[CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
- Raoul-Marx
- Profane
- Messages : 12
- Inscription : mar. août 21, 2012 11:46 am
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Sur le plan technique :
Au cours de cette seconde séance pas trop d'achoppement, le combat de Péorl avec le Colosse a été des plus brefs. Régler en un seul jet qui avait fait l'objet d'une préparation. Autant lorsque nous avions jouer le scénar du livre de base, poupette avait bien donné du fil à retordre autant là... Ceci dit, c'était bien vu sur le plan narratif.
On a eu deux trois petites questions : notamment sur la possibilité ou non de faire progresser des aspects d'Hysnatons.
Une des remarques que j'aurais à faire, j'avais déjà tiqué lors de la partie test, repose notamment sur la définition d'un aspect d'hysnatons : "finesse elfique". Un aspect qui peut en réalité être utiliser tout le temps, soit comme synonyme de "style", ou de celui d' "agile", ou "intelligent". Bref, c'est un aspect que l'on peut mobiliser tant en combat, que dans les relations sociales ou encore dans les travaux intellectuels.
Sur le principe, je n'ai rien contre. Mais, cette ouverture générale est accentué me semble-t-il par la manière que l'on a de jouer les failles.
En réalité, dans métal à la différence de Cheap Tales, la gestion des aspects en tant que faille est plus légère. Or, il me semble justement que l'on doit veiller à également utiliser ces aspects en tant que faille. Par exemple pour finesse elfique, on pourrait également l'interprété comme une certaine forme de délicatesse ou encore de caractère prétentieux, ce qui pourrait être appliqué en faille sur les jets sociaux ou d'intimidation en fonction des milieux sociaux rencontrés.
Je trouve ainsi que l'on ne joue pas suffisamment les failles potentielles des aspects des personnages (car aucun n'a une vrai faille au sens d'aspect uniquement négatif). Après, je ne saurai dire si cela est du ressort du meneur ou du joueur (ou encore des deux).
Au cours de cette seconde séance pas trop d'achoppement, le combat de Péorl avec le Colosse a été des plus brefs. Régler en un seul jet qui avait fait l'objet d'une préparation. Autant lorsque nous avions jouer le scénar du livre de base, poupette avait bien donné du fil à retordre autant là... Ceci dit, c'était bien vu sur le plan narratif.
On a eu deux trois petites questions : notamment sur la possibilité ou non de faire progresser des aspects d'Hysnatons.
Une des remarques que j'aurais à faire, j'avais déjà tiqué lors de la partie test, repose notamment sur la définition d'un aspect d'hysnatons : "finesse elfique". Un aspect qui peut en réalité être utiliser tout le temps, soit comme synonyme de "style", ou de celui d' "agile", ou "intelligent". Bref, c'est un aspect que l'on peut mobiliser tant en combat, que dans les relations sociales ou encore dans les travaux intellectuels.
Sur le principe, je n'ai rien contre. Mais, cette ouverture générale est accentué me semble-t-il par la manière que l'on a de jouer les failles.
En réalité, dans métal à la différence de Cheap Tales, la gestion des aspects en tant que faille est plus légère. Or, il me semble justement que l'on doit veiller à également utiliser ces aspects en tant que faille. Par exemple pour finesse elfique, on pourrait également l'interprété comme une certaine forme de délicatesse ou encore de caractère prétentieux, ce qui pourrait être appliqué en faille sur les jets sociaux ou d'intimidation en fonction des milieux sociaux rencontrés.
Je trouve ainsi que l'on ne joue pas suffisamment les failles potentielles des aspects des personnages (car aucun n'a une vrai faille au sens d'aspect uniquement négatif). Après, je ne saurai dire si cela est du ressort du meneur ou du joueur (ou encore des deux).
-
- Prêtre
- Messages : 350
- Inscription : lun. juin 04, 2012 10:49 am
- Localisation : Toulouse
- Contact :
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Très sympa ce nouveau CR. Par contre je connais que très vaguement Bloodlust, ça se passe comment le dialogue avec les armes en fait? C'est genre télépathie ou ya réellement un dialogue pouvant être entendu par tout le monde, même les non porteurs?
En tout cas ça me redonne envie de me replonger dans cet univers, j'avais un peu abandonné à cause de l'ancienne édition et sa maquette "un peu" datée.
En tout cas ça me redonne envie de me replonger dans cet univers, j'avais un peu abandonné à cause de l'ancienne édition et sa maquette "un peu" datée.
bintz.fr (où on parle entre autres de jdr)
- lepropre
- Dieu de l'hygiène
- Messages : 6896
- Inscription : mer. janv. 27, 2010 11:41 am
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Télépathie. (Au choix de l'arme ouvert aux autres armes ou juste avec son porteur)C'est genre télépathie ou ya réellement un dialogue pouvant être entendu par tout le monde, même les non porteurs?
Certaines armes peuvent parler normalement mais via un pouvoir.
- Captain Ralgar
- Profane
- Messages : 37
- Inscription : mer. nov. 14, 2012 5:22 pm
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
et voila la fin de ce scénar introductif (avec pas mal de retard), je laisse volontairement dans le flou les aventures des arpenteurs de tunnel
Une nouvelle fois j’attends. J’ai l’habitude. J’ai fait 15 ans de légion. C’est sûr que c’est pas le discours des recruteurs. Je retourne à mon poste. Franchement ce que fout Apoptose je m’en cogne, on a 50 sekekers la dehors qui nous veulent je sais pas trop quoi. Enfin si, j’ai bien mon idée. Pauvre aubergiste, ça c’est une sale mort. Et j’ai une ptite expertise dans le domaine.
Ça fait un moment qu’ils sont descendus quand Vitos commence à gueuler. Il a l’air d’avoir chopper un gamin dans les restes de l’auberge. Il gueule à nouveau, le couinement caractéristique du mec qui se fait planter, ça bouge dans l’auberge. Une flèche enflammée s’échappe du toit effondré, éclairant brièvement la cour. Je me dirige vers Vitos, sur mes gardes, il a plus le gamin, il se fritte avec une sekeker. Rapidement on en fini avec elle, faut admettre qu’il y rien de tel pour relâcher la pression que tailler un ennemi en pièces.
C’est à ce moment que je me rends compte qu’une deuxième Sek se barre avec le gosse vers la poterne. J’essaye de la suivre. De nuit, sur un escalier étroit et glissant, une nénette à moitié à poil et un mec en maille avec un pavois, les jeux sont faits avant que j’ai fait un pas. Arrivé sur l’embarcadère la Sekeker a déjà rejoint l’embarcation qui l’attendait. Un instant je me dis que je pourrais bondir jusqu’à l’embarcation, seulement à quelques mètres du bord. Armure, pavois et une arme Dieu que je sens déjà frémir rien qu’à l’idée. Je laisse tomber, je sais même pas qui c’est ce gamin.
J’ai vu personne entrer dans le fort, ni le gamin, ni les sekekers… peut être que j’ai abusé de la boutanche ces derniers temps. Parait que ça peut rendre aveugle.
Je retourne au fortin, Peorl et Maciste reviennent. Peorl va s’entretenir avec le marchand Maciste semble marcher avec peine. Il a le dos barré d’une salle entaille. Va falloir le retaper fissa si il veut pas se retrouver bossu. J’ai quelques outils, ce type de blessure ne m’est pas totalement étranger. Par contre j’ai même pas une bouteille de gnôle pour assomer Maciste. Peorl propose de m’aider, pas pour opérer, juste pour calmer le ptit gars. Franchement je doute que ça puisse servir, mais au pire ca servira à rien. Je rafistole Maciste, pas simple, mine de rien Peorl est efficace il lui parle, l’enivre à moitié avec l’étrange parfum de sa chevelure… Ce type a vraiment de drôles de talents.
Le temps qu’on retape Maciste, les Sekekers ont levé le camp… Quelle bande de connes. Je me prépare à reprendre le bac pour retourner à Serne. Je sais pas si Rodegast sera satisfait. A part les retrouvailles avec Maciste, l’utilité de mon déplacement me parait assez discutable. J’insiste pour que Maciste prenne aussi le bac, Ataraxie et Rempart commence à gueuler… Arme de merde. Je me demande comment le Venicius pouvait supporter une geignarde pareille, Rempart doit se demander comment le Venicius pouvait supporter un aide de camp pareil. Je m’en cogne.
Une nouvelle fois j’attends. J’ai l’habitude. J’ai fait 15 ans de légion. C’est sûr que c’est pas le discours des recruteurs. Je retourne à mon poste. Franchement ce que fout Apoptose je m’en cogne, on a 50 sekekers la dehors qui nous veulent je sais pas trop quoi. Enfin si, j’ai bien mon idée. Pauvre aubergiste, ça c’est une sale mort. Et j’ai une ptite expertise dans le domaine.
Ça fait un moment qu’ils sont descendus quand Vitos commence à gueuler. Il a l’air d’avoir chopper un gamin dans les restes de l’auberge. Il gueule à nouveau, le couinement caractéristique du mec qui se fait planter, ça bouge dans l’auberge. Une flèche enflammée s’échappe du toit effondré, éclairant brièvement la cour. Je me dirige vers Vitos, sur mes gardes, il a plus le gamin, il se fritte avec une sekeker. Rapidement on en fini avec elle, faut admettre qu’il y rien de tel pour relâcher la pression que tailler un ennemi en pièces.
C’est à ce moment que je me rends compte qu’une deuxième Sek se barre avec le gosse vers la poterne. J’essaye de la suivre. De nuit, sur un escalier étroit et glissant, une nénette à moitié à poil et un mec en maille avec un pavois, les jeux sont faits avant que j’ai fait un pas. Arrivé sur l’embarcadère la Sekeker a déjà rejoint l’embarcation qui l’attendait. Un instant je me dis que je pourrais bondir jusqu’à l’embarcation, seulement à quelques mètres du bord. Armure, pavois et une arme Dieu que je sens déjà frémir rien qu’à l’idée. Je laisse tomber, je sais même pas qui c’est ce gamin.
J’ai vu personne entrer dans le fort, ni le gamin, ni les sekekers… peut être que j’ai abusé de la boutanche ces derniers temps. Parait que ça peut rendre aveugle.
Je retourne au fortin, Peorl et Maciste reviennent. Peorl va s’entretenir avec le marchand Maciste semble marcher avec peine. Il a le dos barré d’une salle entaille. Va falloir le retaper fissa si il veut pas se retrouver bossu. J’ai quelques outils, ce type de blessure ne m’est pas totalement étranger. Par contre j’ai même pas une bouteille de gnôle pour assomer Maciste. Peorl propose de m’aider, pas pour opérer, juste pour calmer le ptit gars. Franchement je doute que ça puisse servir, mais au pire ca servira à rien. Je rafistole Maciste, pas simple, mine de rien Peorl est efficace il lui parle, l’enivre à moitié avec l’étrange parfum de sa chevelure… Ce type a vraiment de drôles de talents.
Le temps qu’on retape Maciste, les Sekekers ont levé le camp… Quelle bande de connes. Je me prépare à reprendre le bac pour retourner à Serne. Je sais pas si Rodegast sera satisfait. A part les retrouvailles avec Maciste, l’utilité de mon déplacement me parait assez discutable. J’insiste pour que Maciste prenne aussi le bac, Ataraxie et Rempart commence à gueuler… Arme de merde. Je me demande comment le Venicius pouvait supporter une geignarde pareille, Rempart doit se demander comment le Venicius pouvait supporter un aide de camp pareil. Je m’en cogne.
Dernière modification par Captain Ralgar le ven. sept. 06, 2013 1:59 pm, modifié 2 fois.
Y a des jours ont ferait mieux de rester couché... et y a des jours tous les jours.
- Raoul-Marx
- Profane
- Messages : 12
- Inscription : mar. août 21, 2012 11:46 am
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
En complément du capitaine voici le compte rendu de la séance 3 :
Souvenir d'Ataraxie - les aventures de mon porteur Masciste :
" Oh non !! Mais n’y va pas imbécile !! Y a rien de bon dans ces sous sols ?" avant que j'ai pu le raisonné, Maciste, mon porteur d'alors, s’était élancé sur les pas de Péorl, un hysnaton poseur porteur de Caresse, un dague manipulatrice. Les deux aventuriers s’enfonçaient dans le dédale des couloirs des sous sols qu’ils avaient arpentés plus tôt dans al soire à la recherche de Bastitus et d’Apopotose.
« Cette rapière, je la sens pas… Elle nous planque des trucs et elle va se faire une joie de foutre ton petit cul de Vorozion dans la merde pour servir ses propres desseins »
Maciste n'a que faire de mes impressions même si je sais très bien qu'il les partage. Le vent grisant de l'aventure le porte maintenant qu'il m'a à ses cotés. Je peux pas le blamer.
Arrivé au troisième sous sols, ...des traces de sang…. Un bras dépasse d’une infractuosité d’un mur . La paroi semble avoir été bougée. Une fois la porte poussée, Péorl et Maciste découvre Batistus, sans vie, la main encore crispée sur Apoptose. Il gît au beau milieu d’un couloir de pierre dont la poussière indique qu’il n’a pas du être visité depuis bien longtemps.
« Je te l’avais dit. On peut pas dire qu’elle soit économe en porteur… » fais je remarquer ironiquement.
Comme une grande folle en manque de client, Apoptose n’arrête pas d’hurler « hou hou !!! il y a quelqu’un. » Vraiment, elle méritait bien de passer 6 mois dans des latrines.
Maciste s’avance prudemment dans le couloir. Peorl reste à l’arrière. « On sait jamais, des fois que la poussière salisse ses chausses de son altesse. Allez va y Maciste ! fait gaffe il y a un piège qui doit certainement se déclancher sur ton passage, on va se laisser entraver par ce genre de petit détail. Au moins tu tailles toi même ta route et tu ne profite pas du fait que d’autre le fasse à ta place ».
Maciste avance prudemment. Il ressent un déclic. « Cours !!!!!» .
Le vorozion se précipite en avant dans une course grotesque de ses petites jambes. Cela ne lui permet pas d’éviter la hache qui descend du plafond. Elle lui lacère le dos et le rejette dans la pièce à la quelle aboutissait le couloir. La douleur lui fait perdre connaissance.
Seule la senteur apaisante de la chevelure de l’Hysnaton lui permet de recouvrir ses esprits, son dos le lance, il marche difficilement. Il a l’impression de poisser de partout. "C'est aussi cela l'aventure. Bravo Masciste tu t'en es sorti comme un chef pour une première."
La salle se rattache à un grand espace qui pourrait être un ancien lieu d’Etat major. Tout y est vermoulu, même les quelques armes posées sur un râtelier décati ont bien fini par rouiller.
Le seul élément notable est la massive table de réunion qui occupe une grande partie de la pièce. En son centre, elle présente un grand espace qui aurait pu être occupé par une grande dalle. Visiblement, on l’a descellée.
Caresse décidément d’une sociabilité extrême avec Apoptose a répondu aux suppliques de la rapière. Elle nous apprend qu’elle est à la recherche des fragments de cette table… Elle ne nous dit pas tout visiblement et laisse suggérer qu’une conjuration puissante et dangereuse est à également à leur recherche.
Après avoir promis à apoptose de venir la rechercher, Peorl et Maciste remonte.
« Enfin de l’air. … » murmure Maciste dans un dernier râle de douleur avant de s’évanouir dans la cour.
Souvenir d'Ataraxie - les aventures de mon porteur Masciste :
" Oh non !! Mais n’y va pas imbécile !! Y a rien de bon dans ces sous sols ?" avant que j'ai pu le raisonné, Maciste, mon porteur d'alors, s’était élancé sur les pas de Péorl, un hysnaton poseur porteur de Caresse, un dague manipulatrice. Les deux aventuriers s’enfonçaient dans le dédale des couloirs des sous sols qu’ils avaient arpentés plus tôt dans al soire à la recherche de Bastitus et d’Apopotose.
« Cette rapière, je la sens pas… Elle nous planque des trucs et elle va se faire une joie de foutre ton petit cul de Vorozion dans la merde pour servir ses propres desseins »
Maciste n'a que faire de mes impressions même si je sais très bien qu'il les partage. Le vent grisant de l'aventure le porte maintenant qu'il m'a à ses cotés. Je peux pas le blamer.
Arrivé au troisième sous sols, ...des traces de sang…. Un bras dépasse d’une infractuosité d’un mur . La paroi semble avoir été bougée. Une fois la porte poussée, Péorl et Maciste découvre Batistus, sans vie, la main encore crispée sur Apoptose. Il gît au beau milieu d’un couloir de pierre dont la poussière indique qu’il n’a pas du être visité depuis bien longtemps.
« Je te l’avais dit. On peut pas dire qu’elle soit économe en porteur… » fais je remarquer ironiquement.
Comme une grande folle en manque de client, Apoptose n’arrête pas d’hurler « hou hou !!! il y a quelqu’un. » Vraiment, elle méritait bien de passer 6 mois dans des latrines.
Maciste s’avance prudemment dans le couloir. Peorl reste à l’arrière. « On sait jamais, des fois que la poussière salisse ses chausses de son altesse. Allez va y Maciste ! fait gaffe il y a un piège qui doit certainement se déclancher sur ton passage, on va se laisser entraver par ce genre de petit détail. Au moins tu tailles toi même ta route et tu ne profite pas du fait que d’autre le fasse à ta place ».
Maciste avance prudemment. Il ressent un déclic. « Cours !!!!!» .
Le vorozion se précipite en avant dans une course grotesque de ses petites jambes. Cela ne lui permet pas d’éviter la hache qui descend du plafond. Elle lui lacère le dos et le rejette dans la pièce à la quelle aboutissait le couloir. La douleur lui fait perdre connaissance.
Seule la senteur apaisante de la chevelure de l’Hysnaton lui permet de recouvrir ses esprits, son dos le lance, il marche difficilement. Il a l’impression de poisser de partout. "C'est aussi cela l'aventure. Bravo Masciste tu t'en es sorti comme un chef pour une première."
La salle se rattache à un grand espace qui pourrait être un ancien lieu d’Etat major. Tout y est vermoulu, même les quelques armes posées sur un râtelier décati ont bien fini par rouiller.
Le seul élément notable est la massive table de réunion qui occupe une grande partie de la pièce. En son centre, elle présente un grand espace qui aurait pu être occupé par une grande dalle. Visiblement, on l’a descellée.
Caresse décidément d’une sociabilité extrême avec Apoptose a répondu aux suppliques de la rapière. Elle nous apprend qu’elle est à la recherche des fragments de cette table… Elle ne nous dit pas tout visiblement et laisse suggérer qu’une conjuration puissante et dangereuse est à également à leur recherche.
Après avoir promis à apoptose de venir la rechercher, Peorl et Maciste remonte.
« Enfin de l’air. … » murmure Maciste dans un dernier râle de douleur avant de s’évanouir dans la cour.
- Raoul-Marx
- Profane
- Messages : 12
- Inscription : mar. août 21, 2012 11:46 am
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Pendant se temps à la surface
Dans les méandres de la mémoire de Boulet :
« Pourquoi tout le monde s’agite de puis que le petit bonhomme et le grand tout malingre sont parti courir dans le sous sol ?
Ah oui, c’est peut être les femmes méchantes de dehors qui reviennent nous taquiner. Le monsieur au regard sévère et au bouclier en bois (Aetius), ben, y m’a dit que ces femmes, elles me prendraient ce qui fait de moi un garçon pour en faire des colliers. Maman aussi leur tapait dessus quand je faisais des bêtises. C’est pourquoi maintenant Boulet, y fait plus de bêtise.
Allez je vais voir le soleil se lever, c’est toujours joli un soleil qui se lève. Cela fait briller de rose toute la cour. Que c’est joli !
Oh ! un enfant est vers la poterne me fait coucou de la main. « Coucou » !!!. Tiens c’est bizarre pourquoi y une dame à moitié toute nue qui lui met la main sur la bouche et le tire vers le lac.
Dans le même moment sur le rempart vers le toit, il y a un des messieurs qui nous accompagnent celui avec une longue moustache qui pousse un grand cri. « Je vais te crever sale pute » hurle t il.
Il a reçu un coup de lance d’une des femmes méchantes. Du toit, ils redescendent dans l’auberge. Regard Sévère se précipite à la rescousse de Moustache. Regard Sévère, il est pas commode, mais il est serviable tout de même.
Ils ressortent rapidement les armes ensanglantées. Mais où sont les madames méchantes ? Ils ne sont pas assez rapides pour empêcher d’amener le petit enfant dans un canoë.
Tout à coup ! y a le petit bonhomme gentil et le monsieur aux cheveux qui sentent bon le lait de chamelle qui sont revenus.
Ils ont du beaucoup courir car le petit bonhomme paraît exténué. C’est lui qui a du gagner la course car tout le monde vient le voir pour le féliciter. .. ah non, il semble s’être blessé. Il y a de l’eau rouge qui coule de son dos. Ça ne sens pas bon.
Cheveux-qui-sentent-bons discute avec le monsieur marchand. Ils viennent me voir … Ils me parlent d’armes… de dieux…. Comprends rien.
Finalement, ils partent ensemble dans les sous sols.
Regard Sévère s’occupe du petit bonhomme. Il semble aller mieux mais ne pourra pas trop se lever.
Ensuite nous nous séparons. J’accompagne Cheveux-qui-sentent-bons et le marchand sur l’attelage, tandis que petit bonhomme et regard sévère prennent une barge.
On va où au fait ? »
Dans les méandres de la mémoire de Boulet :
« Pourquoi tout le monde s’agite de puis que le petit bonhomme et le grand tout malingre sont parti courir dans le sous sol ?
Ah oui, c’est peut être les femmes méchantes de dehors qui reviennent nous taquiner. Le monsieur au regard sévère et au bouclier en bois (Aetius), ben, y m’a dit que ces femmes, elles me prendraient ce qui fait de moi un garçon pour en faire des colliers. Maman aussi leur tapait dessus quand je faisais des bêtises. C’est pourquoi maintenant Boulet, y fait plus de bêtise.
Allez je vais voir le soleil se lever, c’est toujours joli un soleil qui se lève. Cela fait briller de rose toute la cour. Que c’est joli !
Oh ! un enfant est vers la poterne me fait coucou de la main. « Coucou » !!!. Tiens c’est bizarre pourquoi y une dame à moitié toute nue qui lui met la main sur la bouche et le tire vers le lac.
Dans le même moment sur le rempart vers le toit, il y a un des messieurs qui nous accompagnent celui avec une longue moustache qui pousse un grand cri. « Je vais te crever sale pute » hurle t il.
Il a reçu un coup de lance d’une des femmes méchantes. Du toit, ils redescendent dans l’auberge. Regard Sévère se précipite à la rescousse de Moustache. Regard Sévère, il est pas commode, mais il est serviable tout de même.
Ils ressortent rapidement les armes ensanglantées. Mais où sont les madames méchantes ? Ils ne sont pas assez rapides pour empêcher d’amener le petit enfant dans un canoë.
Tout à coup ! y a le petit bonhomme gentil et le monsieur aux cheveux qui sentent bon le lait de chamelle qui sont revenus.
Ils ont du beaucoup courir car le petit bonhomme paraît exténué. C’est lui qui a du gagner la course car tout le monde vient le voir pour le féliciter. .. ah non, il semble s’être blessé. Il y a de l’eau rouge qui coule de son dos. Ça ne sens pas bon.
Cheveux-qui-sentent-bons discute avec le monsieur marchand. Ils viennent me voir … Ils me parlent d’armes… de dieux…. Comprends rien.
Finalement, ils partent ensemble dans les sous sols.
Regard Sévère s’occupe du petit bonhomme. Il semble aller mieux mais ne pourra pas trop se lever.
Ensuite nous nous séparons. J’accompagne Cheveux-qui-sentent-bons et le marchand sur l’attelage, tandis que petit bonhomme et regard sévère prennent une barge.
On va où au fait ? »
- Captain Ralgar
- Profane
- Messages : 37
- Inscription : mer. nov. 14, 2012 5:22 pm
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
excellent le point de vue de boulet!
Y a des jours ont ferait mieux de rester couché... et y a des jours tous les jours.
- Humphrey B
- Dieu des physiciens wargamers
- Messages : 5437
- Inscription : sam. avr. 03, 2010 7:35 pm
- Localisation : Troyes
- Contact :
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Petit retour côté MJ, maintenant.
Concernant la technique. Le système demande un peu de prise en main, c'est vrai que je dois systématiquement réfléchir pour choisir la compétence de circonstance par exemple. (dans des souterrains, c'est quoi ?) J'ai complètement foiré la gestion des Désirs, qui ne sont pas du tout intervenus dans la partie - ce qui est un peu embêtant. Et je ne sais pas du tout comment m'y prendre pour faire passer ça.
D'un point de vue narration, maintenant. Le scénar s'est plutôt bien passé, les éléments que je voulais faire passer sont passés. L'ambiance n'était pas du tout celle que je voulais initialement, puisque j'avais pensé à quelque chose de plus horrifique, une sorte de film d'horreur en lieu clos. Il faut dire qu'avec des héros comme Maciste, c'est un peu dur de faire dans le sérieux ! Mais sinon, nos héros se sont réunis, ils ont rencontré Apoptose et on entendu parler de ces morceaux de pierre que l'Arme semble chercher...
Et maintenant, pour toi cher lecteur, voici quelques infos sur la suite et sur le contexte, dont la lecture est strictement interdite aux joueurs de la campagne !
Concernant la technique. Le système demande un peu de prise en main, c'est vrai que je dois systématiquement réfléchir pour choisir la compétence de circonstance par exemple. (dans des souterrains, c'est quoi ?) J'ai complètement foiré la gestion des Désirs, qui ne sont pas du tout intervenus dans la partie - ce qui est un peu embêtant. Et je ne sais pas du tout comment m'y prendre pour faire passer ça.
D'un point de vue narration, maintenant. Le scénar s'est plutôt bien passé, les éléments que je voulais faire passer sont passés. L'ambiance n'était pas du tout celle que je voulais initialement, puisque j'avais pensé à quelque chose de plus horrifique, une sorte de film d'horreur en lieu clos. Il faut dire qu'avec des héros comme Maciste, c'est un peu dur de faire dans le sérieux ! Mais sinon, nos héros se sont réunis, ils ont rencontré Apoptose et on entendu parler de ces morceaux de pierre que l'Arme semble chercher...
Et maintenant, pour toi cher lecteur, voici quelques infos sur la suite et sur le contexte, dont la lecture est strictement interdite aux joueurs de la campagne !
Spoiler:
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
- Humphrey B
- Dieu des physiciens wargamers
- Messages : 5437
- Inscription : sam. avr. 03, 2010 7:35 pm
- Localisation : Troyes
- Contact :
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Nous reprenons le cours de cette campagne, et retrouvons donc Ataraxie, Caresse, Rempart et leurs Porteurs pour la suite de leurs aventures dans la région de Serne.
Résumé de l'épisode précédent : Fraîchement libérés d'une caravane d'esclaves, et encore plus fraîchement Porteurs, Maciste et Peorl accompagnent un certain Urhun, un marchand de Serne. Sur la route, ils tombent sur le fortin de Port Noir détruit récemment, le village attenant ayant été incendié. Dans ce fortin, ils rencontrent Aetius, vieille connaissance de Maciste devenu lui-aussi Porteur entre-temps, envoyé par la Guilde des Bateliers de Serne pour enquêter sur la destruction de leur fortin, qui servait surtout de relais aux barges de la guilde. Assiégés par des Sekekers, nos héros découvrent sous le fortin un réseau d'anciens souterrains, et sur une Arme prisonnière à l'intérieur. Libérant la dénommée Apoptose, nos héros comprennent que les Sekekers sont là pour un jeune enfant qui se cache dans le fortin, mais ne parviennent pas à les empêcher de mettre la main sur cet enfant. Les Sekekers levant le siège, nos personnages reprennent la route, Aetius et un Maciste blessé dans une barge, Peorl, Urhun (le nouveau porteur d'Apoptose), et Boulet (un simple d'esprit que Maciste a pris sous son aile) à cheval.
Episode 2 : Two shades of pink
Le voyage en barge d'Aetius et de Maciste ne dure pas très longtemps. Ce dernier à peine en état de marcher, Ataraxie et Rempart rivalisent de pleurnicheries pour retourner sur la terre ferme. Aetius a déjà subi, à l'aller, les pleurnicheries d'une Arme : il ne sent pas la force d'en supporter deux qui se revoient la balle dans un concours d'exagérations sur les dangers de la navigation. Aetius et Maciste poursuivent donc à pied et retrouvent Peorl au bac situé sur La Noire, une des deux rivières se jetant dans le Lac Noir. C'est donc tous ensemble que nos héros arrivent à Serne par son faubourg sud, essentiellement paysan. Et ils se retrouvent bloqué à la porte, les gardes n'ayant pas envie de laisser entrer la carriole contenant Poupette (le serpent à plume qu'ils ont capturé lors du premier scénario, et que Peorl souhaite absolument vendre). Aetius et Maciste entrent en laissant Peorl avec Poupette. Il contourne la ville pour s'installer dans le Faubourg des Forges. Ce faubourg est apparu depuis la reprise en main de la ville de Serne par une compagnie mercenaire : Serne est devenu un point de ralliement pour de nombreuses Compagnies, et le commerce autour de la forge a connu un boom fulgurant. Le faubourg des forges est une sorte de ville champignon qui se développe autour de Serne. Attablé à la table du bouge le Heaume Fendu, Peorl prend le pouls de Serne, cherchant des acheteurs potentiels. On lui parle d'un certain Alvin le Fou, et mieux que cela, on lui montre. Alvin (un petit vieux un peu hirsute) est en effet en promenade dans le faubourg sur un lit à porteur, entouré d'une escorte. Peorl l'aborde, sans trop de succès.
Pendant ce temps, Aetius a déposé Maciste à l'auberge de l’écu pour qu'il finisse de récupérer de sa blessure, avant de partir faire son rapport à son employeur actuel, la Guilde des Bateliers. Abordant un batelier au débarcadère du port, on le guide plus au nord, dans le Quartier Lacustre, qui comme son nom l'indique a été gagné sur le Lac, et construit sur pilotis... Rempart n'est pas très rassurée, mais heureusement ils ne s'avancent pas trop profondément en direction du lac. C'est à l’Assommoir, un bouge qui semble fréquenté seulement par des bateliers, qu'Aetius retrouve Rodegast, le porte-parole de la guilde. Il lui fait un rapport complet. Rodegast n'est pas spécialement heureux des évènements, mais semble noter les informations rapportées ("tiens, Urhun est devenu Porteur, intéressant !"). Il paye Aetius, et lui propose une nouvelle mission, pour un peu plus tard : il s'agirait d'escorter quelqu'un vers Serne depuis Mah'ien, sans plus de précision. Aetius accepte le principe de la mission.
Le lendemain, Peorl est abordé par Titus Lazare, un des gardes qui accompagnaient Alvin le Fou. Il lui explique que son maître est intéressé par l'idée d'acheter la Bête, et lui donne rendez-vous dans l'après-midi, "ainsi qu'aux personnes qui l'accompagnaient à son arrivée", à la Villa Rose, demeure d'Alvin. Nos trois larrons se rendent donc dans le très chic (et très historique) quartier de la Colline, pour découvrir que la villa d'Alvin occupe - en toute simplicité - le sommet de la dite colline, derrière de hauts murs de pierre rose. Reçus à l'intérieur, ils découvrent une villa à l'architecture très ouverte, faite de petits pavillons reliés par des passages couverts et entourés de jardins. L'endroit est très paisible, très riche, et évoque à Peorl l'architecture des palais de Pôle. La famille Des Causses - le vrai nom d'Alvin - ne doit pas manquer d'argent.
Titus Lazare, qui est le commandant des gardes de la villa, les escorte jusqu'à Alvin, qui les attends sur un petit banc. Tout en dégustant une citronnade, Alvin leur expose son problème. Le serpent ne l'intéresse pas, mais il est près à l'acheter un bon millier de cestes si les personnages lui rendent un petit service : retrouver un objet qu'on lui a dérobé ici-même, dans sa villa. Une pierre, un fragment de pierre gravée de motifs abstraits, avec un trou à son sommet qui permet de la porter en sautoir. Une pierre qui a une petite particularité : elle brille dans le noir. Cette pierre est dans la famille Des Causses au moins depuis l'arrière grand-père d'Alvin et est considérée comme une sorte de porte-bonheur. Il semblerait que quelqu'un ait forcé le coffre qui se trouve dans sa chambre pour lui voler cet objet. Alvin ne la porte presque jamais (c'est un peu lourd, une pierre autour du cou), mais il y tient et veut savoir qui a pu lui voler.
Alors qu'on lui décrit la pierre, Peorl ne peut s'empêcher de jeter un regard vers Aetius : cette pierre lui rappelle curieusement le fait qu'à Port Noir, Apoptose cherchait elle-aussi un fragment de pierre...
Résumé de l'épisode précédent : Fraîchement libérés d'une caravane d'esclaves, et encore plus fraîchement Porteurs, Maciste et Peorl accompagnent un certain Urhun, un marchand de Serne. Sur la route, ils tombent sur le fortin de Port Noir détruit récemment, le village attenant ayant été incendié. Dans ce fortin, ils rencontrent Aetius, vieille connaissance de Maciste devenu lui-aussi Porteur entre-temps, envoyé par la Guilde des Bateliers de Serne pour enquêter sur la destruction de leur fortin, qui servait surtout de relais aux barges de la guilde. Assiégés par des Sekekers, nos héros découvrent sous le fortin un réseau d'anciens souterrains, et sur une Arme prisonnière à l'intérieur. Libérant la dénommée Apoptose, nos héros comprennent que les Sekekers sont là pour un jeune enfant qui se cache dans le fortin, mais ne parviennent pas à les empêcher de mettre la main sur cet enfant. Les Sekekers levant le siège, nos personnages reprennent la route, Aetius et un Maciste blessé dans une barge, Peorl, Urhun (le nouveau porteur d'Apoptose), et Boulet (un simple d'esprit que Maciste a pris sous son aile) à cheval.
Episode 2 : Two shades of pink
Le voyage en barge d'Aetius et de Maciste ne dure pas très longtemps. Ce dernier à peine en état de marcher, Ataraxie et Rempart rivalisent de pleurnicheries pour retourner sur la terre ferme. Aetius a déjà subi, à l'aller, les pleurnicheries d'une Arme : il ne sent pas la force d'en supporter deux qui se revoient la balle dans un concours d'exagérations sur les dangers de la navigation. Aetius et Maciste poursuivent donc à pied et retrouvent Peorl au bac situé sur La Noire, une des deux rivières se jetant dans le Lac Noir. C'est donc tous ensemble que nos héros arrivent à Serne par son faubourg sud, essentiellement paysan. Et ils se retrouvent bloqué à la porte, les gardes n'ayant pas envie de laisser entrer la carriole contenant Poupette (le serpent à plume qu'ils ont capturé lors du premier scénario, et que Peorl souhaite absolument vendre). Aetius et Maciste entrent en laissant Peorl avec Poupette. Il contourne la ville pour s'installer dans le Faubourg des Forges. Ce faubourg est apparu depuis la reprise en main de la ville de Serne par une compagnie mercenaire : Serne est devenu un point de ralliement pour de nombreuses Compagnies, et le commerce autour de la forge a connu un boom fulgurant. Le faubourg des forges est une sorte de ville champignon qui se développe autour de Serne. Attablé à la table du bouge le Heaume Fendu, Peorl prend le pouls de Serne, cherchant des acheteurs potentiels. On lui parle d'un certain Alvin le Fou, et mieux que cela, on lui montre. Alvin (un petit vieux un peu hirsute) est en effet en promenade dans le faubourg sur un lit à porteur, entouré d'une escorte. Peorl l'aborde, sans trop de succès.
Pendant ce temps, Aetius a déposé Maciste à l'auberge de l’écu pour qu'il finisse de récupérer de sa blessure, avant de partir faire son rapport à son employeur actuel, la Guilde des Bateliers. Abordant un batelier au débarcadère du port, on le guide plus au nord, dans le Quartier Lacustre, qui comme son nom l'indique a été gagné sur le Lac, et construit sur pilotis... Rempart n'est pas très rassurée, mais heureusement ils ne s'avancent pas trop profondément en direction du lac. C'est à l’Assommoir, un bouge qui semble fréquenté seulement par des bateliers, qu'Aetius retrouve Rodegast, le porte-parole de la guilde. Il lui fait un rapport complet. Rodegast n'est pas spécialement heureux des évènements, mais semble noter les informations rapportées ("tiens, Urhun est devenu Porteur, intéressant !"). Il paye Aetius, et lui propose une nouvelle mission, pour un peu plus tard : il s'agirait d'escorter quelqu'un vers Serne depuis Mah'ien, sans plus de précision. Aetius accepte le principe de la mission.
Le lendemain, Peorl est abordé par Titus Lazare, un des gardes qui accompagnaient Alvin le Fou. Il lui explique que son maître est intéressé par l'idée d'acheter la Bête, et lui donne rendez-vous dans l'après-midi, "ainsi qu'aux personnes qui l'accompagnaient à son arrivée", à la Villa Rose, demeure d'Alvin. Nos trois larrons se rendent donc dans le très chic (et très historique) quartier de la Colline, pour découvrir que la villa d'Alvin occupe - en toute simplicité - le sommet de la dite colline, derrière de hauts murs de pierre rose. Reçus à l'intérieur, ils découvrent une villa à l'architecture très ouverte, faite de petits pavillons reliés par des passages couverts et entourés de jardins. L'endroit est très paisible, très riche, et évoque à Peorl l'architecture des palais de Pôle. La famille Des Causses - le vrai nom d'Alvin - ne doit pas manquer d'argent.
Titus Lazare, qui est le commandant des gardes de la villa, les escorte jusqu'à Alvin, qui les attends sur un petit banc. Tout en dégustant une citronnade, Alvin leur expose son problème. Le serpent ne l'intéresse pas, mais il est près à l'acheter un bon millier de cestes si les personnages lui rendent un petit service : retrouver un objet qu'on lui a dérobé ici-même, dans sa villa. Une pierre, un fragment de pierre gravée de motifs abstraits, avec un trou à son sommet qui permet de la porter en sautoir. Une pierre qui a une petite particularité : elle brille dans le noir. Cette pierre est dans la famille Des Causses au moins depuis l'arrière grand-père d'Alvin et est considérée comme une sorte de porte-bonheur. Il semblerait que quelqu'un ait forcé le coffre qui se trouve dans sa chambre pour lui voler cet objet. Alvin ne la porte presque jamais (c'est un peu lourd, une pierre autour du cou), mais il y tient et veut savoir qui a pu lui voler.
Alors qu'on lui décrit la pierre, Peorl ne peut s'empêcher de jeter un regard vers Aetius : cette pierre lui rappelle curieusement le fait qu'à Port Noir, Apoptose cherchait elle-aussi un fragment de pierre...
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
- Humphrey B
- Dieu des physiciens wargamers
- Messages : 5437
- Inscription : sam. avr. 03, 2010 7:35 pm
- Localisation : Troyes
- Contact :
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
[suite de l'épisode 2, séance courte pour cause de MJ fatigué...]
Causeries et gâteries
Les personnages commencent leur enquête dans la villa. Accompagnés de Titus, Aetius et Peorl explorent l'enceinte de la maison pour évaluer la difficulté à s'y introduire. Le mur est élevé, couvert de verre pilé, et l'architecture ouverte donne aux gardes une assez bonne vue sur les allées et venues au sein de la villa. Cela implique un monte-en-l'air de bon niveau... ou une Arme dotée de pouvoirs ad-hoc. Examinant la serrure du coffre qui a été forcé dans la chambre d'Alvin, Peorl arrive à déterminer que le travail a été fait proprement, soit avec des outils de professionnels, soit avec un double de relativement mauvaise qualité de la clé. Clé qu'Alvin garde le plus souvent sur lui.
Pendant ce temps, Maciste interroge Dadjil, le chef des esclaves, un petit gros habillé à la mode batranobane. La plupart des esclaves sont là depuis plusieurs années, la plus récente acquisition étant l'esclave attachée à Lénard, le fils d'Alvin. Maciste trouve ce dernier sur la terrasse de son pavillon, affalé dans un fauteuil, l'esclave en question se trouvant entre ses cuisses occupée à lui faire une gâterie. Nullement gêné, Maciste s'installe à côté, s'empare d'une cruche de vin et commence à faire la causette à Lénard. Ce dernier apprécie moyennement l'interruption, et ne répond à ses questions que pour suggérer que les seules personnes qui auraient intérêt à voler le médaillon sont le mari de sa sœur (un marchant de la ville de Pelant) et le bâtard que son père considère comme son fils.
Retournant interroger Alvin, les personnages le trouve en compagnie du bâtard en question, un garçon aux yeux bridés comme un Thunk nommé Aloun. Interrogé sur le médaillon, Alvin leur explique que la dernière fois qu'il l'a porté ce devait être à une soirée à la villa il y a six mois, soirée où se trouvait pas mal du gratin de Serne - dont le Patricien.
Souhaitant en savoir plus sur cette pierre, et faisant le lien avec les évènements de Port Noir, l'équipe quitte la villa pour aller discuter avec Urhun, et Apoptose. Le marchand saura peut-être les renseigner sur un éventuel serrurier peu scrupuleux capable de faire des doubles de clés. Urhun a des bureaux sur la place des Arcades, qui est un peu le cœur commercial de la ville. Apprenant qu'ils recherchent une "pierre lumineuse", Apoptose est intéressée. Oui, la pierre qu'elle cherchait à Port Noir est lumineuse aussi... Apoptose est prête à augmenter la somme promise par Alvin pour récupérer la pierre. Interrogée à ce sujet, Apoptose avoue aux joueurs que les pierres font partie d'une sorte de "jeu" qu'elle pratique avec d'autres Armes. Elle reste évasive quant à la nature de ce jeu, et ne relève pas trop les moqueries des autres Armes ("A ton âge, tu joues encore aux billes ?").
En tout cas, cette pierre lumineuse semble susciter beaucoup d'intérêt...
En bonus, la carte des grands quartiers de Serne que j'ai bricolée pour les joueurs et que nous utilisons sous Rolistik :

Causeries et gâteries
Les personnages commencent leur enquête dans la villa. Accompagnés de Titus, Aetius et Peorl explorent l'enceinte de la maison pour évaluer la difficulté à s'y introduire. Le mur est élevé, couvert de verre pilé, et l'architecture ouverte donne aux gardes une assez bonne vue sur les allées et venues au sein de la villa. Cela implique un monte-en-l'air de bon niveau... ou une Arme dotée de pouvoirs ad-hoc. Examinant la serrure du coffre qui a été forcé dans la chambre d'Alvin, Peorl arrive à déterminer que le travail a été fait proprement, soit avec des outils de professionnels, soit avec un double de relativement mauvaise qualité de la clé. Clé qu'Alvin garde le plus souvent sur lui.
Pendant ce temps, Maciste interroge Dadjil, le chef des esclaves, un petit gros habillé à la mode batranobane. La plupart des esclaves sont là depuis plusieurs années, la plus récente acquisition étant l'esclave attachée à Lénard, le fils d'Alvin. Maciste trouve ce dernier sur la terrasse de son pavillon, affalé dans un fauteuil, l'esclave en question se trouvant entre ses cuisses occupée à lui faire une gâterie. Nullement gêné, Maciste s'installe à côté, s'empare d'une cruche de vin et commence à faire la causette à Lénard. Ce dernier apprécie moyennement l'interruption, et ne répond à ses questions que pour suggérer que les seules personnes qui auraient intérêt à voler le médaillon sont le mari de sa sœur (un marchant de la ville de Pelant) et le bâtard que son père considère comme son fils.
Retournant interroger Alvin, les personnages le trouve en compagnie du bâtard en question, un garçon aux yeux bridés comme un Thunk nommé Aloun. Interrogé sur le médaillon, Alvin leur explique que la dernière fois qu'il l'a porté ce devait être à une soirée à la villa il y a six mois, soirée où se trouvait pas mal du gratin de Serne - dont le Patricien.
Souhaitant en savoir plus sur cette pierre, et faisant le lien avec les évènements de Port Noir, l'équipe quitte la villa pour aller discuter avec Urhun, et Apoptose. Le marchand saura peut-être les renseigner sur un éventuel serrurier peu scrupuleux capable de faire des doubles de clés. Urhun a des bureaux sur la place des Arcades, qui est un peu le cœur commercial de la ville. Apprenant qu'ils recherchent une "pierre lumineuse", Apoptose est intéressée. Oui, la pierre qu'elle cherchait à Port Noir est lumineuse aussi... Apoptose est prête à augmenter la somme promise par Alvin pour récupérer la pierre. Interrogée à ce sujet, Apoptose avoue aux joueurs que les pierres font partie d'une sorte de "jeu" qu'elle pratique avec d'autres Armes. Elle reste évasive quant à la nature de ce jeu, et ne relève pas trop les moqueries des autres Armes ("A ton âge, tu joues encore aux billes ?").
En tout cas, cette pierre lumineuse semble susciter beaucoup d'intérêt...
En bonus, la carte des grands quartiers de Serne que j'ai bricolée pour les joueurs et que nous utilisons sous Rolistik :

“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
-
- Profane
- Messages : 1
- Inscription : jeu. avr. 14, 2016 2:41 am
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
3 ans plus tard, message du futur
Nom d'un Troglodyte mais comment est-ce que vous pouvez laisser ainsi en plan cette histoire si prenante !?
J'ai même créé un compte rien que pour laisser parler ma désolation de ne pouvoir continuer de suivre cette aventure ! 'Rendez-compte !?
Nom d'un Troglodyte mais comment est-ce que vous pouvez laisser ainsi en plan cette histoire si prenante !?
J'ai même créé un compte rien que pour laisser parler ma désolation de ne pouvoir continuer de suivre cette aventure ! 'Rendez-compte !?
- Humphrey B
- Dieu des physiciens wargamers
- Messages : 5437
- Inscription : sam. avr. 03, 2010 7:35 pm
- Localisation : Troyes
- Contact :
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Arf...
On a encore fait plusieurs séances pour finir l'épisode 2. Je ne me souviens pas clairement de tout, mais j'ai commencé à poser certains personnages de Serne (de administration aux bas-fonds), ce qui était mon objectif principal : rendre la ville vivante. Les personnages ont identifié le voleur de la pierre (enfin, les voleuses), mais l'ont laissé s'échapper. On a finit là-dessus, j'ai commencé à réfléchir à la suite, et là, la panne d'inspiration.
J'avais pas mal de pistes disparates, un univers d'intrigues qui commençait à apparaître, mais je ne voyais pas comment impliquer les joueurs et leurs armes dedans. Ils avaient tous fait des persos très différents, avec des objectifs difficilement conciliables, sans compter qu'on était pas très satisfaits de la façon dont on gérait la dualité Arme/Porteur.
Je suis retombé sur mes notes l'autre jour, et je t'avoue que je suis un peu dégouté de n'en avoir rien fait.
On a encore fait plusieurs séances pour finir l'épisode 2. Je ne me souviens pas clairement de tout, mais j'ai commencé à poser certains personnages de Serne (de administration aux bas-fonds), ce qui était mon objectif principal : rendre la ville vivante. Les personnages ont identifié le voleur de la pierre (enfin, les voleuses), mais l'ont laissé s'échapper. On a finit là-dessus, j'ai commencé à réfléchir à la suite, et là, la panne d'inspiration.

Je suis retombé sur mes notes l'autre jour, et je t'avoue que je suis un peu dégouté de n'en avoir rien fait.
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
- Solaris
- Dieu bien trop curieux
- Messages : 8041
- Inscription : dim. juin 05, 2005 12:09 pm
Re: [CR] [Bloodlust Metal] A la Sernoise
Continuez mon bon ami, continuez !
Votre CR est des plus intéressants
Votre CR est des plus intéressants
