[CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Ok.
Tu auras donc le droit à ton whisky ^^
Tu auras donc le droit à ton whisky ^^
- captain_gregoo
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Lorsque j'attends la salle du trône, je trouve Herik de Ransk en train de donner les ordres pour qu'on s'occupe le plus vite possible des incendies pendant qu' Agnielle accompagnée d'Arzul s'occupent des blessée. Cette dernière semble plus avenante que lors de la journée précédente. La disparition du Néant semble l'avoir soulager et libérer d'un poids. Par contre, dame Bertille a du mal à s'en remettre. Je peux lire sur son visage un mélange de tristesse et de désespoir. Mais je préfère arrêter la cet examen, car on requiert mes services. Les affres du combat ne sont pas seulement la mort, le sang et les larmes. Ce sont également la Nécrose, encore plus si les Charognards sont de la partie. Je fais donc un rapide passage par nos appartements pour récupérer une de mes sacoches et rejoins les blessés. Certains parmi eux me regardent étrangement lorsque je sors la boite qui crissent de vermines grouillantes. Préférant les rassurer avant d'utiliser mes insectes, vers et autres insectes, je m'occupe de mes compagnons en premier lieux. Je m'approche tout d'abord de Didrik, ses nombreuses blessures révélant des traces de nécroses. J'ouvre donc mon coffret et récupère plusieurs et insectes dans le creux de ma main. Puis je les dépose sur les plaies infectées, pour qu'ils dévorent la nécrose. J’aperçois quelques paysans blessées qui sont prêt à tourner de l’œil, mais ne voulant pas montrer la moindre faiblesse en présence d'un Basilic, ils tiennent bon. Une fois la blessure nettoyé, je répète l'opération sur tous les blessés atteints. Il faudra par moment toute la diplomatie et la confiance d'Agnelle pour les convaincre de me laisser faire. Au final, toutes les plaies sont soigner et la nécrose ne s'étendra pas.
La semaine qui va suivre est d'un ennui constant. Mais compagnons souhaitent aider à la reconstruction en partie du domaine. Une perte de temps, mais cela fait plaisir à la populace et nous permet d'être bien vue par les paysans et dame Bertille. Cette dernière est fortement occupé par la levée de fond pour tout reconstruire, prévenir les différents contacts de la victoire, dont une missive à Goorn.. Agnelle, avec l'aide de Didrik et Maniao, remonte la tertre de la Chiverne qui a été fortement touché par les Charognards. Pendant ce temps là, je met mes connaissances du travail du bois aux services des artisans pour la reconstruction de la grande porte et des demeures de la basse ville. Arzul, de part son status de Phéniciers, s'occupent des rites funéraires.
J'expose quand même le fait qu'il nous faut des informations sur ce qui s'est passé dans le château et sur leur fratrie. Je propose de discuter rapidement avec l'un d'eux pour qu'il nous renseigne, mais l'on me fait comprendre que ce n'est pas le plus important et surtout qu'il vaut mieux le faire en présence de tout le monde. J'accepte bien que pensant que c'est une perte de temps.
Finalement, se sera lors d'une des dernières soirées qu'aura lieu la discussion. Alors que le repas s'est terminé, que la fratrie chimérien est assise au coin du feu, Arzul détourne la conversation sur leur origine. Dame Bertille prend la parole. Elle nous explique que la cause de création de leur fratrie est un livre. Une œuvre littéraire impie qui, comme un poison, a pénétré chaque pore de la peau pour y déposer les germes du mal. Ce dernier a grandi lentement dans leur âme, déchirant leur conscience en petit morceaux, dévorant leur esprit pour en faire des coquilles vides. Elle nous raconte qu'elle a été la première touchée avant de le transmettre à ses compagnons. C'est alors que ses compagnons la reprenne. En effet, elle leur a fait la lecture de l'ouvrage au coin de la cheminée. Bertille l'avait complètement oublié. Le Néant possède de nombreuses ressources et l'oublie est la pire. La maîtresse de ses lieux reprends son récit. Elle nous explique que le livre en question est toujours en sa possession, enfermé dans un coffre, le fameux coffre alchimique que l'on a trouvé dans la bibliothèque. Elle l'a « acheté » à un marchand à Phalène. Le nom de l'ouvrage est « Divagation d'un vieil amnésique ». Dame Bertille ne souhaite plus avoir affaire avec cette œuvre et est prêt à nous la confier si l'on souhaite la ramener dans son lieux d'origine.
Un long débat s'engage alors entre mes compagnons et moi-même sur la marche a suivre. Doit-on brûler le livre ? Le lire ? Le ramener à Phalène ? Le cacher ? Personne n'est d'accord et il nous faudra du temps pour arriver à un consensus. Nous allons vérifier si le Néant est encore présent dans l'ouvrage. Si oui, il sera brûlé. Si non, Astel et Arzul le liront pour en tirer le maximum d'information, puis nous le ramèneront à Phalène pour approfondir nos connaissances. Dame Bertille accepte ces conditions mais en rajoute une. Si nous lisons le livre, nous devrons lui prouver que nous ne sommes pas infecté, sous peine d'être tué lors de notre retour. Nous acquiesçons et elle nous confie la clé du coffre. Elle nous apprends également les quelques informations qu'elle a du livre et de ses recherches à Phalène sur les Charognards. Elle se souvient d'avoir lu des références sur une Fratrie Primordiale, remontant à l'aube des peuples et que le livre est un succession de poème qui lui aurait pris les tripes et atteint son âme.
Pour changer de sujet, nous dévions sur le sujet des espaces fraternels. Nous sommes étonnés lorsqu'elle nous annonce qu'ils peuvent s'y rendre quand ils veulent juste par la pensée et y déambuler tel un fantôme. Par contre, si ils veulent interagir, ils doivent méditer et laisser leur corps sans conscience.
Nous clôturons la discussion sur la raison de notre présence : rencontrer le Prime Roi. Dame Bertille nous accorde son aide et prépare deux lettres cachetées. Une a destination d'un baron qu'elle connaît bien et une pour nous aider dans la demande d'audience. Elle nous apprend que le Prime Roi, Kervern est très ambitieux. La Chimérie change et il nous faudra être prudent lors de notre périple à Rousk. J'ai encore moins envie et de raison d'y aller. Je tiens à ma tête et ne fait aucune confiance dans la patience et la compréhension chimérienne. Nous découvrons également que Kervern s'est entouré d'une garde d'élite en qui il a totalement confiance pour le conseiller et le protéger. Sur ces derniers détails, nous prenons congés et nous nous dirigeons vers la bibliothèque pour y voir le livre. Tout d'abord, nous allons utiliser mon don et celui de notre Veilleur pour découvrir si le Néant est encore présent dans l'ouvrage. Je me concentre donc sur ce dernier et je suis soulagé de ne rien ressentir. Mais comme je ne peux être affirmatif sur ma réponse, Arzul va faire appel à notre Gardien. Le Cendreux est face à l’œuvre littéraire, les yeux plissés, fortement concentré. Rien ne laisse transparaître la présence du Veilleur en Arzul. Finalement le Phénicier reprend conscience et confirme mes dires. Nous pouvons donc partir avec le livre.
Deux jours plus tard, nous reprenons la route en direction de la seigneurie de Goorn. Dame Bertille a transmis à Didrik les deux lettres de recommandations. Sur le chemin, deux de mes compagnons subissent des contre-coups de notre séjours à la baronnie de Maak. Tout d'abord Didrik, qui voit ses ongles tomber un à un. Les plaies se refermes et à la place pousse des griffes, tranchantes comme des lames. Puis Maniao est également touché, sa vue se trouble pendant plus d'une journée. En l’auscultant, Arzul découvre deux yeux de rapaces qui le fixe. Notre contact au Néant nous change petit à petit. Est-ce que nous nous renforçons ? Ou est-ce ce mal qui nous transforment ? J'espère que c'est la première.
Pendant les deux jours pour atteindre la demeure de l'oncle de Didrik, nous discutons de l'urne phéniciaire qui est en notre possession. Arzul doit-il la lire ? Nous sommes tous pour mais le choix final est celui du Cendreux. C'est lui qui a le plus a perdre ou a gagner. Il décide de tenter d'obtenir des informations, mais sans l'ouvrir. Il nous dira si il obtient des nouvelles.
Nous sommes joyeuses accueilli par Goorn qui est fier du succès de Didrik. Il le félicite et nous remercie d'avoir agis en son nom. Nous découvrons que les cinq gardes qui nous accompagne ont pris leur aise et que la fameuse disciplines prônes par Linore n'est plus de rigueur. Seul le Tarasque n'est pas visible, mais je suis prêt à parier qu'il surveille l'urne. Nous décidons de prendre deux jours de repos pour que certains de mes compagnons puissent récupérer entièrement et que Maniao et moi-même ayons un cours accélérer d’étiquette. Quelle plaie cette coutume des autres peuples. Cela n'est bon que pour les pédants qui aime se pavaner tel des paons. Je suis toujours amusé de les voir faire courbettes et danses pour avoir les grâces des puissants. On dirait des poules qui se trémousse devant le coq pour se faire mettre. Mais si cela peut me sauver la vie, je veux bien me plier pendant un temps à cette mascarade.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
résumé de la semaine dernière pour demain ou après demain dernière carat
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Lors de notre dernière nuit avant d'arriver en vue de Rousk, nous décidons de prendre une chambre dans une bonne auberge pour pouvoir se rafraîchir et se nettoyer en vue de notre rencontre avec le baron Bohor. Nous en profitons pour discuter un peu avec la populace et les marchands de passages. Pour certains nous en apprenons un peu plus sur le royaume. Kervern est le Prime Roi, un mimétique Léorde, Serville le Second Roi, un Chiverne qui loge dans une autre ville que Rousk. Concernant le Tierce-Roi, aucune information à part que c'est un Chimérien Noir. Pour le reste, rien de bien nouveau. Les impôts ont augmentés, le Prime-Roi souhaite tout diriger. On ne parle que de lui. Sauf peut-être la rumeur d'une exécution qui servirait d'exemple. La personne concernée aurait manqué de respect à Kervern et il devrait être tué sur la place publique. Mais pourquoi va-t-on là-bas ? Je ne le sens pas du tout. J'arrive à apprendre qu'une communauté de Basilic s'est installée à l'extérieur de la ville. Je vais sûrement y faire un tour, voir y vivre une fois les formalités effectuées au près du seigneur Bohor.
Le lendemain matin, nous reprenons la route pour la capitale chimérienne, Rousk. Ce n'est qu'en fin de matinée, que nous l'apercevons. Grande ville fortifiée figée sur un pic rocheux jaillie des profondeurs, au bord d'une immense falaise d’où jailli le fleuve alimentant la ville. Elle surplombe une mer de brume, créée par la chute d'eau. Nous distinguons au loin les marches de Rousk, route serpentant le flan du pic rocheux. Nous longeons donc le fleuve et pouvons entrapercevoir la demeure du Prime-Roi dans les nuages de brumes. Nous passons alors par « Grande Gueule », le port fluviale de Rousk, fortement armé. Puis nous prenons la route qui grimpe vers la capitale. Nous sommes forcés de traverser plusieurs enceintes fortifiées protégeant le maître de la Chimérie avant d'atteindre les abords de Rousk. Nous rejoignons une longue file de voyageurs et commerçants attendant de pouvoir entrer dans la ville. Des groupes de gardes inspectent chaque groupe pénétrant dans la capitale.
Pendant que nous patientons, Maniao et moi-même apercevons la communauté Basilic, ainsi qu'un haras emplit de cheveux licornéens. Après une rapide discussion, nous décidons que nous irons y faire un tour dans les prochains jours. Nous atteignons enfin la grande porte. Les gardes saluent Didrik comme il se doit, en tant que Chevalier Chimérien, avant d'observer ses compagnons. Ils se montrent méfiant lorsqu'ils tombent sur moi. Je ne suis pas étonné. Un Basilic souhaitant entrer à Rousk en ses temps trouble est étrange. Heureusement notre Léorde explique que je suis avec lui. Nous pouvons donc entre en ville. De plus, les gardes phéniciers ont affichés leur symbole de l'Asbeste ce qui leur permet d'entrer en ville sans payer. Les portes de bois sont épaisses de plus de cinq mètres, les murailles de plus de dix mètres de pierres et une immense herse de fer forgé surplombent les visiteurs. Une véritable forteresse imprenable.
Je suis agressé par les fortes odeurs et la chaleur qui se dégagent de la ville. Désagréable première impression pour une capitale ennemie. Devant nous la ville et ses sinueuses routes, ondulant entre les trop nombreuses bâtisses construites en pierre et bois. Une étincelle suffirait à embraser la ville et la réduire en cendre. Je suis prêt à parier que les Phéniciers sont bien vus en ville et ont un rôle important. Ce qui expliquerait l'exonération de droit de passage pour les gardes. Il s'offre à nous deux choix : rejoindre le baron Bohor ou se rendre à la tour Phéniciaire. Nos protecteurs ainsi que Arzul et moi-même penchons pour la seconde solution. Les autres n'ayant pas de préférences, nous suivent jusqu'à l'immense tour noire au sommet de laquelle se trouve la flamme phéniciaire. La place cernant cette dernière est à l'identique de celle d'Ekhat. Un large espace, permettant même à un marché de s'implanter aux abords. La seule différence est que la tour s'élève vers les sommets de la ville au lieu de s'enfoncer dans les profondeurs de la terre. Étonnamment, ce n'est pas le bâtiment le plus haut de la ville. La palais du Prime-Roi la dépassant largement.
Tout d'abord, nous nous rendons à l'écurie pour y poser nos montures et notre carriole. Le capitaine qui nous accompagne attrape un palefrenier et lui donne l'ordre de prévenir les garde de la porte de notre arrivé. Nous sommes accueilli à l'entrée de la tour par quatre phéniciers en armure et un officier. Linore leur tends une lettre cacheté. Après lecture, l'officier en charge de la porte nous ouvre et nous confie à deux gardes qui nous doivent nous conduire aux autorités compétentes. Nous sommes alors guidés dans les dédales de la tour, par les chemins les moins usités. En effet, nous ne croisons âme qui vive et n'entendons que les murmures des prières et discussions des pièces adjacentes. Notre visite au cause de la mission doit être bien tenue secrète, du moins c'est l'intention des Questeurs de Rousk.
Nous débarquons enfin sur une double porte à teinte sang et or, bardée de symboles à l'effigie des Phénix et de l'Asbeste. La pièce d'attente est entièrement remplie de torches qui donnent vie à chacune des images. Les gardes qui nous ont guidé jusqu'ici nous font entrer dans la salle des Questeurs. Nous avançons dans une pièce ovoïde avec de nombreuses meurtrières donnant sur la ville. Peu inspiré par les trop nombreuses flammes présentes, je me dirige vers une des ouvertures pour respirer un peu d'air frais. Au centre, les cinq Questeurs et le Grand Questeur, tous des Forgerons, marqués par le feu et les Phénix. Nous sommes bien accueillis. Je sens que l'ambiance va changer une fois les informations données. Arzul s'avance vers le chef de la tour pour lui donner le rouleau enfermé dans le tube de métal. Ce dernier fait fondre les attaches et lit avec ses confrères le plis. Et bien sur leur sourire disparaît rapidement. Ils brulent le message et demande au Cendreux l'urne. Il s'exécute. C'est alors que les Questeurs lui demandent si il a ouvert l'urne, si il l'a lu ou tenté de le faire. Il leur répond que non, il ne l'a pas ouvert et lu, et oui il a été tenté de le faire. Les dirigeants de la tour nous félicitent alors pour la réussite de la missions et d'avoir mis l'urne en lieu sur. Ils nous donnent leur gratitude et espèrent que nous pourrons continuer à travailler ensemble dans la confiance dans le futur. Car ils ont l'intention de transférer cette dernière dans les temps qui suivront à la tour phéniciaire en terre charognard. Ils souhaiteraient que nous nous en chargions le jour venu. Nous leur répondons que cela est possible mais que nous avons un Mal bien plus important à combattre. Arzul décide alors de leur raconter toutes nos péripéties et de leur parler du Néant en le nommant et décrivant ses actions.
Les Questeurs sont au final peu étonnés de nos dires, cela confirmerait certaines de leur informations, mais ils ne souhaitent pas encore nous en parler. Par contre les cinq gardes qui nous ont accompagné, tombent des nus. Ils ne se doutaient pas de ce qui les avait entouré. Les dirigeants de la tour ne voulant pas approfondir plus avant la discussion, nous nous renseignons sur la ville et les dernières nouvelles. Ils nous confirment la prochaine exécution d'un Chimérien noir, que cela sera une chasse à l'homme dans un quartier de Rousk, que cela est prévu pour dans deux jours et que le Roi et sa Chimère favorite participerons à la traque. Avec Maniao, nous nous regardons et sans un mot nous nous mettons d'accord pour sortir ce jour là de la ville et voir nos congénères. Ce Séide est accusé de complot contre Kervern. D’après eux, les preuves sont là. Sur ce, nous décidons de prendre congés. Juste avant de partir, les Questeurs demandent à Arzul de coucher par écrit son histoire. Par contre, il ne devra pas donner son avis et ses opinions. Seulement laisser transparaître des zones d'ombres. Il accepte avant que nous quittions les lieux pour la demeure de Bohor.
Dernière modification par GrAaL le lun. mars 11, 2013 12:07 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
me voilà à jour.
Prochaine partie mardi ==> résumé en fin de semaine (si je suis pas encore en retard ^^)
Prochaine partie mardi ==> résumé en fin de semaine (si je suis pas encore en retard ^^)
- Arkaos
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Oh, la séance de ce soir s'annonce sympathique.
Dommage que je ne puisse pas en être le témoin direct ce soir, mais je me réserve une place de Kwazit la semaine prochaine!
Courage!!
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- captain_gregoo
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
on a commencé tard hier!
le plus gros se passe mardi prochain en théorie....

le plus gros se passe mardi prochain en théorie....
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
en théorie oui ^^
Après avec ma chère Pégasienne on va aller se promener pendant ce temps là.
Trop dangereux pour un Basilic ce lieu ^^
Après avec ma chère Pégasienne on va aller se promener pendant ce temps là.
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- GrAaL
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Alors que nous sommes près de la porte, le capitaine Linore s'approche de nous. Il nous explique qu'il est content que la mission soit réussit et qu'un poids lui soit enlevé. Il ne doute pas que l'on se reverra car nous avons maintenant un passé commun. Il a maintenant entièrement confiance en nous tous. Une bonne chose. Dès notre sortie de la tour, nous sommes assommés par la ville, sa chaleur, ses odeurs et ses bruits. Nous pénétrons donc dans les nombreuses rues de Rousk pour atteindre la demeure de Bohor. Nous suivons les axes principaux jusqu'à parvenir au lieu dît. Ce dernier se révèle être un grand corps de bâtiment, type ferme familiale, composé de bâtisses encerclant une cour antérieure. Plusieurs poules nous passent entre les jambes, alors que nos pas nous guident dans le patio. Un palefrenier nous observe de l'entrée de son écurie. Un jeune garçon accourt vers nous pour nous demander qui nous sommes. Mais il s'arrête net lorsqu'il se rend compte que nous sommes quatre voir cinq mimétiques, dont une Pégasienne, un Basilic et surtout une Dragéenne. C'est comme si toutes les histoires qu'on avait pu lui raconter dans son enfance prenaient vie sous ses yeux. Il reprend pied sur le M'Onde lorsque Didrik lui annonce son nom, son titre et que nous souhaitons rencontrer le baron Bohor. Le garçon part alors dans un des bâtiments.
Quelques instants passent avant qu'une vieille fille en sorte. Ses cheveux sont de flammes et tressés en natte, ses habits ainsi que sa posture ne laisse aucun doute sur son état de gouvernante. Elle nous prie de la suivre, le seigneur Bohor nous attend au coin du feu. Nous pénétrons alors dans une petite pièce pauvrement meublée, ou seule les poutres apparentes finement décorées sont les reliques d'une richesse passée. Il semblerait que le seigneur de ses lieux ne possède pas tous les bâtiments mais seulement celui ci. Le Chimérien est agréablement posé dans un fauteuil face à une grande cheminée, au sein de laquelle brûle un bien trop grand feu pour moi. Bohor pose son verre de vin sur un petite table à ses côté et s'excuse de ne pouvoir nous recevoir d'une plus belle manière. Le Chiverne est vieillissant, ses yeux sont aussi clair que sa peau, marquant son grand âge. Il est étonné de notre groupe et sa composition et nous demande la raison de notre présence en sa demeure. Didrik lui explique que dame Bertille de Maak nous conseillé de venir le rencontrer et il lui tend alors la missive de la mimétique Chimérienne.
C'est la gouvernante, qui se fait nommer Lenne, qui récupère le plis. Elle s'installe au côté du seigneur, ouvre la lettre et lui fait la lecture à voie basse. Une fois terminée, les deux chimériens échangent quelques mots. La gouvernante range alors la lettre sur elle, avant que Bohor nous souhaite la bienvenu dans sa demeure, tant que ce qui nous amène reste devant la porte. Il nous offre alors un verre d'un whisky chimérien pour marquer ses propos. S'engage alors une discussion entre Didrik et Bohor sur comment rencontrer le Prime Roi. Notre Léorde lui explique la raison de notre présence, qu'il possède une tête d'un criminel recherché et qu'il a vu des actions de l'armée chimérienne à Ekhat dont il souhaite faire part à Kervern. Le Chiverne lui explique que cela ne sera pas chose facile, mais qu'il fera en sorte de nous aider. Il propose d'envoyer une lettre aux chambellans de sa part, ainsi que celle écrite par dame Bertille pour tenter d'avoir une audience au près du Prime roi. Il conseille alors à Didrik d'écrire également une lettre.
En terminant nos verres, nous engageons la conversation avec le seigneur sur le Prime-Roi, ainsi que sur l'armée qui est parti prendre Ekhat. Bohor nous confirme nos informations. Par contre sur l'armée en question, de nombreuses rumeurs circulent. La plus présente parle d'un seigneur mystérieux qui serait arrivé avec une armée et n'aurait demandé que l'accord du Prime-Roi ainsi que sa bénédiction. Ce maitre de guerre serait en quelque sorte le champion de Kervern. Cela ne nous plait guère. Nous apprenons également que les proches conseillers du Prime-roi se font appeler les « Léogres », des barons entièrement dévoués à leur souverain. Quel peuple charmant ses Chimérien, cela me conforte dans mon envie de ne point le rencontrer si nous obtenons une audience. Une fois le whisky terminé, Didrik accompagné de Astel et Arzul s'en vont écrire la lettre.
Avec Maniao, nous décidons de partir nous promener en ville. Il nous reste une demi journée pour découvrir les possibles trésors de Rousk. Derrière cette promenade, j'ai deux trois idées en tête. Tout d'abord, tenté de ressentir la possible présence du Néant, puis me renseigner un peu sur la ville et sur ses rumeurs. Pour cela nous déambulons dans les rues marchandes de la ville, y effectuant quelques emplettes. La ville est calme, propre et sa population sereine. Il semblerai que la politique de Kervern porte ses fruits. J'en profite pour refaire les stocks d'herbes médicinales qui pourront aider Arzul dans ses soins. La Pégasienne s'émerveille devant quelques étoffes et robes fortement colorées. L'occasion est trop belle et je lui en offre une. Cela sera mon paiement pour sa protection officielle. Le marchandage est fort difficile en ses lieux, mes origines et ma nature n'aidant pas. Cela ne servira finalement à rien.
La discussion est mouvementée entre Didrik et Arzul. Ils ne sont pas d'accord sur le contenu de la lettre. Au final, le Léordre a le dernier mot. Il se penche sur le parchemin et se laisse emporté par le fiel. Il écrit encore et encore, imprimant son esprit dans les mots et parachevant son texte par une signature avec son sang. Fier de son œuvre et emporté par sa fougue, il attrape Lenne, gouvernante de Bohor, et l'emmène avec lui jusqu'aux chambellans pour leur remettre les lettres.
Une fois les achats effectués, nous nous posons dans une auberge pour nous y désaltérer et discuter un peu. Je me décide alors à plonger en moi-même pour tenter de ressentir notre ennemi. Heureusement je n'ai pas cette impression, pas de voie désagréable susurrant dans les tréfonds de Rousk. En échangeant avec les personnes présentent dans la taverne, nous en apprenons plus sur la futur exécution. Cette dernière se déroulera dans les quartiers les moins bien famés de la ville. Les préparations sont en court et ses lieux seront entièrement fermés avec ordres aux habitants de ne pas sortir de chez eux quoi qu'il arrive. Nous laissons échapper une rumeur qui dirait que le Prime-Roi y participerait en personne. Cela va faire grand bruit en ville. Nous profitons du sujet de discussion pour rentrer chez le seigneur Bohor.
Nous croisons alors notre Cendreux, Arzul, qui nous annonce vouloir dormir au sein de la tour Phéniciaire pour être au plus proche de son féal. Nous lui souhaitons une bonne soirée. En arrivant nous tombons sur Didrik en grande discussion avec Bohor. Nous nous joignons à cette dernière. Nous arrivons à comprendre que le Chiverne qui nous reçoit à eu ses entrées dans la citadelle royale, voir ses appartements au sein de cette dernière. Ce chimérien cache bien son jeu, ou alors il n'est plus l'homme qu'il a été. Nous passons une bonne soirée avant d'aller se reposer.
La matinée du lendemain est rythmé par les enseignements d'Astel sur l'étiquette et le savoir-vivre à la cour. Didrik en profite alors pour plonger dans sa capitale et s’enivrer de sa vie. Notre cours vient de se terminer lorsqu'on toque à la porte. Lenne revient accompagnée d'un officier chimérien lourdement armuré et armé. Dans l'encablure de la porte, nous pouvons distinguer six gardes royaux, hallebardes en main. Nous échangeons un regard intrigué entre Maniao, Astel, Arzul et moi-même. Bon ou mauvais signe ? Une réponse mais de quel style ? Nous ne sommes pas entièrement rassuré. Surtout que l'officier réclame le chevalier Didrik qui n'est bien sur pas encore rentrée. Mais quelle idée a-t-il eu de partir se promener en ville. Bohor se fait alors le représentant de notre Léorde. L'officier lui tend alors une missive, avant de demande Arzul « le trouveur de Poussière » et Astel « la Dragéenne ». Ces derniers s'avancent et reçoivent la même lettre. Puis les yeux du Chimérien se pose sur Maniao et moi-même. Notre présence lui pose problème, en particulier la mienne. Dans ses yeux, je peux y lire de la haine et une envie de meurtre. Mais son rôle lui en empêche. Il ressort des lieux suivit de ses hommes. Nous pouvons entendre les bruits de la plaque et de la maille s'éloigner.
A l'extérieur, c'est l'attroupement. Les enfants prennent en main des bâtons et joue à la guerre. Les hommes se réunissent pour discuter de la présence de gardes royaux en ses lieux et les femmes font se qu'elles font de mieux «les commères ». Astel et Arzul prennent congés pour lire en cachette leur missive. Avec Maniao, nous nous disons que nous allons peut-être écourter notre présence en ville. Sur ces entrefaites, Didrik rentre. Bohor lui remet alors la lettre qui lui est destinée. Notre Léorde sans s'occuper de la bienséance l'ouvre d'un geste. C'est une invitation pour le lendemain pour une audience au près du Prime-Roi. L'entretient se fera dans la salle du trône en présence de ses proches conseiller. Les lettres ont donc eu l'effet escompté, mais cela est bien rapide. Bonne ou mauvaise chose ? Nous le serons bientôt.
Dernière modification par GrAaL le sam. avr. 13, 2013 11:23 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Ce qui est sur est que cette nouvelle va légèrement précipiter notre départ avec Maniao. Sait-on jamais si notre présence est remonté au Prime-Roi et qu'il souhaite nous rencontrer. Je sais que je ne pourrais tenir ma langue face à lui. J'ai réussi lors de nos dernier entretient avec les Phéniciers, mais seulement parce qu'ils seraient nos alliés. Je ne sais pas à quoi m'en tenir avec le Prime-Roi chimérien, allié ou ennemie ? J'espère que ce sera le premier. Nous préparons donc nos affaires avec la Pégasienne et demandons à nos compagnons si ils souhaitent que nous sortions certaines de leur affaire. Ils se montrent confiant et finalement nous n'emportons que le livre récupéré au domaine de Maak. Il ne faut surtout pas prendre de risque avec ce dernier, et il sera plus en sécurité avec nous.
Une fois notre paquetage terminé, nous quittons nos compagnons et prenons la direction de la porte principale. Cela va prendre plus de temps que prévu. Il semblerait que nous ne soyons pas les seuls à vouloir quitter la ville. Rapidement, nous comprenons la raison de cette exode. La chasse à l'homme a été avancé à se soir et peu de monde souhaite goutter à cette soirée. De plus, les non-Chimériens n'ont également pas trop envie de faire de vieux os dans le quartier et ses environs. Nous apprenons également que les portes de la ville seront fermées durant l’événement. Quel dommage, nous qui comptions rentrer pour dormir chez Bohor. Cela au moins nous donnera une excuse officielle pour rester à l'extérieur.
Ce n'est qu'après d'une heure que nous réussissons à sortir de la ville et nous pouvons nous diriger vers nos communauté. Après une courte discussion, nous décidons avec Maniao d'aller en premier chez mes congénères avant de rejoindre les Pégasiens. La communauté basilc s'est installé à l'écart de la ville dans un grand bosquet qu'ils ont aménagé. Un magnifique coin pour être dans la tranquillité. Par contre, les Chimériens et le Prime-Roi ne porte qu'une confiance limitée aux nôtres et une compagnie entière entoure les lieux. Cela crée une zone de sécurité autour de notre quartier. Nous y pénétrons et découvrons un lieu grouillant de vie. Les Chimériens et les autres habitants de Rousk y viennent acheter des services en tout genre. Mes confrères Malendreux sont nombreux et nos connaissances et savoirs faire sont très prisés. Les Basilics sont plus d'une centaine dans ces lieux mais nous y croisons de tous les peuples. Je discute un peu avec les marchands pour avoir des informations sur l'armée chimérienne qui attaque Ekhat. C'est alors que je lache volontairement que nous venons de Ekhat. Je devient rapidement le centre d'attention de toute la communauté. Les questions fusent sur Ekhat, l'armée et nous. Je leur raconte que nous avons travaillé avec les Druides Noires, la Pégasienne, un Phénicier et un Dragéen étant également dans le coup. Cela les rassure de savoir que les autres peuples se sont unis contre l'attaque chimérienne. On nous parle alors d'anciens pactes qui ont existés, tel que « le pacte des Ecailles » entre les Aspiks, les Dragéens et les Basilics. La grande question est : est ce que les Dragéens vont bouger ? Je continue mon petit moment de gloire et en profite pour me renseigner sur le Chimérien noir et ses actes. Et ce que nous apprenons est fort intéressant. Ce dernier serait accusé de meurtres de manières horribles et sanglantes. Cela aurait remis en cause la souveraineté de Kervern. Il est possible que le Néant soit derrière cette action, car cela ressemblerait à ce que l'on a vu devant Ekhat. Cela me rassure quelque peu, car cela signifierait que Kervern combat le Néant directement ou non mais qu'aux moins notre ennemi pourrait voir le Prime-Roi comme un danger.
La nuit tombe lorsque nous quittons ma communauté pour se rendre chez les Pégasiens. Ces derniers nous reçoivent agréablement, bien que méfiant à mon égard. Rapidement Maniao se renseigne sur la caravane qui l'avait emmené à Ekhat. Les Coruscants lui apprennent qu'elle a déjà quitté Rousk pour se diriger vers la Griff. Ils nous racontent également l'arrivé de l'armée chimérienne ainsi que le massacre de la basse ville. Des chimériens étaient déjà présent et lorsque les cors se sont mis à résonner, ils se sont révélés et ont massacré les habitants et marchands sans distinction de peuple. Ils étaient là pour créer un véritable chaos et ils ont réussi. Nombreux furent les morts et tout autant les disparus. Maniao accusa le coup, mais rapidement sa nature curieuse prend le dessus. Elle pose plusieurs questions, qui sont coupés. On nous propose de se diriger vers la grande tente pour discuter tranquillement. Surtout pour éviter les oreilles indiscrètes. Nous voilà donc réunis sous leur lieux de réunion et de vie. Le chef de caravane prend la parole. Seul les Manuscant l'interrompront pour ajouter des détails et précisions. Nous apprenons alors que le rituel de l'onde est en préparation, mais que sa date n'est pas encore déterminé. Cet événement rare se déroule dans la capitale prégasienne, à Lidehiel. Lors de cette cérémonie, les Pégases se réunissent en honneur de l'Onde. Une manifestation fort intéressante, d'autant plus que notre ennemi pourrait y agir.
Mais ce n'est pas le plus intéressant. En effet, Maniao découvre, ainsi que moi, qu'un mariage et par la même occasion une alliance se prépare. Ces derniers pourraient coïncider avec le fameux rituel, pour en avoir la bénédiction. Un des trois Roi pégasien devrait marier son fils avec Dame Johera Al Essia, une très belle Licornéenne. Elle possède déjà un surnom, « Rose des Glaces », un clin d’œil au deux peuples. Le « Pacte des Sabots » est en marche. Mais cette idée n'est pas appréciée par tout le monde. Les Pégasiens auraient connu quelques troubles autour de ce sujet. En même temps, le mariage de la glace des montagnes et de la chaleur des déserts est quelques peu étrange. Mais en ces temps troubles, toutes alliances est bonne à prendre. Il ne restera plus qu'a se renseigner plus avant lorsque nous en auront terminé avec Rousk et à suivre Phalène. Dernier détail, la Licornéenne est en route pour le nord. Personne ne sait quel est son itinéraire. C'est pour cette raison qu'il reste à Rousk, pour se renseigner, entendre les rumeurs et pouvoir réagir si ils apprennent qu'elle passe dans les environs. Alors ils l'escorteront jusqu'à la capitale Lidehiel.
Les très nombreuses informations que nous avons récoltés aussi bien chez les Basilics que chez les Pégasiens ne me rassure guère. Il se passe des choses fort importantes un peu partout et je redoute que notre ennemi n'agisse déjà ou agira lors de ces événements. Il va nous falloir faire des choix. Espérons que cela soit les bons et surtout que nous ne soyons seuls. Maniao n'est pas non plus rassuré par ce que l'on a pu entendre. Après une rapide discussion, nous prenons congés de ses camarades et repartons vers Rousk. Nous allons tenter de rentrer en contact avec nos compagnons dans la ville pour leur transmettre nos informations, ou du moins une partie. La ville étant fermée, nous allons passer par notre Espace Fraternel.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
encore deux résumés de retards qui devrait arrivé en début de semaine
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Didrik s'avance dans la rue, entouré par ses hommes. Il vérifie que son armure est bien attachée et que sa lame est bien aiguisée. Ces deux dernières le convainquent. Il entend au loin le son des cors qui annoncent le début de la chasse. Il sourit. C'est son heure de gloire, après avoir pu rencontrer le Prime Roi et lui avoir offert la tête de Dalbion Sinor, le voilà à participer à une chasse à l'homme avec les nobles les plus proches de Kervern. Derrière lui, les portes se referment. Il s'enfonce alors dans les rues tortueuses de Rousk. A la différence de ses hommes, qui cherchent le Chimérien Noir comme si c'était un animal, Didrik le considère comme un être fourbe. Il vérifie chaque recoin de rue sombre pour éviter de le rater. Les cors résonnent, plusieurs groupes opposés semblent l'avoir repérer. Surement un peu d'intox. Une ombre dans une ruelle. Ses hommes l'ont vu également et les quatre Chimérien embrochent la forme avec leur lance. Un simple quidam qui fuyait. D'autres bruits derrière le cadavre. Le chevalier Chimérien à le temps de distinguer une famille qui court et tente d'arrêter le geste de ses hommes. Hélas, il n'a le temps que de sauver la mère et sa fille. Il leur ordonne de le suivre, ils n'ont pas de temps pour la piétaille et il faut se dépêcher pour trouver la proie en premier. Il l'a vu. Ou du moins une personne qui courait à toute jambes. Il se lance à sa poursuite. C'est bien le Chimérien Noir, l'Homme qu'ils doivent tuer. Il prend sa suite, mais un vertige le prend. Une voix résonne dans sa tête, Nahash. Il lui dit qu'il faut faire attention au Chimérien Noir, il pourrait être lié au Néant et le Prime-Roi est peut-être en danger lors de la chasse. Il l'a perdu de vue , mais ses sens aiguisés par le Fiel ne laissent pas de place au doute. Il vient de prendre cette ruelle. Il est là. Il reprend son souffle au bout du chemin. Didrik décide de ne pas prendre de risques et lance sa dague en direction de la proie. Cette dernière s'enfonce dans le corps du Chimérien Noir qui est surpris. Le Chevalier allonge sa foulée et d'un coup d'épée net et précis l'achève. C'est son soir. Mais le doute l'assaille. Il s'approche du cadavre, se penche dessus et vérifie un détail. Il a bien sa langue. Ce n'est pas celui qu'ils pourchassent. Alors qu'il se tourne vers ses hommes pour leur dire, le temps ralentis jusqu'à se figer. Un à un, il perd ses sens. Le toucher s'efface, il n'a plus aucune sensation. Puis l'odorat, les effluves de Rousk s'évapore. Et pour finir le son, comme si il n'existait plus que la mort. Puis...
Nous nous écartons avec Maniao de nos deux communautés et nous approchons de Rousk, à la recherche d'un lieu tranquille. Une fois chose faite, je m'installe confortablement et me concentre. Petit à petit, je ne fait plus qu'un avec le Veilleur. Je sais ou se trouve les autres et j'appel J'arrive à contacter Didrik et n'ait le temps que de lui susurrer quelques mots « Chimérien Noir...possible lien avec Néant...Prime-Roi en danger... ». Je reprend doucement conscience. Maniao est tendu. Elle m'annonce qu'elle a aperçu un groupe guidé par des torches identiques à la mienne poursuivit par deux gardes chimérien avec des chiens de guerres. Nous n'avons pas le temps de tergiverser, si nous voulons savoir de quoi il en retourne, il nous faut y aller. Nous suivons donc les lueurs qui se reflètent dans la lande entourant Rousk. Nous venons de perdre les Basilics, ou du moins, ceux qui y ressemblent, tout comme les Chimériens. Maniao me fait signe de regarder la ville. Rousk prend feux. Ou plutôt plusieurs brasiers viennent de se déclarer à plusieurs endroits dans la ville. Comme un écho, la flamme phéniciaire s'anime et semble gonfler. Sûrement un appel pour s'occuper des incendies. Chaque chose en son temps. Je reprend mon avancé dans les crevasses à la recherche de mes congénères. C'est bon. On aperçoit le groupe un peu plus loin. Dans le doute, nous approchons discrètement. Il se compose de plusieurs personnes, dont deux mercenaires Basilics et de Chimériens se faisant passer pour des Basilics. Ils vont faire évader le Chimérien Noir. Nous avons à peine le temps de distinguer une ouverture d’où sort un homme encapuchonné, que les deux gardes Basilics nous repère. Si cela ne suffisait, on entend derrière nous les deux molosses aboyer. Ils nous faut faire un choix. Je sors de ma cachette et annonce aux Basilics que les Chimériens sont en train d'arriver et qu'il faut qu'ils s'enfuient. J'espère que dans la précipitation nous pourrons partir avec eux. Mais mon plan échoue lamentablement. Le groupe s'enfuie donc avec leur colis alors que les trois chiens nous sautent dessus. J'évite le premier, mais pas le second. Ce dernier commence à enfoncer ses dents dans le cuir de mon armure. Je sens les pointes entrer dans ma chaire. J'espère que mon armure tiendra le temps de me débarrasser de ce monstre. Les deux gardes sont là, ils pointent leur arbalètes dans notre direction. Je balance mon épée vers l'animal qui me mords espérant gagner un peu de temps et ce dernier semble ralentir. Avant que j'ai eu le temps d'atteindre ma cible, mon bras se fige. Je ne peux plus bouger. Peu à peu la douleur de la morsure disparaît. Je ne ressent plus rien, ni le vent, ni la fraîcheur de la nuit. Mon ouïe a également disparu. Les chiens sont figés et plus aucun son ne s'échappe de leur gueule. Même le crépitement des feux de la ville à disparut. Puis...
Arzul se réveille. La tour Phéniciaire l'appel. Aussi rapidement que possible, il se lève, s'habille et prend ses affaires. On a besoin de lui. Dans la chambre adjacentes, Astel est également réveillée, mais pas pour la même raison. Elle entends des gens crier dans la rue. Elle suit les pas du Cendreux. Alors qu'ils débouchent à l'extérieur, ils peuvent admirer un splendide spectacle terrifiant. D'immenses brasiers s'élèvent de plusieurs bâtiments de Rousk, créant une danse de flammes, le tout accompagné des cris de désespoirs, de peurs et les crépitements des flammes. La foule s'écarte sur leur droite. Des gardes chimériens escortent des Phéniciers. Arzul s'avance vers eux et montre le signe de l'Asbeste. Ils sont incorporés par la troupe pour s'occuper des flammes. Ils sont sur place, face à un des immenses brasiers. La chaleur est insoutenable pour la Dragénne qui ne se sent pas à l'aise. Un des Forgerons lance les ordres, tandis que lui et ses collègues tentent de contenir les flammes. Arzul, Astel et les autres hommes doivent repérer les symboles de l'Asbeste pour que les Sapeurs fassent écrouler les bâtisses et couper la progression du feu. A ce petit jeu, le Cendreux se montre fort doué. Indiquant les runes les unes après les autres. Les Phéniciers ne perdent pas de temps et à grand coup de masse frappe les maisons pour les faire tomber. Des familles sont encore à l'intérieur ne comprenant pas ce qu'il se passe. Les deux mimétiques tentent d'aider les Chimériens à sortir avant que leur toit s'écroule sur eux. Mais le pire n'est pas encore arrivé. C'est une véritable fournaise dans les rues de Rousk et les mimétiques phéniciers qui devraient circoncire le feu n'y arrive pas. C'est la panique totale lorsque les flammes échappent au peu de contrôle des Forgerons pour souffler maisons et habitants. Les Chimériens et Phéniciers s'embrasent, les bâtiment s'écroulent sur les survivants, le Feu prend possession de Rousk. Arzul se retrouve enseveli sous des amas de pierre alors que la Dragéenne échappe de peu au même sort. Alors qu'ils voient la horde de flamme fondre sur eux, le temps s'arrête. Le silence se fait autour eux. Disparu les cris de souffrances, de peurs et d'horreur. Terminé la chaleur du brasier. Ils ne peuvent plus bouger, plus entendre et plus sentir.
Dernière modification par GrAaL le mar. sept. 10, 2013 3:28 pm, modifié 2 fois.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
Nahash et Maniao sont les premiers à la voir venir. Une vague de brume à perte de vue. Mais elle va bien trop vite pour être naturelle. Alors qu'elle se rapproche rapidement, les deux mimétiques peuvent mieux la distinguer et ce qu'ils aperçoivent les glacent quelque peu. Ce voile blanchâtre n'est autre qu'une nuée de vers blanc cadavérique qui dévorent tout sur son chemin. Maniao et Arzul en appel à leur Féal pour savoir si ils doivent s'inquiéter. Ces derniers les rassurent. Les voilà, les vers de la mort sont sur eux. Ils ressentent des picotements sur l'ensemble de leur corps, mélange de douleurs et de frissons glaciales. Ils se voient peu à peu disparaître. D'abords les extrémités, puis les membres, puis le torse et enfin la tête. Les cinq mimétiques ne sont plus. Seul le Noir et le Néant comme compagnons. Puis ils distinguent un point de lumière. Une chute vertigineuse vers ce halo d'espoir. De nouveaux les picotements et la douleur. Enfin une douce sensation. La chaleur. Puis le bruit, la foule et le ressac de la mer. Ils sont de nouveau, tout leur sens sont revenus.
En vie, du moins je l'espère. Je ressens même l'odeur du feu. Pour une fois cela me rassure quelque peu. Par contre ou sommes nous ? Nous sommes en cercles, plusieurs bâtiment nous encercle et nous pouvons distingué une foule réunis sur une place un peu plus loin. Après un rapide conciliabule, nous partons en direction de la place. D'après Arzul et Astel, l'air marin et l'architecture les ferait pencher pour une ville grifféenne. Magnifique, nous avons quitté la capital Chimérienne pour une ville paumé en Empire Griff'. Faudra m'expliquer comment. Mais je ne pense pas que nous aurons des réponses tout de suite. Par contre, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche en ses lieux mais je ne saurais dire quoi. Nous atteignons notre but. La place est empli de monde. L'allure des habitants ainsi que l'Ekklesiarque prêchant face à elle nous confirme l'hypothèse de nos compagnons. Nous sommes bien dans un port en Griff'. Le prêtre grifféen se tient devant un maison dévoré par les flammes. De forte statures, la coupe militaire et les yeux bleux comme la mer, l'Ekklesiarque Hommael harangue la foule, que ce sacrifice est pour le bien de l'Empire. La foule n'ont d'yeux que pour lui et d'oreilles que pour son discours. A petit détail plus ou moins inquiétant la présence d'une vingtaine de gardes lourdement armurés.
Je dois dire que j'ai pas mal voyagé, mais je n'ai jamais vu un tel événement lorsque j'ai pu passé en Griff'. Et j'en ai jamais entendu parlé. Donc soit il se passe des choses étranges en Empire Griff' depuis notre départ d'Ekhat, soit... Sommes nous toujours à la bonne période ? Mais le temps n'est pas encore au question, il serait déjà bon de savoir ou nous sommes exactement et surtout pourquoi cette maison est en train de flamber. Avec Astel et Didrik, nous quittons la place et contournons les lieux. Hélas, les flammes sont bien trop vivace pour s'approcher et tenter de trouver la raison de cette incendie. Alors que nous abandonnons notre idée première, nous commençons à croiser les premiers habitants qui retournent à leur occupation. La diatribe de l'Ekklesiarque a du se terminer. En jettent un coup sur la place, nous apercevons Maniao et Arzul encerclé par les gardes et en grande discussion avec le prêtre. Je propose à mes compagnons de continuer notre route par un autre chemin et tenter de rejoindre l'entrée de la ville. Malheureusement cette dernière se révèle être fortement gardée, par deux corps de gardes différents d'après notre Chimérien. Ah... il semblerait que les gardes nous ait repéré. Je décide de m'éclipser discrètement pendant que mes deux compagnons discutent. Ils sont déjà entouré par les soldats lorsqu'ils se rendent compte de ma disparition. Je profite pour les suivre de loin et voir ou ils sont emmenés. Leur route se termine dans un grand bâtiment bien gardé. Ne pouvant rien pour eux pour l'instant, je vais continuer mon exploration des lieux.
En écoutant quelques discussions, et fouinant ci et là, j'arrive à apprendre que nous sommes à Port Greyos, un port proche d'Aldaranche. Ce dernier se révèle être très vivant, la population est nombreuse et la ville très dense. J’aperçois des produits de nombreuses régions, la ville se révèle riche et bien desservit en spécialité du M'Onde entier. Sur le port, un immense navire est en activité. Les hommes transbordent beaucoup de caisses et de tonneaux. Il semble s'armer. Pourtant la Griff n'est pas sensé être en guerre... Bon il est temps de retourner votre le lieux ou ont été emmené mais compagnons. Alors que je suis en route, je les vois sortir de la maison et s'éloigner. Je profite d'une ruelle pour me joindre à eux comme si j'étais là depuis le début. Ils m'apprennent que nous sommes en 945 quelques jours après la mort de l'Empereur de Griff' par le Phénicier Januel. Cela confirme mes impressions, nous ne sommes plus dans la bonne époque. Du moins en apparence. Sinon concernant la maison en feu, c'était pour détruire une Sombre Sente qui venait de se former. Comme par hasard au moment ou nous sommes apparus.
Maintenant il va nous falloir découvrir pourquoi nous sommes là et qu'est ce qui a bien pu nous y envoyer. Avant toute chose, je me concentre sur la ville, sur tout ce qui nous entoure pour ressentir la présence de notre ennemi. La réponse me fait frissonner. Il est partout autour de nous, diffus mais bien présent. Arzul fait appel au Veilleur pour avoir une réponse plus précise, hélas ce n'est pas possible. Par contre, il découvre que le Néant semble s'être développé dans le lac. Le Veilleur et les soldats sont sur le pied de guerre. Bon quoi qu'il arrive nous allons rester sur place pour tenter de le trouver et l'éliminer. Nous prenons donc une chambre à l'auberge. J'en profite pour discuter un peu avec l'aubergiste. Il confirme les informations de mes compagnons. J'apprends également que le chef de la garde de Greyos est dans les geôles. Il ne serait pas d'accord avec la politique de Hommael. Ce dernier est là pour réquisitionner tout ce qui lui semble utile pour la guerre contre les Charognards. l'Ekklesiarque vide la ville de ses hommes et de ses denrées. Greyos pourrait disparaître une fois les lieux vidés de tout. Est-ce alors la raison de notre présence ? Éviter que le port passe dans l'oubli ? Bonne question. Alors que le soleil termine de se coucher, nous finissons notre repas. Avec Didrik et Arzul, nous souhaitons prendre la température de la ville une fois le soir venu. Dans un premier temps, nous allons sur les restes fumant de la maison. Rien d'intéressant, à part les traces de la Sombre Sente. Notre Cendreux récupère quelques cendres pour en apprendre plus. Le Phénicier décide de rentrer directement pour en appeler à son Féal. Pendant ce temps là, avec le Léorde, nous prenons la direction du port.
Ce dernier se révèle être le lieux de vie après le crépuscule. Les marins, gardes et habitants s'y croisent au détour d'une choppe, d'une bouffée de fumée ou d'une histoire. Par contre la tension est pesante et la forte présence militaire ne fait rien pour améliorer les choses. Au centre du port, un immense navire, fierté de l'empire Griff', « La Lumière de Griff ». Ce vaisseau est fortement armé et je ne doute pas qu'il a eu son utilité lors de la Guerre des Cendres... du moins s'il a put partir de Greyos ou s'il ne s'est pas perdu dans les mers du M'Onde. La nuit de nous apportera pas plus de réponses et nous décidons avec Didrik de rentrer à notre chambre. Nous y retrouvons nos compagnons. Arzul nous raconte qu'il a discuté avec deux saltimbanques du nom de Saltirius et Jhona. Ces derniers sont là depuis quelques temps déjà et tout leur tours ont été révélés par un jeune gamin du coin, Sirri. Ce dernier s'est révélé être précoce et très observateurs. Voilà un habitant qui dénote de la population. Surtout que personne n'a sut leur dire ou habitait ce gamin. Il va nous falloir en plus nous renseigner sur lui. Mais est-ce le plus important? On raconte que la nuit porte conseil. Espérons le, car nous allons en avoir besoin. Personne n'étant rassuré par les lieux, nous décidons par acquis de conscience d'effectuer des tours de garde.
Les derniers endormis sont réveillés par les bruits de la ville et de son agitation. Le soleil ne s'est pas levé depuis longtemps, mais les habitants sont déjà bien actif. De la fenêtre de notre chambre nous pouvons observer la grande place sur laquelle se trouve le marché. Il nous faut nous décider sur la marche à suivre. Nous sommes dans une ville, bien loin de celle d'origine, et surtout dans une époque qui n'est pas la nôtre. Arzul se lance dans une prière à son Féal pour en apprendre plus sur l'incendie du jour précédent ainsi que sur la Sombre Sente qui est apparue. Le Phénix a répondu à son appel. Après sa transe fusionnelle, Arzul nous apprend que la Sombre Sente et les lieux n'existaient pas avant notre arrivé. Est-ce nous qui avons créer ce lieux ? Illogique, personne ne connaît cette ville. Est-ce qu'on nous a envoyé à Greyos ? Plausible, mais pour quelles raisons ? Cela me plaît de moins en moins. Il va nous falloir nous activer, car qui sait combien de temps nous avons. Nos deux femmes, sûrement tiraillé par des instincts maternels, sont excités à l'idée de chercher le fameux Sirri. Nous les laissons donc s'occuper de ces investigations et préférons avec Arzul et Didrik tenter de rentrer en contact avec le capitaine de la garde de Greyos. Ce dernier, actuellement dans les geôles pourrait se révéler un bon informateur et qui sait peut-être un allié. Entre la jouer au culot et demander directement à le rencontre ou tenter de discuter discrètement avec lui par une lucarne, nous choisissons la seconde. Plus risqué, mais au moins nous sommes sur de pouvoir lui parler.
Tandis qu'Arzul et Didrik montent la garde, je m'approche de l'ouverture et interpelle l'officier. Ce dernier est étonné de ma présence. Je lui concède que je suis bien loin de chez moi, mais que certain événement dans M'Onde sont bien trop important pour rester cloîtrer chez soi. Je commence alors à l'interroger un peu sur la ville et la raison de sa présence en prison. Le Capitaine ne m'apprend rien de nouveaux, hélas. l'Ekklesiarque a débarqué il y à quelques temps et il a annoncé qu'il allait réquisitionner hommes et nourritures. L'officier y est quelques peu opposé car cela mettrait à mal sa ville. Ce sont pour ces raisons, qu'il loge maintenant dans une cellule. Il m'interroge sur les réelles raisons de ma présence, mais j'élude les questions. Au final cet entrevu ne nous a rien rapporté, à part une possible aide, une fois le capitaine libéré. Soit lorsque le navire sera parti. J'ai peur que cela soit alors déjà trop tard. Espérons que nos compagnons aient eu plus de chance.
Ces dernières nous rejoignent alors que nous déambulons sur le marcher. Elles nous racontent qu'elles ont une piste pour l'enfant. En effet, grâce à une épicière qui vendait de l'encens dragéens, elles auraient appris qu'une sorcière vivrait à la lisière de la ville et que cette dernière aurait un enfant étrange. Espérons que ce ne soit pas l'encens qui leur soit monté au cerveau. Avec difficulté, nous trouvons le chemin qui mènerait à la demeure de la sorcière. Il est tortueux et à même le flanc des parois des falaises encadrant la ville. Une fois au sommet et après quelques pas, nous aperçevons une bâtisse. Devant une petite jardin. Alors que nous nous approchons, Astel reconnaît des plantes dragéennes. Un légère odeur d'encens emplis nos narines, remplacant peu à peu l'air iodé de la côte. C'est alors que nous le voyons. Un gamin en train de lire. Ce dernier nous remarque, referme son livre et entre à reculons dans la demeure. C'est alors qu'une belle femme en sort. Elle nous observe et nous jauge. Lorsqu'elle tombe sur Astel, la Dragéenne sort une longue lame, ressemblant à celle de notre compagnon. Elle est sur la défensive.
Astel entame la discussion avec elle. Notre Dragéenne lui explique que nous sommes nouveaux en ville et que nous aimerions ses lumières pour en apprendre plus sur les lieux. La tension entre les deux est presque palpable. Mais cela n’empêche pas la belle inconnue de nous inviter dans son antre pour y boire le thé et palabrer. Les effluves d'encens sont encore plus forte. Cet odeur s'infiltre par chaque pore de la peau et semble engluer notre esprit. Les échanges se font cordialement, mais l’hôte des lieux ne lâche pas Astel du regard. Je n'écoute que d'une oreille discrète la discussion et observe du coin de l’œil l'enfant. Est-ce bien lui celui qui a su déjouer les supercheries des saltimbanques ? Il arrête son écriture et lève la tête. En effet, on vient de parler de lui et d'apprendre à sa mère ses exploits en ville. Cela ne la réjouit guère, à la différence de son fils qui semble s'en amuser. Je me frotte la tempe. Le parfum de l'encens obstrue mes sinus et obscurcie ma réflexion.
« Cela sent la Charognard ! » s'écrit Maniao. Ni une, ni deux, Didrik accompagné d'Astel et la Dragéenne fonce sur la porte et l'ouvre sur un désagréable spectacle. Deux immenses créatures charognardes se dirigent lentement mais sûrement vers la chaumière. Est-ce l'enfant qui les aurait appelé ? Je me tourne vers la lit ou il se tenait mais il semble avoir disparu. Un doute me traverse : a-t-il réellement existé ? J'obtiens ma réponse par la Dragéenne qui l'appelle et le cherche des yeux. Je m'approche de la paillasse et découvre une trappe. Pas le temps de réfléchir, je passe au travers. J'entrevois l'enfant s'enfuir dans les bois. Je me jette à sa poursuite. J'espère que mes compagnons vont me suivre et ne pas faire front avec ces monstres de morts. Je m'enfonce donc à la suite de Sirri dans les fourrés. Je suis ses traces dans la végétation jusqu'à déboucher sur des ruines. L'architecture de ces dernières est étrange, et il ne m'a jamais été donné d'en voir de tel. Pourtant je dois reconnaître que j'ai pas mal voyager à travers le M'Onde. Je distingue une lumière venant des ruines. C'est une ouverture dans la végétation et la terre. Piqué par la curiosité, j'y entre. Après quelques pas, me voici dans une grande pièce. Les murs me semblent bien solide. Au centre des lieux, un gisant. D’où je suis, je peux distinguer une momie, corps desséchée par le temps et l'homme. Au fond de la pièce, un établie avec des parchemins ainsi qu'un nécessaire pour écrire. Mais tout cela n'est rien par rapport au lieu en lui-même. La pièce ne possède aucune ouverture et pourtant, j'y vois comme en plein jour, la lumière des lieux provenant de cristaux enchâssés dans la pierre. Si l'on s'approche de ces derniers, on pourra discerner, fossilisé dans l'ambre, un insecte. Mais la stupeur ne s'arrête pas là. Les murs sont entièrement couverts d'écriture. Mais pas une que je connais, ni ne reconnaît. Une langue et un alphabet inconnu. Mais quel est ce lieu ? Quelle est cette écriture ? Oubliée ou... ?
Je me retourne prêt à dégainer. Ce n'est que Didrik qui vient de me rejoindre dans la grotte. Alors que j'allais lui demander si les autres le suivaient, je l’aperçois, cette vague brumeuse porteuse de mort et d'oubli. Mes mots disparaissent avant d'avoir pu naître. Le Léorde disparaît lentement devant mes yeux, grignoté morceau par morceau par ces être. Ces mêmes yeux incapable de verser une larme pour la désagréable sensation d'être rongé vivant. Pour la seconde fois, les vers de notre ennemis nous dévore et nous mourrons.
Le Noir. Le Néant. La fin ? Pas encore. Les cinq mimétiques chutent rapidement. Une vive lumière les éblouit. Ils sont dans une tour. Ils encerclent un cadavre de Dragéen rongé par ces mêmes vers blanchâtres qui les rongent à nouveau. Certains espèrent que cette souffrance prendra fin. Mais il fige la scène dans leur esprit. Cet homme mort d'épuisement, avachit sur des ouvrages, une plume dans chaque main, comme si le temps lui manquait... ou disparaissait pour l’empêcher de terminer. Ils aimeraient se pencher sur les parchemins et y découvrir la raison de son fanatisme. Mais ils n'en auront pas le temps. Car pour la troisième fois, ils seront rongés par l'oubli... mais hélas pour eux, cela sera la dernière.
Dernière modification par GrAaL le mar. sept. 10, 2013 3:28 pm, modifié 2 fois.
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Re: [CR : Chronique des Féals] Récits d'un Basilic
L'air marin... la douceur océane... la chaleur des torches... peu à peu leur sens reviennent ainsi que leur existence. Le voyage fut rude et le retour tout autant. Les cinq mimétiques réapparaissent sur une petite place, seulement entourés par la noirceur de la nuit...
Sommes-nous vivants ? Il me semble que cela soit en effet le cas. La ville, ou du moins ce qu'il en reste, à des airs de Port Greyos. Mais il ne reste plus que des ruines, vestige de l'attaque charognarde. La grotte et ses écritures. Avec Didrik nous échangeons un regard. Nous pensons à la même chose. Rapidement nous mettons nos compagnons au courant de ce que nous avons vu avant de... disparaître. C'est le mot le plus adéquat. Cela intrigue grandement nos compagnons et nous décidons donc de nous y rendre au plus vite. Nous traversons un champ de désolation, apercevant ci et là la racaille et la ruine. Port Greyos n'est plus que l'ombre d'elle même. Cette ville si riche, opulente et puissante est devenu avec le temps et la mort un repaire de brigands et de pirates. Quelques braseros illuminent la ville a ou s'entassent des groupes ou des clans. Tout le monde s'observe, se jauge mais personne n'osera agir pour briser cette bonne entente. Nous essayons d'éviter au mieux chacun de ses clans, certains parmi nous dénotant dans cette ambiance glauque.
Nous atteignons enfin l'ancien chemin grimpant vers la demeure de la Dragéenne. Il n'en demeure plus que des restes et nous devons faire extrêmement attention et avancer lentement pour éviter de chuter. Une fois sur les hauteurs de la ville, nous retrouvons la route vers la chaumière. Seul quelques indices laisseraient penser qu'il y avait une habitation en ces lieux. La nature a repris ses droits et dévoré les murs, potagers et la civilisation. Avec le Chimérien, nous retrouvons à travers la végétation le chemin menant aux vieilles ruines et à la grotte. Nous devons éviter discrètement un poste de garde pour atteindre notre objectif. Une fois sur place, je sors ma lanterne, la secoue pour l'allumer et m'avance dans l'obscurité, suivit par mes compagnons.
Après quelques pas, nous débarquons dans la grotte. Ma lanterne n'éclaire que faiblement les lieux, tellement ses derniers sont imposants. Hélas, la déception est grande pour Didrik et moi-même, lorsqu'en s'approchant des murs, nous les découvrons lisses. Toutes traces d'écriture étrange a disparu. Adieu l'établi et son livre. Au revoir ambre phosphorescente et ses insectes fossilisés. Par contre ces derniers semblent avoir été arrachés de leur cocon de roche. Le travail a été grossier et fait sans aucun respect des lieux. Par contre aucun mot, phrase ou moindre lettre. Tout a disparu. Ou n'était-ce qu'imagination ? Je ne peux le croire. Leur présence pourrait expliquer bien des choses et aurait pu nous apporter bien des réponses. La fatigue se faisant sentir et serait mieux d'examiner les lieux demain. La nuit peut porter conseil.
Après avoir récupérer de nos pérégrinations dans le passé, nous nous levons frais et prêt à chercher des traces des écritures. Cela nous prend du temps, mais nous avons la conviction que ce n'était pas un rêve. En effet, tout a été effacé, limé, poli de tel sorte qu'il ne reste plus de preuves et que seul un œil averti puisse distinguer la disparition. De plus, ces recherches font penser à Arzul que cette grotte serait seulement une pièce d'un édifice plus grand et que ce dernier aurait disparu dans la mer bordant la falaise. Cela se tiendrait. Ou serait-ce du à autre chose ? En effet, en territoire pégasien la terre se décroche et s'envole. Le phénomène en cause pourrait-il être le même en ses lieux ? De même, toujours d'après notre Cendreux, les vestiges seraient ceux d'une civilisation très ancienne. Tellement qu'elle lui est inconnu.
Pour vérifier ses dire, il faudrait plonger mais pour cela il va soit nous falloir passer par Port Greyos, et donc traverser toute la lie de la société, soit trouver un autre point d'accès à la mer. Nous penchons pour le second, le premier étant trop risqué surtout que certain ne colle pas au paysage. Donc Didrik et Maniao vont devoir longer la cote en vue de découvrir un moyen d'atteindre l'océan. Pendant ce temps là, Arzul, Astel et moi-même allons nous reposer en vue d'un voyage nocturne dans le village. Nous souhaitons nous renseigner sur l'ambre phosphorescente et au vue du travail de sagouin je parierai que ce sont les habitants de Port Greyos les responsables de ses disparitions. Nous n'aurons qu'a nous faire passer pour des possible acheteurs. Astel et Arzul étant les acheteurs, quoi de plus logique pour une Dragéenne et un Cendreux, et je me ferai passer pour un guide. Cela ne devrait pas être trop dur. De plus, j'ai de quoi payer si ils sont bien en possession des pierres.
Mais avant cela, nous allons en apprendre un peu plus sur les environs. Avec Maniao nous décidons de remonter la route quittant Port Greyos pour Aldaranche. Nous sommes le plus discret possible ne souhaitant pas être découvert par les habitants de la ville. Et grand bien nous en a pris, car il semble que Port Greyos soit surveiller et pas que par nous. En effet, nous apercevons sur la route un barrage ainsi une quinzaine gardes grifféens. La Griff est donc au courant de ce qui vit dans le port et qu'il y garde un œil. Cela est toujours bon à savoir. Nous décidons avec la Pégasienne de faire demi-tour et prévenir nos camarades. Une fois le topo fait, nous nous ravitaillons avant que Didrik et Maniao partent à la recherche d'une corniche pour atteindre la mer. Ils ont l'après-midi pour découvrir ce passage.
Le reste de la journée va se passer assez rapidement. Arzul continue ses investigations pour en apprendre plus sur les lieux mais malheureusement rien de plus. Astel quand à elle s'est penchée sur l'ouvrage récupéré au domaine de Maak. Elle a l'impression que le livre possède encore plus de page blanche que les fois ou elle l'a feuilleté. Il semblerait que le Néant continue son œuvre sur l'ouvrage. Pourtant nous n'avons pas ressenti sa présence. Espérons que cela n'est pas d'influence sur notre Dragéenne. Elle a été la plus touché de nous tous je pense. Je profite de ce moment de calme pour repenser à tout ce que nous avons vécu jusque là. Bien du chemin et des découvertes en si peu de temps et je pressent que ce n'est qu'un début. Le pire est devant nous. J'ai bon espoir que nous puissions combattre le Néant et le vaincre. Nous ne sommes pas seuls dans ce combat mais il va falloir nous faire des alliés puissants et surtout avoir confiance en eux.
Voila la nuit qui approche déjà et toujours pas de nouvelles du Chimérien et de la Pégasienne. Espérons qu'il ne leur est rien arrivé. Quoi qu'il arrive, nous allons partir une fois la nuit tombé pour Port Greyos. Le temps est une denrée précieuse. Nous sommes sur le point de partir lorsque nos compagnons reviennent. Ils ont découvert une crique à quelques heures de marches d'ici ou sont installés des Tarascéens. Cela fait un moment qu'ils sont là au vue de leur installations. Informations intéressantes. Sont-ils là pour Port Greyos ? Une attaque de prévu avec les Grifféens ? Ou encore une autre raison ? Nous allons faire attention en ville, une attaque est toujours possible. Nous reprenons donc le même chemin pour atteindre ce qui reste de la ville en évitant la tour de garde.
Une fois descendu en ville, nous faisons un tour dans les ruines, écoutant ci et là les discussions, tentant d'en apprendre plus sur ce qu'est devenu la ville. Nous découvrons que seul deux bâtiments sont encore debout. La capitainerie et la maison du bourgmestre. Cette dernière est devenu une auberge ou réside Falikor, qui dirige officieusement la ville. Un Grifféen autant respecté que craint. Si quelqu'un peut avoir des informations sur les pierres que nous recherchons ou qui peut être en sa possession c'est bien lui. La grande place de la ville est devenu une immense potence, ou pendu et prisonniers en cage se côtoient, balancés par l'embrun maritime. Il semble que personne ne s'occupe d'eux et que seul la mort leur tient compagnie. Nous nous dirigeons donc vers la nouvelle auberge de Port Greyos avec pour but de se renseigner auprès du barman. Une fois à l'intérieur, nous découvrons que cela sera plus dur que prévu. En effet, il n'y a pas un comptoir mais plusieurs. Sûrement un par groupe. Il va donc falloir choisir le bon. Par contre, l'établissement est entièrement éclairé par les fameux cristaux. Cela pourrait nous faciliter la tache. Après observations, nous en choisissons un. Nous échangeons avec le barman sur l'ambre phosphorescente et le fait que nous souhaitant avoir des informations dessus pour en acheter. Il nous dit d'attendre là, puis il nous quitte. Plusieurs longues minutes passent avant que le barman revienne avec un masse de muscle, un négociateur d'après ses termes. Cela se voit. Il nous redemande la raison de notre présence. Nous lui expliquons que nous avons eu des informations sur ces cristaux et que mes compagnons souhaitent en faire acquisition. L'homme nous dit de le suivre que Falikor va nous recevoir.
Nous lui emboîtons le pas. Il nous fait monter un escalier puis traverser une bonne partie de l'étage. Nous observons que l'étage est découpé en plusieurs lieux séparés par des tentures, qu'il est possible d'entendre les discussions d'en dessous et qu'il y a plusieurs chambre ou le plaisir est roi. Nous passons enfin sous une tenture et débouchons dans une grande pièce avec un Tarascéen armé et armuré. Sa taille et la puissance qui se dégage de lui est tout aussi impressionnant que l'immense trident qu'il ne tient que d'une main. Dans son dos, une hache monumental, de forme ovoïde. Une Tortue, arme dévastatrice tarascéenne. Je n'en n'avais jamais vu jusqu'à maintenant, c'est chose faite. Nous apercevons également une autre tenture cachant en partie une pièce ou se tient le maître des lieux en grande discussion Nous pouvons distinguer Falikor. Il porte une longe toge fortement coloré, recouverte d'un pourpoint de cuir. On peut également deviner de nombreuses cicatrices sur l'ensemble de son corps. De son visage se dégage fourberie et méchanceté. Un volcan prêt à exploser. Je vais devoir marcher sur des œufs lors des négociations. Pour passer le temps, nous échangeons quelques paroles avec le Tarascéen. Nous apprenons qu'il est là pour protéger la personne qui marchande avec Falikor. Et d'après lui, la tache est ardu. Cela fait plusieurs jours que la personne qu'il accompagne discute avec lui pour réaliser l'achat. Espérons que cela ne dure pas autant avec nous.
Mais qu'est ce qu'elle fait ? Pourquoi Astel a écarté le rideau qui cachait la discussion entre Falikor et l'autre individu ? Le premier réagit sur la défensive en demandant ce qu'elle fait là. Le second cache son visage sous un voile et met la main sur un coffret posé devant lui. Mais il est déjà trop tard. Ces traits ne trompent pas, c'est un Licornéen. Que fait-il donc aussi loin des siens et surtout sous protection tarascéenne ? Mais ce n'est pas le plus important là. Nous réussissons à rattraper le coup et éviter que notre camarade soit écharpée. Falikor explose même de rire. Nous finissons donc à la table des négociations en compagnie du Licornéen. Ce dernier souhaitant acheter un ouvrage en échange du coffret. Intéressant, il porte deux lames licornéennes. Ce ne doit pas être n'importe qui. Se pourrait-il que se soit le livre aperçut dans la grotte ? Il semble bien vieux. C'est une possibilité. Côté négociation, nous demandons à acheter un pierre d'ambre en échange de monnaie sonnante et trébuchante. La discussion peu à peu dérive sur les ruines et la grotte. Le Licornéen se montre intrigué par nos connaissance de ses lieux. Mais ce n'est pas le sujet principale. Falikor décide de se montrer magnanime et accepte notre offre et celle du Licornéen. Il offre alors à tout le monde un verre pour celer les ventes.
C'est alors que retentit des cris et des hurlements dans la ville. Falikor nous invite a rester dans la pièce en attendant qu'il aille voir ce qu'il en est. Pour cela, il nous offre un de ses camarades au niveau de l'entrée de la pièce. Ce dernier se retrouver a nous surveiller en compagnie du Licornéen et du Tarascéen. Je vise mon regard à ce pauvre hère et accapare toute son attention, laissant le champ libre au Tarascéen qui n'attendait qu'une ouverture pour lui ôter la vie. Une fois chose faite, le Licornéen nous propose de l'accompagner et le protéger en échange d'une place dans son navire. Nous déclinons lui expliquant que nos compagnons sont rester au niveau des anciennes ruines et que nous devons les retrouver. Il nous souhaite alors bonne chance.
Dès que les deux comparses s'en vont, nous déchaussons une des pierres d'ambre phosphorescente et quittons l'auberge par une des fenêtre. Nous pouvons enfin observer la ville. C'est une attaque. Surgit de la mer, un immense navire déverse des hordes de gardes grifféens. Mais aucun de ses corps ne contient d'âme. Seul le Néant les guide pour faucher la vie et l'espoir. Il nous faut faire un choix, quitter la ville par la porte d'entrée ou se risquer vers le port, sa brume inquiétante et notre pire ennemi. Nous choisissons cette dernière car le livre en possession du Licornéen contient peut être des informations importantes et il ne faut pas que le Néant les fasse disparaître. Nous plongeons alors dans la folie et la noirceur. Grâce à notre expérience et nos dons, nous retrouvons le chemin pris par le Licornéen évitant nombre de soldat néantique. Mais une fois sur le port nous ne pouvons plus leur échapper.
Hommael est à la tête de cette armée. En nous voyant, il lance sa fureur sur nos tête. Au même instant, nous apercevons la barque des Tarascéens. Entre eux et nous, des phalanges néantiques. Je prend le risque, je me jette sur eux, évitant au mieux sa lame et fonce sur la barque. Je sens mon flanc touché mais j'occulte la douleur pour sauver ma vie. J'entraperçois Astel qui effectue sa transformation, écailles et queue apparaissent alors. Elle met toute les chances de son côté. Mais je n'ai pas le temps d'admirer, je pique un dernier sprint et saute sur la barque. Rapidement rejoint par Arzul. Mais aucune trace d'Astel. Avec le Cendreux, nous nous retournons observant la brume sanglante dans l'espoir de voir surgir notre ami. Mais plus la barque s'éloigne et plus notre espoir de la revoir s'étiole. Jusqu'à ce que nous sortions de la brume et que nous laissions derrière nous Port Greyos à feu et à sang, ainsi qu'Astel, la Dragéenne.
Dernière modification par GrAaL le mar. sept. 10, 2013 3:29 pm, modifié 1 fois.