[CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

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Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Ave Captain !


J'en suis sans condition et si j'osai, je chanterai un petit quelque chose pour l'occasion.

Mais ne laissons pas l'émotion nous submerger...

J'espère que celle qui a tissée son cocon d'ombre et de soie autour de mon cœur
acceptera de s'unir à un Triste Sire de mon espèce...
Aussi pragmatique que sentimental mon intuition me dit qu'il est temps de faire fortune Captain,
ça pourrait bien me coûter un bras un mariage classe à la Capitale.

Vive l'Empire, sus à la couronne, à l'empereur, à la gloire et haro sur l'or et les trésors, vamos par Dugall !!!

Ben quoi on a encore le droit de rêver et d'écrire sa destinée dans les ténèbres impies.
Bonne nuit Tristes Sires... et que le réveil soit l'aube d'une vie nouvelle,
à la mesure de la folie qui habite chacun de nous.
Dernière modification par Soulyacémoa le ven. nov. 13, 2015 7:28 pm, modifié 2 fois.
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Orlov
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Orlov »

Ah là là,

Que d'émotions dans ce serment ... reste juste à convaincre

Zmey qui voulait tuer Belgothen

Le Nain qui voulait tuer Belgothen.

Le Moine qui oubliera son serment à la prochaine auberge.

L'Etranger, un personnage lunatique, qui ne sera peut être pas aussi accommodant qu'il ne l'était la dernière fois ...

Bon, ben ça laisse éventuellement Cylen comme triste sire.
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Orlov
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La Sorcière du Bois Pourri (partie 1).

Message par Orlov »

Alors, ça commence comme d'hab' ou presque.

Au chapitre passage de niveau et promotion sociale, il y a quand même un peu de changement.
Alors, il faut savoir que le patron du groupe, son altesse le Sénéchal de Sebald n'a plus un sou. Bon, la dernière mission du groupe, c'était pas à son compte ... l'empire ne peut pas ouvrir ses coffres pour financer l'extravagante tendance des aventuriers à aller chercher les ennuis, même quand on leur demande rien. Donc, de ce point de vue, il ne leur demandait rien.

Un peu de reconnaissance
Alors, tout le monde a été un peu surpris, quand le baron est venu chercher Cylen et le Nain pour leur dire que son altesse voulait les voir. C'était une petite cérémonie entre amis ... Avec un ami en plus, peut être, puisse qu'on a vu Belgot' se rendre invisible peu de temps avant la réunion au sommet [enfin, à voir, parce qu'entre la haute taille de Sébald et la crête du Nain, ça serait la proverbiale montagne qui rencontre la vallée]. Donc, c'est entre amis mais avec ce qu'il faut de cérémonialité. Il y a des clercs, des comptables, toute sorte de gens qui accompagnent immanquablement les chefs et les puissants. Sebald commence par vanter le courage des deux combattants et dit qu'ils se sont montrés loyaux. Il fait de Cylen le chevalier des Erlen, un micro-fief situé aux centre de l'Empire. Voilà, par le miracle de la plume et d'un peu de cire, un fils de rien fait noble ! Quant au Nain, on lui donne un joli papier disant que, désormais, on le prend au sérieux et que les autorités impériales reconnaissent qu'il est vraiment un prince Nain, chef de clan. Bon, bien sûr, il ne reste plus rien du clan mais c'est une reconnaissance qui toucherait le Barbare s'il possédait un peu de sensibilité. Plus prosaïquement, le Sénéchal remet à nos deux héros une patente afin qu'ils puissent un jour monter leur propre compagnie de mercenaires.
Alors, après la remise des titres. tout le groupe célèbre l'événement avec force bières et alcools. En fait l'atmosphère n'est pas aussi joyeuse qu'elle aurait du l'être. Certes, on se moque de Thrall, le traître qui a mal fini mais, on se demande dans le groupe pourquoi seuls le Nain et Cylenzara ont été distingués. Le Baron explique qu'il n'était pas forcément favorable à une récompense individuelle (des titres de noblesse, ça ne se partage pas) mais que le Sénéchal a probablement fait cela pour s'acheter des loyautés au sein du groupe, comme s'il voulait court-circuiter l'autorité naissante du Baron. Bref, on conjecture, on suppute, on dissèque et on ergote mais la bière, le vin et le cognac finissent par emporter la noire humeur pour laisser la place aux flots gris de l'éthylisme.

La mission
Le lendemain, le Baron informe le groupe que le Sénéchal aurait besoin d'un petit service. La caravane qui devait amener la solde et les fournitures destinées au camp n'est toujours pas arrivée à son dernier relai, le village de Mitwald, un bled situé à la lisière du Bois-Pourri qui sépare la marche sud-occidentale de l'Empire des Fiefs centraux. Cette information éclaire la distribution de la veille: le sénéchal aurait tenu à récompenser le groupe, mais ne possédant plus d'or, il aurait tiré de ses archives titres et patentes, après tout, un bout de parchemin, ça coûte pas si cher. Le consensus ainsi dégagé permet de repousser pour un temps le spectre de la sécession, certains considérant que dans le groupe, il y avait le clan de deux qui plaisaient au Baron (lequel aurait "changé" depuis qu'il est niveau 5) et les autres.
Bref, le baron présente la mission: retrouver la caravane (40 000 p.o. de matériel et d'argent) contre 20 % du prix de celle-ci. C'est une récompense assez honnête et à peu près du niveau attendu par le groupe pour aller se faire chier dans une forêt qu'on n'appelle sûrement pas le bois pourri en raison de son hospitalité ou de l'abondance d'écureuils riants et de pies chanteuses. Mais nos aventuriers en ont vu d'autres. Ce qui nous permet de rappeler certains de leurs exploits passés:
- Il y eut d'abord l'orque à a hallebarde dans l'auberge du Rollenberg.
- L'attaque du dragon sur le temple d'Orgeval
- La traversée des Essarts aevc les Maraudeurs à leurs trousses
- La traversée de la rivière blonde et l'attaque du Silure sauvage
- La fuite depuis Skardorf poursuivi par les sectateurs de la Wyverne et la mort de Cas
- La transformation de Sarah
- La pathétique trahison de Thrall
- La révélation de la véritable identité du barde Céleste
- La dure succession de combats et d'évènements préalables à la manifestation de la désolation qui s'est abattue sur Nymphenbourg.


En route vers Mitwald: le moment Iago
Il est parfois des surprises pour lesquelles de dire qu'elles sont inattendues n'est pas un pléonasme ... Bien des événements auraient pu se passer sur la route jusqu'au village de Mitwald où était attendue la caravane, mais sûrement pas un truc comme ça.
Alors qu'ils sont en routes, nos héros ont une discussion entre eux sur les titres récemment distribués par le Sénéchal de Sebald. On peut sentir une certaine jalousie chez ceux qui n'ont pas été honorés, en particulier chez Iago. Pour faire l'intéressant (probablement), celui-ci sort de sous ses affaires une brique d'obsidienne gravée de caractères runiques. Il prétend l'avoir trouvé et raconte qu'il s'agit d'une relique trouvée dans le tombeau de Weitling. Au choix, les autres baillent d'ennui ou tombent à la renverse lorsque l'ex-Paladin archer, finalement barde et peut être voleur explique ce qu'il dit être sa véritable histoire. Il affirme qu'il était avant la fatidique nuit du Rollenberg, l'écuyer serviteur cuisinier d'un chevalier du nom de Sire Belgothen, lequel aurait à l'aide d'un compagnon sorcier du nom de Mustov exploré la tombe de Weidling le juste, un paladin nain de Dougal. Le groupe aurait mis la main sur la dite relique, mais, dans des circonstances indéterminées et tues par Iago / Belgothen, le chevalier de Belgothen et son pote mago aurait trouvé une fin triste et fatale. Bref, tout le monde de se demander si on assistait de nouveau à un conte à dormir debout de la part du barde et fanfaron compagnon. Ceux qui prêtaient attention à cette affaire ou plaisantaient l'insatiable imagination du roi de l'embrouille du groupe furent forts surpris lorsque quatre créatures ailées apparurent et commencèrent à décrire des cercles autour de nos héros.
D'aigles ils avaient le plumage et l'altier profil, du renne la majesté férale, sylvestre et sauvage. De sinistres stridulences sorties des gosiers des bêtes paralysèrent les chevaux. Piquant, les serres crochues fouettant l'air, les quatre peryton attaquèrent le groupe. Un combat sanglant s'ensuit dans lequel Zmey se charge d'apprendre aux créatures qu'elles volent moins vite que son nouvel arsenal de sorts. L'Etranger et le Moine font des merveilles à l'arc tandis que de manière générale, Devlin et Cylenzara assurent le steack. Quant au Baron et à Iago, ils échappent à plusieurs attaques au moyen de leur magie. Quelques minutes plus tard, c'est dans un chaos de plumes et de sang que le groupe choisit de décamper, se doutant, après avoir vu le signe du Culte de la Wyverne sur le front des créatures.
Dernière modification par Orlov le dim. mai 24, 2015 9:04 pm, modifié 1 fois.
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
Cygur
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Cygur »

Île de Bruigh mon berceau, d’une enfance en haillons ; jeunesse désordonnée, tour à tour : moussaillon,
adjoint pour des larcins, alchimiste en sous-main, puis d’une guilde de truands, un honnête homme de main.
On rêve du continent, de changer d’ordinaire, on se retrouve aux Marches, à faire le mercenaire.
Parmi eux des gens forts, dopés d’adrénaline, des gens biens, des amis, et parmi eux, Devlin.
Au repos, au combat, je trouve un vis-à-vis ; nous nous devons cent fois mutuellement la vie.
Pour compenser les pertes, on engage des bleusailles, dont Zmeï un gars futé, regard rouge et écailles,
très précieux au combat, on se sépare pourtant, nous parlons de Skardorf, d’Arnott le combattant.
Plaines et monts traversés, Rollenberg on arrive, pour l’Empire, les pièces d’or, on pense à l’offensive.
Les routes vers le col sont loin d’avoir dégelées, on rentre dans l’auberge de ce village pelé.
On rencontre la Haute, des gens pas comme chez moi, le vent, la neige, la grêle, les mettent tous en émoi.
Un paladin modèle, son arc en bandoulière, un baron maigrelet, une vieille douairière ;
je vois comme il nous scrute le mec emmitouflé, discret ostentatoire, limite trop camouflé ;
vautré sur le comptoir, un gros gars sympathique, propose d’emblée des bières, enfin un plan tactique !
Pour finir vient un moche, œil en moins et balafres, de la vie clairement, il a subi les affres.
Clochard chez les rupins, fort en gueule et rebelle, sur mon île déjà j’en connu ribambelle.
Voici donc l’ensemble, qui parait improbable, sur qui Sort s’acharne, et que Destin accable.
Repas, chicane absurde, borgne qui veut débattre, baron et paladin lui en faisant rabattre,
et soudain gueules de chiens qui cherchent à nous abattre, voilà raison commune qui vaut qu’on aille se battre !
Discret reste le discret, Dieux exaucent le baron, et le sang, dans la rage, pousse tout les larrons.
Taillades cris et blessures, éclats qui se dissipent, à ta mort homme-dragon, tout veut qu’on participe.
Mais la rombière est morte… Le village ravagé… Fuis les envahisseurs si tu veux vivre âgé.
Paladin en accord et baron convaincant, nous suivons ses idées et nous plions le camp.
C’est toujours les meilleurs qui partent les premiers, pour le gros type sympa, nous devons donc prier.
Quelques jours plus tard, une nouvelle auberge, et « aux Dieux du baron » nous concédons un cierge.
Le « moine » d’entre les morts, revient, soulève sa stèle, et pour les retrouvailles, dédaigne la tourtelle.
Lutte obscure de bistrot, qui au milieu des poivres, déchaîne les pulsions, engendre les cadavres,
«bouilleur d’enfants», pas faux, et le poids de Sara, devient pour borgne errant comme autant de carats.
Orpheline par choix, la jeune demoiselle, oublie sa condition, lorgne les escarcelles.
Départ pour Orgeval, son temple et sa statue, ses murailles, son Flamine et ses piètres recrues.
Aux nobles les honneurs, les plats et les infos, gîte et couvert pour ceux qui sont là par défaut.
Car à présent rejoint par l’homme aux peaux de loup, va-nu-pieds, crève-la-faim, devisent en filous.
Culte de la Wyvern, ouais ouais ils disent tous ça ; aux banquets nobliaux, et aux bains les forçats.
Une relique disparait, des prélats en panique, le dragon bleu surgit, présence traumatique,
foudroie Flamine Convexe, s’enfuie dans les nuées. Armée orque en approche et les hommes exténués,
plutôt que de défendre, abandonne Orgeval. On regroupe ses affaires, on selle son cheval.
Aller dans le camp orc, pour gamine odieuse ? Pourquoi risquer sa vie pour néfaste piailleuse ?
Mais bon, c’est fait, c’est fait. Bravo Johannes John, bien joué à toi baron, d’avoir sauvé cette conne.
Direction les Essarts, peuplés de sociopathes, jugeant nos goûts, nos vies, nos gueules inadéquates.
Rappelons le casting, qui vers Skardorf se porte, pour que vous compreniez, tout ce que je supporte :
à mains levées le chef, un baron et un prêtre, mais bien trop maigrichon pour se passer des reîtres ;
paladin Belgothen, un Iago déguisé, archer, mage et chanteur aux sens aiguisés ;
le guetteur demi elfe qui se prénomme Cas, prévenant le danger, un rôdeur efficace ;
borgne féru d’une conne, mais fine lame épatante, quelquefois par lâcheté se bat en dilettante ;
Dreadnot à peaux de loups, un archer émérite, prudent sniper caché, jamais ne démérite ;
bon de près ou de loin, buveur impénitent, un moine très imbibé, sympathique pourtant ;
colosse et marteleur, notre guide officiel, estime les terrains et les caprices du ciel ;
barbare estampillé, Devlin, imbattable, broyant os, taillant chair, au moins lui il est fiable.
Reprenons : les Essarts, ou plutôt non, fuyons ! Toutes les nuits maraudeurs gâchent nos roupillons ;
cependant qu’un matin, on franchit une rivière, un poisson de deux tonnes sort de la fondrière.
Sur le champ, ahuris, on voit l’oiseau immense, aux ailes membraneuses, faisant fi de clémence,
Dévorer le silure ; et son Veneur de maître, portant peaux et fourrures, envergure de deux mètres,
est suivi de personnes, qui, pour en être nobles, apprêtés, bien vêtus, n’en sont pas moins ignobles.
On assistât alors, invraisemblable union, du borgne et du baron dans leurs dénégations.
On se quitte, soulagés, et dix ankhegs plus tard, on franchit de Skardorf la porte des remparts.
Promptement Chiens, Tradis, nous cernent bave aux lèvres, les guildes sont des loups, et nous devenons chèvres.
Avouant sa rapine, Dreadnot montre la foudre, pour tous les soupçonneux, il donne du grain à moudre.
Aubergistes, hobelins, beuveries, échauffourées, un marteleur félon, nous sommes entourés,
mais nous forçons les lignes, c’est Ligen pour la fuite, de ce périple hélas, Cas ne verra la suite.
Après mort et traîtrise, enfin l’espoir se montre, seules les montagnes dit-on, jamais ne se rencontrent :
revoici l’astucieux, l’ancien camarade Zmeï, et toujours dans ces yeux cette lueur vermeille.
Bizarre « Anaconda », personnage fantasque, être un « ami du borgne », il partage ses frasques ?
Un soir lors du repos, querelle Sara / Dreadnot, fillette se transforme, dévoile ses quenottes.
Hommes-dragons on vous doit centaines d’hécatombes, mais à plein contre un seul, nous creuserons vos tombes.
Avoir perdu la fille, borgne ne s’y résigne, pour lui, Anaconda, c’est l’heure du chant du cygne.
Adieu donc et pitié, ramenez pas Sara, la vraie, la fausse, les autres, tant pis, bon débarras.
Sénéchal de Sébald, des semaines de voyages permirent : notre rencontre, d’écouter ton verbiage,
De gagner du bel or, de confier la relique, qui attire maraudeurs comme la flamme les moustiques.
Nouveau but, carte idoine, Ligen ouais pourquoi pas, le baron connaît bien, il y a son papa !
Étrange à l’arrivée, ça paraît trop normal, c’est là qu’on se méfie, on appréhende le mal.
Ludwig monomaniaque, chantier démesuré, courtisans en myriades et giton déclaré,
qui parle pour le prince, c’est fou j’aime pas sa voix, draconiens et espions, ils sont là, on les voit.
Ambassade, rendez-vous chez le père du mignon, bien moins pire que son fils à ce que nous croyons ;
vient le temps des rumeurs et des condamnations, l’homme-dragon en morceaux lèvera l’accusation.
Après le bain de sang, le carnage sans pitié, Prinzratter décédé, nous prenons ses quartiers.
Découverts le passage, les geôles et la caverne ; dragon blanc abusé par fines balivernes
d’un baron avisé ; reculons pour sauter, sur les côtes du lézard qui nous fait grelotter.
Victoire euphorisante, « on vient de faire le pire », on retire en trois salles ce que l’on vient de dire :
Umber hulk, boule de feu, crevette cosmique géante, rien ne manque donc au charme de cette grotte attrayante !
Nous survécûmes tous, fut-ce un réel prodige ? Chacun se transcendant, tous objet de prestige,
pour une fois disons le, groupe uni, stratégique, des mages inspirés, des brutes pragmatiques.
Conti courant toujours, mieux vaut accélérer, esquive, forêt, cachette, vieille antienne adorée.
C’est le « clan du pasteur » qui nous en apprend plus, sur parasites glauques, progressant en virus.
Á nouveau le dédale, les cocons de la veille, le son des psalmodies, Yog Sototh se réveille ;
Conti en ligne de mire, tentacules qui s’animent ; adieu «voix de Ludwig», mais les détails infimes,
laissent suspecter au moine, qu’une larve en son sein, dispose d’un abri sûr ; et tout devient malsain :
enivrer l’alcoolo, ça en demande des verres, nous et lui on s’acharne, et chacun persévère…
Calembour lamentable, mais mieux vaut l’allusif, que de décrire l’effet du puissant laxatif.
Avec on ne sait pourquoi, barde Iago qui chante, des airs du fond des âges, qui nous broient, qui nous hantent.
Dans une somme de sous-groupes, sempiternel débat : veilleras-tu sur mes nuits, et suivras-tu mes pas ?
En dépit des : kobolds, choses des profondeurs, ankhegs, dragons, crevettes, orcs et maraudeurs,
malgré toutes les batailles et tout le sang versé, certains demandent encore que leur soit remboursé
le prix de leurs efforts, pour moi : débat inepte ! « Homme sans ami n’est rien », l’union a un adepte.
Univers à douze faces, ce groupe hypothétique, crois-le ou non viendra, même s’il est erratique,
au bout de tes secrets, sois bien sûr de compter, sur l’ «ovnigroupe » étrange, qui bientôt va dompter,
tes monstres les plus forts, tes faces d’ « une » à « douze », par désir de puissance, pour la gloire et le flouze
prépare tes « bravos », réserve tes « hourras », pour tout mes acolytes, et moi, Cylenzara.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Yo Cylen ça déchire !!!
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Mister D »

Devlin aka le Nain

condamné à vivre au milieu de cette race hurlante, éphémère et destructrice. Elle inonde les douze faces de sa fécondité morbide. Mais parfois parmi eux, des personnes attachantes, un humain de valeur dont la flamme s'éteindra rapidement comme les autres...
Dernier rejeton royal d'un clan décimé, je survis dans ce monde pour que mon nom ne soit pas oublié. Et il le sera... Même si je dois pour cela accepter l'autorité d'un humain et accepter de lui la reconnaissance de ce que je suis déjà : Devlin Grosskreutz Prince Nain.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Par Dugall mais que font les responsables de ce site ?
On accepte vraiment n'importe qui sur ce forum...
Ça se dégrade à vue d'œil : révolu le temps où seul le Baron et votre dévoué postaient.

Aussitôt bombardé Chevalier voilà Cylen qui s'y met
(Cyril encore une fois ton slam déchire entre Grand Corps Malade et Akhénaton).
Cylen passe encore, il est humain.

Mais voici que Devlin s'y met lui aussi, avec ses sorties habituelles contre la race humaine ;
comme c'est petit mon grand...

Heureusement que votre espèce, majesté Groskreutz, est en bonne voie de disparition.
Aussi éphémère que soit la vie humaine, le temps paraît trop long en votre présence...

Assez d’esbroufe, c'est très chouette de vous lire amigos.

Tcho
Dernière modification par Soulyacémoa le ven. nov. 13, 2015 7:32 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

big up à Cylenzara !!

un texte à tomber. bravo, magnifique, splendide.
"ce que tu dis est dénué de sens !
- fais gaffe, tu préfères des nuées de météores ?"
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Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Cylen a mis la barre vraiment trop haute
mais sur ses pas j'me lance, j'y vais, je saute..

Excusez cette pâle copie
reflet sans alexandrin et sans vie,
c'est d'un barde trop curieux, la dernière lubie.

Sur Belgothen pas utile de m'étaler,
un preux, un paladin, d'aucun diront archer


Pas un mauvais bougre à peine un peu relou,
un brin irresponsable, bien fourbe je l'avoue
pas utile de le nier, piètre compagnon il fait.

Mais Baron a tranché, la justice ça le connaît,
l'a jugé récupérable, la troupe inséparable.

Iago a corrigé le tir, Mustov saura vous séduire.

De temps on ne manquera pas,
j'le crois comme toi l'ami Cylenzara :
gloire et fortune ne nous échapperons pas.

La Wyvern se d'mande encore
ce qui dans son plan ne va pas.
C'est que le ver est dans le fruit et je ne parle pas là,
d'la compote d'Albéric qui nous mît en émoi.


Nous sommes dans cette histoire,
depuis le col du Rollenberg
son glacier magnifique,
ses reliques pléthoriques,
tels des ch'veux trop gras,
dans la soupe des ténèbres,
fumante et poisseuse,
n'en déplaise à celui qui attend,
son heure comme son bol,
juste là, sous la montagne...
qui sait la plage ?

La sorcière du bois bien pourri pourrit bien
et pourrira mille ans de plus pour revoir du pays.

L'ami Traâl du silure aurait dû adopter,
l'air de carpe plutôt que... la fin prématurée.

Pour toutes les balances, une sentence à méditer.

Le Borgne fut le plus brave, de loin le plus “généreux”
mais une petite sachant compter le perdit en moins de deux.

Ne comptez pas sur moi ma brune pour terminer comme eux.

Ligen c'est pas nous, ça c'est sûr, en tous cas c'est pas moi, ça je le jure,
je m'en souviens très bien, même que je dormais ce jour là ;
et puis v'là les 12 faces apeurées, averties :
Ce sauvetage mué en un indescriptible carnage,
ce n'était pour nous qu'un joli coup d'essai, pas la fin de l'ouvrage...
Tristes Sires, à vous de choisir, apprenti-sorciers, à vous de juger.


Un peu dragon et pas que sur son gras bidon,
Le Moine à l'haleine de vapeurs alcooliques
brassera la bière officielle du nouvel Empereur et de sa clique :
Tristes Sires déroutant jusqu'au dernier ennemi,
l'improbable collectif au sommet de l'Empire se hisse,
pas de contre attaque ici : Vas dors, pas cette fois on est là !
Qui encore peut faire face sans s'en mordre les doigts ?
"Quel manque total de lucidité" disait un empereur autrefois.
C'est vrai quoi ouvrez les yeux :

Devlin tabasse tout ce qui passe,
avec joie, rage et classe,

qu'ils soient cent qu'ils soient mille,
toujours avec le sourire combat,
S'il taille et écrase crânes comme échines
Il assure également le service après-crime :
dépèce, nettoie et tanne absolument tout ce qui se chine.

T'as pas fuis, t'es pas mort ? T'aurais dû :
dur au mal, v'là Cylen : double peine !

Nul ne sera oublié si à eux t'as à faire,
tu résistes, t'en veux plus, t'en fais pas y a de quoi faire,

Albéric jamais loin, cherche son équilibre
quand il trouve c'est trop tard pour se foutre de l'homme ivre,


Zmey, langue ardente prunelles rouges,
costume à paillettes, écarlates éclatantes,
p'tit soleil sûr de lui et de sa haute valeur,
consume les planches, assure le show et la fièvre à lui seul :
p'tit soleil fume et flambe tout dans un grand son et lumière !
Les bardes chantent qu'il a incendié le Feu même
et brûlé vive sa mère ! Tu vois le boute-en-train de première ?


L'Etranger a du nez puisqu'il nous a trouvés
venu de très loin pour nous aider de ses traits
c'est pas pour autant que c'est le prince d'Euphore :
amateur de reliques mais pas vénal pour un sou bien sûr,
lunatique, très dangereux, impulsif prêt à tout,
bref dans l'équipe il a vraiment sa place
et pour un p'tit gars tranquille et discret il passe.

Au myste de Loki nous devons notre vie, notre voie,
il nous a réunis et soignés plus d'une fois,
pourtant pas soigneur, il le rappelle parfois,
un roi, un empereur ? Il le dira tu crois ?
Sa voix est son arme : raisons, oreilles il ploie,
Du roi des orcs, manipulé mercenaire
aux chef(e)s de guildes et autres flamines barrés,
Prinzratter, Sénéchal ambitieux et même ambassadeur
de l'ennemi de Galicorne, il sait percer les cœurs.

Sa parole est pouvoir, Iago s'en souviendra...

De revers en chaos il a fait notre force
entre dérive et désolation, il entrevoit la voie.

Et je rêve qu'un grand jour, à la fin de tout ça,
il bénisse mes noces avec Kartryne la douce ;
Et si comme je le soutiens la Wyvern s'y invite,
Triste Sires en soutien, des bottes on f'ra de ses écailles Louboutin.

Cas est parti trop tôt, Galicorne attendra
perdre une couronne c'est con con
consolera notre peine, le manteau impérial, la couronne, le trône, le trésor,
trois fois rien,

on y vient on s'approche, Théodric méfie-toi
car si tu nous honores un seul jour,
à ta cour, à cheval comme au front,
jusque sous ta tente de pouvoir,
j'ai pour toi une chanson :
"la foudre et les flammes ne savent que suivre nos pas..."


Tristes Sires... une alchimie qui nous dépasse.

Tristement considérés un à un, ombres sans éclat,
nous ne sommes que de pâles reflets, de sinistres renégats.


Devlin du prêtre d'Arès a eu peur à raison.
Révélée sa profonde lâcheté à l'idée d'un duel sans soutien,
vexé le voilà qui s'en prend au “puissant paladin”
alors qu'en prime heure déjà, nain partage son secret,
ainsi va la nature, nain petit nain mesquin.

Comme chacun de nous roitelet se trompe et chute mais ne s'entête pas.
"J'me ferais bien ce dragon blanc... mais tout seul j'y vais pas !"

Assez méprisé ce géant monteur de poneys,
chevaucheur de tempêtes,
car jamais un seul jour,
ne serait-ce qu'une seule fois
ne nous ont fait défaut sa rage et sa hache au combat.


Je le graverais bien sur sa pierre tombale
en commun, en glyphes naines,
si seulement la mort savait
comment lui être fatale...

C'est que notre nain est bien conseillé, épaulé,
avec Cylenzara il est bien entouré, ses arrières assurés.
Fils de Bruigh, parmi nous pas de doute,
tu dénotes par ton tempérament unique,
raisonnable et placide, compagnon digne de ce nom,
loyal larron expert en mille poisons et ma foi,
parfaitement sympathique et droit, j'en reste pantois.
C'est aussi louche qu'indiscutable : pour nous tous,
Cylen tu es exemplaire ; et un faiseur de vers hors pair !


Albéric s'il a une légère addiction
- l'avez vous remarquée compagnons ? -
de son accordéon s'échappent toutes nos décisions,
plans et secrets s'ébruitent, sans laxatif tout fuite.


Mais ne dites pas au grand blanc que l'ivrogne ne vaut rien,
lui ne s'y était pas trompé,
le redoutable dragon des glaces,
fraise citron vanille ou pistache,
a trouvé en Le Moine son ultime adversaire,
de loin le plus indigeste, le plus coriace à s'faire.

Merci pour la cape, les bottes et les griffes,
jte dois la vie dix fois et une pinte ou deux Albéric.

Au fait regarde au fond de tes poches
si t'as pas un truc à moi,
J'le retrouve pas, ça m'embête...

Oula ! Calme ta bête, j'aime pas du tout com'me regarde ton oiseau de malheur,
aussi laisse tomber l'ami, recouche-toi, ça attendra bien quelques heures...
Sérieusement il fait froid dans le dos ce fichu volatile
et n'a rien à envier à un mémorable ptérodactyle.


Survivant à tant et tant de coups du sort,
aux affres du combat, aux mille promesses de la mort,
aux auberges indignes, aux vicissitudes de la soif,
aux sorts de zone sans pitié ni discernement,
comme aux dommages collatéraux de laxatifs puissants.
Je vous le demande, quel goût peut bien avoir,
ce canard sans pareil, assaisonné au sang et à la sueur Triste Sire ?
Peut-être qu'on le saura un jour si Zmey parvient à le rôtir...


Mon préféré c'est lui, Zmey notre expert draconique,
pas la langue dans sa poche, fouteur de merde chronique,


boule de feu, boule de feu, et boule de feu pour changer,
contre-nature jusqu'au bout d'ses p'tits ongles métalliques ,
avec Zmey ce qui ne brûle pas c'est que ça n'existe pas,
et puis d'abord c'qui brûle pas, ça brûle quand même donc tu vois,
c'est bien ça : ça n'existe pas ou déjà plus quoi.

Rejeton des enfers ? Assurément je le crois.

Fans pompiers, wendigos et dragons blancs s'abstenir.
Pas un rigolo, pas un feu follet ce Zmey,
mieux vaut le compter parmi les Sires ce Triste type.

Et voilà, vive l'Empire, vive nous et vive moi,
Vive Melrose, vive Dugall, vive Loki et à nous la dolce vita !
Voilà tout est dit ! Cherchez l'erreur, oui vous y êtes...


De Loki nous suivons bien le chemin tortueux :
mielleux Baron au bon dieu sans confession,
s'est entouré de sbires presque sans foi ni loi.

Une fois n'est pas coutume
Tristes Sires font bien feu de tout bois.



Improbable troupe
Diamant de boue et de brutes,
miraculeusement unie,
Diamant de boue et de gloire,
rien ne nous arrêtera,
rien ne fera le poids.
Seulement douze faces exsangues
pour sept Tristes Sires :
Cette fois la messe est dite,
le prouvera l'avenir.

Pour chacun de ces vauriens superbes,
je donnerai ma vie.

Puissent-ils ne jamais le savoir...























Oui ma très chère Dame d'Ombre et de Soie
Bientôt je vous les livrerai tous,
jusqu'au dernier...


A vous à jamais.

Mustov
Dernière modification par Soulyacémoa le sam. nov. 14, 2015 10:09 am, modifié 9 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Longue vie aux Tristes Sires

:bravo: Baron maître des illusions
:bravo: Devlin roi de ses propres mains, enfin presque
:bravo: Cylen maquereau et aide de camps de grande valeur
:bravo: L'Etranger notre meilleur archer
:bravo: Zmey préposé aux feux de camps et autres brasiers
:bravo: Albéric bièdre grand flamine de Jupiler
:bravo: môa(s) Mustov, barde barge survivant improbable promis à la Dame des ombres.

Il fallait s'arrêter un précieux instant et jeter un regard en arrière,
sur toutes nos aventures et autant d'épreuves amères
pour décider comme un seul, déjà,
que cela vaut bien la peine
de continuer ensemble.

Un regard, une évidence.

Où que vos chevauchiez compagnons, je serai des vôtres,
vos ennemis, vos peines et vos revers sont les miens
et je vous offre sans retenue soyez en sûrs,
mes joies et toutes mes embrouilles.

:yin: Masque et couronne de travers nous iront si bien.

Encore félicitations Tristes Sires et que les douze faces
connaissent et tremblent à votre Nom...
Dernière modification par Soulyacémoa le mer. nov. 11, 2015 1:21 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

l'ombre olivâtre.

c'était une tâche à priori facile qui nous fut confiée par le Sénéchal de Sebald. et peut être l'avons nous pris comme telle et le regrettons amèrement.
il ne s'agissait que d'un simple convoyage. transporter à la capitale ce heaume lugubre pour le laisser à la Sainte Wehme.

aucun d'entre nous n'a encore vu la capitale et pouvoir y aller auréolé de nos succès, avec une mission officielle de surcroît fut pour moi un enchantement. Enfin. c'était là une étape importante dans l'accomplissement de mes desseins, nos desseins.

pourtant, la traversée du bois maudit que nous pensions purifié ne se réalisa pas comme nous l'escomptions.
dès notre première nuit, alors que le camp n'était pas encore monté, nous avons du livré combat contre 4 créatures issues du plus profond de la forêt, des forêts. comment les décrire... ce que la forêt rejette et absorbe pour le rejeter à nouveau. des tertres ? des tas ? quels que soient les noms probables de ces créatures ce ne fut que le commencement.

tapi en limite de clairière, une ombre olivâtre nous attendait, masqué par les feuilles et lové entre les arbres.
il fondit sur nous, la mort drapé en sa robe émeraude. un dragon.

nous avions consommé une partie de nos sortilèges sur nos premiers assaillants et nous n'étions pas assez prêts à accueillir le suivant.
son souffle nous brûla la peau et déchira nos poumons, il exhala dans la clairière un air vicié et létal.
nous n'avions jamais ressenti si douloureusement une telle puissance.
certains parmi nous succombèrent et ne durent leur salut qu'à la célérité des soins apportés. Argard était au delà de ce que la science ou la médecine pouvait résoudre.
Il me fut nécessaire de recourir à la puissance de mon maître pour le ramener parmi ceux qui respirent et marchent, ceux qui pensent et meurent. il revint à la vie.

mais la bataille n'était pas pour autant perdue. la hache de Devlin mordait sa chair et les épées de Cylenzara venait trancher tendons et muscles.
Zmey, Mustov et moi-même le harcelèrent de nos sortilèges. l'Etranger et Arbard faisaient pleuvoir une pluie de flèches. Albéric tenait quant à lui en respect le dernier de nos premiers assaillants.

notre volonté, notre hargne, notre force le mis en fuite.

devions nous partir à sa poursuite et pousser notre avantage avant qu'il récupère de ses blessures et nous attaque à nouveau ? avions nous eu de la chance la première fois et serions nous en mesure de survivre à une nouvelle attaque plus élaborée ? ou devions nous profiter de sa fuite pour nous-même panser nos plaies ?

l'ardeur de Devlin et ce qui nous apparaissait comme de la sagesse nous fit choisir la première solution.

l'habileté d'Arbard et sa grande connaissance de la forêt nous permis de réaliser l'impossible. nous avions trouvé une piste et pouvions la suivre.
une longue course contre le temps et la nuit qui s’apprêtait à venir.
nous trouvâmes enfin son antre.
un réduit à peine suffisant pour le lézard qu'il est. un goulet d'à peine un mètre de haut. c'est dans la boue et les racines que nous rampèrent.

peut-être nous attendait-il ? peut-être n'étions nous pas assez discret ? mais notre ardeur fut mise à mal par le souffle fétide qu'il nous fit à nouveau subir et là dans ce réduit, point de fuite possible. alors Devlin, suivi de près par Cylenzara chargèrent et portèrent le combat au coeur de son domaine.

la bête s'y était préparé et coupa notre groupe en deux en faisant s’effondrer sur ceux qui y étaient le couloir que nous avions emprunté.
affolés et soucieux pour nos amis nous cherchâmes en vain une entrée et lorsque enfin une nous fut révélée, nous dûmes abandonner nos compagnons. une demie heure s'était écoulée et nous n'avions pas eu de nouvelle ni entendu d'appel à l'aide ou de cris de victoire.
30 minutes sont une éternité lorsque l'on combat un dragon et aussi puissants et forts sont nos compagnons, l'évidence ne peut être niée. ils ont été défaits et sont morts...

il fût demander à Arbard de trouver un lieu ou nous puissions pleurer nos compagnons perdus et soigner nos blessures.

tristes Tristes Sires...















mais nous n'avons pas le temps de pleurer et à peine celui de nous soigner.

nous devons agir. vite et porter la confusion chez nos ennemis.
la Compagnie Tristes Sires ne se morfond pas, pas tant que des solutions sont encore possibles. même la plus infime des chances est une chance de réussite.
je suis votre chef, votre capitaine, votre père et quel père abandonne ses enfants s'il lui est encore possible de les sauver ?

je suis volontaire, pugnace et profondément, viscéralement déterminé.

alors écoutez mon plan, suivez le et nous aurons une chance de boire tous ensemble à nouveau.

il est simple mais très dangereux. si nous échouons nous n'aurons qu'un mort ou deux de plus...

le dragon veut le heaume, il viendra le chercher, il est en position de force.
il sait que nous sommes affaiblis, que nous n'avons plus de sortilèges ou alors très peu efficaces.
il sait que notre groupe n'est plus composé que d'archers et que l'un d'entre eux connait très bien la forêt.
il sait également que notre dernier combattant, si tenté qu'il le perçoive comme tel, n'utilise pas d'armes.

alors il frappera en premier Arbard. s'il tombe, ceux qui restent seront comme aveugles.
puis les combattants,
puis viendra le tour des magiciens, puis le mien.

mais cela ne se passera pas ainsi...

pendant que nous nous reposons Arbard doit nous dessiner un plan sommaire de la forêt.
les plus adroits de leurs mains doivent confectionner 2 mannequins que nous ferons passer pour des compagnons blessés et que nous vêtiront avec les tenues d'Albéric et de l'Etranger.
J''échangerai ma tenue avec celle d'Arbard.
nous allons nous séparer en 3 groupes.

deux groupes partiront en même temps
Arbard, Zmey et les deux mannequins portés sur les épaules
Mustov et moi-même.

notre but est d'attirer le dragon vers le deuxième groupe qui à priori est le plus fort et celui qui a le plus de chance de quitter la forêt. ne voit-il pas un rôdeur dont il entendu le nom et un homme qui a l'air agile et rapide ? il pensera que nous aurons confié au groupe le plus fort le heaume.
le premier groupe devra faire sortir le heaume de la fôret. il verra deux lanceurs de sorts avec des blessés. il devra se dire que ce ne sera qu'une question de temps pour les retrouver et les défaire une fois le rôdeur abattu.

pourquoi 2 mannequins ? il sait combien nous sommes et trouverait étrange de ne pas compter six individus.

le troisième groupe, attendra 30 minutes, quittera notre camp et ira chercher les corps de nos compagnons dans l'antre du dragon.
il aurait été idiot pour lui de se séparer de ces corps qui potentiellement peuvent servir de monnaie d'échange.

chacun avec une connaissance approximative de la forêt, des itinéraires à suivre grâce aux conseils et à la carte d'Arbard devront suivre un chemin précis, compter sur la chance, sur notre volonté et peut-être arriveront nous à un point de chute tous ensemble avec nos deux compagnons défunts.

la mission n'est pas abandonnée, seul le paiement change et ainsi il nous sera permis de voir jusqu'à quel point est Sainte la Sainte-Wehme.
Un service contre un service.
"ce que tu dis est dénué de sens !
- fais gaffe, tu préfères des nuées de météores ?"
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Soulyacémoa
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

C'est une vraie idée de chef ça Chef.
Voilà un plan de chef qui tabasse et en plus rien ne prouve qu'ils sont bien morts et il suffira p'têtre de les libérer...
Ce dragon possédé par la sorcière des marais du bois bien pourri n'a qu'à bien se tenir.
Baron Hannibal et Looping en approche pour secourir les deux Baracudas...

Mais juste pour être sûr Chef, j'ai besoin d une précision:
à quoi servent les deux épouvantails avec nos frusques ???
Les corneilles posent problème ? Ou alors les canards p'têtre ?

En tous cas Chef, c'est vraiment un plan dont vous pouvez être fier.
Pourvu qu'Albéric le garde pour lui...
Dernière modification par Soulyacémoa le ven. nov. 13, 2015 8:01 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Dof Man »

je viens de me relire et je me rends compte que la fin du plan n'est pas claire.

je n'ai pas dit qui était le troisième groupe.
il s'agit de l'étranger et Alberic.
ce sont eux qui iront chercher les corps de nos amis.

les mannequins servent à faire croire que nous sommes 6 à quitter la planque.

en gros un groupe attire le dragon. (moi-même déguisé en rôdeur et Mustov)
un groupe se fait passer pour le plus faible mais sera le plus véloce pour faire sortir le heaume de la forêt (le rôdeur habillé avec mes vêtements, Zmey et les 2 mannequins déguisés en l'Etranger et Alberic qui seront vites abandonnés)
et enfin Alberic et l'étranger, les seuls capables de porter les corps de nos compagnons qui iront dans l'antre du dragon.

voilà résumé le plan
"ce que tu dis est dénué de sens !
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Soulyacémoa »

Il me reste un sort d'invisibilité qui pourrait être utile mais je crois que c'est un sort personnel...
Sinon c'est plutôt à Albéric de se risquer à cogner le dragon non ? Je peux porter Cylen sans problème et en plus j'avais une bricole à déposer dans l'antre du dragon. C'est pas indispensable, je peux confier ça à Albéric et p'têtre même que je lui en parlerai cette fois...

Et un dragon vert un!

Je tire mon épingle du jeu à l'arc et j'pourrai ouvrir la voie ou soigner.
Blague à part, moyennant un troisième mannequin je devrai p'têtre accompagner le groupe de secouristes du dimanche ? (Belghotten).

Et sinon j'échange mes frusques avec qui moi ? Ça inclut les reliques ?
Si ça devait partir en vrille, on se retrouve à la tour du druide araignée ou en Ligen ? (Iago).

Sinon, vu qu'on est 6 on peut bien faire 5 groupes pour embrouiller un peu plus le dragon olivâtre des bosquets mousses lichens et autres oliviers. (Mustov).

Bon, on peut aussi suivre le plan mais ça nous ressemble pas trop...
Dernière modification par Soulyacémoa le ven. nov. 13, 2015 8:08 pm, modifié 1 fois.
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Orlov
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Re: [CR] - Le donj du vendredi soir présente:D&D 5 dans le dodé!

Message par Orlov »

Soulyacémoa a écrit : Sinon on est 6 on peut bien faire 5 groupes pour embrouiller un peu plus le dragon .
Je trouve que c'est un plan excellent ... c'est le plan approuvé par le MD
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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