[CR]Godlike - L'île de Ludnikov

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wolfy
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par wolfy »

Sammael99 a écrit :
pelon a écrit :bientôt un CR alors :charmeur
Oui, dès que j'ai fait celui de la séance d'avant.
Vivement :wub:
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killerklown
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par killerklown »

Ouais, vivement :wub:
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Sammael99
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Sammael99 »

killerklown a écrit :J'en suis aux pouvoirs et le système de création est vachement bien gaulé et donne envie de créer un PJ, là maintenant, tout de suite, presque pour chaque pouvoir :bravo: (Si je devais jouer, je créerais un loup-garou avec "forme alternative" et tout plein de pouvoirs liés à la forme garou, mais un petit binocleux sans aucun pouvoir dans ma forme normale :D )
Je réponds à ça juste...

En fait, tu créerais sans doute pas un gars avec "tout plein de pouvoirs liés à la forme garou", parce qu'en fait des points on en a vraiment pas beaucoup.

Lev (mon perso) peut se rendre insubstantiel mais se prend des points de choc à la tête à chaque fois, tout ça pour 4HD et un WD. Il a de plus 2 HD en couteau, et voilà pour l'ensemble de ses pouvoirs.

Tout ça pour dire qu'on a des pouvoirs, mais ils sont très très limités!
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killerklown
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par killerklown »

J'étais en train de lire les règles quand j'ai posté ca... Le fait de les attacher à la forme alternative les rends beaucoup beacoup moins chers... Mais pas toujours accessibles ;-)
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Sammael99
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Sammael99 »

- "C'est là qu'on descend."

Galina est une femme de petite taille, fine comme tous ceux et celles qui ont survécu jusqu'à présent à Stalingrad à l'exception peut-être de Mikhail dont la graisse semble ne jamais le lâcher. Elle emmène les trois surhommes dans les égouts qui lardent le sous-sol du complexe industriel maintenant largement aux mains des Allemands. Elle hésite peu et semble connaître le labyrinthe de corridors puants comme le dos de sa main… ce qui est plutôt une bonne nouvelle vu que les ordres sont d'avancer sans lumière. Une ou deux fois, le groupe aperçoit une lueur au loin, et Galina décide de prendre un détour pour éviter la source lumineuse, probablement des sentinelles nazies.

Enfin, après plus de deux heures d'exploration souterraine, les hommes nouveaux et leur guide émergent le long du mur d'enceinte de l'usine principale. C'est là que les Allemands hébergent le gros de leurs troupes, on peut dont espérer y trouver les surhommes nazis. Les quatre silhouettes se fondent dans les ombres de la nuit et pénètrent à l’intérieur du bâtiment par une des nombreuses brèches résultant des combats des derniers jours.

Le bâtiment est immense ; avant d’y assembler des tanks, les Russes y fabriquaient des locomotives. Maintenant il n’y a ni tanks ni locomotives à l’intérieur, mais des troupes nazies à s’en donner la nausée. Cachés derrière un tas de gravats les hommes nouveaux se concertent. Lev, qui est visiblement démangé du couteau propose qu’ils attaquent par surprise et égorgent les cochons nazis. « Avec le camarade Ivan qui les fait tomber comme des mouches, on pourra s’en sortir ! »

Mais Mikhaïl est intraitable. Les ordres sont les ordres, et les ordres sont de capturer un surhomme nazi. Impossible à faire si on commence à tirer dans le tas. Du coup, on se sépare et on passe la nuit discrètement. Au petit matin, il sera toujours temps d’aviser.

En groupes de deux, à quelques dizaines de mètres de distance, Ivan et Mikhaïl (les moins discrets donc les plus éloignés) et Lev et Galina (plus proches des Allemands) se camouflent au milieu des gravats pour passer une nuit courte, mais finalement pas plus inconfortable que sur ce qui passe pour un lit de camp au QG Russe.

Alors que l’aube pointe tout juste à travers les hautes fenêtres (maintenant défoncées) en haut des murs de l’usine, les infiltrés soviétiques sont réveillés par des bruits à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine. On entend des véhicules qui se mettent en route, le claquement des chenilles. A l’intérieur des l’usine, dans la pénombre matinale on distingue des troupes qui se mettent en ordre de marche, et peu à peu l’usine se vide de ses hommes. Un assaut se prépare.

Lev, qui s’est mis en position d’observer précisément ce qui se passe distingue trois hommes qui se dirigent vers un des murs latéraux de l’usine. Ils y grimpent le long d’échelons métalliques pour s’enfourner finalement dans une des immenses cheminées qui surplombent l’usine. Il distingue également une quarantaine d’hommes allongés qui restent dans les locaux, encadrés par un ou deux soldats. Probablement des blessés.

Lev fait signe à Mikhaïl, qui l’observe d’un peu plus loin, qu’il va suivre les trois hommes en haut de la cheminée, puis lui et Galina se glissent dans la pénombre, longeant les murs et se camouflant derrière les gravats. Ils parviennent en bas de l’échelle sans avoir été aperçus. Lev dit à Galina de rester là en support et de le prévenir si jamais il est repéré, puis il grimpe le long du mur pour s’engouffrer à son tour dans la cheminée.

Pendant ce temps, Ivan et Mikhaïl se rapprochent prudemment de ce qui semble bien être un hôpital de campagne. En plus de la quarantaine de blessés plus ou moins gémissants, il y a quatre soldats Allemands qui semblent plus des infirmiers de fortune que des gardes. De toute évidence le commandement nazi n’imagine pas qu’il puisse y avoir des Russes infiltrés dans l’usine. Tant mieux.

En montant en haut de l’échelle, Lev repère un fil électrique qui court le long de celle-ci ; sans doute une liaison téléphonique. Arrivé en haut, à une quarantaine de mètres du sol, il observe les lieux. Il y a une ouverture en haut de l’échelle, et à l’extérieur une corniche en béton d’une vingtaine de centimètres. Il ne doute pas que « l’artilleur » (le sobriquet que les hommes nouveaux utilisent pour parler du Talent nazi qui redirige les tirs d'artillerie) ne soit à l’extérieur, gardé par deux soldats. Quel meilleur point d’observation pour quelqu’un qui peut modifier la trajectoire des obus ?

Lev commence par couper le fil du téléphone, puis il descelle une brique et la laisse tomber le plus bruyamment possible. Comme il s’y attend, un des soldats se penche vers l’intérieur de la cheminée pour voir ce qui a causé le bruit, et Lev lui tranche la gorge d’un seul coup de couteau. Le soldat tombe en bas de la cheminée sans même avoir eu le temps de hurler, mais ses compagnons sur la corniche ont entendu l’altercation. Lev entend des aboiements, sans doute dans le cornet du téléphone de campagne. Il ricane d’un air mauvais. Et attend que le second soldat se manifeste. Ca ne tarde pas : il aperçoit un bras suivi d’une grenade à main qui file dans sa direction. Lev hurle en Russe un avertissement à Galina pour qu’elle s’éloigne, et, maintenant qu’il sait de quel côté de l’ouverture se trouve le soldat, il se rend insubstantiel et traverse le mur juste devant l'Allemand. Celui-ci recule, surpris et effrayé, et Lev le pousse à la seconde où il redevient matériel.

En bas, la grenade explose. Galina s’est mise à couvert, et Mikhaïl comme Ivan sont prêts à intervenir. Tous les regards Allemands se tournent vers la cheminée, et les deux hommes nouveaux entrent en action. Ivan fusille un des gardes du regard, qui s’écroule. Mikhaïl lui se met devant, faisant couverture de son corps à son compagnon, et commence à arroser à la mitraillette. Un deuxième soldat tombe sous les balles. Les deux autres se retournent et tirent sur Mikhaïl, mais les balles rebondissent sur sa peau, ne faisant que trouer ce qu’il lui reste d’uniforme. Mikhaïl en aligne un second, Ivan regarde le dernier dans le blanc des yeux, et c’est fini.

Mikhaïl se tourne alors vers les blessés, mitraillette au point, et indique à Ivan (qui parle un peu Allemand) qu’il serait bon de leur faire comprendre que s’ils bougent, c’est fini pour eux. Il s’avère que les blessés Allemands ont très bien compris et ne mouftent pas.

En haut, Lev se retrouve face à celui qu’il suppose être le Talent Nazi. Un petit homme aux lunettes rondes, qui n’a rien du héros et tout du clerc de bureau. Voyant Lev, il tremble et sue à grosses gouttes. Lev hésite un instant, puis décide qu’il serait bon de le faire prisonnier vu que repérer l’autre Talent, le « propagandiste », risque de s’avérer plus délicat. Mais Lev ne parle pas un mot d’Allemand. Il gueule par l’ouverture de la cheminée :

- « Ivan, ramène ta fraise ! »
- « Pourquoi ? » répond Ivan.
- « Parce que j’ai besoin de toi, bordel ! C’est urgent, merde ! »
- « J’ai pas envie de grimper 40 mètres d’échelle pour des conneries, alors si tu me dis pas pourquoi, va te faire foutre ! »
- « Putain j’ai un prisonnier Allemand, là, et je jacte pas sa langue de merde, alors j’ai besoin de toi ! »
- « Eh ben ramène le ici, on le fera parler. »
- « T’es con ou quoi ? Y a une corniche de 20 centimètres là, et on est en train de danser dessus. Je peux pas le prendre sous le bras et le descendre ! »

Du coin de l’œil, Lev voit que le nazi est en train de regarder derrière lui, par dessus son épaule. Au même instant il sent dans ses tempes le battement caractéristique des Talents, le sien comme celui des autres : le nazi est en train d’utiliser son pouvoir. Lev tourne brièvement la tête et aperçoit dans son dos un obus de mortier qui est en train d’infléchir sa trajectoire, défiant toutes les lois de la gravité pour ce faire.

Lev n’hésite pas une seconde, et il donne un coup de couteau au nazi, qui bascule en arrière et tombe en hurlant sur le toit de l’usine, vingt mètres plus bas. Le Russe se retourne et regarde, soulagé, l’obus continuer maintenant ‘naturellement’ sa trajectoire et exploser dans un bâtiment proche de l’usine.

- « Ca va ? » fait Ivan en passant la tête par l’ouverture de la cheminée.
- « Ouais, mais t’es arrivé trop tard pour faire l’interprète. »
- « Tu pourrais être un peu plus précis quand tu me demandes des trucs aussi… »
- « De toute façon, on a pas le temps de jacter, j’ai coupé le fil du téléphone, ils vont forcément finir par envoyer quelqu’un pour vérifier ce qui se passe. »
- « Oui, mais maintenant qu’on est ici, on pourrait essayer de voir si on aperçoit pas notre ami propagandiste. Parce que si on le voit, à défaut de le capturer je pourrais au moins le buter… »

Lev récupère une paire de jumelles posée non loin du téléphone de campagne maintenant inutile, et les deux hommes passent une dizaine de minutes à tour de rôle à examiner l’assaut en cours. Les Allemands ont mis le paquet pour capturer le QG Russe, et il semble bien qu’ils vont y parvenir. Mais nulle trace d’un homme équipé d’un mégaphone qui haranguerait les troupes soviétiques pour leur saper le moral.

Lev et Ivan redescendent, et les trois hommes nouveaux ainsi que Galina se préparent à quitter les lieux quand Lev signale que tous les blessés les ont vus et connaissent leurs pouvoirs. « On ne peut pas les laisser en vie… », annonce-t’il d’une voix sombre.

Mikhaïl et Ivan semblent réticents à l’idée de tuer des blessés, mais Lev ne s’encombre pas de sentiment. Alors que Mikhaïl pointe sa mitraillette vers les lits, il passe de rang en rang et exécute les blessés Allemands d’un coup de couteau dans l’orbite. Ils sont trop faibles pour se défendre, et bien qu’ils doive s’y reprendre à deux fois avec certains d’entre eux, il a rapidement fait la besogne.

Son avant bras est couvert de sang. Arrivé au bout de la zone qui sert d’hôpital de campagne, il se retourne vers ses compagnons et, montrant avant bras et couteau, il dit en rigolant : « ça me rappelle mon travail à la boucherie ! » Ivan et Mikhaïl s’échangent un regard inquiet tandis que Galina observe Lev d’un air dégoûté.

Les quatre russes infiltrés traversent de nouveau l’immense usine, sans se cacher cette fois et le plus rapidement possible, conscients que des Allemands vont forcément revenir rapidement pour inspecter les raisons de la coupure du téléphone de campagne. Ils parviennent à rentrer dans les égouts sans se faire repérer. Galina les guide longuement pour revenir sous ce qui constituait les lignes russes avant l’assaut du matin, mais il n’y a aucun moyen de savoir jusqu’où les Allemands on poussé, ni même si un quelconque bâtiment du complexe est encore sous contrôle Russe. L’île de Lyudnikov serait-elle tombée ?
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pelon
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par pelon »

vraie boucherie là
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par killerklown »

Que voulez-vous ma bonne Dame : "C'est la guerre!"
Et j'ajouterais bien : "oui, et c'est de bonne guerre, aussi!"
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Paiji
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Paiji »

Finalement, voilà une partie que je n'aurai pas aimé jouer, trop glauque pour moi ... :?
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par le Zakhan Noir »

pelon a écrit :vraie boucherie là
:charmeur
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Sammael99 »

Paiji a écrit :Finalement, voilà une partie que je n'aurai pas aimé jouer, trop glauque pour moi ... :?
Je dois dire que je joue mon perso un peu désaxé. En gros, il n'est bon qu'au corps à corps, et le corps à corps c'est pas exactement le mode opératoire du combat à Stalingrad. Du coup, je provoque les situations, ce qui me met souvent à la limite de la mort.

Pour le coup des prisonniers, ça me semblait un dilemme classique, et comme je voyais pas les autres prendre une décision, j'ai provoqué un truc, pensant (en tant que joueur) qu'ils m'en empêcheraient, et puis non.

En même temps c'était 5 minutes de jeu, pas plus cette scène. Mais ça montre aussi la noirceur du jeu. C'est la guerre, et tu la rationalises comme tu veux (en tant que joueur), ton job c'est de buter des mecs.

(Au passage je signale qu'il y a une caractéristique d'équilibre mental dans le jeu qui a de l'importance puisqu'elle est en partie liée aux pouvoirs. J'aurais pu totalement péter les plombs ou devenir apathique suite au massacre, mais j'ai réussi mon jet. Par contre, ma réputation de psychopathe est établie, et les espoirs frivoles de Lev avec Galina se sont envolés.)
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par wolfy »

Merci pour le CR :yes: , pour ce qui est de l'ambiance vous êtes dans le ton. Personnellement c'est ce que Godlike laisse entrevoir comme atmosphère à travers son système :runaway . Je vous rassure vous ne pourrez jamais atteindre la réalité des combats et des situations qui s'y sont déroulées, dieu merci d'ailleurs.

Mais si vous voulez vous faire une petite idée de Stalingrad lisez Stalingrad: La bataille au bord du gouffre de Jean Lopez aux éditions Economica:

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Dernière modification par wolfy le ven. avr. 04, 2014 6:29 pm, modifié 2 fois.
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Paiji »

Sammael99 a écrit :Pour le coup des prisonniers, ça me semblait un dilemme classique, et comme je voyais pas les autres prendre une décision, j'ai provoqué un truc, pensant (en tant que joueur) qu'ils m'en empêcheraient, et puis non.

En même temps c'était 5 minutes de jeu, pas plus cette scène. Mais ça montre aussi la noirceur du jeu. C'est la guerre, et tu la rationalises comme tu veux (en tant que joueur), ton job c'est de buter des mecs.
Oui, oui, je connais Godlike, j'y ai déjà fait jouer, c'est juste que ça ne m'attire pas plus que ça d'explorer ce coté là de la guerre, je pense que quelque chose dans le style de Saving Private Ryan, c'est ma limite. Après, on est bien d'accord que ça reste un excellent jeu et que j'aime bien ton CR.
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Sammael99 »

En fait, je pense que Thierry le joue tellement "raw", tellement "jusqu'à l'os" qu'on se sent absolument pas héroïques au sens Hollywoodien du terme. Les seuls actes 'd'héroïsme', ce sont les moments où on se lance à corps perdu dans la bataille en étant persuadés que, pouvoirs ou pas pouvoirs, on n'en réchappera pas. Je suis sur le CR de la dernière séance et c'est particulièrement frappant. Les Talents en face étaient réellement balaises, on avait pas l'avantage de la surprise, et pour ma part j'ai vraiment cru y passer (bon, je l'avais un peu cherché ;-)
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Udo Femi
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Udo Femi »

brrr ça fait parfois froid dans le dos mais on s'y croirait... vraiment, chouette CR.

perso j'aurais mis une limite au pouvoir de "mort par regard" d'Ivan, à savoir qu'il faut capter le regard de sa victime pour qu'elle tombe raide morte. Ca aurait donné d'autres moments glaciaux (quand tu regardes dans les yeux le soldat de 18 ans à qui tu vas enlever la vie par ta seule volonté)
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Re: [CR]Godlike - L'île de Ludnikov

Message par Sammael99 »

Udo Femi a écrit :brrr ça fait parfois froid dans le dos mais on s'y croirait... vraiment, chouette CR.

perso j'aurais mis une limite au pouvoir de "mort par regard" d'Ivan, à savoir qu'il faut capter le regard de sa victime pour qu'elle tombe raide morte. Ca aurait donné d'autres moments glaciaux (quand tu regardes dans les yeux le soldat de 18 ans à qui tu vas enlever la vie par ta seule volonté)
C'est à la fois un pouvoir très balaise et un pouvoir très risqué en fait. Parce que pour voir un gars, il faut s'exposer, et Ivan n'a rien pour se protéger. Du coup on commence à développer des tactiques ou Mikhaïl fait bouclier et Ivan regarde par dessus son épaule.
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