[CR Mage] Neuf Dragons [Récit Complet!]

[Paiji]

Tiens, question technique, quel est l'intérêt d'être passé aux difficultés fixes de Awakening (8 pour un succès si j'ai bien retenu), par rapport aux règles de l'Ascension, où, si j'ai bien lu, la difficulté d'un effet c'est plus haute sphère +3, 4 ou 5 selon le type de magie et la présence de témoins ? Est ce que ça change vraiment quelque chose ?

[Sammael99]

Ca évite surtout la double clé difficulté / nombre de réussites qui est comme une difficulté flottante. Là c'est plus carré: si c'est plus dur, il faut plus de réussites et basta. Il y a juste sur les jets de magie que j'applique certains dés de bonus (focus, sympathie, etc.)

On a eu le cas lors de l'avant-dernière partie (pas encore narrée) où un des joueurs voulait faire un truc virtuellement impossible avec Entropie, je lui ai dit "au moins 5 réussites". Il en a fait 7...

[Sammael99]

J'avais passé mon chemin devant du Mage. J'avais testé il y 20-25 ans mais cela ne nous avait pas convaincu, cela semblait trop ouvert en terme de magie (et accessoirement trop bordélique avec le WoD omniprésent). Je préférais de loin le côté plus encadré d'Ars Magica.

Je re-rebondis là-dessus parce que j'avais raté un aspect de ton commentaire: vous aurez compris que pour moi Mage n'est pas un jeu WoD, c'est un standalone. Pas de vampires, de garous, de wraiths, de changelins, de momies, de Kuei-Jin, de prométhéens, de démons (en tous cas pas dans ce sens là), de mangeurs de pêchés, et autres créatures surnaturelles que j'aurais raté.

Pour tout dire je n'ai jamais aimé cet aspect du WoD et si je reconnais avoir abusé du crossover Vampire/Werewolf à mes débuts, arrivé à Mage il était clair pour moi que le jeu se suffisait à lui-même.

[Sammael99]

Episode 9.1

Fatigué d'une nuit de Hackathon endiablée, Dan est parti se changer les idées en buvant un verre au Spy's Demise, le célèbre bar du Digital Web. En bon Adepte du Virtuel, Dan y est en immersion profonde, une expérience de réalité virtuelle bien plus puissante que celle que peuvent pratiquer les assoupis avec de simples casques VR. Le Spy's Demise est un lieu considéré comme "neutre" par les mages des traditions comme de ceux de la technocratie (en tous cas ceux qui s'abaissent à ce genre de fréquentations...) Tout le monde est enveloppé d'un avatar encrypté, et personne ne peut se faire durablement mal (en tout cas tant que la magie n'entre pas en jeu). Et puis les videurs du Spy's Demise sont des balaises qui peuvent vous dé-rezzer en moins de temps qu'il ne faut pour donner un coup de poing, et vous vous retrouvez devant votre PC, le casque de VR fumant et un mal de crâne de compétition.

Bref, c'est un bon endroit pour se détendre. Ce soir là, Dan ne connaît (ou ne reconnaît) aucun des habitués avec qui il trinque généralement. Il est au bar, déco vieux pub Anglais. Devant lui sont alignées les bouteilles de whisky qui régalent les clients difficiles (les simulations gustatives du Spy's Demise sont particulièrement réputées). Mais parmi les bouteilles, Dan en aperçoit une qui attire son attention: c'est une bouteille en verre toute simple, avec une étiquette blanche sur laquelle il reconnaît le logo d'Eternal Cosmetics.

Il fait signe au serveur.
- "Je voudrais un verre de celle-là" demande-t'il.
- "Tu relèves le gant ?"
- "Le gant ?"
- "Ah, tu ne connais pas notre petite tradition de la bouteille à la mer."
- "Euh... non!"
- "Le principe est simple: quelqu'un nous donne une bouteille cryptée. Personne ne sait ce qu'elle contient, mais s'il parvient à venir à bout de la crypto, le contenu est à lui. Ne t'attends pas à grand chose, en général c'est juste une vidéo marrante ou un bout de code un peu rusé."
- "Elle est là depuis combien de temps, celle-ci ?"
- "Juste avant que tu arrives."
- "Je la prends alors."

Dan se déconnecte du Digital Web et charge le code récupéré dans la "bouteille" sur ses machines. Dehors, il pleut averse. Il examine la crypto, et constate qu'elle est plutôt ardue. Il lance un certaine nombre de process pour décrypter le code et assez rapidement une de ses routines les plus puissantes trouve une faille. Le code commence à se détricoter... pour dévoiler une seconde couche de crypto qui semble encore plus complexe. Dan laisse les machines travailler après avoir conceptualisé un algorithme de déconstruction logique. En parallèle, il lance une recherche d'informations sur un Chinois ayant vécu au milieu du XIXè siècle à Canton, un certain Jun Qua.

***

Depuis plusieurs jours, Anirudha travaille comme un fou. Il essaye de récupérer la confiance de son boss en faisant des horaires impossibles et travaille généralement de midi à six heures du matin, ne dormant que quelques heures dans matinée avant d'embaucher de nouveau. Ce matin là, il est 8h30 et le jeune informaticien dort du sommeil du juste lorsque son téléphone sonne. C'est Grace, la jeune femme du dispensaire de Shim Shui Po. Elle a l'air paniquée, et Anirudha ne comprend pas vraiment ce qu'elle dit: "J'ai vu l'assassin, mais... il ne m'a pas tué. Je le connaissais. Enfin, non... je ne sais plus..." Elle fond en larmes. Anirudha lui demande où elle habite et propose de la rejoindre. Elle accepte.

Anirudha arrive chez Grace et, après avoir calmé la jeune femme tremblante, il parvient à comprendre (plus ou moins) ce qui lui est arrivé: en rentrant chez elle au milieu de la nuit, elle a croisé une personne effrayante mais qu'elle est incapable de décrire. Elle est persuadée qu'il s'agit de l'assassin de Shim Shui Po dont tout le monde parle, même si elle sait que c'est ridicule et que ce n'est qu'une rumeur. L'homme s'est approché d'elle et elle a cru qu'il allait l'attaquer, mais d'un seul coup il s'est arrêté et dans cet instant elle a cru le reconnaître, mais impossible de se souvenir pourquoi, ou même de qui il s'agissait. Et puis il s'est enfui. Elle est rentrée chez elle, a pleuré et tremblé pendant des heures, essayé de joindre le Père Lambert, mais sans succès. Du coup, elle a eu l'idée d'appeler Anirudha.

- "Tu ne m'en veux pas de t'avoir appelé ?" demande-t'elle blottie dans les bras du jeune homme.
- "Mais non, tu as bien fait." répond Anirudha, troublé à plus d'un titre.

***

Oak est allongé dans un lit de la villa de Dan. Il n'est pas seul, une jeune femme est endormie à ses côtés, il ne sait plus bien qui. Lui regarde la pluie qui tombe drue par la fenêtre. Il tient à la main une petite pêche légèrement duveteuse, et se remémore de la rencontre si particulière qu'il a faite la veille.

Tout est parti d'une discussion avec son mentor, Marius. Oak lui raconte les souvenirs de sa (courte) vie de pirate qui lui sont revenus. Il demande à Marius ce que cela signifie, lui pose également des questions sur les mages "infernalistes". Marius lui explique que pour de nombreuses traditions les avatars sont bien des entités magiques qui se réincarnent, mais que les souvenirs d'avatars sont rares. Il s'excuse ensuite de n'avoir peut-être pas été le mentor le plus impliqué qui soit, ayant du mal à enseigner autrement que par l'exemple. Il ne sait pas grand chose sur les infernalistes, mais connaît quelqu'un qui s'est spécialisé sans leur étude.

- "Rends-toi au village de Tai O, à l'ouest de Lantau. Depuis le village tu prendras un petit chemin de terre qui longe la côte au sud puis remonte vers l'intérieur des terres. Là tu marcheras plusieurs heures, jusqu'à ce que tu aperçoives un verger de pêchers à flanc de colline. Tu y rencontreras le vieux Chen. Il a consacré sa vie, avant de se retirer, à étudier la corruption sous toutes ses formes. Pose lui tes questions. Par contre, quoi que tu fasses, ne passe pas la barrière du verger s'il ne t'y invite pas."

Intrigué, Oak se rend sur les lieux décrits par Marius. Il y parvient en fin d'après-midi. Le verger de pêchers est entouré d'un mur de pierre. Oak se souvient d'y être venu il y a plusieurs années avec son mentor, mais il y sent aujourd'hui une vitalité qu'il était bien incapable de percevoir à l'époque. Il s'approche de la barrière. Il aperçoit dans l'enceinte du verger une petite cabane en bois, et non loin, au pied d'un pêcher, un vieux chinois coiffé d'un chapeau de paille retourne la terre. L'homme se retourne et s'approche lentement d'Oak, la binette à la main.

- "Bonjour, Monsieur Chen." dit Oak.
- "Bonjour, jeune homme."
- "C'est Marius qui m'envoie. Il m'a dit que je devrais vous parler d'une expérience qui m'est récemment arrivée."
- "Ah, le jeune Marius, comment va-t'il ?"
- "Euh, jeune ? Enfin, il va bien... je crois. Je ne l'ai pas beaucoup vu récemment. Mais il m'a dit que vous étiez un spécialiste des mages "infernalistes" et j'ai des questions à ce sujet."
- "J'ai consacré ma vie à l'étude des nephandi, comme les appelaient les mages grecs. Mais il y a longtemps que j'ai pris mon repos dans ce verger..."
- "Avez-vous entendu parler d'un nephandus, comme vous dites, ici à Hong Kong ? A l'époque où les Anglais se sont installés ?"
- "En effet. Il y a toujours eu des rumeurs concernant le premier Taï-Pan parmi les mages. Mais je suis bien placé pour savoir que ce ne sont pas des rumeurs. Cet homme était barrabi."
- "Barrabi ?"
- "On distingue deux sortes de nephandi. Les mages qui corrompent leur âme en traitant avec les créatures Infernales sont appelés barrabi. Ils se damnent, bien sûr, mais la mort lave leurs souillures comme elle le fait pour tous. Plus rares, il y a des mages qui déforment leur avatar pour le dédier à tout jamais à leurs maîtres d'Outre-Monde. Ceux là, on les appelle widderslainte, et la mort ne fait rien à leur affaire: ils seront lors de leur prochaine incarnation aussi corrompus qu'ils ne l'étaient lors de la précédente."
- "Il n'y a donc rien à faire pour éliminer de tels êtres ?"
- "Il y a un ancien rituel, que seuls les maîtres de la magie Spirituelle peuvent pratiquer. C'est un rituel terrible, qui affecte presque autant ceux qui le pratiquent que ceux à qui il est destiné. On l'appelle Gilgul. C'est la sentence la plus terrible qu'on puisse prononcer à l'encontre d'un mage. Gilgul met fin de manière définitive à un Avatar éveillé."
- "Et la Taï-Pan, était-il barrabi ou widderslainte ?"
- "Je ne le sais pas. Je ne l'ai jamais rencontré moi-même, mais j'ai longuement parlé avec un mage qui l'avait combattu, un soldat qui combattait la corruption partout où il la trouvait."
- "Il ne s'appelait pas Bixie, par hasard ?"
- "Mais si. Je sens que toi et lui avez quelque chose en commun..."
- "Je crois bien, oui."

Oak et Chen restent silencieux quelques instants, puis le jeune Américain reprend la parole:

- "Comment est-il possible que vous ayez connu Bixie ? Il a combattu le Taï-Pan vers les années 1840..."
- "Je suis né en 1804. Ou 1805, je ne sais pas très bien. A l'époque, lorsqu'on naissait pauvre on n'avait qu'une idée approximative de son année de naissance."
- "Vous avez 210 ans ?"
- "A mon âge, tu sais, on ne compte plus. Mais oui, ça doit être à peu près cela. Mais ça fait presque une centaine d'années que j'ai pris ma retraite ici..."
- "Vous pouvez me parler un peu de Bixie ?"
- "C'était un homme courageux, dédié à son combat d'éradiquer la corruption. Un peu naïf, peut-être..."
- "Mais savez-vous ce qu'il est devenu ?"
- "J'ai entendu parler de sa mort, un peu avant la chute de l'Impératrice Cixi, je dirais. Tout cela est si lointain... Mais je me souviens qu'il a soutenu les Boxers."
- "Et vous savez comment il est mort ?"
- "Des rumeurs seulement, mais il me semble que c'est en combattant un mage Nephandus et ses sbires."

Oak médite quelques instants sur ces informations.

- "Je vous remercie pour votre aide, Oncle Chen. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire de ces informations, mais ça a été un plaisir de parler avec vous. Je voulais vous dire aussi que votre verger est l'endroit le plus extraordinaire que j'aie jamais vu..."
- "Je te remercie également. Je ne fais que magnifier ce que la nature nous offre. D'ailleurs, je voudrais moi aussi t'offrir quelque chose... mais il y a un prix à cette offre. Je veux te proposer de venir dans mon verger et de cueillir un fruit. Mais si tu acceptes, tu ne pourras plus jamais revenir ici."
- "Même pas à l'extérieur ?"
- "Même pas à l'extérieur."

Oak hésite un long moment, submergé par la vitalité du lieu et triste déjà à l'idée qu'il pourrait en être privé. Mais finalement il avance vers la barrière. Le vieux Chen ouvre celle-ci et Oak rentre dans le verger. Il ressent plus fort encore la vie qui coule dans ce sol et ces arbres qui n'est pas sans lui rappeler la sensation qu'il a éprouvée lors de sa vision du Banyan de Kowloon. Lentement, il se dirige vers un pêcher et cueille un des fruits, une petite pêche qui n'a l'air de rien.

- "Qu'est-ce que je dois en faire ?"
- "La manger, bien sûr, c'est à ça que sert une pêche..."
- "Maintenant ?"
- "Pas nécessairement. Quand tu en éprouveras le besoin. C'est une pêche un peu particulière. Elle ne flétrira pas. Si tu la manges dans quelques années elle sera aussi fraîche qu'aujourd'hui."

Oak demande du regard au vieux Chinois s'il peut s'allonger dans l'herbe et, quelques instants durant, il baigne dans ce fluide vital gorgé d'une glorieuse énergie. Puis, la mort dans l'âme, il se relève et se dirige lentement vers la barrière du verger. Il sort et après un signe d'au revoir et un dernier merci au cieux Chen, il reprend la route de la ville.

[Sammael99]

Pour information, lors de l'avant dernière partie chaque joueur présent avait une petite séquence d'intro. C'est ce qui est là-haut sous forme de deux posts (un pour James, un pour les trois autres). La suite dès que j'ai le temps.

[Paiji]

Sur le plan technique, tu fixes à l'avance ce que sont vraiment le verger ou le fruit (un node et du tass ?) ou bien tu le feras quand le besoin s'en fera sentir ?

[Sammael99]

Là j'ai une idée plus précise en tête sachant que le joueur de Oak va nous quitter bientôt (il est muté en Inde). Donc ça sera révélé normalement dans la partie qu'on a pas encore joué, sauf s'ils ne vont pas où je pense qu'ils vont aller, ce qui est tout à fait possible.

Plus généralement, j'ai arrêté de m'encombrer de nécessaires justifications mécaniques pour tous les phénomènes surnaturels. Dans les jeux d'ambiance magique (urban fantasy, etc.) je trouve ça un peu castrateur. Je suppose qu'avec certains profils de joueurs (qui voudraient décomposer tous les phénomènes auxquels ils sont confrontés sous un angle mécaniste, "quelles sphères, quels phénomènes") ce serait nécessaire, mais les miens sont OK avec l'idée que plein de trucs restent inexpliqués.

[killerklown]

Là j'ai une idée plus précise en tête sachant que le joueur de Oak va nous quitter bientôt (il est muté en Inde). Donc ça sera révélé normalement dans la partie qu'on a pas encore joué, sauf s'ils ne vont pas où je pense qu'ils vont aller, ce qui est tout à fait possible.

Plus généralement, j'ai arrêté de m'encombrer de nécessaires justifications mécaniques pour tous les phénomènes surnaturels. Dans les jeux d'ambiance magique (urban fantasy, etc.) je trouve ça un peu castrateur. Je suppose qu'avec certains profils de joueurs (qui voudraient décomposer tous les phénomènes auxquels ils sont confrontés sous un angle mécaniste, "quelles sphères, quels phénomènes") ce serait nécessaire, mais les miens sont OK avec l'idée que plein de trucs restent inexpliqués.

de toutes facons, tous ceux qui veulent décortiquer et expliquer les phénomènes magiques sont des suppots de la Technocratie !

[Paiji]

Plus généralement, j'ai arrêté de m'encombrer de nécessaires justifications mécaniques pour tous les phénomènes surnaturels. Dans les jeux d'ambiance magique (urban fantasy, etc.) je trouve ça un peu castrateur. Je suppose qu'avec certains profils de joueurs (qui voudraient décomposer tous les phénomènes auxquels ils sont confrontés sous un angle mécaniste, "quelles sphères, quels phénomènes") ce serait nécessaire, mais les miens sont OK avec l'idée que plein de trucs restent inexpliqués.

C'est un peu ce que j'ai essayé de faire avec Ars Magica mais j'ai encore du mal ... il y a quelque chose qui me pousse à essayer de retranscrire tout en termes techniques ... je me soigne mais j'ai du mal.

[Sammael99]

Je pense qu'Ars Magica se prête un peu plus à ça parce qu'il traite la magie comme une science. En même temps dans les deux jeux j'imagine que tu peux prétexter un quelconque dominion (pour Ars Magica) ou Spirit (pour Mage)... Mais même ça je m'en fous. Typiquement, la résonance dans Mage est sensée émuler aussi certains "phénomènes étranges" genre les plantes qui meurent quand un mage rentre dans la pièce ou autre, mais c'est juste de la mécanique en plus pour pas grand chose. Je préfère y aller au feeling.

[Paiji]

Je le note, ça me sera utile si j'ai la chance de pouvoir lancer une campagne un jour. J'ai déjà gratté pas mal de pages avec mes idées ... je trouverai bien des victimes un de ces jours.

[Sammael99]

Pour info je suis en train de lire à petites doses la nouvelle edition M20 qui vient de sortir.

Comme on pouvait s'y attendre, White Wolf (enfin, Onyx Path) reste hanté par ses vieux démons et au lieu d'expliquer clairement et succinctement quelques concepts fondamentaux du jeu on a droit à une loghorrée digressive qui mélange allègrement setting, mécaniques et mystique. Dès que j'aurais le temps je me suis promis de faire un descriptif complet de Mage en une page maximum. Je vous indiquerais quand ça sera fait.

[Paiji]

Donc, si on a les éditions 1 et 2 + Sorcerers's Crusade en magasin, ça ne vaut pas le coup de se la procurer ?

[Sammael99]

Je me réserve sur la question, je n'en ai pour le moment lu qu'une toute petite partie des 680 pages. Il est possible en particulier qu'en synthétisant du contenu de nombreux suppléments pas inintéressants, ça vaille le coup quand même.

Par contre, pour appréhender le jeu, c'est clairement pas la clé d'entrée qu'on eut pu attendre.

[killerklown]

Je me réserve sur la question, je n'en ai pour le moment lu qu'une toute petite partie des 680 pages. Il est possible en particulier qu'en synthétisant du contenu de nombreux suppléments pas inintéressants, ça vaille le coup quand même.

Par contre, pour appréhender le jeu, c'est clairement pas la clé d'entrée qu'on eut pu attendre.

Donc je peux, sans perdre une seconde de sommeil là-dessus, continuer ma lecture de la V2 en attendant l'arrivée de M20 dans ma boite aux lettres