[CR] Petite campagne Pathfinder BBox

[Isalia]

Je fais jouer deux enfants et deux adultes en utilisant les règles de la boîte d'initiation Pathfinder.

Voici leurs aventures :

Ayant chacun vu ou entendu parler de l’annonce d’un recrutement d’aventuriers pour le roi Argeleb II, Kennen Giclesang le gnome barbare, Calindel le druide elfe, et Dolgrin Brisepierrre le rôdeur nain se rencontrent dans une petite antichambre du palais, à Fornost.

Leur mission consiste à se rendre dans le pays par-delà les frontières, dans la mine naine Brisétoile pour y récupérer un petit coffret et le remettre à une certaine Morwen à Clochemerle, de l’autre côté des Monts Brumeux.

Le voyage se passe sans problème jusqu’à l’auberge du Dernier Pont, où ils furent accompagnés par une petite compagnie de gardes.

Ensuite, ils eurent à occire quelques rats et millepattes géants durant les trois jours de voyage qui restaient. Kennen voyageait sur son poney Bidule, et les deux autres aventuriers sur des chevaux anonymes fournis par l’écurie royale de Fornost.

Arrivés à la mine, cependant, ils eurent une grande déconvenue : à l’entrée, ils purent constater que la fumée qu’ils voyaient de loin provenait bien de la mine, et ils virent quelques chacals et corbeaux fuir à leur approche, révélant des cadavres nains et gobelinoïdes. L’œil expert de Calindel reconnut des traces de gobelins et de worgs. Ils trouvèrent une mine ravagée par les combats, parsemée de cadavres, emplie d’une odeur inconcevable de chair et de barbe brûlées. Courageux, ils explorèrent les galeries de la mine, exterminant quelques gobelins encore présents, pour finalement trouver Robrin, un nain agonisant qui leur raconta le terrible sort de la mine.

Malgré son état de santé plus que préoccupant, Robrin Brisétoile les informa qu’il y a quelques temps, un homme leur apporta un magnifique bracelet finement ouvragé et orné d’un énorme rubis. Il demanda aux nains de fondre le bracelet pour en faire dix anneaux semblables, et d’enchâsser le rubis dans le pommeau de son épée, cette dernière tâche ayant été faite sur-le-champ, en à peine deux jours de travail. L’homme repartit avant que les anneaux ne fussent prêts, expliquant qu’il devait en être ainsi car il était poursuivi par les pisteurs du roi-sorcier, mais qu’il reviendrait chercher les anneaux lorsqu’ils seraient réalisés. Même si le comportement de l’homme était quelque peu étrange, il avait une lettre de référence marquée du sceau d’Argeleb II. Les nains de la mine Brisétoile ayant toujours entretenu de bonnes relations avec le roi, ils exécutèrent la demande de l’homme, qui n’est jamais revenu chercher le coffret.
Seulement, Robrin ajouta que les gobelins qui les attaquèrent cette nuit étaient mené par un orque nommé Balkhmog, connu des nains pour sa cruauté. Lors de l’attaque, il brandissait une épée au pommeau orné d’un rubis. Dans un râle, Robrin leur apprit que le coffret était toujours dans la mine, dans une salle secrète qui s’ouvre à l’aide de deux billes de pierre qu’il faut glisser dans les torchères de cette salle et qui se trouvent dans le manche de la hache de Kaldur Brisétoile, le chef du clan. Durant l’attaque, celui-ci a réussi à fuir vers Targ, un hameau peuplé par des hommes, situé un peu à l’est.
Juste avant de rendre son dernier soupir, il confia une magnifique hache naine à Dolgrin, l’implorant de la remettre à son cousin Gimlo qui réside à la mine du clan Barak, près du Haut Col dans les Monts Brumeux. Ce furent ses derniers mots.

Sur les traces de Kaldur, nos trois aventuriers se rendirent ainsi à Targ, bourgade à une journée de voyage de la mine, qu’ils trouvèrent assombrie, deux maisons finissant de brûler. Les habitants, une petite centaine femmes et enfants compris, eurent l’air de se méfier d’eux, mais Samson, le chef de la petite communauté de Targ, leur confirma que les gobelins étaient bien passés par ici, et qu’ils avaient commencé à tuer des habitants jusqu’à ce que, au bout de deux, Samson craque et leur livre Kaldur qui était venu se mettre à l’abri à Targ. Les gobelins et leur chef orque étaient repartis en direction du sud-est, emmenant en plus les vaches, la bière, et les fromages du village. Celui-ci semblait bien pauvre et les vaches et leurs fromages devaient être leur seule ressource, peu s’en faut, et l’hiver allait bientôt être là. Ce pillage condamnait assurément les habitants de Targ.

[Isalia]

Après une nuit passée au petit temple d’Érastil de la bourgade, les aventuriers se mirent en route pour traquer la bande de meurtriers peaux-vertes.

Après deux jours de traque, ils retrouvèrent les gobelins à la tombée du soir. Ceux-ci semblaient ivres, s’abreuvant aux tonneaux de bière eux aussi volés à Targ. Kennen fit montre de sa discrétion combinée à une grande précision et tua cinq gobelins sans qu’aucun ne dise ouf, telle une ombre de la nuit. Les choses se précipitèrent un peu ensuite, la plupart des gobelins s’égaillant pendant que nos aventuriers fonçaient sur Balkhmog le chef orque ! Finalement celui-ci préféra sauter sur son worg et fuir le lieu, tout comme les gobelins avant lui. Près du feu, le petit groupe trouva le cadavre à moitié brûlé de Kaldur, sa hache auprès de lui. Le fer en est brisé, mais le manche est intact.
Pendant que Dolgrin érigeait un petit cairn sur le cadavre du nain, Kennen dégusta la bière du village et se retrouva rapidement à parler fort et à chanter, bref, il était ivre et mangea de surcroît presque toute une meule de fromage de Targ, en vomissant la moitié peu après.

Le groupe repartit le lendemain matin vers Targ, emmenant les vaches, le fromage et la hache brisée de Kaldur.

Lorsqu’ils arrivèrent à Targ, après deux jours de voyage, les habitants les accueillirent avec soulagement et une dizaine d’entre eux acceptèrent sans hésiter de les accompagner à la mine Brisétoile pour les aider à offrir une sépulture décente aux nains. Une expédition s’organisa donc pour le lendemain.
Le père Antoine les accompagna, même s’il ne priait pas un dieu nain, mais Érastil : ses prières vaudraient tout de même mieux que pas de prières du tout. Dolgrin quant à lui consacra les corps comme il le put selon les rituels nains, et assista le père Antoine pour organiser leur inhumation.

Pendant que les humains creusaient des tombes, les membres de notre groupe trouvèrent bien les deux pierrres spéciales dans le manche de hache de Kaldur, comme indiqué par Robrin et, lorsqu’ils furent un peu tranquilles dans le fond de la mine, ils les mirent dans les torchères, ce qui eut pour effet de provoquer l’ouverture d’un petit pan de mur, révélant une pièce secrète. Ils y trouvèrent le coffret du roi Argeleb II, qui contenait bien les dix anneaux indiqués par Robrin, et quelques autres trésors : une hache gravée de runes naines, dont Dolgrin s’empara, et des tas de précieux minerais en attente de traitement. Peut-être que tout cela allait changer le destin de Targ.

La petite compagnie reprit ensuite sa route vers le Haut Col, pour traverser les Monts Brumeux et arriver à Clochemerle où ils devraient remettre le coffret à Morwen, à l’auberge du Vieux Vaisseau, selon les dires du conseiller du roi Argeleb II qui leur confia la mission.

De façon inattendue, une « habitante » du hameau, Gnorr, proposa de se joindre à eux pour les aider. Elle fut très encouragée par Samson dans cette décision, peut-être un peu trop ?
Gnorr Targ’il est une demi-orque née à Targ dont la population est pourtant exclusivement humaine. C’est une sauvageonne qui vit un peu à l’écart du village, dans les bois, et ne possède que ce qu’elle a sur elle, c’est-à-dire des haillons et un petit couteau ainsi que, étonnamment, une arbalète de poing. Elle a aussi une petite collection de collets qu’elle a elle-même fabriqués et qu’elle sait où placer pour y prendre des lapins.

On ne sait trop comment elle convainquit le groupe, sans doute à l’aide des commentaires enjoués et positifs de Samson, toujours est-il qu’ils l’acceptèrent parmi eux et que Calindel lui permit de monter avec lui sur son cheval.

[Isalia]

La première journée de voyage fut plutôt morne et sans histoire. Il en fut de même pour la deuxième et, comme la veille, ils s’installèrent dans un petit bosquet pour rechercher le couvert rassurant des arbres, d’autant plus qu’il semblait que Gnorr avait besoin d’un arbre pour y dormir. Ils avaient vu un petit groupe de bâtiments en ruines, au loin, mais jugèrent plus raisonnable de dormir dans le bois. Peur des fantômes, peut-être. Toujours est-il qu’ils firent un bon feu et se réchauffèrent en mangeant quelques lanières de viande séchée et du fromage de Targ. Alors qu’ils étaient dans une torpeur bienvenue, des hommes armés surgirent et hurlèrent « La bourse ou la vie ! » et les aventuriers choisirent de défendre leur maigre pécule. S’ils tuèrent trois des bandits, ils épargèrent le quatrième. Dolgrin fut charger de le surveiller, tandis que Gnorr et Kennen iraient voir s’ils pouvaient trouver quelque chose d’intéressant à ce sujet du côté des ruines. Quant à Calindel, il décida que tout cela était bien fatigant et qu’il allait tenir compagnie à Dolgrin tout en sommeillant un petit peu en profitant de la douce chaleur du feu.
On ne sait trop ce qui lui prit, mais à peine Calindel assoupi, Dolgrin abattit nonchalamment son marteau sur la tête du brigand, le tuant net. Puis il attendit tranquillement le retour de ses amis, d’un air satisfait.

Pendant que le bandit connaissait une triste fin, Gnorr et Kennen se glissaient furtivement dans les broussailles pour parvenir discrètement jusqu’à la ruine. Celle-ci était composée de deux bâtiments rectangulaires effondrés et d’une tour dont le premier étage tenait encore à peu près debout. Kennen décida de l’inspecter, et ne vit qu’un plancher désert et moisi, mais en redescendant il fit s’effondrer l’escalier, se tordant la cheville dans sa chute.
Ils décidèrent malgré tout d’aller dans les autres bâtiments, qui ne présentèrent rien de notable mis à part un millepattes géant qui tenta malheureusement de protéger son territoire. Ils l’occirent sans mal, puis retournèrent auprès du feu pour interroger le brigand survivant, et pour s’apercevoir que Dolgrin lui avait écrabouillé la face. Jugeant inutile d’en débattre pendant des heures, ils allèrent se coucher en organisant toutefois des tours de garde.

Le lendemain ils empruntèrent enfin le sentier qui s’enfonçait dans les montagnes, vers l’est. Marchant quelques heures dans la forêt, ils tombèrent sur un petit groupe de gobelins qui leur donna du fil à retordre, mais ils parvinrent à tous les tuer sans qu’ils puissent appeler du renfort.Les fouillant, ils trouvèrent une missive indiquant « À son excellence Eodrim, ambassadeur du royaume d’Angmar. À remettre en mains propres. » sur l’un des gobelins, et la lurent. « Seigneur, comme le souhaitait notre Maître, nous avons tous cherché l’étranger qui avait volé son bracelet. Conduit par mon instinct, ma bravoure et ma force, nous avons capturé le traître qui avait serti la gemme dans le pommeau de son épée. Mais ce chien n’a pas encore voulu dire où était le bracelet. Je ne désespère pas de le faire parler, mais sa résistance épuise et énerve mes inférieurs qui ne rêvent que de le manger ! Saluez pour moi le Seigneur Redoutable, et sachez que je suis votre fidèle allié. — Balkhmog. »


Moins d’une heure plus tard, ils repérèrent au loin l’entrée d’une caverne. Laissant les chevaux attachés à des arbres, ils firent un peu d’alpinisme pour se rendre jusque-là, où ils furent accueillis par deux nains à l’air très sérieux.

Montrant la hache de Robrin, Dolgrin les convainquit de laisser entrer le petit groupe. L’un des nains les accompagna le long d’une caverne régulièrement éclairée par des sortes de punaises grosses comme des chats, gardées dans des cages, leur abdomen émettant une lueur rougeâtre.
Ils finirent par aboutir dans une grande salle au plafond si haut qu’on ne le distinguait pas, perdu dans les ténèbres. Quelques nains y étaient présents, qui les regardaient avec curiosité. Le garde qui les accompagnait se dirigea dans le fond de la salle, où se trouvaient deux énormes olifants. Après qu’il a dit quelques mots aux musiciens, ceux-ci soufflèrent quelques sons brefs dans leurs instruments. Quelques minutes plus tard, toute la communauté naine se trouvait dans cette caverne.
Une naine qui se présenta comme Agna, chef du clan Barak, leur demanda le but de leur venue. Dolgrin, s’adressant à elle avec révérence, lui narra le sort tragique de la mine Brisétoile et montra la hache de Robrin qu’il devait transmettre à Gimlo, son cousin. Il ne manqua pas d’informer les nains de la découverte de minerais encore non traités dans la mine, confirmant l’existence de filons. Il indiqua aussi que ceux de Targ en avaient pris connaissance et se demandaient ce qui allait advenir de cette mine, à présent que tous les nains étaient morts.
Agna leur demanda ce qu’ils comptaient faire, maintenant, et Dolgrin lui dit qu’ils avaient le projet de se rendre à Clochemerle, de l’autre côté des Monts Brumeux. La naine leur expliqua que le chemin était fort dangereux, traversant une forêt de trolls et passant non loin d’une île peuplée de géants, en plus du fait que la région pullulait de gobelins. Mais les nains du clan Barak allaient parfois à Clochemerle pour y faire du commerce, et connaissaient un chemin plus sûr pôur s’y rendre, passant par un tunnel qu’ils avaient creusé à travers la montagne. Elle leur expliqua comment en trouver l’entrée, un peu en bordure de la forêt des trolls.
Un grand silence se fit ensuite dans la salle. Se balançant d’un pied sur l’autre, Dolgrin osa finalement demander à la chef si la communauté naine pouvait leur céder quelques rations de voyage, étant à court de provisions. Quand ce fut chose faite, ils saluèrent les nains et repartirent en direction de la forêt.

Redescendant de leur grimpette, ils purent voir Bidule qui s’était détaché et qui les attendait au bas des rochers. En regagnant l’endroit où ils avaient laissé les chevaux, ils purent voir que les deux autres chevaux n’avaient pas eu la chance du poney : ils gisaient, morts, à moitié dévorés par des êtres munis de dents pointues. Ils repérèrent facilement des traces de worg autour des cadavres.

Après un instant de consternement, Kennen dit « Bon ben, on a à manger ! » et découpa un morceau de cheval qu’il mit à cuire au-dessus du feu qu’ils allumèrent. Tous dévorèrent la viande avec appétit avant de passer une nuit tranquille.

[Isalia]

Avant de repartir, le lendemain matin, ils attachèrent leur équipement sur Bidule, décidant de l’utiliser comme poney de bât plutôt que comme monture.
Quelques heures plus tard, ils entendirent des bruits dans le feuillage et s’arrêtèrent, aux aguets. Soudain, Calindel se prit un truc collant et gluant sur tout le corps, l’immobilisant et l’empêchant d’y voir quoi que ce soit d’autre qu’un écran blanchâtre devant ses yeux. Heureusement, Gnorr repéra l’origine de ce projectile, cachée dans le feuillage : une araignée de dimensions dépassant l’entendement crachait déjà une deuxième toile, en direction de Dolgrin cette fois. Gnorr décida de grimper dans les arbres pour avoir une meilleure vue du monstre et lui envoyer des carreaux avec sa petite arbalète de poing. Kennen quant à lui se rua vers l’arbre où il devinait l’araignée et commença à y donner des coups de hache. Si quelques morceaux d’écorce giclèrent, cela émoussa grandement sa hache qui était plus faite pour tailler du gobelin que de l’écorce. Finalement, blessée, par un carreau de Gnorr et une flèche de Dolgrin, la bête s’en fut sur la canopée aux couleurs chatoyantes de l’automne, alors que Calindel venait juste de se libérer.
Ils avaient heureusement eu plus de peur que de mal.

Ce fut ce soir-là qu’ils atteignirent la majestueuse passe du Haut Col, après avoir gravi un long chemin qui les fit s’essouffler, l’oxygène se raréfiant. L’air devenait plus froid, aussi, et des petits nuages de vapeur s’échappaient de leur bouche. Après avoir admiré, située sur les hauteurs de la passe, la grande sculpture représentant une femme dont ils ignoraient l’identité, ils repérèrent sans mal une petite grotte qui leur procurerait un abri pour la nuit. Restait à s’assurer qu’elle n’était pas déjà occupée par un ours ou un autre animal. Rassurés sur ce point, ils s’y engagèrent et y trouvèrent les restes osseux d’un halfelin mort il y avait bien longtemps. Ne perdant pas le nord, Kennen fouilla les haillons qui couvraient le squelette, ainsi que le sac de voyage à ses côtés. Il y trouva deux magnifiques pipes ainsi qu’un petit coffret de corne et de métal. Celui-ci contenait du tabac frais.
Ils firent ensuite du feu et passèrent une nuit plus confortable que la précédente, à l’abri de la petite caverne.

Les jours suivants, ils redescendirent de l’autre côté du col, où l’automne avait l’air plus doux que du côté de Targ. Suivant les indications des nains, ils trouvèrent le chemin qui partait un peu vers le nord pour longer la forêt des trolls au lieu d’y pénétrer.
C’est alors qu’ils suivaient ce chemin qu’ils entendirent des bruits de combat assortis de hurlements inhumains. Curieux, ils s’engagèrent entre les arbres et bientôt n’entendirent plus que le silence. Après quelques dizaines de mètres dans la direction d’où ils avaient entendu les bruits d’armes qui s’entrechoquent, ils découvrirent des cadavres gobelins démembrés. Ils repérèrent une piste très voyante, empruntée par des créatures plutôt volumineuses et des tâches de sang de loin en loin. Gnorr emprunta cette piste en éclaireuse, et cela la mena au pied d’une paroi de pierre où se reposaient deux immenses créatures. Elles étaient occupées à mâchouiller les jambes du cadavre orque qu’elles avaient ramené jusqu’ici. Gnorr retourna sur ses pas pour discrètement prévenir les autres qu’il y avait deux trolls, quand elle entendit le vacarme causé par l’armure de Dolgrin qui n’avait pas résisté à s’approcher lui aussi de la scène par un autre chemin. Les deux créatures le remarquèrent elles aussi et relevèrent la tête, le fixant.

Le nain paniqua, fit demi-tour et courut le plus vite qu’il pouvait malgré ses petites jambes. Il pouvait entendre la course des trolls derrière lui, à peine ralentis par les arbres de la forêt. Lui-même était gêné par les buissons et devait parfois sauter, quand il vit surgir devant lui un tronc d’arbre, couché par terre depuis fort longtemps. C’était un gros tronc, et il s’emmêla les jambes en le sautant, atterissant à plat ventre. Le temps de se retourner sur le dos, et il vit les grandes silhouettes se rapprocher de lui.

Pendant ce temps, les trois autres aventuriers fouillaient le camp troll et Gnorr trouva un parchemin sur les restes du cadavre orque. Elle ne savait pas lire, mais pensa que cela pouvait être important, ou en tout cas nourrir sa curiosité, et elle l’empocha. Se demandant comment ils pouvaient venir en aide à Dolgrin, les trois amis convinrent que le mieux serait encore de retourner sur le chemin qu’ils avaient quitté et de l’y attendre. Ils n’étaient pas de taille à lutter contre des trolls et pouvaient seulement espérer que les arbres les ralentiraient assez pour que le nain leur échappe.

Dolgrin vit horrifié les trolls se rapprocher de lui. Pris de la plus grande peur de sa vie, il sauta sur ses pieds et reprit sa course désespérée. Il courut jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et se mit à marcher pour tenter de reprendre son souffle, le cœur battant si fort qu’il menaçait de sortir de sa poitrine, les temps assourdies par le bruit que faisait le sang qui y battait, mais vivant. Vivant ! Il était vivant ! Il ne comprenait pas comment il avait fait pour semer ces horribles créatures et resta apeuré encore le temps que les battements de son cœur se calment et qu’il puisse à nouveau entendre les chants d’oiseaux de la forêt. Il n’entendait nul bruit de course ni de trolls. Il avait réussi ! Inspirant une longue bouffée d’air, il se sentit un instant baigné dans une douce lumière et eut l’impression que Torag veillait sur lui. Après quelques instant, il se remit en route afin de tâcher de retrouver le chemin qu’ils avaient quitté.

Il y arriva au bout d’une bonne heure, et en le voyant, ses amis sortirent de derrière les arbres où ils s’étaient cachés. Ils lui sautèrent dans les bras, hurlant de joie lorsqu’ils le virent ! Ils récupérèrent Bidule dans les fourrés et repartirent sur le chemin, ne s’attardant plus.

Le soir, une fois le campement installé, Gnorr sortit son parchemin pour le montrer aux autres afin qu’ils le lisent. Celui-ci disait : « Wistan, nous avons trouvé le rubis volé au Maître, mais pas le bracelet d’or. Ce maudit voleur a fini par parler, mais il m’a résisté trois jours ! Le bracelet aurait dû être dans une mine naine que nous avons détruite, mais nous n’avons rien trouvé. Ces maudits nabots barbus ont préféré mourir plutôt que de nous rendre notre bien ! Enfin, le voleur avait sur lui l’adresse d’une auberge à Clochemerle qui s’appelle « Le Vieux Vaisseau ». Puisque vous êtes sur place, je vous laisse enquêter sur ses complices. —Balkhmog »

Dolgrin a été sauvé des trolls par une petite intervention divine, car il avait fait tout ce qu'il pouvait pour que les nains de la mine Brisétoile soient enterrés aussi dignement que possible.

[Isalia]

(Il n'a pas été mentionné dans les épisodes précédents, mais il est bien là depuis le début : Eucalyptus, le dinosaure compagnon animal du druide Calindel, qui s'est montré très efficace dans les divers combats.)

Le lendemain, ils arrivèrent enfin au tunnel indiqué par Agna et qui leur permettrait d’éviter l’île des géants tout en les dirigeant vers Clochemerle. Il leur fallut faire preuve de la plus grande discrétion pour ne pas réveiller l’ours qui avait apparemment entamé son hibernation dans la caverne située à l’entrée du tunnel.
Certaines sections étaient assez grandes pour que Gnorr et Calindel surtout se tiennent droit, mais souvent Calindel devait avancer courbé en deux, et parfois même Gnorr devait se pencher pour pouvoir progresser. La naine les avait prévenus qu’il y aurait un embranchement dans le tunnel, et qu’il faudrait prendre la branche de droite, surtout pas à gauche, dont nul n’était jamais revenu pour dire à quoi il menait. Arrivés à ce point, ils se concertèrent pour s’assurer qu’il fallait bien prendre à droite et virent un squelette de rat arriver vers eux en lévitant, de la branche de gauche. Ils accélérèrent sans demander leur reste et s’engagèrent dans le chemin qui ne devait pas présenter de danger.
En tout, la traversée du tunnel leur prit deux jours, et malgré l’herbe cueillie pour nourrir Bidule, cela fut difficile pour le petit poney et, à la sortie du tunnel, ils fut très joyeux de pouvoir brouter de l’herbe.

Quand ils repartirent pour Clochemerle, ce fut dans un paysage de collines verdoyantes à la douce tiédeur de fin d’été. Ils croisèrent en chemin un chariot marchand accompagné de trois gardes, dont un qui, une fois assuré que la petite compagnie ne représentait pas un danger, s’était présenté comme étant Roger Maltaverne, éclaireur de Maître Clotindre de Thuilez, marchand de Clochemerle. Ils firent ensemble la demi-journée de voyage qui leur restait jusqu’à la ville.

Gnorr n’en revenait pas. Jamais elle n’avait imaginé qu’une telle chose put exister. Elle en avait entendu parler, mais dans son imagination, une ville, c’était trois ou quatre fois son village. Or, Clochemerle avait l’air au moins cinquante fois plus grande que Targ !
Ils demandèrent à Roger de leur indiquer où se trouvait l’auberge du Vieux Vaisseau et le trouvèrent facilement, à deux rues de la Grand-Place.

L’auberge était munie de grandes fenêtres au verre transparent traversé seulement par des plombs qui tenaient ensemble les carreaux de verre. Ils furent accueillis par un aubergiste sympathique et une serveuse encore plus sympathique qui leur demanda s’ils voulaient prendre un bain. La demi-orque accepta avec enthousiasme et y passa un long moment, au moins aussi longtemps que les trois garçons réunis. Le petit groupe se retrouva ensuite attablé dans la salle principale qui, de nuit, proposait une ambiance plutôt cosy.
L’aubergiste vint les voir : « C’est à vous, le poney et la bestiole là-dehors ? Faut pas les laisser là, ils affolent les gens et plus personne n’ose entrer dans mon auberge ! » Kennen se précipita et fit entrer poney et dinosaure dans l’écurie, moyennant un tarif spécial pour Eucalyptus. Il rejoignit ensuite les autres puis l’aubergiste, rasséréné, leur servit un bon ragoût de légumes et une volaille, accompagnés d’une belle chope de bière ou de lait, selon ce que les aventuriers avaient commandé. Ils lui demandèrent s’il connaissait une certaine Morwen, ou un certain Wistan. « Morwen, connais pas, mais Wistan, ça oui, c’est le ménestrel de l’Auberge du Roy. Pour ceux qui aiment se faire casser les oreilles en mangeant. » L’aubergiste alla vers d’autres clients, l’auberge se remplissant, quand une elfe s’assit auprès d’eux. « Qu’est-ce que vous lui voulez, à Morwen ? » Les présentations faites, ils lui racontèrent leur histoire et lui montrèrent la lettre qu’ils avaient trouvée sur le cadavre orque, celle qui parlait de Wistan. Gnorr les rejoignit à table vers la fin du repas, et décida de finir les restes de table de ses compagnons tandis que ceux-ci montèrent dans leur chambre avec Morwen pour lui remettrele coffret ; en échange, elle leur remit une bourse pleine de 100 pièces d’or. Elle leur proposa aussi de l’accompagner dès le lendemain de l’autre côté des Monts Brumeux, pour retrouver l’épée et Alduin, s’il était encore vivant. Bien sûr, ils seraient dédommagés pour leurs efforts. Ils se donnèrent rendez-vous pour le lendemain. Puis elle disparut et ils se préparèrent à passer une nuit réparatrice.

Au rez-de-chaussée , les restes finis, Gnorr décida que ce Wistan méritait plus d’attention de sa part, aussi se renseigna-t-elle sur la localisation de l’Auberge du Roy et, rejoignant la Grand-Place, entra dans le bâtiment. Elle eut le temps d’apercevoir le ménestrel qui chantait une chanson d’amour avec deux jolies chanteuses auprès de lui, puis l’aubergiste la pria gentiment mais fermement de quitter son auberge et de n’y revenir que lorsqu’elle aurait une tenue correcte. Car si la demi-orque s’était lavée, elle avait remis ses haillons puants et n’avait pas sa place au milieu du beau monde qui venait se divertir dans cette auberge plutôt luxueuse.
Mais cela ne suffit pas à la décourager : elle décida d’attendre dans la petite ruelle contiguë à l’auberge que Wistan en sorte pour pouvoir le filer. Une heure plus tard, elle entendait toujours l’homme enchaîner succès après succès, à entendre les applaudissements des clients de l’auberge du Roy.
Soudain elle ne fut plus seule dans sa ruelle, et reconnut Morwen auprès d’elle. Celle-ci lui dit de ne pas s’occuper de Wistan pour le moment, que l’homme était sans doute dangereux et qu’elle préférait qu’il ne se doutât de rien. Déconfite, Gnorr rentra au Vieux Vaisseau et alla se coucher dans sa chambre.

Après un petit-déjeuner sympathique pris à l’aube, les aventuriers enrichis décidèrent d’aller faire quelques emplettes avant de repartir en montagne. Ils avaient eu bien froid et achetèrent en premier des tenues bien chaudes pour se protéger du froid. Ils décidèrent aussi de se procurer des vêtements simples de rechange, deux jeux pour Gnorr qui put enfin quitter ses haillons. Elle garda seulement son vieux gilet de cuir et sa bonne vieille cape de laine brune à capuche.
Un magasin attira ensuite leur attention. L’enseigne indiquait « Au Joyeux Halfelin » mais la vitrine semblait contenir des objets assez insolites pour les attirer. Une fois dans la boutique, ils surent qu’ils ne s’étaient pas trompés : il y avait là de quoi satisfaire des aventuriers exigeants. Kennen vendit les deux belles pipes qu’il avait trouvées dans la petite caverne du au Haut Col et ils achetèrent des tentes (seul Calindel en avait une, pour l’instant, et ne la partageait qu’avec son dinosaure). Et des rations de survie. Et – une espèce d’alarme assourdissante retentit soudain dans le magasin (ouinc ouinc ouinc), et tous purent voir Gizmo, le joyeux halfelin aux cheveux blancs, regarder Gnorr avec sévérité. Elle n’était plus verte, mais rouge. Pas de honte, non, vraiment rouge. Le petit semi-homme se tenait devant elle la main tendue tout en tapant le sol du pied, l’air impatient et fâché tout à la fois. Pendaude, Gnorr sortit quelques lanières de viande séchée de sa poche et les lui tendit. « Je ne veux pas de voleurs dans ma boutique, dehors ! Et que je ne vous y reprenne pas ! »
Les amis de Gnorr finirent leurs achats sans plus d’incident et, en discutant de leur destination avec Gizmo qui avait appris que Calindel était herboriste, le halfelin leur dit qu’il poussait dans les neiges du Haut Col une espèce très rare de plante appelée Fleur de Sang. Il en fit une brève description à Calindel et lui confia avoir un client prêt à payer assez cher pour quelques unes de ces fleurs en bon état.
Pendant ce temps, dehors, Gnorr avait repris sa belle couleur verte.

Après un rapide passage à l’auberge pour récupérer Bidule et Eucalyptus, ils sortirent de Clochemerle et retrouvèrent Morwen à l’endroit et à l’heure convenus.

[Taranto]

Sympa, merci !

Comment s'est passée la création de personnage ?

[Isalia]

Sympa

Merci.

Comment s'est passée la création de personnage ?

A quel point de vue ?

[Taranto]

Il semble que vous n'ayez pas repris les archétypes proposés dans la boite (Ezren Mérisiel, Valéros et Kyra) ni que vous ayez suivi les règles de création de personnages du Manuel du Héro, qui ne propose ni druide ni demi-orc.

Est-ce que vous avez suivi les règles de base de Pathfinder ? Dans l'état ou avec des simplifications ?

[Isalia]

Ok, je comprends mieux.

Nous avons effectivement créé les persos avec les règles de base de PF. Gnorr est un peu spéciale puisqu'elle a été créée plutôt avec les règles de la BBox, mais le joueur s'était trouvé un trait qui lui plaisait et qu'on a adopté (sauvage, je crois, elle fait une attaque de morsure et est bonne en escalade, et en contrepartie elle a perdu vision dans le noir et n'a plus que la vision nocturne à la place).
Par contre les dons ont été restreints à ceux de la BBox.
Et quand j'y pense, finalement, le barbare a été créé, pour ce qui est de sa classe, avec le petit add-on de règles en anglais pour PFBBox que l'on peut trouver sur le site de paizo. Mais on a utilisé les capacités raciales de gnome du livre de base. Comme Gnorr, finalement.

Nous utilisons les règles de la BBox pour ce qui est du combat et des dons, et des compétences, mais nous utilisons quand même les compétences qui ne sont pas sur la feuille de perso BBox puisqu'on a utilisé les feuilles de perso du jeu de base, donc les joueurs ont voulu y prendre des rangs (notamment le barbare gnome qui est cordonnier !!! et le druide qui est aussi herboriste).

À titre exceptionnel, quand un joueur veut réussir un truc un peu spécial au combat, comme de faire tomber son adversaire ou autre, on utilise le BMO et la DMD, mais sans plus. Pour l'instant c'est arrivé une fois (et nous jouons tous les quinze jours depuis le mois de février).

La campagne est censée les amener au niveau 5, si on tient dans la durée (il nous a fallu 4 mois pour passer niveau 2, vu que je préfère tabler sur une progression lente afin que les joueurs connaissent bien les capacités de leur perso).

Voilà.

[Isalia]

Ils l’emmenèrent vers le tunnel qu’ils atteignirent en une demi-journée et mirent deux jours à traverser, faisant bien attention de ne pas réveiller l’ours à la sortie. Cette fois-ci, ils restèrent bien sur le chemin qui longeait la forêt des trolls et comme ils étaient bien protégés contre le froid, ils ne souffrirent que de la raréfaction de l’air en arrivant au Haut Col, c’est-à-dire qu’ils étaient un peu essouflés.

Repartant vers la vallée de Targ, ils tombèrent à nouveau sur une araignée géante, au même endroit, et cette fois-ci ils la tuèrent.

Le lendemain, ils croisèrent un petit groupe de gobelins qui, les voyant, fonça sur eux en hurlant. Si les aventuriers ne firent pas de quartier, allant même jusqu’à poursuivre et occire les fuyards, Morwen tenait un gobelin vivant sous la menace de la pointe de son épée. « Où est Balkhmog ? » demanda-t-elle. La créature avait l’air déterminée à ne pas répondre, et chacun se demandait comment ils allaient pouvoir le convaincre, quand Calindel s’avança et fit boire de force une petite gorgée d’une mixture de sa composition qu’il conservait dans une petite fiole. L’attitude du gobelin changea du tout au tout : il fut pris de violents hauts le cœur et eut l’air très effrayé à l’idée de boire à nouveau de cette potion. Il renseigna donc les aventuriers : Balkhmog et sa troupe se trouvaient à la tour de guet, à l’ouest d’ici après avoir descendu la montagne, au sud de Targ.

Deux jours plus tard, ils pouvaient voir la tour au loin. Après une longue traversée dans les broussailles, ils y arrivèrent à la tombée de la nuit, alors que les gobelins faisaient brûler un grand feu devant la tour. Heureusement, il ne semblait pas y avoir de worgs. Il y avait là une quinzaine de ces petits peaux-vertes.

Ils s’approchèrent discrètement de la tour après avoir dissimulé Bidule dans les broussailles. Au signal, chacun fit ce qui était prévu et, avant que les gobelins aient pu réagir, plusieurs d’entre eux étaient déjà morts, Morwen fléchant ceux qui tentaient de s’enfuir dans la nuit. En moins d’une minute de combat, tous les gobelins avaient péri.

S’assurant que personne ne venait de la tour, ils décidèrent d’y entrer tandis que Morwen fermait la marche pour assurer leurs arrières. Deux escaliers se trouvaient au rez-de-chaussée, un pour monter et un pour descendre. Ils ne trouvèrent rien en haut et prirent donc les marches qui s’enfonçaient dans l’obscurité.

Au bas des marches ils trouvèrent une pièce dans laquelle trois gobelins ivres jouaient aux dés. Ils n’eurent pas grand mal à en éliminer deux tandis que le troisième fuyait dans le couloir qui repartait de la pièce ; ils s’enfoncèrent à sa suite dans les ténèbres.

Optant pour de la méthode, ils explorèrent une pièce après l’autre, trouvant dans la première l’armurerie gobeline, et dans la seconde le cellier du clan, où Gnorr dénicha à manger une main séchée de… d’humain, peut-être. Qu’elle grignota. Le couloir faisait ensuite un coude, donnant sur trois nouvelles portes.

Dolgrin et Calindel s’engagèrent dans la pièce sur la droite, découvrant une rangée de cellules dont la dernière recellait un prisonnier inanimé. Morwen les rejoignit et reconnut Alduin, en piteux état. Calindel lui prodigua alors des soins afin qu’il soit transportable.

De leur côté, Gnorr et Kennen avaient décidé d’explorer la pièce de gauche qui s’avéra être une salle de torture et y retrouvèrent le petit gobelin qui avait fui la salle de garde.

Ils avaient dû faire du bruit plus que de raison, car soudain la troisième porte s’ouvrit sur un orque à l’air redoutable qui poussa des cris non moins redoutables. Eucalyptus, resté dans le couloir, fonça sur lui pour le mordre méchamment, en même temps que Dolgrin allait lui aussi au contact, tous deux bloquant le passage à Kennen qui s’en indignait. Le combat contre Balkhmog fut valeureux, et le dinosaure se prit une sévère entaille, incitant Calindel à l’emmener au fond du couloir, au niveau du coude, pendant que le nain portait le coup de grâce à l’orque.

Pendant que les autres fouillaient la chambre du chef orque, Gnorr emmena son petit gobelin dans le garde-manger où elle le laissa prendre quelques victuailles puis lui rendit sa liberté. Le petit peau-verte n’en croyait pas ses yeux (ni ses oreilles s’il comprenait ce que Gnorr lui disait) et s’en fut dans la nuit sans demander son reste.

Dans la chambre de Balkhmog, les aventuriers trouvèrent les reliefs de la vie d’un orque, notamment des vêtements d’apparat et un poignard joliment ouvragé.

Fatigués tant par leur longue journée que par les événements, ils récupérèrent Bidule et installèrent un camp sommaire au rez-de-chaussée de la tour et , après avoir mâchonné une ration, ne tardèrent guère à s’endormir. Ils parvinrent cependant à monter la garde malgré leur condition.

[XO de Vorcen]

Isalia, j'ai bien apprécié ton CR que j'ai trouvé intéressant. À l'origine j'ai commencé à le lire car j'ai lu fortuitement que tu avais des enfants parmi les joueurs. Étant moi même papa j'avoue chercher de l'inspiration et surtout des retours à gauche et à droite.

Je fais jouer deux enfants et deux adultes en utilisant les règles de la boîte d'initiation Pathfinder.

Pourrais tu stp préciser l'âge des enfants et leur personnage ?

Avez vous continué ? Une suite est elle ou sera t'elle disponible ?

Je sais qu'il est parfois ingrat de ne pas avoir de retour sur les CR mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas lus ou pas appréciés. Simplement les gens ne veulent pas briser le rythme en simple message pour dire que c'est cool.

[Dox]

Je sais qu'il est parfois ingrat de ne pas avoir de retour sur les CR mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas lus ou pas appréciés. Simplement les gens ne veulent pas briser le rythme en simple message pour dire que c'est cool.

Je confirme ce que tu dis. Merci pour tes CR, Isalia !

[Isalia]

Merci pour vos encouragements.

Alors, ce sont mes enfants que je fais jouer, ils ont donc 10 et 13 ans. Ils jouent Calindel (et donc Eucalyptus) pour le petit, Kennen pour le grand.
Les deux adultes qui jouent avec nous ont la trentaine. Ils jouent donc Gnorr et Dolgrin.

Nous avons commencé la campagne en février dernier, et nous jouons toujours, au rythme d'environ une fois tous les quinze jours (parfois c'est toutes les semaines, parfois on ne joue pas un mois durant, selon les disponibilités des uns et des autres). Une partie dure environ 4 à 6 heures, ce qui est trop pour Calindel qui aime surtout lancer les dés, et qui nous abandonne donc souvent son personnage. Mais Kennen est à fond dedans. Je ne saurais dire si Calindel est encore trop jeune, ou si c'est pas trop son truc mais qu'il joue avec nous pour ne pas être en reste, son moment préféré étant la montée de niveau (arg, car ça n'arrive pas souvent avec les choix de jeu que j'ai faits : ils viennent de passer niveau 3) !

J'ai écrit pas mal de comptes-rendus, mais il en manque deux juste là où j'en suis sur le forum, mais là du coup je vais faire un effort, même si je les résumerai peut-être vite fait faute de mémoire hyper efficace à long terme.

En tout cas, mon aîné et les deux joueurs adultes, et moi-même, prenons assurément beaucoup de plaisir à jouer cette campagne, mon plus jeune, eh bien, en tout cas il est toujours là. Et vient de découvrir les sorts de druide niveau 2 auxquels Calindel a accès maintenant, et ça je crois que ça lui plaît. (Faut dire que comme ils n'ont pas d'autre soigneur dans le groupe, ils l'ont bien usé à lui faire faire des sorts de soin !)

[Dox]

Merci pour vos encouragements.

Merci à toi de partager ton expérience !

[Ego']

Merci pour ton sympathique CR et bon courage pour la suite