Petites différences par rapport au canon :
- Peace River est devenu Pax River
- j'ai noirci le trait en ce qui concerne le Nord (+ intégriste) et le Sud (+ corrompu).
- le BRF est en conflit avec le Nord comme le avec le Sud. Et il ne manque pas (trop) de moyen financier.
Mes loustics ont choisis (un peu de narration partagé) le nom de leur bled d'origine.

En premier la présentation des persos de mes joueurs, fait par leur soin. Attention c'est long.
Perso de Sae qui a suivi quasiment l’archétype de ''Field Medic''
Hey, doc. ça fait longtemps, pas vrai? T'es dur à trouver depuis que t'as quitté ton poste de toubib à Daisy Town...
Ta carrière s'annonçait pourtant calme. Tu vois, doc, j'me souviens, quand t'étais qu'un morveux comme les autres. Pas le moins bagarreur ni le moins enclin à faire des conneries, mais par contre, t'étais clairement le plus malin. Tellement malin que la vieille instit' de l'école de la ville a convaincu la Compagnie de te payer des études, là-bas loin dans le sud. T'as disparu pendant des années, et j'crois bien qu'à part tes vieux, t'as filé de nouvelles à personne. Puis t'es revenu un beau jour, tout fringant avec ton manteau blanc et tes petites lunettes, et plus de savoir que tout le reste du foutu bled réuni. Et comme convenu dans ton contrat avec la Compagnie, t'as ouvert ton cabinet. Au fond, ces enfoirés faisaient une bonne affaire: ils te payaient la moitié de ce que t'aurais pu gagner loin de ce trou à merde le temps que tu rembourse ce que tu leur devait, en espérant que d'ici là, tu te serais suffisamment bien installé pour t'être habitué à être un notable.
Et faut dire que c'était bien parti. Les gens t'aimaient bien parce que t'étais un fils du patelin, et que tu réparais bien les mineurs. Tu gagnais assez pour avoir l'air d'un seigneur à coté de tous ces peigne-culs, et finalement, le boulot te rendait par malheureux.
Et puis ya eu Jetta. Ah putain, t'aurais mieux fait de te casser un bras ce jour là.
Jetta, c'était l'ingénieur artificier de la mine. Enfin, l'un d'entre eux, mais c'était direct à elle qu'on pensait quand il s'agissait de faire exploser un truc. Beau brin de fille, mais un foutu caractère. Elle passait pas mal de temps à se faire rafistoler, d'ailleurs, le C-4, ça pardonne assez peu les erreurs. Je suppose que c'est comme ça que vous avez fait connaissance. Elle devait aimer ton coté flegmatique, et le fait que t'étais plus raffiné que la plupart des balourds de la mine. Et toi, t'as fondu pour son foutu caractère, et probablement parce qu'elle avait peur de rien, pas comme la plupart des perruches qui t'auraient bien passé la bague au doigt.
Le problème, c'était Lars. Il avait grandi en même temps que toi, seulement alors que toi tu partais pour le sud, lui, il descendait dans la mine. C'était déjà une petite brute étant gamin, mais les années passées à creuser sous Daisy Town (et un casque un peu trop serré si tu veux mon avis) en avaient fait le pire gros con tyrannique qu'on puisse imaginer. Il était habitué à avoir ce qu'il voulait, et ce qu'il voulait, c'était Jetta (bien qu'elle l'ait déjà envoyé se carrer le manche de sa pioche dans le cul à plusieurs reprises). Il t'avait donc attendu à la fin du service, dans une ruelle mal éclairée, avec deux acolytes, et t'avait donc pété la gueule pour l'exemple, afin que toi, la grosse tête, tu te souviennes d'où était ta place, et que c'était lui le caïd de Daisy Town.
Le pauvre con. Il avait pas la moindre idée de ce qu'il avait réveillé.
Je sais pas ce qui a bien pu t'arriver était petit pour que t'attaches pareille importance à la parole donnée. Mais une chose est sure, c'est que t'étais déjà connu pour ça avant que toute cette sale histoire arrive. Dexter Quinnson, l'homme dont la parole vaut de l'or. Alors c'était pas malin de te pointer dans le saloon avec la gueule pleine de bleus et de plaies et de promettre à ce crétin de Lars que t’aillais lui faire la peau, quelle que soit le temps que ça te prendrait. Lars était un con, ça c'est sur, et ses idiots de potes aussi, alors ils se sont foutus de ta gueule. Mais moi j'étais là, et j'ai pas ri. Et j'ai encore moins ri, peu après, quand Lars s'est mis à convulser après avoir bu une bière au saloon. Évidemment, t'as conclu à un truc naturel, avec des mots médicaux compliqué, et comme c'est toi le toubib et que la Compagnie s'en foutait, tu t'en es tiré. Et moi ben... J't'aimais bien, et j'aimais pas Lars, qui était trop con pour son propre bien, alors j'ai pas creusé. Peu après, t'épousais Jetta, et personne n'y a rien trouvé à redire. Beau mariage, bonne bouffe, belle fête. Les péteux du village en parlent encore.
Et puis t'as merdé, doc, toi, ta femme et tes potes, vous avez tous merdé.
Manifestement, ton demi-frère a trouvé de l'or
Perso de Reaver qui à fait un ''Town Mecanic''
Zack. Quoi ça suffit pas pour le présenter ? Bon bon ok je vais développer ...
C'est à l'école qu'il s'est découvert cette passion pour la mécanique. Bidouillant tout ce qu'il trouvait, et pas forcement des trucs à lui ... Clairement ... C'était en branleur de première. Insolent et têtu. Toujours fidèle au poste aujourd'hui. C'est également vers l'adolescence qu'il a rapidement montré sa deuxième grande passion dans la vie, les femmes. Un vrai coureur de jupons. D'ailleurs, du fait de sens de l'orientation passé légendaire de ridicule, on le chambrais souvent en lui demandant si il trouvait son chemin comme il faut dans le feu de l'action. Ce qui, évidemment, entraînait de nombreuse altercations musclées et le forçais à rendre visite à son demi-frère ces derniers temps. Ce prout prout revenue du monde "civilisé" après des années d'abandon. Il ne le dira jamais mais il est jaloux de Dexter sur deux points, son intelligence et sa femme. L'explosive Jetta faisait partie de ses plus grandes convoitise en ville. Sinon que dire de plus ... Ses long cheveux noirs sont aussi précieux que ses machines pour lui. Parlons en tiens de ses machines. Chaque appareil qu'il touche devient, à ses yeux, son enfant légitime. Il leur parle et leur donne des noms.
Récemment, notre mécano, travaillant à la mine comme chaque jour, découvrit un filon d'or isolé. Au prix d'une combine dangereuse élaborée avec son demi-frère, Jetta, l'adjoint du Marshall et le frère de Jetta, l'argent coula à flot durant une courte période. Après ... le Marshall émit des soupçons et la fuite s'imposa.
Des suites de moult péripéties dans les Badlands, ils s'installèrent dans une ancienne Tour Oasis. Zack décida de remettre l'intégralité de cette Tour en état et de découvrir quelles technologies elle pourrai renfermer. Son rêve serrait de trouver un Gear ... Le trouver et le modifier pour pouvoir l'utiliser comme ce héros de bande-dessiné là ... Un truc tout vieux …
Ealden et son Badland Marshall
Un Vieil homme marche dans les rues d'une ville qu'il n'a pas vue depuis longtemps, il suit un chemin ancré dans ses jambes, pour l'avoir parcouru toute son enfance. Mais ses yeux, eux, ne reconnaissent plus rien. Tout a changé, s'est développé et a rapetissé.
Soudain, ses yeux s'arrêtent sur une courbure familière. Ce toit, cette façade, ces fenêtres scandinaves, dont le vantail s'ouvrent vers l’extérieur et offrent un air accueillant à l'entrée, elle même surplombée par un auvent en bois.
Il la reconnait, et il ne peut empêcher une larme de couler, masquée par l'ombre de son chapeau à large bords.
Il interpelle l'enfant qui joue devant:
-"Dis moi petit, tu habites ici ?
- Oui m'sieur ! Qu'est-ce que je peux pour vous ?
- Comment t'appelles-tu ?
- Timothy Kilroy, m'sieur ! mais tout le monde m'appelle Timmy !
- Et Bien Timmy, Veux tu écouter mon histoire ?
- Si elle me plait, ça ne vous coûtera que 5 crédits, sinon ce sera 10 !
- Déja le sens des affaires à ton age, Marché conclu !
L'homme s'éclaircit la voix et commence son récit.
"Tu vois timmy, je suis né dans cette ville, il y a 54 ans. Mon père tenait une petite affaire de transport de marchandises, et dès que je fus en âge pour lui filer un coup de main, il m'apprit à conduire un véhicule et à négocier les tarifs avec les clients.
Le problème, c'est que j'ai mis cette apprentissage en pratique sur les autres enfants, Ce qui m'a valu pas mal de bagarres et de courses poursuites effrénées dans le quartier.
Un Jour, des types étranges on débarqué au dépôt. La première fois, il ont demandé à mon père de transporter gratuitement une cargaison, en échange de leur protection. Il a poliment refusé, leur disant qu'il avait des frais à combler et qu'il ne pouvait se permettre de faire un aller retour gratuitement. "Vous regretterez votre choix" Lui répondirent les hommes en s'en allant.
Le Lendemain matin, un de nos chauffeurs nous donna sa démission, soi-disant pour s'occuper de sa vielle mère malade, et dans l'après midi, un message nous parvint de l'office des transports de Pax, nous annonçant la mort de notre deuxième chauffeur, tué dans un raid de Rover-gang, et la perte de son chargement. Mon père était effondré.
C'est le moment qu'on choisi les types étranges pour revenir, cette fois avec une assez grosse somme d'argent, pour racheter l'entreprise de mon père.
A ma grande surprise, je le vis accepter sans émettre aucune condition. C'était toute sa vie, et il acceptait de leur céder pour le prix de deux camions ! Je n'y croyais pas."
"Il a vendu son entreprise aux méchants! mais comment il a fait pour nourrir sa famille ?"
"Ah ça, il était plein de ressources, et avait caché une partie de son argent dans le jardin, à coté du poulailler. Seule ma mère était au courant. C'est pour ça que au matin, quand les...oui, tu as raison ,appelons les, les méchants. Donc, Quand les méchants sont arrivés pour s'installer, le dépôt et tout ce qu'il y avait dedans avaient été réduits en cendres, mon père avait tout brûlé dans la nuit. C'est pour ça qu'il les attendait dans la rue, le fusil à la main, et que ma mère nous avait fait rentrer ma sœur et moi.
C'est la dernière fois que je vis mon père, j'avais douze ans.
Nous avons essayé plusieurs fois de porter plainte, pour venger la mort de mon père, mais rien n'y fit. Ce jour là, je compris que le seul moyen pour être protégé par la loi, c'était d'en être un représentant."
"Et du coup ,vous êtes sheriff m'sieur ? ou alors marshall ? Avec une grande étoile d'argent accrochée à votre veston et un revolver au côté ?"
"Haha, non. J'ai gardé l'étoile en souvenir, et j'ai perdu un de mes revolvers il y a dix ans."
"Timmy ! A Table !" De la maison sort une femme au cheveux noirs parsemés de mèches grises dénonçant son approche de la cinquantaine.
"Oui maman ! J'arrive! Le monsieur il me racontait une histoire et elle est pas finie ! On peut l'inviter à manger ?"
"Je lui propose, va te laver les mains !"
"D'accord !" Et il s'en va.
"J'espère qu'il ne vous a pas trop importuné, il déborde un peu trop d'énergie parfois."
"Non, non , il a été sage, c'est un bon fils que tu as là, Maggie."
La femme s’arrête, surprise.
"Je , ne, je... Georges ?" dit-elle enfin.
"Hé oui, sœurette ! Comment vas-tu, depuis quarante ans ?"
Elle fond en larmes et se jette dans ses bras, tandis qu'il retient un cri de douleur.
"Georges , je n'y croyais plus, on te croyait mort !"
"J'ai failli y croire a plusieurs reprises, mais je te raconterai tout ça tout a l'heure. "
"Ma chérie, qui est-ce ?" Demande un homme replet mais musculeux avec un début de calvitie au sommet du crâne.
"C'est mon frère Georges , Andy" Elle essuie ses yeux avec sa manche.
"Celui qui est parti il y a quarante ans ? Hé bien, enchanté monsieur !"
"Moi de même."
"Allons, le rôti va refroidir, mettons nous a table !"
Il entrent tous dans la maison.
Perso de Elie Demolition Specialiste
Jetta… C'est un prénom simple, pour désigner une personne simple.
Enfin c'est comme ça que je me qualifie. Une silhouette d'un mètre soixante-six agrémenté de quelques rondeurs agréables, je me détache plutôt bien parmi tous ces hommes virils (pour la plupart). Et pourtant, je ne suis pas féminine pour deux sous. Mes cheveux noir de jais semblables à ceux de mon frère, je les attache en queue de cheval pour ne pas être dérangée lorsque je travaille. Ce n'est en général ni par mon regard noisette ni mon physique que j'attire le regard (quoi que, ma poitrine doit jouer un tout petit rôle dans l'histoire) mais c'est plus par mon métier qu'on me remarque.
Je le connais par cœur, et heureusement d'ailleurs. J'ai repris la suite de mon père qui travaillait dans la mine de Daisy Town. C'était pas vraiment l'endroit approprié pour ce qu'on appelle le sexe faible mais avec mon charmant caractère, j'ai su m'imposer. De toute façon ce n'était pas comme si je laissais le choix aux autres de m'accepter. Après des études poussées dans le domaine, j'ai ainsi pu devenir ingénieur artificier. C'était à moi qu'on pensait quand il fallait creuser proprement et rapidement. Les explosifs n'ont depuis aucun secret pour moi d'ailleurs.
Ce n'est pas plus mal d'ailleurs parce qu'on ne dirait pas comme ça, mais ce n'est pas le métier le plus paisible du monde. Et j'ai intérêt à savoir ce que je fais. Bien sûr ça ne m'a pas empêché de faire face à quelques accidents plus ou moins dangereux, ce qui explique sans doute la raison pour laquelle j'ai de nombreuses cicatrices qui sont clairement visibles sur ma peau tannée (mais bon, quand on aime son métier, on ne compte pas). Ça m'a tout de même permis un beau jour de rencontrer l'amour de ma vie. Entre sparadrap, atèle et plâtre, j'ai appris à le connaître. Okay. Parfois les accidents n'en étaient pas forcément. Mais le coup de foudre, il n'y a que ça de vrai.
Dire qu'il s'est fait tabasser rien que pour moi. Ça fait presque romantique, s'il n'avait pas eu tous ces bleus et le nez en sang. Bien sûr j'aurai préféré éviter ça, c'est pas comme si j'avais jamais foutu mon poing dans la gueule de Lars. Mais sa promesse de me protéger, c'était encore mieux que la demande en mariage à mes oreilles. Bien sûr la fête qui avait suivi ce jour, tout ça… C'était bien… mémorable même, mais chaque seconde avec lui en se sentant protégée, ça n'a pas de prix. Et puis c'est plutôt pratique, depuis qu'on a fui Daisy Town parce que les aventures promettent d'être… mouvementées.
A suivre leurs premières aventures.