[CR] The Laundry - The Angleton Files

[chaviro]

Oui, c'était un peu un coup pour rien… on a joué trop longtemps à Perdus sous la pluie avant de commencer

[Loris]

Oui, c'était un peu un coup pour rien… on a joué trop longtemps à Perdus sous la pluie avant de commencer

Pas faux. Et on a perdu un peu de temps sur les pizzas.

Bon, oubliez pas : pour la prochaine séance, j'aimerais que vous m'écriviez (en deux-trois lignes hein) comment vous accepteriez que votre PJ soit retiré de la partie (mort, fou, damné, retraité...).
Par exemple :
"J'accepterais que mon PC devienne dément en repoussant, seul, une entité de classe 5 pour sauver le groupe lors d'un rituel qui merde".
"J'accepterais que mon PC soit enfermé pour l'éternité dans une cellule de contention de la Laverie parce qu'il a absorbé une créature dans son corps pour la faire prisonnier".

L'idée, c'est que j'aie la possibilité de buter votre PJ de manière _COOL_ sans remords parce que vous aussi vous trouverez ça cool. L'idée est de n'utiliser ça que si les conditions font que, hein. Pas de pousser à la roue pour y arriver

[chaviro]

"J'accepterais que mon PC soit enfermé pour l'éternité dans une cellule de contention de la Laverie parce qu'il a absorbé une créature dans son corps pour la faire prisonnier".

NOOOOOOON !!! PAS LE SUPPOSITOIRE D'AZATOTH

[Emöjk Martinssøn]

« Le vieil homme ricane alors que je feuillette les pages du grimoire, sans pouvoir tout à fait croire à ce que j'ai sous les yeux.
- Je vois que tu as compris, me tance-t-il entre deux toux emplies de sang. C'est tout ce que tu avais toujours désiré... Et tu ne pourras jamais emporter ce livre avec toi ! Quelle douce ironie...
Je me mets à sourire, puis à ricaner à mon tour, de plus en plus fort, sans pouvoir me contrôler. Il a raison : tout le savoir que j'ai toujours désiré est là, sous mes yeux, et pourtant hors de portée. Mais il y a une solution à ce problème qu'il n'a pas envisagée.
Il me suffit de devenir le livre. »

Et maintenant, pour notre programme habituel...

***

Nous rentrons à Londres après cette soirée agitée ; le debrief est prévu pour le lendemain matin.
Nous sommes tous les trois réveillés en pleine nuit par une chose apparue au pied de nos lits respectifs : un cylindre rouge, pulsant, terriblement attirant... Vous avez dit « Larmes d'Azatoth » ? Baloo ne perd pas son sang-froid et appelle immédiatement un mathémagicien pour s'occuper de la chose. Le type met un peu de temps à arriver, mais surtout, lorsqu'il frappe à sa porte il le réveille, pour de bon cette fois, dans une chambre où il n'y a aucun cylindre. S'en suit un dialogue un peu compliqué, au terme duquel le mathémago décide de rendormir Baloo, qui se « réveille » à nouveau dans une chambre située, il le sait à présent, dans les Contrées du Rêve. Il regarde par la fenêtre pour s'en assurer et nous aperçoit, McGill et moi, dans la rue. J'avais pris sous mon bras « mon » cylindre en sortant de « ma » chambre, mais il est à présent remplacé par une peluche... J'essaye d'appeler Angleton pour nous sortir de là, mais bizarrement je ne capte pas très bien.
Autour de nous des chats qui nous regardent d'un air hostile, ce qui nous confirme notre lieu d'arrivée. Ils nous indiquent un chemin jusqu'au cimetière d'Ulthar, pressés de se débarrasser de nous. Nous y rencontrons deux goules, qui frissonnent également à la vue du cylindre, et refusent de nous ramener au monde de l'Éveil sans. J'accepte de le prendre avec nous (à la fureur de McGill), mais en échange les goules me devront une faveur... Marché conclu. Nous entrons dans un mausolée ouvert (à mon nom), traînant derrière nous Baloo qui supporte visiblement mal tout cela et ne semble pas très à l'aise face à des morts-vivants...
Au terme du voyage, je me réveille avec le cylindre et appelle immédiatement Angleton, cette fois avec succès. Il me rejoint, avec mes collègues, dans mon 16m2, et je les accueille en pyjama et visiblement secoué pour debriefer notre fusillade de la veille, et l'apparition des Larmes chez moi. Ce cylindre si attirant, si beau que j'ai presque envie de l'ouvrir... Angleton prend tout cela très au sérieux et nous donne l'accréditation God Game Red pour nous expliquer que ce cylindre est un objet déclencheur de Case Nightmare Green. Il suggère de l'emmener sur le Plateau du Dormeur (nom de code God Game Black), là où dans une pyramide attend un dieu enchaîné, histoire de mettre tous les trucs pas cool au même endroit et de pouvoir garder un oeil dessus. Il nous colle une compulsion qui nous dissuade d'ouvrir le cylindre (pour l'instant plus forte que celle de l'ouvrir...) et là-dessus nous envoie à Dunwich, l'endroit où nous serons le plus en sécurité. Pas fou, je fourre le cylindre au fond d'une mallette diplomatique dont je ne connais pas le code d'ouverture avant de partir, histoire d'être sûr que si l'envie nous prend de l'ouvrir quelqu'un pourra nous mettre hors combat avant.
À Dunwich, on se rend compte qu'Angleton ne nous a pas donné d'ordres précis ; il ne reste donc plus qu'à aller se bourrer la gueule au pub (sauf Baloo pour des raisons religieuses). Au bout de ma 5e pinte de Guinness, on va se coucher.
En plein milieu de la nuit, le téléphone sonne. Baloo, qui décroche, a la mâchoire qui se décroche en entendant la voix d'Alfie Pivar : « J'arrive... Je vais le récupérer... » Le problème, c'est que le téléphone n'est pas branché... J'essaye de convaincre Baloo qu'Alfie est bien mort, que tout ceci n'est que le produit de son imagination traumatisée, et qu'on ferait mieux de rester là où nous sommes le plus en sécurité. Mais ni lui ni McGill n'ont l'air tout à fait convaincus...

[Loris]

Fuyez !

[Emöjk Martinssøn]

On se rendort, mais Baloo voit au loin un bâtiment qui lui comme si quelqu'un invoquait Alfie... On décide d'y aller avant qu'il ne soit trop tard. C'est une vieille église, et lorsque l'on rentre un paysage étrange se fiat voir à l'intérieur. Et c'est Alfie l'invocateur, pas encore complètement dans notre monde ; les quelques balles de bannissement qu'on tire ne lui font rien. On se barre en courant et j'appelle Angleton hors d'haleine : apparemment il est au courant, et arrive en hélico ; un hélico armé de bombes. Le problème, c'est qu'Alfie n'est pas suffisamment entré dans notre dimension pour être certain que ça a suffit pour l'éliminer définitivement... On a donc complètement raté le plan d'Angleton, mais bon, il n'avait qu'à nous prévenir, hein.
Retour à Londres, et briefing le lendemain matin dans le bureau d'Angleton. Il souhaite garder le cylindre dans son bureau, et on ne serait pas contre s'il n'y avait cette douleur qu'il semble ressentir derrière l'oreille... Il nous envoie à Portsmouth pour une affaire de meurtre : le meurtre d'un agent de la Laverie, sur lequel on s'était déjà penchés. Du coup la bonne nouvelle c'est que le mort en question n'est pas l'un d'entre nous.
En allant fouiller dans sa garçonnière à Portsmouth, on découvre plein de documents : sur le cylindre, ce qui explique qu'Angleton n'ait rien trouvé dessus (d'ailleurs ceux qui ouvrent les larmes connaissent toujours une fin funeste... Des Tcho-Tchos ont bien tenté de fouiller l'appartement, mais la logeuse les a chassé, pas comme dans la lettre) ; et sur les insectes de Shaggaï. Apparemment des insectes ont buté ses anciens coéquipiers, et l'agent X a un peu pété un plomb.
On se rend à l'entrepôt où le corps a été trouvé où nous attendent deux indices : d'une part, un liquide inhabituel sur le sol (je prends un échantillon), d'autre part des caisses au nom de Walsh Corp. (dont notre ami rencontré au cirque ne gère que la filière anglaise).
Retour ensuite à Londres, pour l'interrogatoire d'Elsa Hower. Le seul truc intéressant qu'elle nous apprend, c'est que le club nautique n'adorait plus Dagon, mais les Insectes, spécialisés dans la possession, par exemple de membres du cabinet... Aussitôt je comprends d'où vient la douleur à l'oreille d'Angleton et me précipite dans son bureau, mais c'est trop tard : l'insecte est mort, et le cylindre ouvert. Angleton a repris ses esprits mais il a sans doute regardé à l'intérieur du cylindre (il ne se souvient plus), et donc les insectes aussi...
La Laverie ne s'est jamais trop intéressée aux insectes, peu présents en Angleterre. C'est plutôt du rayon de la Chambre Noire, la version US de la Laverie. Tiens, ça tombe bien, on voulait remonter à la source de Walsh Corp... C'est parti pour une visite outre atlantique.

[Loris]

Le mot d'hier était "weaponization".

[Emöjk Martinssøn]

Et j'ai encore laissé les notes à chaviro, à lui donc de faire le CR

[chaviro]

…qui les a laissées à Loris (mode patate chaude).
Bon, de mémoire : notre bien-aimé Angleton nous a gentiment laissé deux options. Soit nous allons mettre les Larmes d'Azatoth en lieu sûr, c'est-à-dire dans la tombe pyramidale d'un dieu gisant endormi et de son armée de cadavres veillant sur son sommeil qu'il ne faut surtout pas déranger pour le bien-être de l'Univers connu, surveillée par une escadrille de bombardiers atomiques prêts à décoller si jamais le réveil de la Fin du Monde (TM) sonnait, notamment parce que les Larmes d'Azatoth pourraient précisément en être le déclencheur mais comme personne ne sait on cherche des volontaires pour essayer et puis on ne sait pas où les mettre ailleurs, soit nous allons en voyage organisé, tout frais payés, au pays de l'Oncle Sam et de la Liberté pour un échange d'informations avec la Black Chamber sur les insectes de Shagaï.
Étonnamment, nous optons pour la seconde proposition.
Bien sûr, « échange d'information » signifie « Ne dites rien, notez tout ». Consigne supplémentaire : ne buvez rien, ne mangez rien, ne respirez rien qui soit offert par nos alliés. Hum.
Arrivés à JFK après un vol fatiguant, nous sommes accueillis par Heckle & Jeckel, deux agents en noir de la Chambre Noire, qui nous conduisent, dans une limousine noire, sans dire un mot dans leurs costumes noirs, dans la Freedom Tower. J'apprends à cette occasion qu'il s'est passé des choses un certain 11 septembre à New York et qu'on a reconstruit une tour là où il y en avait deux.
Après les présentations d'usage (au sens Powerpoint du terme) qui sont autant d'heures perdues à faire semblant de donner des informations aux gens d'en face (à qui j'avais pourtant apporté des tasses Queen Elizabeth II et des Quality Street), lorsque nous lâchons le mot « Walsh Corp », les visages de nos interlocuteurs se détendent. Jusqu'en bas, et en-dessous. Un Mi-Go passe…
Mettant fin à l'entrevue pour soi-disant lancer une enquête, nous voilà avec un quartier libre pour faire les touristes. Comme des idiots, nous ne faisons rien d'utile durant ces quelques jours de liberté (Waho, We are alien, We are legaal aliens, We are englishmen in New Yooork). Reconvoqués par la Chambre, nous sommes rapidement dépouillés de nos téléphones puis menacés : la Chambre veut les Larmes et n'est pas contente du tout que nous ayons fait un barbecue avec Mr Walsh Djiounor. Devant notre refus de collaborer, nous voilà enfermés dans une pièce au sous-sol avec une boîte marquée « Shagai express – do not open » dont le couvercle tressaute. Oh. Ah.
Heureusement, la Laverie est pleine de ressources, et moi notamment : j'avais bien évidemment demandé avant de partir quelque équipement de chez Baygon. Je déplie une grille de protection ingénieusement tracée avec de l'encre conductrice sur un innocent papier, laquelle, alimentée par une paire de piles AA, nous sert de refuge… le temps de trouver comment sortir de ce pétrin.
Le salut provient de McGill, à qui une goule devait quelque service. Johnson lui fracasse la tête pour l'envoyer au Pays des Rêves, où il retrouve la goule et négocie notre sortie. Quelques instants plus tard, un portail s'ouvre dans le sous-sol de la Freedom Tower et, pour la première fois de notre vie, c'est nous qui nous y précipitons au lieu de repousser ce qui pourrait en sortir…
Un bref passage dans le noir nous amène finalement dans une discothèque, fermée à cette heure-ci de la journée : L'Hippo Kali's Club, tenu par un certain Stephen Alvis Presley, dans son costume blanc de lumière. Le monde est petit, il faut croire, car Stephen connaît bien Angleton, prétend être la personne qui a donné les Larmes à la Laverie et qui, pour le simple service que nous lui demandons (« faites-nous rentrer en Angleterre ! », mais aussi « Réglons ensemble le problème Shagaï »), veut visiter le Plateau du Dormeur.
Angleton dit « non ». Alors, la monnaie d'échange, c'est vos joyeux serviteurs.
Une fois rentrés à la maison, en remerciement de mes toffees, Stephen m'envoie gracieusement les auriculaires de nos interlocuteurs de la Chambre, moulés dans un délicat cube de résine transparente…

[Loris]

Hier, j'ai conclu.

[killerklown]

Le CR ! Le CR !
Slides Powerpoint ! Slides Powerpoint !

[chaviro]

Dans ma présente vie, je n'aurais pas le temps, désolé.

[Loris]

En gros et vite fait :
Alzis accompagne les PJ en Angleterre. Il réclame de visiter le Plateau du Dormeur et un repas avec la Reine en échange de débarasser le Royaume Uni de son problème d'insectes.
Les PJs doivent surveiller Alzis (qui a un étrange don d'ubiquité et s'amuse aux dépends des PJ et de la Laverie) en attendant le meeting au sommet.
Les PJ ont assisté à une réunion de crise au sommet avec Angleton, Cameron, les chef des Ressources Humaines et de l'Audit de la laverie ainsi que tout Mahogany Row dont Fulcanelli. Oui, "le" Fulcanelli.
Les PJs sont envoyés aux archives consulter le dossier BLACK PHARAOH et découvrent beaucoup de choses sur Alzis. Ils découvrent aussi un rituel qui permettrait de l'emprisonner dans une matrice d'invocation mais ils ont du mal à comprendre le bidule.
Alzis obtient ce qu'il a demandé mais la laverie affrète un deuxième avion. Fulcanelli doit préparer le rituel et les PJ vont l'y aider.
Un peu plus tard, Fulcanelli a mis au point une forme du rituel qui devrait marcher. Premier avion : Alzis+un squad des SAS pour aller visiter le plateau du dormeur.
Second avion : les PJ, Fulcanelli et une poignée de SAS.
Pendant que Alzis visite le plateau et la pyramide (il se débarasse du squad et fout le dahwa dans la pyramide avant de monter à sa pointe et d'entamer un rituel Qui Craint Grave), les PJ et Fulcanelli préparent le rituel. Ils se mettent autour de la matrice dessinée par Fulcanelli et alimentée avec un générateur électrique. Un soldat se met derrière chaque PJ, qui ont chacun reçu un papier avec les phrases à répéter. A la fin de la feuille, ils découvrent l'ordre "retournez vous". Ce qu'ils font. Chaque soldat tend son poignard au PJ concerné. Ceux qui ont assez de volonté sacrifient le soldat. Ceux qui n'y arrivent pas, le soldat attrappe leur bras et, à leur grande horreur, les forcent à les tuer. Le rituel est réussi, Alzis se retrouve prisonnier et les personnages avec une dose de stress post traumatique à faire peur. Le personnage de Emöjk (100 sur son jet de SAN) s'enfuit en hurlant sur le plateau du dormeur, personne ne l'as jamais revu. M.I.A.

On leur accorde gracieusement 1 RTT pour cette grande réussite.

[le Zakhan Noir]

bon Loris, tu l'utilises quand le scénar que je t'ai refilé? C'était pas pour cette campagne?

[Loris]

bon Loris, tu l'utilises quand le scénar que je t'ai refilé? C'était pas pour cette campagne?

Nope.
C'était pour un one shot (je compte toujours le faire jouer mais pas à ce groupe a priori). Faut toujours que je le photocopie, d'ailleurs. Je vais faire ça rapidos (sous 15j).