Hé hé tu râles souvent à ce sujet, mais c'est comme ça, on ne peut pas obliger les gens à réagir, c'est naturel.
Moi c'est pareil sur mes CR successifs d'INS, Kult, Cthulhu ou Warhammer, écrits par moi ou d'autres, ça ne réagissait pas ou quasi-pas. C'est sûr, ils sont sans doute moins bien ciselés qu'ici mais le "travail" abattu pour les pondre doit correspondre je suppose.
Les as-tu lu, hi hi hi?
En tout cas, moi je lis ici et c'est toujours aussi bien stylé, continue!
Ben oui, je râle !
C'est le deal tacite: je me casse à écrire, j'attends des retours. Si y a pas de retours, c'est que ça intéresse personne ;-)
Merci pour vos retours, donc !
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
C'est le deal tacite: je me casse à écrire, j'attends des retours. Si y a pas de retours, c'est que ça intéresse personne ;-)
Merci pour vos retours, donc !
ben non quand le film est bon tu fais pas de bruit avec les paquets de chips ou le popcorn la c'est pareil nous lisons en silence ^^
Même que je suis sur que certains voudraient faire cette campagne
C'est pas un film, c'est un spectacle vivant !!!
Je veux des gamins qui crient de terreur à la vue des cicatrices de Martin (mais les jeunes filles sont secrètement amoureuses du personnage si rugueux mais au bon coeur...)
Je veux des spectateurs qui huent les Impérieux qui entrent en scène! Qui crient de joie quand le grand singe blanc s'écroule finalement, qui hoquètent de surprise quand Pierre prend les gemmes du Satrape et lui donne la carte, qui pleurent quand Gonzague regarde tristement l'Archibald quitter les rives de Santerne, qui bouillent de colère à la troisième tentative d'assassinat d'Henri, qui applaudissent quand une maison bâtie par Jehan tient le coup (enfin, là j'y crois pas trop) ...
Bon, OK, je rêve, mais vous voyez l'idée ;-)
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Sammael99 a écrit :C'est pas un film, c'est un spectacle vivant !!!
Je veux des gamins qui crient de terreur à la vue des cicatrices de Martin (mais les jeunes filles sont secrètement amoureuses du personnage si rugueux mais au bon coeur...)
Je veux des spectateurs qui huent les Impérieux qui entrent en scène! Qui crient de joie quand le grand singe blanc s'écroule finalement, qui hoquètent de surprise quand Pierre prend les gemmes du Satrape et lui donne la carte, qui pleurent quand Gonzague regarde tristement l'Archibald quitter les rives de Santerne, qui bouillent de colère à la troisième tentative d'assassinat d'Henri, qui applaudissent quand une maison bâtie par Jehan tient le coup (enfin, là j'y crois pas trop) ...
Bon, OK, je rêve, mais vous voyez l'idée ;-)
Juste un mot pour dire que bien que je ne passe pas souvent sur le forum, je viens à chaque fois lire les dernières évolutions de cette campagne.
Considère donc que je hue, hoquète, pleure, bout de colère, etc. à chaque fois que c'est approprié...
Bon, je ris aussi beaucoup.
Ta campagne est pour moi un modèle: chaque fois que je te lis, je me dis que j'essaierais bien de maîtriser à mon tour quelque chose de ce genre.
Bref, continue à nous faire rêver, et sois assuré que ton travail n'est nullement inutile, loin s'en faut.
Encore bravo !!!
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
J'ai des soirées libres cette semaine, mais pas assez de temps pour préparer une nouvelle partie. Du coup je vais sans doute en profiter pour continuer la rédaction.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
La suiiiiite... Please. Ne nous oblige pas à nous prosterner !!!
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
Wenlock a écrit :Ouais ! La suite, la suite !
Sinon nous, on est un vrai public de théâtre populaire : on va commencer à casser des chaises et à huer les auteurs !!!
J'essaie de me lancer dans le train, alors.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Wenlock a écrit :Ouais ! La suite, la suite !
Sinon nous, on est un vrai public de théâtre populaire : on va commencer à casser des chaises et à huer les auteurs !!!
"Michel ! MICHEL ! rendez-nous Michel !"
"MICHEL ! MICHEL !"
Mon blog: http://www.udo-prod.com avec La Superclique gratuite et les Aventures Spears & Sandals d'Agôn !
Wenlock a écrit :Ouais ! La suite, la suite !
Sinon nous, on est un vrai public de théâtre populaire : on va commencer à casser des chaises et à huer les auteurs !!!
J'essaie de me lancer dans le train, alors.
Tant que c'est pas dessous !
Seuls les fous trouvent la force de prospérer.
Seuls ceux qui prospèrent peuvent juger de ce qui est sain.
Naxtos, capitale administrative de l’Empire. Ici se trouvent le Grand Temple Mémmonite, le quartier général de l’armée, et le Sénat Impérial. C’est d’ici que part la route vers le Mont Illyos. En été comme en hiver, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il gèle, on y trouve toujours de pèlerins prêts à braver les mauvaises conditions et l’altitude pour se rendre au Temple de Parthes, résidence de l’Empereur Eternel.
Au jour le jour, toutefois, la puissance politique de l’Empereur s’exprime à travers le Sénat. C’est là qu’aujourd’hui les sénateurs, tous ecclésiastes de leur état, se rendent. On les reconnaît à leurs longues robes sombres et leurs barbes carrées. Un par un, ils rentrent dans l’hémicycle, immense salle entièrement décorée de mosaïques représentant les scènes majeures de l’avènement du Divin Empereur.
Peu à peu, les gradins de l’hémicycle se remplissent jusqu’à ce que les cent-quatre vingt quinze représentants des paroisses de l’Empire soient assis. Un homme âgé à la barbe d’un blanc éclatant fait son entrée et vient s’asseoir au pupitre central. Un greffier se lève et annonce d’une voix solennelle : « Le Hiérophante Coste de Phylos, Doyen du Sénat Impérial. » Le vieil homme prend place, et le reste de l’assemblée qui s’était levée à son entrée s’assied à son tour.
- « Je remercie mes éminents collègues de leur présence », commence-t’il d’une voix légèrement chevrotante. « Cette session extraordinaire a été convoquée par notre pair Philémon, de la paroisse de Démos, comme c’est sa prérogative. Archonte Philémon, veuillez nous exposer l’objet de cette session extraordinaire. »
A la droite de l’hémicycle, un homme au visage émacié et à la barbe d’un noir profond se lève et prend la parole. Sa voix est puissante, son ton est grave :
- « Doyen, éminents sénateurs, si j’ai sollicité votre présence ici, c’est parce que nous avons une décision lourde de conséquences à prendre. Cette décision est le prolongement de mesures irréfléchies votées par certains de nos collègues l’année dernière. Les circonstances qui ont mené à ces décisions, louables certes, mais inconsidérées ont changé, et nous amènent à considérer la possibilité de transformer un fiasco en devenir en une opportunité de renouer avec les grandes heures de gloire de notre Empire.
Je veux bien sûr parler de l’Armada dont la constitution a été votée au 14ème du mois du Semeur l’année dernière. Cette Armada, dont le coût pour les finances publiques a été considérable avait pour objectif d’aller conquérir de nouveaux territoires pour l’Empire, à la suite de rumeurs faisant état d’un nouveau continent découvert par des marins hérétiques. Cette même résolution, votée par cette Assemblée à une courte majorité, stipulait la nécessité d’aller vérifier ces rumeurs et confirmer les routes maritimes supposées. Un navire a été envoyé en exploration il y a maintenant 16 mois, sous le commandement du Préfet Aegysthe de Phélanxe. De cette expédition, nulle nouvelle.
Ce nouveau continent, mes chers collègues, n’existe pas. Propagande hérétique ou vue de l’esprit d’une cité-état au passé maritime, je ne saurais vous le dire. Toujours est-il que nous avons fabriqué, armé et approvisionné cent navires. Allons-nous maintenant les envoyer dans les mers lointaines à la recherche d’une chimère ? Allons-nous désarmer ces cent navires ? C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui.
Il y a bientôt quatre cent ans, notre nation a connu un terrible séisme politique, qui a donné l’opportunité à ceux dont la foi était faible de fuir notre territoire et de se réfugier dans une vallée côtière trop bien protégée. Ils ont renié leur foi, fait profession d’athéisme tout en encourageant l’hérésie. Depuis, ils narguent l’Empire et défient sa puissance. Cela a bien assez duré !
Il s'agit évidemment de Concorde, la cité-état orientale qui, malgré sa maigre population s’est longtemps jouée de la Marine Impériale et s’est enrichie de son arrogance mercantile. Nous entendons aujourd’hui que le trouble politique a changé de camp. La cité est en couvre-feu permanent, en proie à des émeutes. Privés de la parole du Dieu Vivant, les habitants de Concorde qui se satisfaisaient autrefois d’orgies impies s’abreuvent maintenant du sang de leurs concitoyens.
En un mot comme en cent, ils sont affaiblis, politiquement instables, et nous disposons d’une Armada puissante et prête à prendre la mer. Pourquoi épuiser nos efforts à chercher un mythique continent dont l’existence est sujet à mille doutes alors que nous disposons enfin du moyen de dompter nos anciens ennemis et de ramener dans le droit chemin de la Foi Mémmonite les hérétiques qui nous narguent depuis quatre siècles ?
Votons, messieurs ! Votons pour réajuster les objectifs de notre Armada et aller soumettre et reconquérir la Cité-Etat de Concorde ! »
Quelques murmures d’approbation se font entendre, surtout à la droite de l’hémicycle. On entend même quelques interjections : « Oyez, oyez ! », « Joliment dit ! » « C’est la raison même ! » ou encore « Matons Concorde ! » La faction traditionaliste, comme un seul homme, s’apprête à placer ses billes blanches (celles qui soutiennent la motion proposée) dans les urnes prévues à cet effet en bas de chaque travée.
Le Doyen Coste se lève toutefois, et les sénateurs se rassoient, un peu surpris.
- « Comme de coutume, une réfutation est possible. Chers collègues, l’un d’entre vous souhaite-t’il exprimer cette réfutation ? »
A la gauche de l’hémicycle, un homme se lève. Il est plus jeune que celui qui vient de s’exprimer, mais porte une florissante barbe rousse. Son physique puissant impose bientôt le silence dans l’assemblée.
- « Hiérophante Patrocle de Méxès, vous avez la parole… »
L’homme se racle la gorge puis entame sa diatribe d’une voix moins puissante que celle de sont confrère, peut-être, mais aux inflexions plus subtiles.
- « Mes collègues, mes compatriotes, mes frères, l’esprit acéré de Philémon de Démos ne nous fait et ne nous fera jamais défaut. Il a raison, il a mille fois raison ! »
Des murmures de surprise se font entendre autour de l’assemblée. Non loin du Hiérophante, ce sont mêmes quelques cris de surprise.
- « Et qui pourrait lui donner tort ? Si ce nouveau continent, promesse de terres fertiles pour y faire pousser la Foi Mémmonite, pour y faire croître et prospérer la parole du Divin ; si ce continent dis-je n’existe pas, il faut réfléchir aux options qui s’offrent à nous. Démanteler la flotte ? C’est possible, mais coûteux. Ce coût, additionné à celui de l’avoir constituée risquerait de fragiliser notre économie pendant de longues années. Soumettre Concorde, suggestion intéressante s’il en est ! Le moment est bien choisi, et les affronts de cette minuscule cité-état irritent légitimement les esprits de ceux qui doutent parfois du dessein Divin. Philémon de Démos a raison, je le redis. Si ce continent n’existe pas, il faut revoir nos plans.
Mais, éminences, confrères, amis, ce continent, il existe ! J’en ai la preuve, et je vais vous l’apporter immédiatement ! Que l’on fasse entrer le marin Diomède ! »
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
