[CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Je veux pas spolier mais mes joueurs ont tué Le rat et son pote ... qui ne leur avaient presque rien fait !
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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4: La guerre de Troie n'aura pas lieu, celle d'Orgeval non p
Après avoir laissé le chevalier et le baron livrer leur sentiment sur les Essarts, façon guide Michelin, je propose au lecteur et au curieux de se pencher sur les immortels exploits que ces deux individus et leurs compagnons accomplirent à Orgeval.
Or, donc voici qu'une discussion s'engage pour savoir s'il est encore possible, voire souhaitable de défendre le temple et la ville. Alors que l'enceinte sacrée est noire de monde, chacun ayant emporté sa famille et ses biens, le collège des prêtres, sommé par le baron de se positionner, se réunit à l'intérieur du temple. Le conclave des thuriféraires est à peine troublé par l'intrusion de l'Etranger qui prétend tour à tour être proclamé Flamine Convexe, puis vouloir revendre l'anneau du précédent Flamine Convexe avant de le livrer finalement au novice Benjamin qu'il présente comme le plus sage de tous. Une fois que l'importun fut éconduit, les prêtres se réunirent pendant près d'une heure. Tambours, gongs et casserolles sonnèrent et tintabulèrent jusqu'à ce que la porte du temple s'ouvre de nouveau et que le plus vieux des prêtes n'annonce d'une voix de tonnerre "Ainsi parle le Dieu: Fuis et Fuis encore. Va de l'autre côté du monde s'il le faut car il n'est de muraille qui puisse retenir l'Ost Funeste".
Pendant le conclave, nos héros ne restèrent pas inactifs. Cas, en particulier interrogea avec discrétion et diplomatie, ses deux meilleurs amis, les habitants d'Orgeval sur un certain elfe voyageur. La propriétaire d'une auberge courrue, dame Malève, lui avoua qu'elle connaissait celui qu'elle présenta comme un "extraordinaire amant" et un "bambocheur de première qui traînait avec le bon roi Henri de Galicorne" lorsque les friponneries du monarque le conduisait vers Orgeval. Malève expliqua que l'homme, qui s'appelait Volendil, était un explorateur stipendié par le Roi et que lorsque les choses changèrent à la cour de Galicorne, Volendil se retira et renonça à sa vie aventureuse. Semblant satisfait des réponses de la patronne Malève, Cas accepta de vider quelques bouteilles de vin blanc pendant que les vieilles barbes joviennes tenaient conciliabule.
Lorsque l'oracle fut proclamé, la foule fut prise d'une sainte peur. Seul le capitaine franchit les rangs et mis en cause les paroles des Dieux. Il plaida avec véhémence et honnêteté pour une résistance pour l'honneur. C'est alors qu'au terme d'une controverse thucydidéenne, le baron d'une part, le chevalier de l'autre entreprirent de démonter un à un les arguments des tenants de la résistance à tout prix. La parole décisive fut proférée par Malève qui annonça qu'elle ne resterait pas se faire massacrer et accusa le capitaine de vouloir faire passer sa vengeance (son père était mort à la guerre contre l'Armée du Maître des Ombres il y a de cela trente ans) avant l'intérêt des braves habitants d'Orgeval. Le Capitaine n'insista pas et alors que ses troupes commençaient à se joindre au convoi qui quittait le temple joignit son cheval à la colonne de ceux qui partaient. Cylenzara et le Nain qui avaient évalué les défenses du temple se tinrent silencieux, bien qu'ils eurent tous les deux volontiers tâté de la bataille de masse contre les Orques.
Les réfugiés quittèrent donc le temple, emmenés par les prêtres qui portaient sur un immense palanquin la statue de Jupiter ainsi que des enseignes et des icônes qu'ils tenaient à bout de bras. La foule gagna la route de Percemailles, laissant derrière eux nos héros après que dame Malève ait signifié au baron de Meel qu'il était hors de question que le baron chevauche près d'elle. Elle lui adressa un compliment ambigü "Seigneur vous parlez bien mais votre langue est redoutable". Laissés seuls dans le temple, Cas, Le Borgne et l'Etranger entreprirent à leur tour de descendre dans les cryptes. Une heure plus tard, les deux guerriers ressortaient tenant Cas gravement blessé et malade. Sa peau était devenu livide, il suait à grosses goutes et ses yeux étaient entourés d'un halo noir charboneux. Une discussion houleuse opposa les tenants d'une nouvelle expédition dans la crypte et ceux qui comptaient partir avant la nuit et l'arrivée probable des orques. C'est alors que Cylenzara nota que les orques établissaient un camp de base à bonne distance de la ville comme s'ils n'avaient pas l'intention de pousser tout de suite dans la ville de Jupiter.
C'est alors que le Borgne se remit à chercher Sara. Il retrouva la trace de l'adolescente dans une maison près du pont menant au temple. Elle semblait avoir été enlevée par deux hommes qui avaient pris la fuite vers le nord, vers le camps orque, donc. Le Borgne parla à l'étranger qui accepta de l'accompagner vers le camps orque. Bien que gravement malade, Cas accepta de rejoindre le duo. Une vive discussion opposa alors les trois compères au reste du groupe qui se montra peu désireux d'aller sauver Sara considérant que la jeune fille s'était mise toute seule dans le pétrin et qu'une expédition contre les orques ne pouvait mener qu'au suicide.
C'est alors que la baron et dame Kartrine demandèrent au Borgne quel était son plan. Celui-ci déclara tout d'abord qu'il comptait se faire passer pour un orque et une fois dans le camp tuer tout le monde pour retrouver Sara. Mis devant l'évidence d'une mort prématurée, le Borgne accepta de laisser le baron et dame Kartrine partir en éclaireur. Le baron demanda aux autres qu'on le laisse négocier avec les orques. Cas, le Borgne et l'Etranger jugèrent l'idée du baron un peu folle et lui donnèrent une heure (pensant, en fait, à une demi-heure). Quarante minutes plus tard, au terme de négociations demeurées secrètes, le baron et dame Kartrine revenaient avec la jeune Sara.
Le voyage des héros pouvait alors continuer. Je renvoie le gentil lecteur au compte-rendu que le baron et le chevalier ont fait de leur visite des Essarts. Rappelons cependant, qu'outre la mauvaise qualité de l'accueil villageois, nos héros ont réussi à provoqué l'ire d'un prêtre d'Arès, se sont fait tirer dessus par des Maraudeurs et n'ont été accepté dans une auberge villageois que contre une somme extravagante.
Or, donc voici qu'une discussion s'engage pour savoir s'il est encore possible, voire souhaitable de défendre le temple et la ville. Alors que l'enceinte sacrée est noire de monde, chacun ayant emporté sa famille et ses biens, le collège des prêtres, sommé par le baron de se positionner, se réunit à l'intérieur du temple. Le conclave des thuriféraires est à peine troublé par l'intrusion de l'Etranger qui prétend tour à tour être proclamé Flamine Convexe, puis vouloir revendre l'anneau du précédent Flamine Convexe avant de le livrer finalement au novice Benjamin qu'il présente comme le plus sage de tous. Une fois que l'importun fut éconduit, les prêtres se réunirent pendant près d'une heure. Tambours, gongs et casserolles sonnèrent et tintabulèrent jusqu'à ce que la porte du temple s'ouvre de nouveau et que le plus vieux des prêtes n'annonce d'une voix de tonnerre "Ainsi parle le Dieu: Fuis et Fuis encore. Va de l'autre côté du monde s'il le faut car il n'est de muraille qui puisse retenir l'Ost Funeste".
Pendant le conclave, nos héros ne restèrent pas inactifs. Cas, en particulier interrogea avec discrétion et diplomatie, ses deux meilleurs amis, les habitants d'Orgeval sur un certain elfe voyageur. La propriétaire d'une auberge courrue, dame Malève, lui avoua qu'elle connaissait celui qu'elle présenta comme un "extraordinaire amant" et un "bambocheur de première qui traînait avec le bon roi Henri de Galicorne" lorsque les friponneries du monarque le conduisait vers Orgeval. Malève expliqua que l'homme, qui s'appelait Volendil, était un explorateur stipendié par le Roi et que lorsque les choses changèrent à la cour de Galicorne, Volendil se retira et renonça à sa vie aventureuse. Semblant satisfait des réponses de la patronne Malève, Cas accepta de vider quelques bouteilles de vin blanc pendant que les vieilles barbes joviennes tenaient conciliabule.
Lorsque l'oracle fut proclamé, la foule fut prise d'une sainte peur. Seul le capitaine franchit les rangs et mis en cause les paroles des Dieux. Il plaida avec véhémence et honnêteté pour une résistance pour l'honneur. C'est alors qu'au terme d'une controverse thucydidéenne, le baron d'une part, le chevalier de l'autre entreprirent de démonter un à un les arguments des tenants de la résistance à tout prix. La parole décisive fut proférée par Malève qui annonça qu'elle ne resterait pas se faire massacrer et accusa le capitaine de vouloir faire passer sa vengeance (son père était mort à la guerre contre l'Armée du Maître des Ombres il y a de cela trente ans) avant l'intérêt des braves habitants d'Orgeval. Le Capitaine n'insista pas et alors que ses troupes commençaient à se joindre au convoi qui quittait le temple joignit son cheval à la colonne de ceux qui partaient. Cylenzara et le Nain qui avaient évalué les défenses du temple se tinrent silencieux, bien qu'ils eurent tous les deux volontiers tâté de la bataille de masse contre les Orques.
Les réfugiés quittèrent donc le temple, emmenés par les prêtres qui portaient sur un immense palanquin la statue de Jupiter ainsi que des enseignes et des icônes qu'ils tenaient à bout de bras. La foule gagna la route de Percemailles, laissant derrière eux nos héros après que dame Malève ait signifié au baron de Meel qu'il était hors de question que le baron chevauche près d'elle. Elle lui adressa un compliment ambigü "Seigneur vous parlez bien mais votre langue est redoutable". Laissés seuls dans le temple, Cas, Le Borgne et l'Etranger entreprirent à leur tour de descendre dans les cryptes. Une heure plus tard, les deux guerriers ressortaient tenant Cas gravement blessé et malade. Sa peau était devenu livide, il suait à grosses goutes et ses yeux étaient entourés d'un halo noir charboneux. Une discussion houleuse opposa les tenants d'une nouvelle expédition dans la crypte et ceux qui comptaient partir avant la nuit et l'arrivée probable des orques. C'est alors que Cylenzara nota que les orques établissaient un camp de base à bonne distance de la ville comme s'ils n'avaient pas l'intention de pousser tout de suite dans la ville de Jupiter.
C'est alors que le Borgne se remit à chercher Sara. Il retrouva la trace de l'adolescente dans une maison près du pont menant au temple. Elle semblait avoir été enlevée par deux hommes qui avaient pris la fuite vers le nord, vers le camps orque, donc. Le Borgne parla à l'étranger qui accepta de l'accompagner vers le camps orque. Bien que gravement malade, Cas accepta de rejoindre le duo. Une vive discussion opposa alors les trois compères au reste du groupe qui se montra peu désireux d'aller sauver Sara considérant que la jeune fille s'était mise toute seule dans le pétrin et qu'une expédition contre les orques ne pouvait mener qu'au suicide.
C'est alors que la baron et dame Kartrine demandèrent au Borgne quel était son plan. Celui-ci déclara tout d'abord qu'il comptait se faire passer pour un orque et une fois dans le camp tuer tout le monde pour retrouver Sara. Mis devant l'évidence d'une mort prématurée, le Borgne accepta de laisser le baron et dame Kartrine partir en éclaireur. Le baron demanda aux autres qu'on le laisse négocier avec les orques. Cas, le Borgne et l'Etranger jugèrent l'idée du baron un peu folle et lui donnèrent une heure (pensant, en fait, à une demi-heure). Quarante minutes plus tard, au terme de négociations demeurées secrètes, le baron et dame Kartrine revenaient avec la jeune Sara.
Le voyage des héros pouvait alors continuer. Je renvoie le gentil lecteur au compte-rendu que le baron et le chevalier ont fait de leur visite des Essarts. Rappelons cependant, qu'outre la mauvaise qualité de l'accueil villageois, nos héros ont réussi à provoqué l'ire d'un prêtre d'Arès, se sont fait tirer dessus par des Maraudeurs et n'ont été accepté dans une auberge villageois que contre une somme extravagante.
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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LOeilVif
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Il avait un beau manteau et de belles chaussurespar Orlov » Mer Oct 08, 2014 6:25 pm
Je veux pas spolier mais mes joueurs ont tué Le rat et son pote ... qui ne leur avaient presque rien fait !
Au royaume des aveugles, c'est moi le roi!
- Snorri
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Pour les chaussures, je recommande des Sratello authentiques, produites à Ufficio, en peau de crocodile du marais de Maïale. Ce sont les plus élégantes du Dodécaèdre.LOeilVif a écrit :Il avait un beau manteau et de belles chaussures
C'était la minute de pub dodécadrienne
Editions Hobg | Livres & jeux de rôle -
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Salúd arpenteurs du vendredi du dodécaèdre, même si on a joué samedi.
Quelques membres seulement s'en sont rendus compte : notre "groupe" s'est enfoncé un peu plus hier dans l'horreur indicible des Essarts. Effectivement, c'est avec toutes les peines du monde que nous avons sauvé notre compagnie de la dissolution, de l'implosion et de la disparition pure et simple.
Après une semaine de repos et d'insouciance pour célébrer le nivodeux nouveau, c'est in extremis que nous avons pu nous extraire de cette auberge, où s'était concentrée l'essence du mal qui frappe ces terribles contrées du malheur.
Après ces quelques jours ô combien nécessaires pour nous ôter notre crasse lassitude, le mal s'est insinué dans les cœurs des plus faibles d'entre nous, la division a jailli des poitrines où elle couvait et le sang aurait dû couler, n'était-ce la protection de Dugall et la vigilance de ceux qui ont senti, telle une gangue palpable, la haine et le désespoir se resserrer sur nous. Nous nous décidions enfin à quitter, le lendemain, Percemaille, unis et soudés comme rarement, reposés et équipés.
Telles de précieuses graines de vie et de droiture, les sagesses de St Dugall se déposaient lentement dans les cœurs durs et encore stériles de mes compagnons. J'expliquais notamment comme la noblesse était indispensable à la masse inculte comme le 1 l'est aux multiples 0 qui viennent après lui. La concorde sociale s'établissait, chacun était à sa juste place et la nuit s'écoulait, paisible.
Mais la main occulte désolant les Essarts en décida autrement.
Elle nous fit rencontrer, au cours d'une conviviale soirée, modérément arrosée, le très célèbre capitaine mercenaire Balthazar, jouet dérisoire des forces maléfiques ourdissant leur machination, la griffe infectée profondément et anciennement plantée dans ces Essarts où se décideront bien des choses. Homme avisé le capitaine tenta de recruter le redoutable Cylenzara, mais aussi de séduire le nain Devlin. Ce penchant pour les nabots ruina ses velléités de recrutement, Cylen lui rétorquant quelque chose en rapport avec la fidélité (amoureuse probablement ou peut-être voulait-il parler de loyauté?). Le capitaine, esthète amateur de gladiateurs, quelque peu agacé, fracassa le nez de l'ivrogne dit Lemoine, pour bien lui signifier sa laideur. C'est alors que Leborgne qui venait d'écouter votre serviteur Belgotten lui parler du bel agir et du paladinat se mêla du combat, voulant racheter le déshonneur sans fond de l'ivrogne édenté, fort heureusement bien trop aviné pour sentir sa douleur.
Leborgne défia le capitaine dans un duel au premier sang (ici une inspiration bien sentie aurait pu lui permettre de relancer son initiative foireuse qui augurait déjà de la catastrophique et monumentale fessée à venir). Des paris furent gagnés et forcément d'autres perdus...
Ruinés et molestés nous décidions donc d'en rester là. Craignant que le capitaine ne lâche ses vingt hommes sur ses camarades diminués, votre dévoué en appela à la bénédiction de Dugall pour ces brillants combattants et pour toute l'assistance. Puis imposant mes mains sur le crâne couvert d'eczéma du Borgne to be alive, Dugall soigna ses blessures corporelles. Mais quant à son impulsivité et à la rage suintant par tous ses pores, je lui renouvelai mon conseil de prier Dugall, St Dugall qui avait posé son regard sur lui en cette nuit déjà plus tout à fait sous contrôle. Sara la moche, euh la mioche, tança elle aussi son Borgne de protecteur et Kartryne persuada le Baron qu'il avait décidé qu'il était bien temps de se coucher. A la niche le gentil Baron à sa mémère... Le nain discuta encore un peu langoureusement avec son capitaine d'un soir promettant de le retrouver pour chasser le dragon, bleu, « c'est plus mignon et ça va avec ton kilt mon géant » a-t-on pu entendre avant une déchirante séparation.
J'invitais encore Leborgne à se choisir un vrai nom et à dépasser ainsi ses obscures et douloureuses origines, en vain : " Tu ne peux pas continuer ainsi, ta souffrance te consume, mais si tu le veux ardemment, alors Dugall posera le regard sur toi et tu vivras une vie honorable. Considère bien les choses mon ami, oui ouvre l'oeil Leborgne... et le bon."
Le Baron à peine couché, un cri d'alerte sorti le groupe de sa torpeur: "Arrêtez-le vivant" hurla une voix inconnue. Un type dévalait déjà l'escalier, si leste que le nain, à sa décharge énamouré et songeur, lança son marteau (« arme de jet arme de... » se plaît-il à fredonner sans arrêt) au-delà de Percemaille et peut-être même bien loin du Dodé : l'amour rend aveugle et donne des ailes aux marteaux comme vous le savez.Craignant que mes brutes d'acolytes ne fassent taire à jamais le fuyard, j'invoquais Dugall pour le neutraliser avant que le courageux aubergiste ne le ligote fermement.
C'est alors qu'un colosse, mi homme mi bête (c'est qui ce type ?) avec un énorme, mais alors énorme marteau nous informa qu'un complice du fuyard gisait broyé à l'étage. L'interrogatoire de l'assassin ou du voleur fut édifiant. La pègre locale, informée par un barbu à fausse barbe, de la présence d'une dame importante en ville a souhaité l'enlever et les deux infortunés compères avaient voulu doubler le terrible Joris, l'infâme gnome diamantaire et grand patron de la mauvaise herbe de Percemaille (un nom suggestif en y pensant, rdv connu des mercenaires en mâle d'amour...ah, ça s'écrit pas comme ça Devlin, t'es sûr?).
C'est à cet instant précis que la nuit nous échappa totalement :
Je plaçais cette pauvre âme égarée et malmenée par la vie sous la protection de Dugall et la priais de porter un message à Joris : la nouvelle de notre venue prochaine.Voilà qui pouvait tous nous réunir, voilà qui aurait dû tous nous rassembler : perspectives de butin pour les roturiers du groupe et possibilité de savoir qui en avait après Kartryne pour ce qui concerne le Baron et moi-même ainsi que nos hommes d'armes, certainement pas rassurés de se savoir suivis...
Mais le mal s'insinua, actes et paroles dérapèrent, enflèrent et Leborgne ne fut pas en reste.
Dans un état presque second, à moins que ce ne fut là sa vraie nature, Leborgne à l'oeil opaque, irrémédiablement éteint prouva qu'il était également en définitive parfaitement aveugle. L'oeil vif et solitaire, aussi cupide qu'hermétique à la sagesse de Dugall, il dépouilla le pauvre voleur, Arsène de son prénom, de son manteau comme de ses bottes. Borné, possédé, il l'interrogea sur sa cache au fond des bois et prenant de court l'assemblée, lui transperça le cœur de sa lame avec une satisfaction répugnante et morbide.
Je protestai et condamnai ce crime sacrilège alors que Dugall avait été invoqué pour que le tout jeune Arsène s'amende et change de vie.En un instant, la haine affleurant à chaque instant chez Leborgne se déversa... sur le Baron.
La lutte des classes se rappela à leur bon souvenir et le nain comme l'étranger attisèrent le feu de la révolte, de la jalousie et de la trahison. Une partie de la nuit fut perdue en cris et en invectives. Le Baron voulut savoir sur qui il pouvait compter pour conduire Kartryne à Scarford et Leborgne appela à lui tous ceux qui désiraient en finir avec « ces foutus nobles et leurs larbins armés ».
Il fallut tout l'influx de Dugall pour éviter le pire, votre serviteur appelant chacun à la mesure et à ne pas laisser le mal des Essarts nous submerger.
Rappelez-vous compagnons, lorsque la flèche justicière de Dugall, Messager et Archer de Melrose, doit être tirée, l'arc bandé subit de terribles tensions mais lorsque la flèche atteint son but, ces tensions sont oubliées, l'abcès percé et le mal évanoui.
De la même manière, roturiers et nobles de notre équipée doivent dépasser ces querelles, les bois rares et l'ivoire de l'arc sont indispensables comme le sont les nobles qui dirigent.
Et les humbles gens, anonymes et grossiers sont eux aussi indispensables, à leur manière : dociles, besogneux et souples comme la corde tendue jusqu'au point de rupture. Le Baron et Kartryn regagnent finalement saufs leur chambre douillette à l'étage tandis qu'en bas, le groupe cherche à se reconstituer, maladroitement.
La voie de Dugall se manifesta encore par ma voix pour permettre aux ressentiments d'être dépassés et pour désigner les vrais responsables de cette situation...
Quelques membres seulement s'en sont rendus compte : notre "groupe" s'est enfoncé un peu plus hier dans l'horreur indicible des Essarts. Effectivement, c'est avec toutes les peines du monde que nous avons sauvé notre compagnie de la dissolution, de l'implosion et de la disparition pure et simple.
Après une semaine de repos et d'insouciance pour célébrer le nivodeux nouveau, c'est in extremis que nous avons pu nous extraire de cette auberge, où s'était concentrée l'essence du mal qui frappe ces terribles contrées du malheur.
Après ces quelques jours ô combien nécessaires pour nous ôter notre crasse lassitude, le mal s'est insinué dans les cœurs des plus faibles d'entre nous, la division a jailli des poitrines où elle couvait et le sang aurait dû couler, n'était-ce la protection de Dugall et la vigilance de ceux qui ont senti, telle une gangue palpable, la haine et le désespoir se resserrer sur nous. Nous nous décidions enfin à quitter, le lendemain, Percemaille, unis et soudés comme rarement, reposés et équipés.
Telles de précieuses graines de vie et de droiture, les sagesses de St Dugall se déposaient lentement dans les cœurs durs et encore stériles de mes compagnons. J'expliquais notamment comme la noblesse était indispensable à la masse inculte comme le 1 l'est aux multiples 0 qui viennent après lui. La concorde sociale s'établissait, chacun était à sa juste place et la nuit s'écoulait, paisible.
Mais la main occulte désolant les Essarts en décida autrement.
Elle nous fit rencontrer, au cours d'une conviviale soirée, modérément arrosée, le très célèbre capitaine mercenaire Balthazar, jouet dérisoire des forces maléfiques ourdissant leur machination, la griffe infectée profondément et anciennement plantée dans ces Essarts où se décideront bien des choses. Homme avisé le capitaine tenta de recruter le redoutable Cylenzara, mais aussi de séduire le nain Devlin. Ce penchant pour les nabots ruina ses velléités de recrutement, Cylen lui rétorquant quelque chose en rapport avec la fidélité (amoureuse probablement ou peut-être voulait-il parler de loyauté?). Le capitaine, esthète amateur de gladiateurs, quelque peu agacé, fracassa le nez de l'ivrogne dit Lemoine, pour bien lui signifier sa laideur. C'est alors que Leborgne qui venait d'écouter votre serviteur Belgotten lui parler du bel agir et du paladinat se mêla du combat, voulant racheter le déshonneur sans fond de l'ivrogne édenté, fort heureusement bien trop aviné pour sentir sa douleur.
Leborgne défia le capitaine dans un duel au premier sang (ici une inspiration bien sentie aurait pu lui permettre de relancer son initiative foireuse qui augurait déjà de la catastrophique et monumentale fessée à venir). Des paris furent gagnés et forcément d'autres perdus...
Ruinés et molestés nous décidions donc d'en rester là. Craignant que le capitaine ne lâche ses vingt hommes sur ses camarades diminués, votre dévoué en appela à la bénédiction de Dugall pour ces brillants combattants et pour toute l'assistance. Puis imposant mes mains sur le crâne couvert d'eczéma du Borgne to be alive, Dugall soigna ses blessures corporelles. Mais quant à son impulsivité et à la rage suintant par tous ses pores, je lui renouvelai mon conseil de prier Dugall, St Dugall qui avait posé son regard sur lui en cette nuit déjà plus tout à fait sous contrôle. Sara la moche, euh la mioche, tança elle aussi son Borgne de protecteur et Kartryne persuada le Baron qu'il avait décidé qu'il était bien temps de se coucher. A la niche le gentil Baron à sa mémère... Le nain discuta encore un peu langoureusement avec son capitaine d'un soir promettant de le retrouver pour chasser le dragon, bleu, « c'est plus mignon et ça va avec ton kilt mon géant » a-t-on pu entendre avant une déchirante séparation.
J'invitais encore Leborgne à se choisir un vrai nom et à dépasser ainsi ses obscures et douloureuses origines, en vain : " Tu ne peux pas continuer ainsi, ta souffrance te consume, mais si tu le veux ardemment, alors Dugall posera le regard sur toi et tu vivras une vie honorable. Considère bien les choses mon ami, oui ouvre l'oeil Leborgne... et le bon."
Le Baron à peine couché, un cri d'alerte sorti le groupe de sa torpeur: "Arrêtez-le vivant" hurla une voix inconnue. Un type dévalait déjà l'escalier, si leste que le nain, à sa décharge énamouré et songeur, lança son marteau (« arme de jet arme de... » se plaît-il à fredonner sans arrêt) au-delà de Percemaille et peut-être même bien loin du Dodé : l'amour rend aveugle et donne des ailes aux marteaux comme vous le savez.Craignant que mes brutes d'acolytes ne fassent taire à jamais le fuyard, j'invoquais Dugall pour le neutraliser avant que le courageux aubergiste ne le ligote fermement.
C'est alors qu'un colosse, mi homme mi bête (c'est qui ce type ?) avec un énorme, mais alors énorme marteau nous informa qu'un complice du fuyard gisait broyé à l'étage. L'interrogatoire de l'assassin ou du voleur fut édifiant. La pègre locale, informée par un barbu à fausse barbe, de la présence d'une dame importante en ville a souhaité l'enlever et les deux infortunés compères avaient voulu doubler le terrible Joris, l'infâme gnome diamantaire et grand patron de la mauvaise herbe de Percemaille (un nom suggestif en y pensant, rdv connu des mercenaires en mâle d'amour...ah, ça s'écrit pas comme ça Devlin, t'es sûr?).
C'est à cet instant précis que la nuit nous échappa totalement :
Je plaçais cette pauvre âme égarée et malmenée par la vie sous la protection de Dugall et la priais de porter un message à Joris : la nouvelle de notre venue prochaine.Voilà qui pouvait tous nous réunir, voilà qui aurait dû tous nous rassembler : perspectives de butin pour les roturiers du groupe et possibilité de savoir qui en avait après Kartryne pour ce qui concerne le Baron et moi-même ainsi que nos hommes d'armes, certainement pas rassurés de se savoir suivis...
Mais le mal s'insinua, actes et paroles dérapèrent, enflèrent et Leborgne ne fut pas en reste.
Dans un état presque second, à moins que ce ne fut là sa vraie nature, Leborgne à l'oeil opaque, irrémédiablement éteint prouva qu'il était également en définitive parfaitement aveugle. L'oeil vif et solitaire, aussi cupide qu'hermétique à la sagesse de Dugall, il dépouilla le pauvre voleur, Arsène de son prénom, de son manteau comme de ses bottes. Borné, possédé, il l'interrogea sur sa cache au fond des bois et prenant de court l'assemblée, lui transperça le cœur de sa lame avec une satisfaction répugnante et morbide.
Je protestai et condamnai ce crime sacrilège alors que Dugall avait été invoqué pour que le tout jeune Arsène s'amende et change de vie.En un instant, la haine affleurant à chaque instant chez Leborgne se déversa... sur le Baron.
La lutte des classes se rappela à leur bon souvenir et le nain comme l'étranger attisèrent le feu de la révolte, de la jalousie et de la trahison. Une partie de la nuit fut perdue en cris et en invectives. Le Baron voulut savoir sur qui il pouvait compter pour conduire Kartryne à Scarford et Leborgne appela à lui tous ceux qui désiraient en finir avec « ces foutus nobles et leurs larbins armés ».
Il fallut tout l'influx de Dugall pour éviter le pire, votre serviteur appelant chacun à la mesure et à ne pas laisser le mal des Essarts nous submerger.
Rappelez-vous compagnons, lorsque la flèche justicière de Dugall, Messager et Archer de Melrose, doit être tirée, l'arc bandé subit de terribles tensions mais lorsque la flèche atteint son but, ces tensions sont oubliées, l'abcès percé et le mal évanoui.
De la même manière, roturiers et nobles de notre équipée doivent dépasser ces querelles, les bois rares et l'ivoire de l'arc sont indispensables comme le sont les nobles qui dirigent.
Et les humbles gens, anonymes et grossiers sont eux aussi indispensables, à leur manière : dociles, besogneux et souples comme la corde tendue jusqu'au point de rupture. Le Baron et Kartryn regagnent finalement saufs leur chambre douillette à l'étage tandis qu'en bas, le groupe cherche à se reconstituer, maladroitement.
La voie de Dugall se manifesta encore par ma voix pour permettre aux ressentiments d'être dépassés et pour désigner les vrais responsables de cette situation...
Dernière modification par Soulyacémoa le sam. oct. 11, 2014 10:50 pm, modifié 9 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Effectivement compagnons, chacun est à sa place, en haut ou en bas de l'échelle, mais la seule qui ne soit pas à sa place, qui ne respecte pas sa place et ne nous est d'aucune aide est Kartryn. Qu'elle soit Lady Sebald ou non ne change rien pour moi, je me suis engagé à escorter le Baron et par voie de conséquence, son insupportable personne jusqu'à Scardorf, pour la gloire de Dugall et non pour de l'or. Mais de quel droit donne-t-elle des ordres au Baron, pourquoi nous déroute-t-elle à sa guise ? Sara a la même influence néfaste sur Leborgne et la racaille du groupe, des voix discordantes qui tirent les ficelles dans l'ombre et se sont bien trouvées. Saraa au moins l'excuse de sa jeunesse mais ces femmes, complices, ce qui rime avec vice, sont dangereuses pour l'équilibre du groupe.
Pour finir de calmer les esprits, la plèbe part en expédition au beau milieu de la nuit pour trouver le repaire des deux malheureux voleurs volés et assassinés : trésor de gamelles, de bougies, de couverts et de tapis. Pour ma part, je rejoins le Baron et Kartryn, ne dormant que d'un œil pour les protéger.
De Joris ou de la populace enfiévrée par Leborgne, je ne le sais en me couchant...
Peu avant l'aube, nous partons à la recherche des nos asociaux compagnons. Et c'est tous ensemble, soudés au-moins jusqu'à la prochaine halte voire la prochaine auberge que nous reprenons la route. Espérant éviter le Seigneur morne et pâle des lieux avec sa meute sanguinaire autant que les tristes chevaucheurs fantômes, cavaliers maudits condamnés à ne jamais poser pied à terre, nous voyageons guidés par le grand truc costaud avec un gros marteau (au fait c'est qui déjà ce gars là??).
Attaché au salut de sa troupe indisciplinée et frondeuse,
dans les forêts denses et sombres des Essarts, un Paladin veille...
Pour finir de calmer les esprits, la plèbe part en expédition au beau milieu de la nuit pour trouver le repaire des deux malheureux voleurs volés et assassinés : trésor de gamelles, de bougies, de couverts et de tapis. Pour ma part, je rejoins le Baron et Kartryn, ne dormant que d'un œil pour les protéger.
De Joris ou de la populace enfiévrée par Leborgne, je ne le sais en me couchant...
Peu avant l'aube, nous partons à la recherche des nos asociaux compagnons. Et c'est tous ensemble, soudés au-moins jusqu'à la prochaine halte voire la prochaine auberge que nous reprenons la route. Espérant éviter le Seigneur morne et pâle des lieux avec sa meute sanguinaire autant que les tristes chevaucheurs fantômes, cavaliers maudits condamnés à ne jamais poser pied à terre, nous voyageons guidés par le grand truc costaud avec un gros marteau (au fait c'est qui déjà ce gars là??).
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Dernière modification par Soulyacémoa le sam. oct. 11, 2014 10:49 pm, modifié 2 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Le Borgne et le chevalier sont dans la place !
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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6: It's a long way to Skardorf
Peu avant l'aube, une équipée sauvage d'aventuriers. On notera que dans les Essarts, les compagnies d'aventuriers savent se faire apprécier. Pas cette équipe ... A Percemailles, la bande du Paladin laissera un souvenir contrasté. Le capitaine Balthazar aura apprécié le professionnalisme du Nain et de Cylenzara, l'aubergiste Dragan se souviendra que Le Rat et son pote ne viendront plus tenter de dépouiller les voyageurs mais qu'ils sont morts d'une manière indigne. Quant aux autres habitants, aucun d'entre eux ne racontera plus tard qu'un aventurier célèbre lui a payé un coup ou lui a raconté un récit intéressant.
Voici donc nos héros de nouveau sur la piste. Cette fois c'est le gros costaud avec son marteau qui tente de trouver une piste. Le groupe s'enfonce donc dans la montagne pour éviter la route principale qu'ils ont peur de voir encombrer par des réfugiés et autres pouilleux. L'idée est aussi que passer par la montagne serait un raccourci, le groupe s'étant fixé comme but d'arriver à Skardorf et de se faire payer pour avoir offer à Dame Sebald, dont le cadavre, se trouve, rappelons-le dans la crypte du temple jovien d'Orgeva, un service funéraire digne.
Le voyage commence bien. Une belle journée où le soleil joue sur les coteaux boisés. Devlin, le Nain, fait admirer sa hache et sa dragonne toute neuve qu'il a payé fort cher. Voici enfin une arme à la mesure de son talent guerrier. Le premier soir, les aventuriers décident de ne pas encore taper dans leurs réserves et de partir chasser. Grâce à l'esprit d'émulation qui les caractérise, quatre personnages partent chasser, chacun de son côté. Devlin gagne haut la main le concours, devant Le Grand Costaud et Cas. Quant au Moine, il se perd en chemin et consacre l'essentiel de la fin de la journée à retrouver le chemin du camp. Le fruit de la chasse est dévoré quasiment immédiatement. Le groupe s'installe pour la nuit, les tours de garde des uns et des autres font l'objet d'âpres négociations. Sara, Le Borgne, l'Etranger et Cas s'installent dans un coin. Le Baron et dame Kartrine dans un autre à proximité du Grand Costaud qui s'est montré un efficace garde du corps la nuit précédente à l'auberge. Cylenzara et Le Nain, eux montent leur camp: bien équipés et professionnels, leur partie du camp est la plus propre. Quant au Moine, il se trouve un coin pour dormir. Le Paladin décide de dormir près de son cheval, cet attachement paraissant suspect à plus d'un de ses compagnons.
Pendant la nuit, le groupe réagit cependant avec célérité à l'attaque orque qui se déclenche au crépuscule. Un groupe d'archers prend position sur la crête tandis que le groupe court se mettre à l'abri sous un apic. De l'autre côté de la combe où les aventuriers ont installé leur camp, surgit le reste de la bande que le groupe combat avec efficacité. Le Borgne inaugure une nouvelle technique, faisant le mort un long moment avant de surgir sus aux orques une fois que Cas, Cylenzara et le Nain ont encaissé le plus gros de l'assaut. Mis en déroute, les orques s'enfuient mais sont poursuivis par le Nain et par Cas. Cette poursuite permet au Nain de massacrer des orques mais elle se traduit par de graves blessures pour Cas que le Nain ramène sur son dos. Après le combat un litige oppose les personnages sur la répartition du butin. Le borgne déclare avoir tué cinq orques et donc avoir droit à 5/14ème du butin. Les autres contestent ce chiffre et soupçonnent le Borgne de n'avoir aucune idée de ce qu'il pourrait bien signifier car il lui aurait été suggéré à lui par Sara. La discussion, oiseuse met en jeu une série d'arguments tels que "c'est moi qui les ai vu les premiers", "je connaissais bien cet orque ... perdre un ami est un malheur, en hériter est une consolation", "la dernière fois, je t'ai prêté de l'argent" ... Bref, la pingrerie de certains l'emporte sur la satisfaction d'avoir mis en déroute cette bande malveillante. Il faut dire à la décharge des PJ que les orques se sont montrés rien moins que coopératifs. Ils n'ont pas caché être des mercenaires impériaux débandés depuis la défaite du pont sur la rivière Blonde. La nouvelle de la défaite impériale a d'ailleurs quelque peu miné le moral général puisse qu'elle signifiait que le sénéchal Sebald se trouvait soit sur les routes à fuir le pays, soit capturé à Skardorf, soit, mort. Pour la plupart des héros, cette nouvelle signifiait encore plus de travail car il fallait désormais partir à la recherche du puissant personnage.
Le reste de la nuit vit donc d'ignobles manoeuvres du Borgne pour pousser les autres à déserter. Il entreprit d'abord Cylenzara, lui reprochant de ne pas l'avoir soutenu lors de l'opposition qui avait opposé le Borgne au Baron. Ce fut avec dépit que Le Borgne dit au guerrier "Tu m'as déçu ... j'pensais que tu étais de notre côté, mais en fait tu est avec ceux de la Haute ... Ca m'a fait de la peine: c'est comme si tu avais pris mon coeur et que tu l'avais bouffé". Ce discours, plein de dignité et de rancoeur, n'émut pas plus que cela Cylenzara qui dit au Borgne " Désolé de t'avoir déçu, mec mais là, il faut que je monte ma garde et tu m'empêches de me concentrer". Le Borgne tenta sa chance auprès du Grand Costaud, le flattant et décrivant les avantages que le barbare aurait à gagner à se rebeller pour devenir bandit de grand chemin. La seule réponse du Grand Costaud fut "Chez moi, même les femmes parlent pas autant que toi".
Le lendemain, le groupe se réunit pour éviter la suite de leurs aventures. Le Baron et Kartrine convainquirent le reste de la troupe qu'au fond les fortunes de la guerre ne changeaient rien aux objectifs du voyage: trouver le sénéchal Sebald et obtenir de l'argent pour avoir porté le corps de sa défunte femme au temple d'Orgeval. Bien que Dame Kartrine ait rappelé à plusieurs reprises qu'elle ne couchait pas avec le "Vieux", la plupart des intellectuels du groupe (le Paladin, le Nain, le Borgne et l'Etranger en premier lieu) ne la croient pas et considèrent, au terme d'un syllogisme d'une rare puissance que Kartrine étant plus belle que feue Dame Sebald, elle ne saurait pas ne pas coucher ou être la femme du sénéchal (le deuxième prémisse du syllogisme étant que si on est noble, c'est pas pour se taper des boudins d'auberge). Un certain nombre de membres du groupe jugèrent donc, tel Pascal, qu'il valait donc mieux rester avec Kartrine et le Baron, même si la jeune femme mentait sur son identité. Sara, elle, semble partagée. Elle apprécie dame Kartrine mais trouve que les talents du Borgne, de l'Etranger et de Cas sont bien mal employés. Autrement dit, elle oppose au raisonnement pascalien, un bon vieux "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" et se dit qu'avec le butin pris dans la cache du Rat et de son pote, son groupe pourrait raisonnablement arrondir ses revenus en revendant le tout à Skardorf, ville que les autres songent plutôt à contourner (le baron, en particulier, craignant d'être emprisonné contre une rançon).
C'est donc avec un certain nombre de non-dits que le groupe se remit en marche à travers les montagnes, le long de la rivière Blonde. A la tombée du jour, le groupe s'installa près d'un torrent. Dans la nuit, alors que Cas montait la garde dans une pinède voisine, le groupe fut attaqué par une bande de Maraudeurs. Ceux-ci étaient placés de l'autre côté du cours d'eau qui tranchait en deux la vallée rocheuse et ils firent feu en particulier sur l'Etranger qui semblait attirer leurs flèches. A plusieurs reprises, il fallut secourir le malheureux, le Paladin invoquant à plusieurs reprises Saint Dugall. Le Paladin tenta de se réconcilier avec Kartrine en lui proposant son cheval pour fuir, proposition qu'elle déclina pour préférer rester près du Baron. Alors que le dernier combat avec les Maraudeurs avait tourné très nettement en faveur de ces mystérieux bandits, les héros gagnèrent l'affrontement. Ils s'approchèrent des corps de leurs adversaires lorsque ceux-ci furent occis, le Nain découpant méthodiquement les membres de crainte que ces créatures ne régénèrent. Ce que virent les PJ créa une certaine émotion. Leurs agresseurs avaient une peau parcheminée, un faciès de macchabé que l'air sec du désert (car ils semblaient venir de la quatre face si l'on en jugeait par leurs armes) aurait figé dans un inénarrable rictus.
"Skardorf c'est encore loin?" demanda l'Etranger.
Voici donc nos héros de nouveau sur la piste. Cette fois c'est le gros costaud avec son marteau qui tente de trouver une piste. Le groupe s'enfonce donc dans la montagne pour éviter la route principale qu'ils ont peur de voir encombrer par des réfugiés et autres pouilleux. L'idée est aussi que passer par la montagne serait un raccourci, le groupe s'étant fixé comme but d'arriver à Skardorf et de se faire payer pour avoir offer à Dame Sebald, dont le cadavre, se trouve, rappelons-le dans la crypte du temple jovien d'Orgeva, un service funéraire digne.
Le voyage commence bien. Une belle journée où le soleil joue sur les coteaux boisés. Devlin, le Nain, fait admirer sa hache et sa dragonne toute neuve qu'il a payé fort cher. Voici enfin une arme à la mesure de son talent guerrier. Le premier soir, les aventuriers décident de ne pas encore taper dans leurs réserves et de partir chasser. Grâce à l'esprit d'émulation qui les caractérise, quatre personnages partent chasser, chacun de son côté. Devlin gagne haut la main le concours, devant Le Grand Costaud et Cas. Quant au Moine, il se perd en chemin et consacre l'essentiel de la fin de la journée à retrouver le chemin du camp. Le fruit de la chasse est dévoré quasiment immédiatement. Le groupe s'installe pour la nuit, les tours de garde des uns et des autres font l'objet d'âpres négociations. Sara, Le Borgne, l'Etranger et Cas s'installent dans un coin. Le Baron et dame Kartrine dans un autre à proximité du Grand Costaud qui s'est montré un efficace garde du corps la nuit précédente à l'auberge. Cylenzara et Le Nain, eux montent leur camp: bien équipés et professionnels, leur partie du camp est la plus propre. Quant au Moine, il se trouve un coin pour dormir. Le Paladin décide de dormir près de son cheval, cet attachement paraissant suspect à plus d'un de ses compagnons.
Pendant la nuit, le groupe réagit cependant avec célérité à l'attaque orque qui se déclenche au crépuscule. Un groupe d'archers prend position sur la crête tandis que le groupe court se mettre à l'abri sous un apic. De l'autre côté de la combe où les aventuriers ont installé leur camp, surgit le reste de la bande que le groupe combat avec efficacité. Le Borgne inaugure une nouvelle technique, faisant le mort un long moment avant de surgir sus aux orques une fois que Cas, Cylenzara et le Nain ont encaissé le plus gros de l'assaut. Mis en déroute, les orques s'enfuient mais sont poursuivis par le Nain et par Cas. Cette poursuite permet au Nain de massacrer des orques mais elle se traduit par de graves blessures pour Cas que le Nain ramène sur son dos. Après le combat un litige oppose les personnages sur la répartition du butin. Le borgne déclare avoir tué cinq orques et donc avoir droit à 5/14ème du butin. Les autres contestent ce chiffre et soupçonnent le Borgne de n'avoir aucune idée de ce qu'il pourrait bien signifier car il lui aurait été suggéré à lui par Sara. La discussion, oiseuse met en jeu une série d'arguments tels que "c'est moi qui les ai vu les premiers", "je connaissais bien cet orque ... perdre un ami est un malheur, en hériter est une consolation", "la dernière fois, je t'ai prêté de l'argent" ... Bref, la pingrerie de certains l'emporte sur la satisfaction d'avoir mis en déroute cette bande malveillante. Il faut dire à la décharge des PJ que les orques se sont montrés rien moins que coopératifs. Ils n'ont pas caché être des mercenaires impériaux débandés depuis la défaite du pont sur la rivière Blonde. La nouvelle de la défaite impériale a d'ailleurs quelque peu miné le moral général puisse qu'elle signifiait que le sénéchal Sebald se trouvait soit sur les routes à fuir le pays, soit capturé à Skardorf, soit, mort. Pour la plupart des héros, cette nouvelle signifiait encore plus de travail car il fallait désormais partir à la recherche du puissant personnage.
Le reste de la nuit vit donc d'ignobles manoeuvres du Borgne pour pousser les autres à déserter. Il entreprit d'abord Cylenzara, lui reprochant de ne pas l'avoir soutenu lors de l'opposition qui avait opposé le Borgne au Baron. Ce fut avec dépit que Le Borgne dit au guerrier "Tu m'as déçu ... j'pensais que tu étais de notre côté, mais en fait tu est avec ceux de la Haute ... Ca m'a fait de la peine: c'est comme si tu avais pris mon coeur et que tu l'avais bouffé". Ce discours, plein de dignité et de rancoeur, n'émut pas plus que cela Cylenzara qui dit au Borgne " Désolé de t'avoir déçu, mec mais là, il faut que je monte ma garde et tu m'empêches de me concentrer". Le Borgne tenta sa chance auprès du Grand Costaud, le flattant et décrivant les avantages que le barbare aurait à gagner à se rebeller pour devenir bandit de grand chemin. La seule réponse du Grand Costaud fut "Chez moi, même les femmes parlent pas autant que toi".
Le lendemain, le groupe se réunit pour éviter la suite de leurs aventures. Le Baron et Kartrine convainquirent le reste de la troupe qu'au fond les fortunes de la guerre ne changeaient rien aux objectifs du voyage: trouver le sénéchal Sebald et obtenir de l'argent pour avoir porté le corps de sa défunte femme au temple d'Orgeval. Bien que Dame Kartrine ait rappelé à plusieurs reprises qu'elle ne couchait pas avec le "Vieux", la plupart des intellectuels du groupe (le Paladin, le Nain, le Borgne et l'Etranger en premier lieu) ne la croient pas et considèrent, au terme d'un syllogisme d'une rare puissance que Kartrine étant plus belle que feue Dame Sebald, elle ne saurait pas ne pas coucher ou être la femme du sénéchal (le deuxième prémisse du syllogisme étant que si on est noble, c'est pas pour se taper des boudins d'auberge). Un certain nombre de membres du groupe jugèrent donc, tel Pascal, qu'il valait donc mieux rester avec Kartrine et le Baron, même si la jeune femme mentait sur son identité. Sara, elle, semble partagée. Elle apprécie dame Kartrine mais trouve que les talents du Borgne, de l'Etranger et de Cas sont bien mal employés. Autrement dit, elle oppose au raisonnement pascalien, un bon vieux "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" et se dit qu'avec le butin pris dans la cache du Rat et de son pote, son groupe pourrait raisonnablement arrondir ses revenus en revendant le tout à Skardorf, ville que les autres songent plutôt à contourner (le baron, en particulier, craignant d'être emprisonné contre une rançon).
C'est donc avec un certain nombre de non-dits que le groupe se remit en marche à travers les montagnes, le long de la rivière Blonde. A la tombée du jour, le groupe s'installa près d'un torrent. Dans la nuit, alors que Cas montait la garde dans une pinède voisine, le groupe fut attaqué par une bande de Maraudeurs. Ceux-ci étaient placés de l'autre côté du cours d'eau qui tranchait en deux la vallée rocheuse et ils firent feu en particulier sur l'Etranger qui semblait attirer leurs flèches. A plusieurs reprises, il fallut secourir le malheureux, le Paladin invoquant à plusieurs reprises Saint Dugall. Le Paladin tenta de se réconcilier avec Kartrine en lui proposant son cheval pour fuir, proposition qu'elle déclina pour préférer rester près du Baron. Alors que le dernier combat avec les Maraudeurs avait tourné très nettement en faveur de ces mystérieux bandits, les héros gagnèrent l'affrontement. Ils s'approchèrent des corps de leurs adversaires lorsque ceux-ci furent occis, le Nain découpant méthodiquement les membres de crainte que ces créatures ne régénèrent. Ce que virent les PJ créa une certaine émotion. Leurs agresseurs avaient une peau parcheminée, un faciès de macchabé que l'air sec du désert (car ils semblaient venir de la quatre face si l'on en jugeait par leurs armes) aurait figé dans un inénarrable rictus.
"Skardorf c'est encore loin?" demanda l'Etranger.
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Yeah des Maraudeurs !
Editions Hobg | Livres & jeux de rôle -
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Plutôt : "Plus de Maraudeurs" ! et sans spoiler ... ça risque d'être "Encore plus de Maraudeurs", Merci pour ta trouvaille, M. Snorri !
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Ils sont apparus dans un scenar il y a sept ou huit ans, et... Ils sont restés. Si tu as des notes sur tes petits ajouts a orgeval etva percemaille, envoie.
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Consensualité n'étant ni équité, ni exactitude, ni impartialité, toutes vertus si chères aux paladins, notre bon Masta Orlov, que je n'accable pas le pauvre, dépourvu qu'il est du sens supérieur de détection du mal, notre respecté Masta donc a omis quelques faits notables, dont plusieurs sont même indispensables je le crains à la compréhension des subtils équilibres internes de la nitro que nous, euh non de la troupe, bien sûr, que nous sommes.
Pour ne pas surcharger un CR déjà conséquent, je m'attacherai à ne narrer que les hauts faits de la pièce maîtresse de cette partie (mais non pas Sara!)...
Le Paladin :
- a soigné à tours de bras l'équipe (de bras cassés),
- a sauvé l'Etranger à son corps défendant,
- a terrassé par le feu nourri de ses flèches et de ses sorts moults orcs et maraudeurs,
- a risqué sa vie précieuse, car dédiée à une cause majeure, pour éclairer et ainsi débusquer les dits maraudeurs des Essarts mille fois maudits,
- s'est exposé au plus fort du combat pour rejoindre et protéger le Baron et la perfide Kartryne,
- leur a proposé son cheval sans contrepartie mais sans tergiverser non plus
(à qui la gente Kartryne a-t-elle donc signifié son refus sinon au dos du Paladin
tirant ses flèches radieuses dans la nuit déchirée d'horreur des Essarts, que leur nom soit ici encore maudit ;
susceptible le Pal ? Je sais pas bien... Non, non, je crois pas),
- a capturé vivant un orc pour l'interroger et pour le petit-déjeuner du petit peuple, rassasié, comblé et verdâtre,
- a gagné une pièce d'or contre LeMoine en le battant lors d'un passionnant concours de chasse,
- a conservé sa monture à ce jour sur les collines désolées des maraudeurs, au coeur des ténèbres des Essarts maudits et encore maudits,
- a invoqué sans faiblir St Dugall face aux monstruosités de la nuit comme du jour, aux visages et aux accents si familiers, à l'oeil torve... euh, à L'oeil Vif pardon et à la couverture défraîchie, au manteau rouge comme le sang innocent et aux robes suggestives des manipulatrices et de leurs minions,
- s'est tenu la tête à deux mains lorsque la "troupe" s'est unanimement décidée à poursuivre cet inutile et périlleux voyage qui ne profite qu'à une seule personne, une femme, ouais ouais...
- a réussi en faisant appel à toute sa force d'âme à ne pas se moquer de la hache de gay, muy macho et si bling bling du nabot au coeur encore meurtri d'amouuuur (Balthazar for ever)
car ainsi que l'enseignent les anciens les plus sages et les plus célèbres du prieuré, St Arnold et St Willy :
"Personne dans le monde, ne marche du même pas et même si la Terre est ronde (sic), on ne se rencontre pas (...) alors donnons-nous la main et acceptons nos différences..." ,
- a conseillé à Cas d'arrêter les dégâts et de changer de nom pour remonter la pente : vertige, mais que s'est-il passé au fond de ce ravin si seul avec le nain ?
Dans la nuit sombre et pleine de terreur des Essarts maudits,
l'humilité pour toute parure, le courage comme seul bouclier et la vertu pour monture,
dans cette nuit de l'âme sans pareille qu'est notre troupe, un Paladin veille.
Pour ne pas surcharger un CR déjà conséquent, je m'attacherai à ne narrer que les hauts faits de la pièce maîtresse de cette partie (mais non pas Sara!)...
Le Paladin :
- a soigné à tours de bras l'équipe (de bras cassés),
- a sauvé l'Etranger à son corps défendant,
- a terrassé par le feu nourri de ses flèches et de ses sorts moults orcs et maraudeurs,
- a risqué sa vie précieuse, car dédiée à une cause majeure, pour éclairer et ainsi débusquer les dits maraudeurs des Essarts mille fois maudits,
- s'est exposé au plus fort du combat pour rejoindre et protéger le Baron et la perfide Kartryne,
- leur a proposé son cheval sans contrepartie mais sans tergiverser non plus
(à qui la gente Kartryne a-t-elle donc signifié son refus sinon au dos du Paladin
tirant ses flèches radieuses dans la nuit déchirée d'horreur des Essarts, que leur nom soit ici encore maudit ;
susceptible le Pal ? Je sais pas bien... Non, non, je crois pas),
- a capturé vivant un orc pour l'interroger et pour le petit-déjeuner du petit peuple, rassasié, comblé et verdâtre,
- a gagné une pièce d'or contre LeMoine en le battant lors d'un passionnant concours de chasse,
- a conservé sa monture à ce jour sur les collines désolées des maraudeurs, au coeur des ténèbres des Essarts maudits et encore maudits,
- a invoqué sans faiblir St Dugall face aux monstruosités de la nuit comme du jour, aux visages et aux accents si familiers, à l'oeil torve... euh, à L'oeil Vif pardon et à la couverture défraîchie, au manteau rouge comme le sang innocent et aux robes suggestives des manipulatrices et de leurs minions,
- s'est tenu la tête à deux mains lorsque la "troupe" s'est unanimement décidée à poursuivre cet inutile et périlleux voyage qui ne profite qu'à une seule personne, une femme, ouais ouais...
- a réussi en faisant appel à toute sa force d'âme à ne pas se moquer de la hache de gay, muy macho et si bling bling du nabot au coeur encore meurtri d'amouuuur (Balthazar for ever)
car ainsi que l'enseignent les anciens les plus sages et les plus célèbres du prieuré, St Arnold et St Willy :
"Personne dans le monde, ne marche du même pas et même si la Terre est ronde (sic), on ne se rencontre pas (...) alors donnons-nous la main et acceptons nos différences..." ,
- a conseillé à Cas d'arrêter les dégâts et de changer de nom pour remonter la pente : vertige, mais que s'est-il passé au fond de ce ravin si seul avec le nain ?
Dans la nuit sombre et pleine de terreur des Essarts maudits,
l'humilité pour toute parure, le courage comme seul bouclier et la vertu pour monture,
dans cette nuit de l'âme sans pareille qu'est notre troupe, un Paladin veille.
Dernière modification par Soulyacémoa le mar. juin 02, 2015 11:37 pm, modifié 5 fois.
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Prêtre de St Dugall, soigneur infatigable
Charmeur invétéré charmé par sa muse et acquis aux Tristes Trucs
Changeur de peau, crooner Tricéphale possédé par l'Ancien
Enchanté, ça va ? La famille, les enfants, bien ou bien ?
As du backstabb
Beau parleur aux propos ineptes et...nigmatiques
Prêtre de St Dugall, soigneur infatigable
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Enchanté, ça va ? La famille, les enfants, bien ou bien ?
Dernière modification par Soulyacémoa le mer. oct. 21, 2015 2:14 pm, modifié 8 fois.
Archer hors pair, As du backstabb
Prêtre de St Dugall, Soigneur infatigable
Beau(x) parleur(s) aux propos ineptes et...nigmatiques
Charmeur invétéré, Aliéné tricéphale tout acquis aux Tristes Trucs
Amateur de chants impies, Adepte de Loki, Invocateur du Gel éternel
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- Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le d
Prière à St Dugall :
O Patron des âmes qui ont délaissées ce monde comme la flèche a quitté l'arc sans retour,
O Dugall, accorde ta protection et la réussite à tous ceux qui m'ont lu,
aux petits et aux vils abîmés par la vie, aux détrousseurs affamés,
aux parjures désespérés, aux calomniateurs qui se moquent des gens de bien,
aux ivrognes sans but, à ceux qui dégainent sans idéal et combattent sans conscience,
à tous ceux qui ont vraiment besoin de toi, petits et vils sous ton regard juste,
que ton châtiment et ton courroux atteignent sans délai les orgueilleux qui se croient purs et bons,
que brûlent toujours plus les Essarts maudits, source de tout mal (mince j'ai encore prié à voix haute, tant pis, c'est fait...).
Puisse ta noble flèche nous atteindre, elle qui ne faillit jamais et qu'elle accorde à chacun la juste récompense de ce que porte son coeur.
Assiste mon bras et mes compagnons, même le sale nabot stp, enfin si tu as le temps et aussi le mi-truc mi-elfe (non là je plaisante St Douggy...).
Ahhhhmen...
O Patron des âmes qui ont délaissées ce monde comme la flèche a quitté l'arc sans retour,
O Dugall, accorde ta protection et la réussite à tous ceux qui m'ont lu,
aux petits et aux vils abîmés par la vie, aux détrousseurs affamés,
aux parjures désespérés, aux calomniateurs qui se moquent des gens de bien,
aux ivrognes sans but, à ceux qui dégainent sans idéal et combattent sans conscience,
à tous ceux qui ont vraiment besoin de toi, petits et vils sous ton regard juste,
que ton châtiment et ton courroux atteignent sans délai les orgueilleux qui se croient purs et bons,
que brûlent toujours plus les Essarts maudits, source de tout mal (mince j'ai encore prié à voix haute, tant pis, c'est fait...).
Puisse ta noble flèche nous atteindre, elle qui ne faillit jamais et qu'elle accorde à chacun la juste récompense de ce que porte son coeur.
Assiste mon bras et mes compagnons, même le sale nabot stp, enfin si tu as le temps et aussi le mi-truc mi-elfe (non là je plaisante St Douggy...).
Ahhhhmen...
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- Snorri
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!
La suite ? 
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Ils vont nous tuer. 1994. Le témoignage d'une rescapée du génocide au Rwanda. est disponible en prévente.
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