déjà vu, sans intérêt en dehors des costumes. Mais bon, je n'ai jamais voué un culte à Scorcese, qui est un bon réalisateur mais qui tend à faire toujours le même film, toujours avec les mêmes gimmick.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
J'ai l'avais trouvé pas mal jusqu'à ce que je vois la trilogie Infernal Affairs (dont seule le 1er volet a été adapté par Scorcese) que je trouve vraiment très supérieure (même si le 3ème film tend plus vers le drame psychologique).
Après, je ne saurais dire si Scorcese est un bon réalisateur, mais je trouve qu'il est un bon metteur en scène. Paradoxalement, le biopic the Irishman racontre moins l'histoire du bonhomme et de sa montée, parce que finalement, il n'est qu'homme de main et ne fait que ce qu'on lui dit de faire, ce qui fait que ce sont plusieurs scènes les unes à la suite des autres. Mais c'est tout ce que le film raconte autour de lui (la grande histoire "invisible") et les événements auxquels il est lié même de loin de par ses relations avec un membre haut placé qui lui donne sa force.
Dernière modification par Guts of Darkness le mer. déc. 04, 2019 12:42 pm, modifié 1 fois.
Quand le con pointe du doigt près de quelqu’un, espère-t-il montrer la lune et penser dénicher un fou ou veut-il faire sentir son doigt qu’il s’est récemment mis dans le cul, parce qu’il a lu que cela permettait de deviner la direction du vent ?
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
J'ai fait l'erreur de regarder Gangs of New york, Casino et Le Loup de Wolf Street dans un espace de temps relativement concentré.
Résultat j'ai vu trois fois le même film, comme dit plus haut :
- Un second rôle masculin qui tend à éclipser la fadeur du personnage principal (mention spéciale à Day Lewis)
- L'unique rôle féminin invariablement interprété par le sex symbol hollywoodien numéro 1 du moment, en tant que love interest qui s'avère être une chieuse caractérielle volage et ingrate. Je sais pas quel problème Scorsese a avec les femmes, mais à un moment sa misogynie finit par crever les yeux.
Résultat j'ai vu trois fois le même film, comme dit plus haut :
Ce à quoi on peut rajouter :
- Un second rôle masculin qui tend à éclipser la fadeur du personnage principal (mention spéciale à Day Lewis)
- L'unique rôle féminin invariablement interprété par le sex symbol hollywoodien numéro 1 du moment, en tant que love interest qui s'avère être une chieuse caractérielle volage et ingrate. Je sais pas quel problème Scorsese a avec les femmes, mais à un moment sa misogynie finit par crever les yeux.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Eh, bien possiblement qu'il a croisé dans sa vie perso une...
Depuis, il rumine.
(Détails et supputations par Captain Closer?)
Spoiler:
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Ça prouve surtout que les femmes, soit ne s'intéressent pas longtemps à lui, soit ne l'intéressent pas longtemps (parce que c'est un chieur caractériel, volage et ingrat ?).
Monsieur de Mitrolles.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Ce qui irait dans le sens d'un autoportrait de Scorsese, non dans ses personnages masculins, mais dans aussi ses personnages féminins! Ou plutôt, une auto-observation de soi, la part "masculine" en retrait (et en fascination) vis à vis la part "féminine" (qui capte la lumière).
Bref, Anima et Animus (chez Carl Jung: "L'anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin." "alors que l'anima est la source d'humeurs et de caprices, l'animus, lui, est la source d'opinions" , etc…)
https://www.cgjung.net/oeuvre/textes/animus/index.htm
https://www.cgjung.net/espace/cg-jung/e ... ma-animus/
De toute façon, de "Mean Steets" aux "Affranchis", on a aussi des duos masculins chez Scorsese où l'un des deux remplit le rôle "hystérique" et l'autre le rôle "posé-moral-impuissant-amoureux" (de soi!).
(Je ne savais pas si Scorsese, catho-bouddhiste, était aussi un peu jungien… Je vérifie: ah ben oui, en fait, il est bien un peu jungien! Donc ça colle )
https://fr.zenit.org/articles/une-obses ... te-repond/
"j’ai même fait quelques films à ce sujet –, la dimension spirituelle de la vie, comme vous la nommez, est toujours présente. Carl Jung avait apposé une inscription latine sur le montant de sa porte d’entrée, en Suisse : Vocatus atque non vocatus deus aderit. Qu’on l’invoque ou non, Dieu sera présent. Cela veut tout dire."
Bref, Anima et Animus (chez Carl Jung: "L'anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin." "alors que l'anima est la source d'humeurs et de caprices, l'animus, lui, est la source d'opinions" , etc…)
https://www.cgjung.net/oeuvre/textes/animus/index.htm
https://www.cgjung.net/espace/cg-jung/e ... ma-animus/
De toute façon, de "Mean Steets" aux "Affranchis", on a aussi des duos masculins chez Scorsese où l'un des deux remplit le rôle "hystérique" et l'autre le rôle "posé-moral-impuissant-amoureux" (de soi!).
(Je ne savais pas si Scorsese, catho-bouddhiste, était aussi un peu jungien… Je vérifie: ah ben oui, en fait, il est bien un peu jungien! Donc ça colle )
https://fr.zenit.org/articles/une-obses ... te-repond/
"j’ai même fait quelques films à ce sujet –, la dimension spirituelle de la vie, comme vous la nommez, est toujours présente. Carl Jung avait apposé une inscription latine sur le montant de sa porte d’entrée, en Suisse : Vocatus atque non vocatus deus aderit. Qu’on l’invoque ou non, Dieu sera présent. Cela veut tout dire."
"La description d'un Casusien moyen: un expert en tout, une incapacité à communiquer, la légèreté d'un tractopelle et l'empathie d'une brique." :P (glamourous.sam)
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Tous les américains sont jungiens, éniwé. Leur pays est une gigantesque église remplie d'une ménagerie mythologique conséquente et auto-reproductible.
Monsieur de Mitrolles.
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Re: Film : Les Blockbusters qui (dé)tonnent
Oui: christiano-jungien, comme Scorsese et tout le nouvel Hollywood ou presque.
https://www.cgjungpage.org/learn/articl ... on-process
https://www.cgjungpage.org/learn/articl ... on-process
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