[livres] Kestulididon ?

[Erwan G]

Je taquinais, pour Genefort, en prenant l'exemple d'un auteur dont je n'aime pas les livres

Je ne sais pas si ce n'est que le tire qui a changé, mais passer de Pop. 280 en vous à 275 âmes, ça fait étrange.

[Gridal]

Je ne sais pas si ce n'est que le tire qui a changé, mais passer de Pop. 280 en vous à 275 âmes, ça fait étrange.

C'est la traduction de Marcel Duhamel, qui trouvait que ça "sonnait mieux". Il y a des coupes dans le texte également. Il y a eu une nouvelle traduction depuis, le titre français est maintenant Potsville, 1280 habitants.

Jean-Bernard Pouy a écrit en 2000 un roman sympathique, 1280 âmes, qui met en scène Pierre de Gondol, le libraire détective, qui mène l'enquête sur les cinq "disparus" de la traduction française.

Edit : un article d'Actualitté à propos des deux traductions de Pop. 1280

[mass]

J’ai lu "Un long voyage" de Claire Duvivier. Dans ce récit, le narrateur, Liesse, nous entraîne à travers l'histoire d'un empire et de Malvine Zélina de Félarasie, son ambassadrice impériale, en se basant sur sa propre expérience.
Nous le suivons depuis son enfance jusqu'au dénouement de cette intrigue. Ce cheminement se révèle être une lecture captivante, ponctuée de moments de joie et de tristesse, de crises et de leurs résolutions. Nous évoluons dans un univers de fantasy où la mélancolie est omniprésente, dépourvu de tout aspect héroïque.
Claire Duvivier réalise l'exploit de construire un univers fantasy complexe et une histoire dense en dépit du nombre limité de pages. C'est remarquable de voir comment tout cela s'assemble, et il est fascinant de plonger dans cet empire pour suivre les péripéties de Malvine Zélina et surtout de Liesse. Bien que la magie et l'étrangeté soient présentes, l'histoire reste ancrée dans le réalisme humain.
Il s'agit d'une fantasy à échelle humaine, ce qui est assez rare. Pas de grande quête épique, pas de trésor légendaire, mais une histoire qui tire son extraordinaire de sa profonde humanité. Je le recommande vivement ; il est impressionnant de constater la richesse contenue dans un si petit livre, là où certains auteurs étirent des sagas sur plusieurs tomes pour dire parfois moins.

[mass]

J’ai lu "L'interdépendance, tome 1 : L'effondrement de l'Empire" de John Scalzi. Du space opera, j'ai abordé ce livre pour la discussion du club de lecture du Bocal, bien que je n'y allais pas avec une grande confiance. Ces derniers temps, les space operas que j'ai lus m'ont laissé un peu sur ma faim, trop grandiloquents, focalisés sur des combats spatiaux mettant en scène des capitaines et des pilotes toujours d'une compétence et d'une ingéniosité extrêmes.
Cependant, cette fois-ci, ce n'était pas le cas. Dans ce récit, nous suivons plusieurs histoires qui se croisent au sein de l'Empire connu sous le nom de l'interdépendance. Cet Empire repose sur le Flux, une sorte d'autoroute constituée de trous de ver permettant aux vaisseaux de voyager entre les quarante-huit systèmes stellaires.
L'auteur américain parvient à créer des personnages aussi complexes, qu’attachants, incarnant tantôt le rôle des gentils, qui peuvent parfois se révéler méchants et vulgaires, et des méchants, qui peuvent parfois sembler un peu idiots. Le récit est porté par un style de narration très agréable à lire, où les personnages se donnent à fond dans leurs péripéties.
L'intrigue est bien menée, ponctuée de rebondissements, sans être trop complexe pour autant. À la fin de chaque chapitre, on se prend à vouloir en savoir plus sur la suite des événements, ce qui démontre le talent de John Scalzi pour maintenir l'intérêt du lecteur.
Honnêtement, malgré mes réticences initiales, j'ai été agréablement surpris et j'ai passé un excellent moment de lecture. Je compte bien poursuivre avec enthousiasme cette trilogie. Je recommande vivement cette lecture à tous ceux qui apprécient les personnages charismatiques et un peu excentriques, ainsi que les aventures picaresques dans un cadre de space opera.

 

[vermer]

Vendu ! Merci.

[fafnir]

J’ai lu "Un long voyage" de Claire Duvivier. Dans ce récit, le narrateur, Liesse, nous entraîne à travers l'histoire d'un empire et de Malvine Zélina de Félarasie, son ambassadrice impériale, en se basant sur sa propre expérience.
Nous le suivons depuis son enfance jusqu'au dénouement de cette intrigue. Ce cheminement se révèle être une lecture captivante, ponctuée de moments de joie et de tristesse, de crises et de leurs résolutions. Nous évoluons dans un univers de fantasy où la mélancolie est omniprésente, dépourvu de tout aspect héroïque.
Claire Duvivier réalise l'exploit de construire un univers fantasy complexe et une histoire dense en dépit du nombre limité de pages. C'est remarquable de voir comment tout cela s'assemble, et il est fascinant de plonger dans cet empire pour suivre les péripéties de Malvine Zélina et surtout de Liesse. Bien que la magie et l'étrangeté soient présentes, l'histoire reste ancrée dans le réalisme humain.
Il s'agit d'une fantasy à échelle humaine, ce qui est assez rare. Pas de grande quête épique, pas de trésor légendaire, mais une histoire qui tire son extraordinaire de sa profonde humanité. Je le recommande vivement ; il est impressionnant de constater la richesse contenue dans un si petit livre, là où certains auteurs étirent des sagas sur plusieurs tomes pour dire parfois moins.

Je l'ai lu il y a quelques mois et j'ai bien aimé, j'ai trouvé ça aussi particulièrement mélancolique, avec une thématique très allusive à petites touches sur le colonialisme et la mémoire des peuples.
 

[Erwan G]

Les frères Sisters : la malédiction.

Je suis certain d'avoir acheté ce livre au moins deux fois dont une la semaine dernière.

Je ne mets la main sur aucun des deux exemplaires.

Alors, après le Grand nulle part, je me suis mis sur Pottsville, 1280 habitants. Il a bien été retraduit et c'est assez drôle.

[Ganelon]

Débuté Création et Rédemption de Dumas, une œuvre méconnue car mal éditée / publiée jusqu’à présent. On y suit la trajectoire d’un occultiste prométhéen et de sa créature une nouvelle Ève qui deviendra sa femme, au cours de la Révolution.

[Erwan G]

LE GRAND NULLE PART
James Ellroy

Il y a très longtemps, dans cette galaxie, j’avais eu pour projet de lire le Quatuor de Los Angeles. Comme beaucoup de monde, j’avais découvert James Ellroy par le cinéma et l’adaptation à succès de L.A. Confidential. Je m’étais donc attaqué au Dalhia noir et… disons que ça n’a pas été un échec, mais cela n’avait pas marché. Je m’étais perdu dans son livre et je n’ai aucun souvenir de ce que j’ai lu.

Ayant envie de romans à l’américaine, comme le Diable tout le temps, j’ai fini par mettre la main sur les trois derniers tomes du Quatuor et j’ai donc fini par lire le Grand nulle part.

Et c’était bien. A des lieux de mes souvenirs. J’ai eu l’impression d’être un peu perdu au démarrage, avec la série de noms donnés et j’ai eu quelques difficultés à identifier les personnages au cours des trois premiers chapitres, mais c’est arrivé assez facilement, finalement, et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.

Danny Upshaw, adjoint au LASD, trouve, dans la nuit du 31 décembre 1949 au 1er janvier 1950, un cadavre portant d’étranges traces. Passionné par la criminologie, qu’il étudie, il se jette dans l’enquête, au mépris de certaines règles et de certains usages. De son coté, le lieutenant Malcolm Considine, réputé pour son incapacité à prendre des risques mais aussi ses qualités d’enquêteur et d’infiltrateur de taupe, est approché par un substitut du Procureur, Ellis Loew, qui entend se présenter aux prochaines éléctions. Mais pour cela, il a besoin d’un coup de projecteur sur lui et se décide à monter un grand jury pour juger les acteurs du monde du cinéma impliqués dans le Parti communisme. Outre Mal Considine, il recrutte Dudley Smith, un policier retors, raciste et violent, ainsi que Buzz Meeks, un ancien flic devenu homme de main de millionnaires et freelance pour la pègre locale. En ligne de mire : Catherine De Haven, une femme riche et pleine de contacts surnommée la Reine rouge, impliqué dans un syndicat gréviste qui cherche à imposer une augmentation des droits des travailleurs des studios, l’UEAF, que de nombreux dirigeants souhaiteraient voir disparaitre au profit du syndicat des camionneurs, chapeauté par un ponte de la pègre, Mickey Cohen. Bien évidemment, tous ces mondes vont se percuter de plein fouet, en même temps que la réalité de chacun : les obsessions de Danny Upshaw, la famille en cours d’implosion de Mal Considine, la vie merdique de Buzz Meeks.

Je voulais un roman noir, j’en ai eu un. L’enquête policière, présente, passe du premier au second plan, revient et repart, en fonction des besoins des personnages, bien campés. Aucun n’est monolithique, tous ont des failles, bien trouvées et bien menée. On est constamment dans la crainte des choix et des risques pris par eux, l’auteur n’ayant aucun remords à évacué un personnage même s’il a pris beaucoup de temps pour le développer. Ça fait plaisir de voir que ce style, dans lequel aucune happy end n’est recherchée, existe toujours et je comprends l’obsession que l’on peut avoir pour James Ellroy. Une chose est certaine, je ne remettrai pas plus de 10 ans entre cette lecture et ma prochaine et, surtout, je vais retourner ma bibliothèque pour retrouver le Dalhia noir et me confronter à mon souvenir de ce livre.

[Erwan G]

POTTSVILLE, 1280 HABITANTS
Jim Thompson

Pottsville, un trou de Pennsylvanie, 47ème comté sur 47, 1280 habitants, 5 de retrouvés depuis la précédente traduction (le titre original est Pop. 1280 et était devenu en vf 1275 âmes). Le shérif, Nick Corey, est un niais qui a bien compris que le meilleur moyen d’être shérif, c’est d’éviter les ennuis. Notamment en arrêtant personne. Jamais. Et en essayant toujours de trouver des solutions. Mais, bon, comme il n’est pas très malin, il lui arrive d’aller demander de l’aide à son voisin, comme par exemple, pour la fois où il était incommodé par les toilettes extérieures du tribunal. Il y a toujours à apprendre de gens plus intelligent. Sa vie serait belle s’il n’y avait pas sa femme et son frère bizarre qui se promène la nuit pour coller son œil sur les fenêtres des femmes. Mais bon, il n’est pas à plaindre, il a une maitresse sympathique qui l’apprécie bien et qui, maline comme elle l’est, est devenue la meilleure amie de sa femme. Alors, quoi ? Bin, d’abord, cette année, c’est l’année de l’élection et le nouveau candidat est un mec bien, apprécié et qui a toutes les chances d’emporter l’élection. Et puis, il y a ce problème qui coupe l’appétit de Nick et l’empêche de dormir autant qu’il le voudrait. Non, c’est décidé, aujourd’hui, il va prendre le train pour demander conseil à son ami, son voisin, le shérif de l’autre ville d’à côté. C’est quelqu’un de sérieux, sa ville est deux fois plus grande que Pottsville !

Une fois n’est pas coutume, ce livre m’a été conseillé par un ami comme un livre à lire absolument, ne serait-ce que pour son humour. Je ne dirais pas que c’est pas un livre drôle, mais je ne dis pas non plus que c’en est un. Tout au long du livre, nous découvrons la personne de Nick Correy. D’abord, comme il est perçu par les autres, puis comme il est réellement, peut-être et, enfin, comme il s’imagine être. Et chaque nouvelle révélation est à la fois amusante, mais pas que. Le personnage est, nécessairement, plus complexe qu’il parait au premier abord.
C’est un excellent livre, dont je conseille la lecture. Les 270 Pages se lisent comme une BD. Ca se lit en une bonne après midi et cela vaut littéralement le coup. C’est drôle, intelligent, glauque et sombre par moment, un bon moment de plaisir.

[Erwan G]

Ah, et une bonne nouvelle : je pensais avoir acheté les Frères Sisters, mais en fait, j'ai du le commander, ils ne l'avaient pas dans ma librairie. Peu étonnant que je ne le retrouve pas dans mes rayonnages...

[Sakagnôle]

Je vais faire un résumé de mon premier Trimestre 2024 de ce que j'ai lu ou "audiolu" ^^ (je lis moins en physique à cause que des jdr...): 

- Trilogie Eisenhorn: 3 tomes, bizarrement j'ai bien aimé, la SF c'est pas mon truc mais là j'ai aimé, la fin est un peu envoyée trop vite, 100 pages de plus n'auraient pas été un luxe!

- L'hérésie d'Horus (livre audio) : grisé par Dan Abnett ben je me suis lancé dans le monument de 40k... bon je pense que ça tient au lecteur mais j'ai tenu 1 h30 ... rien bof, je retenterai une prochaine fois.

- Le débat des dames de JPJ (livre audio) : après le tournoi de preux et le conte de bevenu.. de l'assassin que j'ai trouvé super et un début de bouquin qui paraissait formidable on a une fin paresseuse pas digne de JPJ; je penses qu'il voulait conclure coute que coute mais on reste sur sa faim peu de fils narratif  achevés alors qu'il y aurait eu tant à faire (il est où le Ciudalien ?? et la guerre? et le Duché? je t'en veux personnellement JP ) ; déception me concernant... en revanche quel lecteur, purée, le mec envoi, il vit son bouquin 

- Toujours de JPJ et pas rancunier la saga des rois du monde: (audio)  1er tome meh; deuxième tome ouais!! troisième tome mi figue mi raisin, cet auteur est spécialiste des hauts et des bas ... c'est très rageant ce manque de constance.

- Super méchant débutant de John Scalzi ; j'ai lu par ici qu'il devenait paresseux, qu'il avait écrit ce livre alors qu'il avait le covid... je confirme, après m'être fait chi.. ennuyé sur 2/3 du livre il a été vermérisé , dommage la couverture est belle mais c'est pas 2 chats intelligentes et 3 dauphins de la CGT qui m'ont diverti ... histoire plate et convenue en plus.

- Les rois maudits(audio) , tomes 1 et 2, c'est court, c'est un brin vieillot tant sur la forme que sur le fond mais y a du charme et le lecteur est bon j'ai envie de lire la suite, et puis un tome c'est pas long!

- La chanson d'Arbonne de Guy G Kay: le meilleur que j'ai lu de lui, c'est bien, tout est une montée en tension jusqu'au final en feu d'artifice, les perso son caricaturaux au possible mais bien attachants très content.

- Comme un diamant dans ma mémoire de Guy G Kay aussi sur ma lancée ^^: je le classe dans les très bien, moins que le précédent mais très bien, la faute à une fin en queue de poisson (moins que le chevalier aux épines quand même … ) y a des super morceaux de bravoure comme cette scène de Palio au mi-temps du livre qui est d'anthologie... première nuit blanche à lire depuis longtemps.

Bon bilan ma foi! 

Là je suis sur l'Insigne du Chancelier de Dave Duncan (à peine débuté - j'hésite à me lancer dans Eriksson - 10 tome :s ou les Poudremages) en physique et sur Ars Obscura tome 1 en audio.


 

[Gridal]

POTTSVILLE, 1280 HABITANTS
Jim Thompson

Maintenant que tu as lu le roman, je te conseille le film Coup de torchon de Bertrand Tavernier, qui est une adaptation plutôt fidèle, dans l'esprit en tout cas, du roman. L'action est déplacée dans l'Afrique coloniale française des années 30. On retrouve le côté sombre, satirique et amoral du bouquin. Le casting est exceptionnel : Philippe Noiret, Eddy Mitchell, Isabelle Huppert, Stéphane Audran, Jean-Pierre Marielle, Guy Marchand... C'est mon film favori de Tavernier.

[Erwan G]

Je n'ai eu aucun mal à imaginer Noiret en Nick Corey. J'y jetterai un œil.

[Morningkill]

- La chanson d'Arbonne de Guy G Kay: le meilleur que j'ai lu de lui, c'est bien, tout est une montée en tension jusqu'au final en feu d'artifice, les perso son caricaturaux au possible mais bien attachants très content.

- Comme un diamant dans ma mémoire de Guy G Kay aussi sur ma lancée ^^: je le classe dans les très bien, moins que le précédent mais très bien, la faute à une fin en queue de poisson (moins que le chevalier aux épines quand même … ) y a des super morceaux de bravoure comme cette scène de Palio au mi-temps du livre qui est d'anthologie... première nuit blanche à lire depuis longtemps.

FAut que je me relance dans les derniers Kay, mais j'ai tellement adoré les premiers... (et notamment et bien sur Arbonne)

Je sais pas si les personnages sont caricaturaux , ou archetypaux plutot. Surtout que bons, ils sont tous félés, imparfaits, pour ne pas dire presque brisés.