Après avoir rejoint la route 78, nos (anti) héros commencent à fouiller les voitures accidentées ou abandonnées qui parsèment la Highway 78.
Ils arrivent même à faire démarrer un pick-up et son GPS. Celui-ci ne leur indique rien d’intéressant, tournant dans tous les sens, au milieu de l’Utah, alors qu’ils se trouvent au New Jersey (ils l’ont lu sur une borne et ont tendance à faire confiance à la borne plutôt qu’à la technologie).
Alors qu’ils sont en train de se demander dans quelle direction aller, ils entendent un groupe de 4 personnes (un père et ses trois enfants) s’approcher. Ils sont en fuite, ont perdu leur maman et ne se rendent pas du tout compte que les 2 PJs les écoutent… Ils laissent passer la troupe puis remettent en route la voiture et prennent la direction opposée à ce groupe qui fuyait (à pied) New York.
La route est à peine praticable et il y a énormément d’obstacles, entre véhicules accidentés, abandonnés et végétation luxuriante qui a envahi la chaussée. Au bout de quelques kilomètres, alors que la nuit est en train de tomber (la luminosité diminue dans le brouillard), ils ressentent des vibrations à espace régulier qui grandissent en intensité, comme s’ils se faisaient courser par un éléphant. Ils décident d’augmenter la vitesse, au risque d’abimer leur véhicule et se rendent assez vite compte que cela ne suffit pas à distancer ce qu’ils pensent être un T-Rex (muhaha

)
Ils se rangent sur le bord de la route et abandonnent précipitamment « leur » véhicule tous feux et moteur allumés, et se cachent en lisière de forêt (tropicale…). Le T-Rex déchiquète le Pick-up, qui part valser à une trentaine de mètres, ses phares éclairant le brouillard comme un énorme projo devenu complètement fou. Il ne semble pourtant pas les voir et continue son chemin, heureux d’avoir déchiqueté ce truc immangeable qui faisait un bruit agaçant…
Ils décident de passer la nuit sur place, cachés sous un véhicule abandonné. Pendant le premier tour de garde, alors qu’il était sur le point de s’endormir, le « cleaner » entend des bruits de moteur…
Il s’agit d’une Harley Davidson qui roule dans la même direction qu’eux et qui passe sans les voir. Au guidon un biker avec un shotgun à canon scié, qui ne semble pas avoir peur des prédateurs jurassiques nocturnes. Ils le laissent passer sans se soucier de lui ni se faire connaitre…
Ils se recouchent un peu plus loin et s’endorment au cours du tour de garde et sont réveillés par la luminosité qu’ils pensent être matinale (coup de bol, pas d’autre événement cette nuit-là. Enfin rien qui les ait réveillé

)
Ils reprennent leur chemin et commencent à avoir faim. Ils trouvent des sortes de ronces avec d’énormes mûres et pensent qu’elles sont comestibles (un jet de réalité à la demande des joueurs, leur ayant montré que c’est l’équivalent des mûres terrestres). Ils se gavent et alors qu’ils sont en train de faire des réserves, ils sont dérangés par le cric-CRIC d’un shotgun qu’on arme. D’un même mouvement, ils se retournent flingue braqués. Un voyageur à pied les tient en joue et leur ordonne de « partager leur récolte ». La négociation ne se passe pas spécialement bien et tous finissent par appuyer sur leur gâchette mais aucun coup de feu ne part (scène surréaliste, avec 3 jets de réalité ratés

).
Le Psi du group est aussi très bon en art martiaux (asiatique

) et maitrise le redneck en 3 mouvements… Ils finissent par le convaincre que les baies sont empoisonnées et qu’il devrait mettre les voiles (très très bon jet d’intimidation), ce que le redneck fait sans se faire prier.
Repus, ils reprennent leur marche et Ils arrivent à prendre par surprise 4 édeinos, et leurs flingues font de gros ravages. Mais leurs réserves de munitions sont réduites de moitié. Ils apprennent tout de même qu’il semblerait que ces hommes-reptiles semblent apprécier la douleur et ne sont pas aussi dangereux qu’il y paraissait (mais bon j’ai tiré un « setback » pour les persos du MJ pour le combat au premier tirage de cartes du combat, ça les a pas aidés… J’ai considéré qu’ils étaient donc momentanément déconnectés de leur réalité et n’ayant donc pas accès à leurs miracles… De la chair à XP quoi). Lors du premier round de combat, ils m’annoncent comment ils répartissent leurs coups de feu. Je fais secrètement un jet de réalité pour chaque, qu’ils ratent largement… Je considère donc que le niveau d’axiome social les empêche de se coordonner correctement et ils font souvent feu sur le même adversaire, en tout cas pas celui qu’ils avaient annoncé. Mais ça ne les gêne pas outre dans ce combat, qu’ils maitrisent aisément, par leur supériorité technologique.
Ils ont fait prisonnier celui qu’ils pensaient être le chef du groupe (en fait c’était un gotak, un prêtre de Baruk Kaah qui accepte d’utiliser des choses mortes). Ils l’interrogent, apprennent le mot Edeinos, que les Edeinos les considèrent comme inférieurs et fainéant à cause des choses mortes qu’ils utilisent… Et qu’ils sont donc eux-aussi, pour eux, morts. Mais il leur propose tout de même de renier leurs habitudes et de rejoindre le style de Vie et une tribu Edeinos. Ils lui donnent le coup de grâce. Et laissent les corps pourrir sur place. De vrais héros.
Un peu plus loin, ils entendent des cris derrière eux, de quelqu’un qui semble poursuivi. Courageux, ils se planquent et attendent de voir à quoi ressemblent les 2 fuyards et leurs 4 poursuivants. Il s’agit en fait du pilote et du co-pilote de leur avion de ligne, poursuivis par 4 Edeinos. Ils décident de ne pas intervenir. L’un des Edeinos double les pilotes et les attaque, tout seul. Et n’en fait qu’une bouchée avec sa lance. Ils leur fait de nouveau un sermon quant à leur faiblesse, due à leur utilisation des choses mortes.
Finalement, un des Edeinos les découvre (odeur) et un combat, bien moins facile pour mes joueurs, s’ensuit. Cette fois c’est eux qui ont un « setback » et je considère que je les mets dans la même mouise que les Edeinos au cours du combat précédent : Déconnectés temporairement de leurs axiomes. Ils se retrouvent donc à devoir se battre avec les moyens du bord : à mains nues ou avec les lances Htock qu’ils ont piquées lors de la dernière rencontre avec les hommes-lézards (dont ils se servaient comme bâton de marche)
Le combat se passe beaucoup moins bien, seul le maitre en arts martiaux s’en sortant sans problème. Le cleaner prend 3 coups sans grande importance, mais se retrouve tout de même KO. Mais la maitrise du combat à mains nues de l’asiatique est telle qu’il ne fait qu’une bouchées des hommes lézards (va falloir que je commence à leur mettre des combattants à un moment ou un autre).
Pas de gotak avec eux cette fois et ils interrogent le reptile qui s’était débarrassé seul du pilote et son petit-copain, mais n’apprennent vraiment rien de nouveau.
Une bonne heure plus tard, loin dans le brouillard ils entendent un bruit de bottes sonnant d’un pas cadencé une symphonie pour 4 paires. Ils se cachent et observent un groupe de 4 soldats, suivis d’assez loin par une soixantaine de réfugiés et 4 Soldats qui ferment aussi la marche. Ils pensent qu’ils viennent de la prochaine localité, Pluckemin, dont leur a parlé le redneck le matin même.
Ils hésitent à les attaquer « pour les looter », mais se disent qu’ils finiront par trouver des trucs sur place, que 70 personnes ne peuvent pas avoir pillé complètement la ville. De nouveau ils les laissent passer.
Ils se rendent compte qu’un groupe de 4 autres militaires ferme la marche.