Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

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Erwan G
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Erwan G »

XP1.

Ca demande à être retravaillé, mais l'ambiance est énorme.
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Warzen
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Warzen »

Erwan G a écrit :XP1.

Ca demande à être retravaillé, mais l'ambiance est énorme.
Je me rappelle de tes retours à l'époque de sa sortie où tu étais moins dithyrambique. Si j'ai de bons souvenirs, tu vais écrit qq pages de modifs à faire pour que les scénars soient sympas (pages perdues, malheureusement).
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Erwan G
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Erwan G »

Oui, si tu les joues comme cela, c'est assez à chier. Mais d'un autre coté, l'ambiance et les propositions sont là. Je dois encore avoir ma version BoL de la Dague du nécromant quelque part, si tu veux.
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Grand Strateger »

Erwan G a écrit :XP1.

Ca demande à être retravaillé, mais l'ambiance est énorme.
Agreed :D

Perso je trouve que c'est quasiment ce que Vincent Darlage a écrit de mieux.
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Warzen »

Erwan G a écrit :Oui, si tu les joues comme cela, c'est assez à chier. Mais d'un autre coté, l'ambiance et les propositions sont là. Je dois encore avoir ma version BoL de la Dague du nécromant quelque part, si tu veux.
Tu m'étonnes que je veux bien !! J'ai retrouvé ton post de 2011 où tu parlais justement de ce scénar dans le topic "perles sur lulu".
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Erwan G »

Tiens :
Spoiler:
La Dague du Nécromant



Il y a plusieurs siècles, dans la ville d’Issin, le sorcier Ikhtanabu Xul vivait dans l’un des palais les plus majestueux. Riche, entouré de femmes, d’élèves et de nombreux rouleaux, Ikhtanabu Xul cherchait le secret de l’immortalité. Réputé et craint, Ikhtanabu Xul était l’égal du Roi et l’ami du grand prêtre du culte de Ereskigal, la déesse de l’Autre monde, qu’il avait corrompu.

Ainsi, lorsque la mort fini par approcher le sorcier, Ikhtanabu Xul, avec l’aide du Grand prêtre et du savoir de ce dernier, accompli un dernier rituel, lui permettant d’éviter de rejoindre l’autre monde, en espérant qu’il finirait ainsi par trouver le moyen d’atteindre la vie éternelle.

C’est ainsi qu’ Ikhtanabu Xul fut embaumé, que son cœur fut placé dans une jarre scellée, pour le conserver, et qu’il devint un non mort. Il fut ensuite inhumé dans l’une des plus belles salles des catacombes.

Mais Ikhtanabu Xul, privé de son cœur, avait besoin de consommer des cœurs humains. Au début de sa non mort, les prêtres d’Ereskigal, sous l’influence de leur Grand prêtre, lui offraient les viscères des morts qu’ils embaumaient. Mais le temps passant, le grand prêtre se mis à oublier ses accords anciens et son successeur ne sut rien de cette situation. Ikhtanabu Xul fut oublié et dû combler le manque.

Sa première action fut de se rapprocher des autres non morts qui occupent les catacombes. Un pacte fut passé, aux termes duquel Ikhtanabu Xul garantissait la nourriture des goules en échange des cœurs et de certaines viscères.

Comme nul n’ignore qu’un Dieu habite dans chacune des cités, Taziz, simple embaumeur, ne fut pas surpris de découvrir que Ereskigal habitait à Issin. Sous l’impulsion de son dieu, qu’il a croisé à de nombreuses reprises dans les catacombes ou dans son atelier, Taziz gravi les échelons du Temple et fit d’Issin la cité d’Ereskigal. Le culte est devenu le principal culte de la ville.

Petit à petit, les Gardiens, ceux qui gardent les catacombes, pour que les morts n’en ressortent pas et que les vivants ne s’y égarent pas, furent remplacés par des goules. Surveillant l’entrée des catacombes, préparant les morts, les Gardiens, prêtres silencieux et masqués d’Ereskigal, ont trouvé leur place dans la ville. Ils assurent la pitance de Ikhtanabu Xul et la leur.

Enfin, Ikhtanabu Xul pu se consacrer pleinement à sa tâche. Il a ainsi trouvé le moyen de faire échapper son esprit du reste de ce corps. Aux termes d’un rituel, il sacrifiera les Pleureuses, nonnes du culte d’Ereskigal qui pleurent les morts et accompagnent les familles des défunts, pour libérer suffisamment d’énergie pour pouvoir prendre la possession du corps du Roi et devenir ainsi le Roi Dieu d’Issin et offrir la cité à ses premiers fidèles, les goules.

Pour procéder à ce sacrifice, Ikhtanabu Xul a mis au point différents outils, dont notamment un poignard sacrificiel, largement investi d’une sombre énergie. Alors que nous sommes à quelques jours de la cérémonie annuelle devant permettre au roi de renouveler son lien avec la déesse Ereskigal et, pour cela, descendre dans les catacombes pour y rencontrer le dieu, la dague sacrificielle a été dérobée.

Chapitre I : Rencontre

Les joueurs sont à Issin depuis quelques jours. Ils sont arrivés là pour différentes raisons (mercenaires engagés par la cité, accompagnement de caravanes ou quelque autre errance) et sont, continuellement, à court d’argent. Les belles femmes et le vin aromatisé au miel d’Issin ont eu raison des derniers deniers de leur bourse. Issin est une ville calme, qui laisse peu de place pour l’embauche d’individus comme les joueurs. Mais, le hasard faisant généralement bien les choses, ils ont fait la rencontre d’Ibu, l’un des nombreux habitués d’une taverne des quartiers les moins renommés de la ville. Ibu est un voleur à la petite semaine, mais pour qui le travaille ne manque jamais. Les joueurs ont eu l’occasion de collaborer une fois ou deux avec lui et de gagner les quelques piécettes qui leur permettent encore de boire quelques coupes de ce vin si particulier.

Ibu, après avoir disparu quelques jours, leur a donné rendez vous, par le biais du tavernier, pour le soir même. Alors que les joueurs reviennent vers la taverne, ils sont attirés par des bruits d’affrontement dans une ruelle voisine. Alors qu’ils s’approchent, des visages peu aimables se tournent vers eux, tandis qu’un corps baigne dans son propre sang. Les individus louches semblent ne pas vouloir laisser de témoins en vie.

Agresseurs : ils sont le double des joueurs et disposent de dagues. Ils sont dirigés par Amin.

Amin : Voleur 3/ Chef de gang 2, Agilité 3, vigueur 1, Aura 1, Mêlée 2, défense 3, Vitalité : 12

Une fois débarrassés des malandrins, les joueurs reconnaitront le cadavre, qui n’est autre qu’Ibu. Il porte sur lui un poignard d’argent avec un manche d’ivoire, enrobé dans un tissu visiblement ancien, qu'il avait caché dans sa tunique, ainsi que quelques piécettes anciennes. S'ils fouillent Amin, ils trouveront des pièces assez semblables à celles retrouvées dans le morceau de tissu d'Ibu.

Un minimum de recherche, notamment auprès des lettrés de la ville ou des recéleurs, permettront d'obtenir de plus amples informations sur les pièces. Il s'agit d'une monnaie qui a plus de deux cents ans. Sa seule valeur est celle de son poids, puisqu'il s'agit d'argent pur. Auprès d'autres voleurs ou de recéleurs, on pourra sans difficulté apprendre que, de temps à autre, des voleurs courageux s'en vont explorer les catacombes à la recherche de trésors anciens enfouis et remontent avec des bijoux ou des pièces qu'ils font ensuite fondre. Ils sont souvent victimes de la malédiction des catacombes et, bien souvent, n'ont pas le temps de dilapider leur fortune avant de disparaitre ou de fuir la ville... Enfin, à ce que l'on en dit...

Le seul moyen connu de rentrer dans les catacombes est de se rendre sur la place du Paon doré, où se situe un petit temple d'Ereskigal,à quelques jets de pierre de son ziggurat. En effet, sur cette place se trouvent deux portes d'entrée pour les catacombes : une, principale, par laquelle sont amenés les corps des nobles, des rois et des prêtres, la seconde, plus petite, qui est destinée à l'entrée des hommes du commun et des prêtres. Les deux portes sont gardés, le jour par des soldats de la garde, la nuit par les Gardiens, les prêtres silencieux du culte d'Ereskigal.

Vu l'ancienneté des pièces, la richesse du tissu, il y a de fortes chances que la tombe ne se situe pas très loin de l'entrée. Nul ne sait s'il existe un plan des catacombes. Seul les prêtres, le roi et quelques uns de ses serviteurs ont jamais pu rentrer et ressortir de ce lieux

Chapitre II : Place du Paon doré

La place du Paon doré est l'une des places les plus importantes de la ville. En journée, c'est l'endroit où il faut aller pour faire du commerce. On y trouve la plus grande majorité des marchands de la ville dans une sorte de marché permanent. A la nuit tombée, les citadins viennent donner leur obole ou voir les corps de leurs morts avant qu'ils ne soient emmenés dans les catacombes par les prêtres. C'est d'ailleurs dans ce temple qu'ont lieu les préparations rituelles. C'est également à la nuit tombée que les premiers Gardiens viennent prendre la place des "vivants". C'est d'ailleurs le moment où ceux qui n'ont rien à faire avec eux la quittent, généralement, le plus vite possible.

La place connait toutefois une certaine effervescence en ce moment, en raison de la préparation de la cérémonie annuelle de "pacte" du roi avec la Déesse. D'ici quelques nuits, il devrait descendre passer la nuit dans une des salles des catacombes, avant de ressortir au petit matin pour mener la cérémonie au sommet du ziggurat avec les prêtres. Il est dit un peu partout que la procession serait constituée, cette année, du roi, de ses serviteurs portant les offrandes (uniquement des jeunes filles) et de cinquante prêtresses d'Ereskigal qui viennent d'atteindre la puberté.

La procession sera éventuellement le moment le plus calme pour tenter de s'introduire dans les catacombes. C'est le moment où la porte secondaire sera la moins bien gardée. En lieu et place des 5 Gardiens, seuls deux seront devant la porte. Les Gardiens qui, habituellement, hantent la place, seront autour de la procession et l'accompagneront lors de son passage de la grande porte.

Le seul moyen d'en savoir un peu plus sur les tombeaux se trouvant dans les catacombes seraient d'interroger un prêtre. En effet, nul autre ne remonte des tombeaux suite aux cérémonies annuelles. On dit que le roi laisse les âmes de ses serviteurs à la déesse Ereskigal pour acheter le droit de quitter sans soucis son domaine souterrain... Avec un minimum de négociation ou de discussion, les joueurs tomberont assez rapidement sur Uta Napish, un prêtre d'Ereskigal prêt à vendre les secrets de son temple pour quelques pièces d'or. C'est auprès de lui qu'Ibu a obtenu les informations lui permettant d'arriver à un riche tombeau. Le prêtre corrompu n'aura pas de mal à vendre cette information aux joueurs...

Une fois dans les catacombes, les joueurs erreront quelque peu, en direction de la tombe d'Ikhtanabu Xul et tomberont normalement sans trop de soucis sur sa dernière demeure. Néanmoins, avant de pénétrer dans la pièce, ils remarqueront énormément de lumière et des ombres qui se tiennent à la limite de la clareté. Le sorcier se lèvera, laissant les goules dans la pièce. La grande majorité les suivra, mais avec une peur visible sur de telles créatures. La créature porte sur elle une richesse en pierre et bijoux et rien ou quasi ne reste dans la chambre mortuaire.

Quand les joueurs pourront suivre Ikhtanabu Xul, ils le retrouveront dans une pièce pleine d'effluves odorantes (du lotus gris) et apercevront, dans la pièce, des Gardiens qui amènent les différentes femmes et serviteurs à la créature qui leur tranche la gorge pour enduire de sang le corps inerte du roi. Les corps sans vie sont ensuite jetés à des goules qui les dévorent.

Rèsgles spéciales : tous les jets face aux goules se font à -1 et, vis à vis d'Ikhtanabu Xul à -2.

Goules : Vigueur 3, corps à corps 3, Vitalité : 13 (gardiens)/3 (goules simples) 1d3+3

Ikhtanabu Xul : Vigueur 4, corps à corps : 2, Vitalité 16, dommages : 1d3+4
Aspect : Non mort, Votre âme est mienne, Terrifiant
PS : pour BoL, j'utilisais les aspects en lieu et place des avantages/désavantages. Si l'aspect pouvait être utilisé favorablement, je donnais un dé de bonus, comme pour un avantage. S'il pouvait être utilisé négativement, l'inverse, comme un désavantage. Utiliser un aspect ne coutait rien mais devait être justifié.
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Warzen »

Grand Strateger a écrit :
Erwan G a écrit :XP1.

Ca demande à être retravaillé, mais l'ambiance est énorme.
Agreed :D

Perso je trouve que c'est quasiment ce que Vincent Darlage a écrit de mieux.
C'est Darlage qui a écrit le XP1 ?? Mon bouquin cite Morten Braten.

EDIT: Un grand merci Erwan !
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Grand Strateger »

Warzen a écrit :
Grand Strateger a écrit :
Erwan G a écrit :XP1.

Ca demande à être retravaillé, mais l'ambiance est énorme.
Agreed :D

Perso je trouve que c'est quasiment ce que Vincent Darlage a écrit de mieux.
C'est Darlage qui a écrit le XP1 ?? Mon bouquin cite Morten Braten.

EDIT: Un grand merci Erwan !
Ah ben ce que Darlage a édité de meilleur alors :mrgreen: my bad ;)
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par cern »

Sinon il y a pleins de choses inspirantes dans les CR de shlopoto: viewtopic.php?f=32&t=24563#p1233578
Il fait des parties extra courtes de conan motorisées avec BoL.

Ps: c'est quoi xp1?
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par kouplatête »

J'aime beaucoup le xp1 même s'il faut partir du truc et le retravailler l'essentiel est là, il suffit de l'extraire et de le mettre en valeur.
Sinon la plupart des scénarios pour beast and barbarians (savage world) sont pour moi ce qui se fait de mieux pour jouer à la conan/pulp sword and sorcery.
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Blakkrall
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Blakkrall »

Erwan G a écrit :Tiens :
Spoiler:
La Dague du Nécromant



Il y a plusieurs siècles, dans la ville d’Issin, le sorcier Ikhtanabu Xul vivait dans l’un des palais les plus majestueux. Riche, entouré de femmes, d’élèves et de nombreux rouleaux, Ikhtanabu Xul cherchait le secret de l’immortalité. Réputé et craint, Ikhtanabu Xul était l’égal du Roi et l’ami du grand prêtre du culte de Ereskigal, la déesse de l’Autre monde, qu’il avait corrompu.

Ainsi, lorsque la mort fini par approcher le sorcier, Ikhtanabu Xul, avec l’aide du Grand prêtre et du savoir de ce dernier, accompli un dernier rituel, lui permettant d’éviter de rejoindre l’autre monde, en espérant qu’il finirait ainsi par trouver le moyen d’atteindre la vie éternelle.

C’est ainsi qu’ Ikhtanabu Xul fut embaumé, que son cœur fut placé dans une jarre scellée, pour le conserver, et qu’il devint un non mort. Il fut ensuite inhumé dans l’une des plus belles salles des catacombes.

Mais Ikhtanabu Xul, privé de son cœur, avait besoin de consommer des cœurs humains. Au début de sa non mort, les prêtres d’Ereskigal, sous l’influence de leur Grand prêtre, lui offraient les viscères des morts qu’ils embaumaient. Mais le temps passant, le grand prêtre se mis à oublier ses accords anciens et son successeur ne sut rien de cette situation. Ikhtanabu Xul fut oublié et dû combler le manque.

Sa première action fut de se rapprocher des autres non morts qui occupent les catacombes. Un pacte fut passé, aux termes duquel Ikhtanabu Xul garantissait la nourriture des goules en échange des cœurs et de certaines viscères.

Comme nul n’ignore qu’un Dieu habite dans chacune des cités, Taziz, simple embaumeur, ne fut pas surpris de découvrir que Ereskigal habitait à Issin. Sous l’impulsion de son dieu, qu’il a croisé à de nombreuses reprises dans les catacombes ou dans son atelier, Taziz gravi les échelons du Temple et fit d’Issin la cité d’Ereskigal. Le culte est devenu le principal culte de la ville.

Petit à petit, les Gardiens, ceux qui gardent les catacombes, pour que les morts n’en ressortent pas et que les vivants ne s’y égarent pas, furent remplacés par des goules. Surveillant l’entrée des catacombes, préparant les morts, les Gardiens, prêtres silencieux et masqués d’Ereskigal, ont trouvé leur place dans la ville. Ils assurent la pitance de Ikhtanabu Xul et la leur.

Enfin, Ikhtanabu Xul pu se consacrer pleinement à sa tâche. Il a ainsi trouvé le moyen de faire échapper son esprit du reste de ce corps. Aux termes d’un rituel, il sacrifiera les Pleureuses, nonnes du culte d’Ereskigal qui pleurent les morts et accompagnent les familles des défunts, pour libérer suffisamment d’énergie pour pouvoir prendre la possession du corps du Roi et devenir ainsi le Roi Dieu d’Issin et offrir la cité à ses premiers fidèles, les goules.

Pour procéder à ce sacrifice, Ikhtanabu Xul a mis au point différents outils, dont notamment un poignard sacrificiel, largement investi d’une sombre énergie. Alors que nous sommes à quelques jours de la cérémonie annuelle devant permettre au roi de renouveler son lien avec la déesse Ereskigal et, pour cela, descendre dans les catacombes pour y rencontrer le dieu, la dague sacrificielle a été dérobée.

Chapitre I : Rencontre

Les joueurs sont à Issin depuis quelques jours. Ils sont arrivés là pour différentes raisons (mercenaires engagés par la cité, accompagnement de caravanes ou quelque autre errance) et sont, continuellement, à court d’argent. Les belles femmes et le vin aromatisé au miel d’Issin ont eu raison des derniers deniers de leur bourse. Issin est une ville calme, qui laisse peu de place pour l’embauche d’individus comme les joueurs. Mais, le hasard faisant généralement bien les choses, ils ont fait la rencontre d’Ibu, l’un des nombreux habitués d’une taverne des quartiers les moins renommés de la ville. Ibu est un voleur à la petite semaine, mais pour qui le travaille ne manque jamais. Les joueurs ont eu l’occasion de collaborer une fois ou deux avec lui et de gagner les quelques piécettes qui leur permettent encore de boire quelques coupes de ce vin si particulier.

Ibu, après avoir disparu quelques jours, leur a donné rendez vous, par le biais du tavernier, pour le soir même. Alors que les joueurs reviennent vers la taverne, ils sont attirés par des bruits d’affrontement dans une ruelle voisine. Alors qu’ils s’approchent, des visages peu aimables se tournent vers eux, tandis qu’un corps baigne dans son propre sang. Les individus louches semblent ne pas vouloir laisser de témoins en vie.

Agresseurs : ils sont le double des joueurs et disposent de dagues. Ils sont dirigés par Amin.

Amin : Voleur 3/ Chef de gang 2, Agilité 3, vigueur 1, Aura 1, Mêlée 2, défense 3, Vitalité : 12

Une fois débarrassés des malandrins, les joueurs reconnaitront le cadavre, qui n’est autre qu’Ibu. Il porte sur lui un poignard d’argent avec un manche d’ivoire, enrobé dans un tissu visiblement ancien, qu'il avait caché dans sa tunique, ainsi que quelques piécettes anciennes. S'ils fouillent Amin, ils trouveront des pièces assez semblables à celles retrouvées dans le morceau de tissu d'Ibu.

Un minimum de recherche, notamment auprès des lettrés de la ville ou des recéleurs, permettront d'obtenir de plus amples informations sur les pièces. Il s'agit d'une monnaie qui a plus de deux cents ans. Sa seule valeur est celle de son poids, puisqu'il s'agit d'argent pur. Auprès d'autres voleurs ou de recéleurs, on pourra sans difficulté apprendre que, de temps à autre, des voleurs courageux s'en vont explorer les catacombes à la recherche de trésors anciens enfouis et remontent avec des bijoux ou des pièces qu'ils font ensuite fondre. Ils sont souvent victimes de la malédiction des catacombes et, bien souvent, n'ont pas le temps de dilapider leur fortune avant de disparaitre ou de fuir la ville... Enfin, à ce que l'on en dit...

Le seul moyen connu de rentrer dans les catacombes est de se rendre sur la place du Paon doré, où se situe un petit temple d'Ereskigal,à quelques jets de pierre de son ziggurat. En effet, sur cette place se trouvent deux portes d'entrée pour les catacombes : une, principale, par laquelle sont amenés les corps des nobles, des rois et des prêtres, la seconde, plus petite, qui est destinée à l'entrée des hommes du commun et des prêtres. Les deux portes sont gardés, le jour par des soldats de la garde, la nuit par les Gardiens, les prêtres silencieux du culte d'Ereskigal.

Vu l'ancienneté des pièces, la richesse du tissu, il y a de fortes chances que la tombe ne se situe pas très loin de l'entrée. Nul ne sait s'il existe un plan des catacombes. Seul les prêtres, le roi et quelques uns de ses serviteurs ont jamais pu rentrer et ressortir de ce lieux

Chapitre II : Place du Paon doré

La place du Paon doré est l'une des places les plus importantes de la ville. En journée, c'est l'endroit où il faut aller pour faire du commerce. On y trouve la plus grande majorité des marchands de la ville dans une sorte de marché permanent. A la nuit tombée, les citadins viennent donner leur obole ou voir les corps de leurs morts avant qu'ils ne soient emmenés dans les catacombes par les prêtres. C'est d'ailleurs dans ce temple qu'ont lieu les préparations rituelles. C'est également à la nuit tombée que les premiers Gardiens viennent prendre la place des "vivants". C'est d'ailleurs le moment où ceux qui n'ont rien à faire avec eux la quittent, généralement, le plus vite possible.

La place connait toutefois une certaine effervescence en ce moment, en raison de la préparation de la cérémonie annuelle de "pacte" du roi avec la Déesse. D'ici quelques nuits, il devrait descendre passer la nuit dans une des salles des catacombes, avant de ressortir au petit matin pour mener la cérémonie au sommet du ziggurat avec les prêtres. Il est dit un peu partout que la procession serait constituée, cette année, du roi, de ses serviteurs portant les offrandes (uniquement des jeunes filles) et de cinquante prêtresses d'Ereskigal qui viennent d'atteindre la puberté.

La procession sera éventuellement le moment le plus calme pour tenter de s'introduire dans les catacombes. C'est le moment où la porte secondaire sera la moins bien gardée. En lieu et place des 5 Gardiens, seuls deux seront devant la porte. Les Gardiens qui, habituellement, hantent la place, seront autour de la procession et l'accompagneront lors de son passage de la grande porte.

Le seul moyen d'en savoir un peu plus sur les tombeaux se trouvant dans les catacombes seraient d'interroger un prêtre. En effet, nul autre ne remonte des tombeaux suite aux cérémonies annuelles. On dit que le roi laisse les âmes de ses serviteurs à la déesse Ereskigal pour acheter le droit de quitter sans soucis son domaine souterrain... Avec un minimum de négociation ou de discussion, les joueurs tomberont assez rapidement sur Uta Napish, un prêtre d'Ereskigal prêt à vendre les secrets de son temple pour quelques pièces d'or. C'est auprès de lui qu'Ibu a obtenu les informations lui permettant d'arriver à un riche tombeau. Le prêtre corrompu n'aura pas de mal à vendre cette information aux joueurs...

Une fois dans les catacombes, les joueurs erreront quelque peu, en direction de la tombe d'Ikhtanabu Xul et tomberont normalement sans trop de soucis sur sa dernière demeure. Néanmoins, avant de pénétrer dans la pièce, ils remarqueront énormément de lumière et des ombres qui se tiennent à la limite de la clareté. Le sorcier se lèvera, laissant les goules dans la pièce. La grande majorité les suivra, mais avec une peur visible sur de telles créatures. La créature porte sur elle une richesse en pierre et bijoux et rien ou quasi ne reste dans la chambre mortuaire.

Quand les joueurs pourront suivre Ikhtanabu Xul, ils le retrouveront dans une pièce pleine d'effluves odorantes (du lotus gris) et apercevront, dans la pièce, des Gardiens qui amènent les différentes femmes et serviteurs à la créature qui leur tranche la gorge pour enduire de sang le corps inerte du roi. Les corps sans vie sont ensuite jetés à des goules qui les dévorent.

Rèsgles spéciales : tous les jets face aux goules se font à -1 et, vis à vis d'Ikhtanabu Xul à -2.

Goules : Vigueur 3, corps à corps 3, Vitalité : 13 (gardiens)/3 (goules simples) 1d3+3

Ikhtanabu Xul : Vigueur 4, corps à corps : 2, Vitalité 16, dommages : 1d3+4
Aspect : Non mort, Votre âme est mienne, Terrifiant
PS : pour BoL, j'utilisais les aspects en lieu et place des avantages/désavantages. Si l'aspect pouvait être utilisé favorablement, je donnais un dé de bonus, comme pour un avantage. S'il pouvait être utilisé négativement, l'inverse, comme un désavantage. Utiliser un aspect ne coutait rien mais devait être justifié.
Merci !
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par denix »

Oui, merci ! :)
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Warzen »

cern a écrit : Ps: c'est quoi xp1?
Un recueil de scénars.

Le site de l'auteur:
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Blakkrall »

Et c'est dispo sur lulu, avec une promo en ce moment !
J’ai passé l’âge où la méchanceté me rendait furieux. Maintenant c’est la stupidité qui me met hors de moi. Arturo Perez Reverte Deux hommes de bien
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Erwan G
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Re: Hither came Conan the Cimmerian, black-haired, sullen-eyed, sword in hand

Message par Erwan G »

kouplatête a écrit :J'aime beaucoup le xp1 même s'il faut partir du truc et le retravailler l'essentiel est là, il suffit de l'extraire et de le mettre en valeur.
Sinon la plupart des scénarios pour beast and barbarians (savage world) sont pour moi ce qui se fait de mieux pour jouer à la conan/pulp sword and sorcery.
Tout vaut vraiment le coup ou il y a des scénarios au dessus du lot ?
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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