Retours de parties : raconte-nous tout !

[Capitaine Caverne]

Maintenant, quand je vois qu'on peut "torcher" une demi AP en une soirée, j'en suis un peu baba. J'arriverai jamais à mener comme ça !!!

toujours sympa de venir partager ses expériences de jeu. Merci pour ton commentaire.

[Whimpering Vote]

Maintenant, quand je vois qu'on peut "torcher" une demi AP en une soirée, j'en suis un peu baba. J'arriverai jamais à mener comme ça !!!

Vu mon temps de jeu actuel, c'est pour moi le SEUL moyen* d'espérer jouer quelque chose d'à peu près ambitieux

*Avec Swords & Sorcery Whitebox, Tranchons et Traquons², et je l'espère la FU mécanique (et d'autres mécaniques à la logique similaire).

EDIT: sans parler du fait que ça correspond tout à fait à mes attentes du moment, et que je serais bien incapable de trouver de l'intérêt à jouer des campagnes "comme avant", avec DD4, Pathfinder et même DD5

[Le Grümph]

Arf... J'avais mis "torcher" entre guillemets parce que justement, je ne l'entendais pas du tout sous la forme "Bâcler", mais plutôt "Rusher", faire du "Speed JdR". En plus, je ne trouve pas du tout ça nul - ça m'impressionne plutôt, étant un MJ nonchalant et tranquille qui laisse les choses se développer...
vraiment désolé d'avoir pu vous chagriner, c'était pas l'intention.

[Sakagnôle]

Effectivement il y a une quinzaine (vingtaine.... putain de temps ) d'années à coup deux à trois parties dans là semaines et des quotidiennes l'été sur trois semaine j'avoue que je préférais la maîtrise nonchalante et douce les très longues campagnes épiques etc.... nostalgie...

Maintenant à coup d'une séance par mois les bons mois.... il faut jouer efficace du blockbuster en format court métrage, c'est en ce sens que cette façon de maîtriser m'intéresse fichtrement!

Deux visions de la maîtrise sur le même matériau de base c'est follement passionnant!

[Le Grümph]

C'est vrai que je profite de parties hebdomadaires avec des joueurs particulièrement réguliers et assidus (et qui bougent leurs fesses pour que les histoires avancent). Je suis béni. Merci à eux !!!

[Whimpering Vote]

Arf... J'avais mis "torcher" entre guillemets parce que justement, je ne l'entendais pas du tout sous la forme "Bâcler", mais plutôt "Rusher", faire du "Speed JdR". En plus, je ne trouve pas du tout ça nul - ça m'impressionne plutôt, étant un MJ nonchalant et tranquille qui laisse les choses se développer...
vraiment désolé d'avoir pu vous chagriner, c'était pas l'intention.

t'inquiète, je l'avais bien compris comme tu l'explique ici.

[Orlov]

Arf... J'avais mis "torcher" entre guillemets parce que justement, je ne l'entendais pas du tout sous la forme "Bâcler", mais plutôt "Rusher", faire du "Speed JdR". En plus, je ne trouve pas du tout ça nul - ça m'impressionne plutôt, étant un MJ nonchalant et tranquille qui laisse les choses se développer...
vraiment désolé d'avoir pu vous chagriner, c'était pas l'intention.

Pas de chagrin du tout ...
Personnellement, je communie sous plusieurs espèces: je suis un MJ tranquille qui laisse faire quand je maîtrise le vendredi soir à 1d6+4 joueurs. Je les laisse s'installer, commenter l'actualité, j'y vais en douceur parce que je sais qu'on en a jusqu'à 4h00 du matin. On fait même souvent une pause gâteau vers minuit où on laisse de côté le jeu pendant vingt minutes, une demi-heure.
Mais quand j'ai seulement trois heures devant moi parce que tout le monde ne peut pas jouer en soirée, je m'inspire du Capitaine et de Johan Scipion, je réfléchis beaucoup plus à ce qui va se passer et j'enchaîne de manière un peu routinière scènes d'installation, de pêche aux info, de bagarre 1 (pour faire monter la tension), de meta-plot (avancement des perso, arcs narratifs) et bagarre 2. Pas forcément dans cet ordre, mais c'est l'idée: vivre une aventure dans les canons du genre. En plus, ce qui est cool dans Abstract c'est que tu peux jouer toutes les scènes comme un défi. Même l'intrigue d'un PJ pour acquérir l'auberge du coin tu peux le bâtir comme un récit. Encore une fois, vivement la prochaine partie.

[Tybalt (le retour)]

Un compte-rendu d'une courte partie de Kosmos que j'ai menée ce week-end, postée initialement hier sur le fil du jeu) :

Une petite partie de Kosmos hier soir avec six amis, dont trois découvraient (complètement ou quasiment) le jeu de rôle à cette occasion. Une partie courte, donc : on a dû jouer moins de deux heures si je ne compte pas le temps d'explication du jdr, de présentation du jeu et de répartition des personnages prétirés parmi le groupe.

Pour donner dans le dépaysant et tester mon supplément sur la Libye mythique, j'avais proposé au groupe de jeu de jouer soit en Egypte, soit à Carthage, et c'est l'Egypte qui l'a emporté : j'ai ainsi pu utiliser la description du campement de Ménélas et d'Hélène à Pharos ainsi qu'une des courtes amorces d'aventures que j'y avais jointes. Par contre, j'ai dû créer trois nouveaux prétirés (et en récupérer un autre du livre de base) pour avoir suffisamment de PJ en plus d'Hélène et de Ménélas. Comme je voulais faire les choses bien et qu'on n'avait encore jamais joué avec de "vrais grands noms" des mythes grecs, j'ai voulu puiser dans des figures mythologiques existantes, ce qui m'a pris pas mal de temps... mais me fait plus de matos que je pourrai ajouter au supplément, du coup. Mes amis ont donc pu incarner Hélène, Ménélas, Hermione, Mégapenthès (fils illégitime de Ménélas) ainsi qu'une prêtresse bacchante à ses heures et un aède itinérant.

Le pitch : Ménélas, Hélène et leur flotte sont sur le chemin du retour de la guerre de Troie, mais ils se retrouvent coincés dans l'île de Pharos, en vue des côtes de l'Egypte, par un manque complet de vents. Ménélas vient de consulter Protée, le Vieillard de la mer, qui lui a expliqué que pour avoir des vents favorable, il doit rejoindre le fleuve Egyptos (le Nil) et trouver moyen de faire un grand beau sacrifice aux dieux. Nos PJ se mettent donc en route, après avoir pris spontanément la précaution d'un beau sacrifice à Poséidon. Ils se retrouvent vite confrontés aux difficultés de la navigation dans la région des bouches de l'Egyptos, marécageuse à souhait ; ils découvrent une flore impressionnante, une faune inconnue, le tout par une chaleur torride...

Après quelques heures, des Egyptiens viennent à leur rencontre sur des barques de papyrus. Il faut engager la conversation par interprètes interposés, expliquer les intentions de Ménélas en restant diplomate sur la question des dieux... Les PJ sont alors conduits en direction d'un des palais du roi, qui se trouve justement dans la région. Marécage oblige, ils doivent bientôt laisser derrière eux leurs navires et le gros de leur escorte pour prendre place à bord des barques de papyrus, maniables et fragiles. Ils parviennent au "palais", qui a plutôt des allures de temple décrépi, et se retrouvent cernés par une foule que plusieurs PJ trouvent étrangement patibulaire. Le roi se présente avec étonnament peu de cérémonie, ils lui expliquent leurs intentions... et le roi de s'exclamer : "Mais oui, j'allais justement faire un sacrifice aux dieux ! Je suis le roi Busiris ! Qu'on saisisse ces étrangers, ce seront eux les victimes !"

D'où combat inévitable, occasion de tester plusieurs points de règles. Seul Busiris a été traité avec les règles de combat de base de BaSIC : pour les autres, j'ai utilisé un combat rapide (un coup réussi suffit à se débarrasser d'un adversaire) pour donner une impression plus épique. Il faudra que j'ajuste les règles du livre de base dans ce sens. (Pas pu tester les règles de duel en bonne et due forme, par contre.) Plusieurs PJ ont eu recours à des prières. L'aède a eu peu de chances aux dés mais a fini par réussir un Exploit en Art : musique pour entonner un chant galvanisant qui a redonné courage aux PJ et aux soldats. La bacchante en a appelé à Dionysos qui lui a envoyé une transe bachique et elle a écrasé le crâne d'un faux prêtre et de plusieurs bandits à coups de thyrse. Busiris est mort après un combat tendu contre Ménélas (maladroitement assisté par Hélène, qui a surtout réussi à distraire le faux prêtre susmentionné, trop occupé à tomber amoureux d'elle pour se défendre du coup de thyrse). Hermione, joué par un joueur très second degré, a poignardé un bandit égyptien puis tenté de fouiller son corps avant d'être sauvée d'un coup ennemi par Mégapenthès.

Bref, j'ai tâché que chaque PJ puisse frémir et s'amuser un peu, puis la mort de Busiris a démoralisé la troupe et le combat s'est terminé à l'avantage des PJ. Un interrogatoire de quelques prisonniers a révélé aux PJ que le "roi" en question n'était pas Busiris (mort plusieurs générations plus tôt, comme l'aède s'en doutait) et n'était pas roi du tout, pas plus que le bâtiment en question n'était son palais (comme plusieurs PJ sagaces l'avaient soupçonné) : ce n'était qu'un bandit redouté de la région aux velléités d'usurpateur, qui avait installé son repaire dans une ruine... Renseignements pris, les PJ ont poursuivi à pied jusqu'à Boubastis, la ville la plus proche, où le véritable roi venait d'arriver pour préparer une expédition punitive contre le faux Busiris. Ils ont été reçus à bras ouverts, d'autant plus qu'ils avaient prévu des cadeaux diplomatiques ad hoc, et le roi a aidé Ménélas à organiser son sacrifice.

Fin du scénario pas trop tard, on aurait même pu jouer un peu plus longtemps (mais je voulais être sûr que tout le monde soit large pour rentrer en métro). Tout le monde a adoré, ils m'ont même applaudi à la fin ( ), ayant beaucoup aimé mes descriptions et ma capacité à improviser. Les débutants ne se sont pas perdus dans leurs fiches de persos et ont pu s'amuser, deux autres qui avaient joué à Kosmos ont de nouveau bien aimé. Ouf !

Le bilan de maîtrise et le bilan technique ainsi que quelques trucs plus drôles sont assez longs, je les mets entre balises spoiler :

Spoiler:

Bilan de maîtrise :

Première fois que je menais un scénario à partir d’un pitch aussi court (un petit paragraphe). C’était pour un scénario très court, et ça allait bien. Je n’ai pas eu l’impression de ramer pour inventer les détails nécessaires, juste quelques noms de PNJ que j’ai piochés directement dans la liste de noms de PNJ égyptiens que j’avais incluse dans le supplément (et réimprimée à part pour l’avoir toujours sous les yeux).
Ma préoccupation essentielle a été que chacun puisse s’amuser et que le scénario s’achève après une intrigue à peu près autonome, en dépit du nombre élevé de joueurs (six PJ) et du peu de temps dont nous disposions. Comme je m’y attendais, les interactions entre PJ ont pris du temps et ont aussi été à l’origine d’une bonne partie de l’ambiance et des fous rires du groupe de jeu. Comme je m’y attendais aussi, le démarrage a pris un peu de temps, pendant que les PJ s’habituaient à se connaître, à interagir entre eux et à mettre au point leur expédition, mais ensuite ils ont pris le rythme de croisière (sur le Nil).
En termes de descriptions, j’aurais aimé donner quelques détails de plus sur les navires, la végétation et l’apparence du faux Busiris, mais j’ai pu décrire à grands traits des paysages exotiques et générer un effet de foule pendant le combat, je suppose que c’est l’essentiel.

Pans de l’univers testés :

Les PJ se sont très rapidement habitués à prier les dieux et à leur faire offrande et sacrifices (la présence de plusieurs connaisseurs et connaisseuses en mythologie grecque dans le groupe a bien aidé, certes).
C’était le premier scénario où apparaissaient la diversité des langues (les PJ ont abondamment utilisé les deux PNJ interprètes que je leur fournissais et parfois leurs compétences de langues) et la diversité des religions (les PJ ont diplomatiquement opté pour une tactique d’équivalence entre les noms des divinités égyptiennes et ceux des leurs).
L’exploration d’un pays inconnu a donné lieu à de jolis paysages et à des rencontres avec de gros animaux qui se sont avérés être des hippopotames et avec des crocodiles (vus de plus loin).

Points de règles testés :

- Combat de masse : j’ai simulé une impression de bataille en mettant chaque PJ aux prises avec un ou deux adversaires successivement, chaque adversaire pouvant être mis hors combat en un coup. Seul Busiris avait un nom propre et a donné lieu à un combat en bonne et due forme (en même temps que les autres).
- Règles de combat : ce scénario m’a donné très envie de changer les règles de combat afin d’instaurer une différence entre des PNJ importants (qui auraient seuls droit à un combat complet avec les règles classiques de BaSIC) et les PNJ secondaires (qu’on pourrait expédier en un coup). Il faut encore que je voie comment régler ça, mais je crois que ça permettrait de mieux simuler certains passages de combats homériques où les héros « enchaînent » les affrontements rapides contre des personnages à peine nommés et aussitôt tués ou blessés. Cependant, il faut voir si j’étends cela à tout le système ou si je réserve justement ça aux combats de masse. En tout cas, je crois que ce sera plus rapide que le mécanisme de « duel rapide » prévu pour le moment, qui prendrait du temps avec des enchères à faire pour chaque PNJ affronté.
- Possession : transe bachique : Pamphila a prié Dionysos au début du combat. J’ai considéré que l’arrivée de l’état de transe prenait un tour (pendant lequel elle n’a pas été attaquée). Ensuite, elle réussissait automatiquement ses jets de dés et, comme elle ne s’en est prise qu’à des PNJ secondaires tuables en un coup, je n’ai même pas compté les points de vie. J’ai simulé aussi l’épuisement après la fin de la possession. Mais comme le scénario était terminé ensuite, cela n’a pas eu de conséquences particulières. Pamphila a promis au dieu d’utiliser le butin pour dorer les statues de Dionysos et d’Apollon à Delphes à son retour.
- Exploit d’art : Hagias l’aède a tenté (et réussi) un Exploit d’Art : musique à -10% afin d’entonner un chant galvanisant pour redonner courage aux PJ et à leurs soldats et procurer des bonus à deux PJ/PNJ. (Penser à bien prendre en compte ces bonus dans la suite la prochaine fois.)

Phrases mémorables de la partie :

Hagias : grand Ménélas, je composerai une épopée sur ce combat. Je l’appellerai la Ménélade.
Mégapenthès : Tu sais ce qu’elle te dit, ma Mégapenthade ?

Pamphila (apprenant que l’homme que les PJ ont rencontré n’était pas le vrai roi d’Égypte, pas plus que le vrai Busiris, et que le palais où il résidait n’était qu’un temple en ruines) : On a été karnakés.

[Ego']

[MJ (désignant un des joueurs)] : « Tu t'éveilles. Tu es allongé sur un sol glacial. Ta tête te fait atrocement mal. Ta respiration sifflante te déchire les poumons, comme si tu inspirais des flammes. Ta langue enflée effleure des dents brisées. Ton corps est une plaie. Tu trembles de froid. Tes vêtements sont humides. Tes côtes te font vivre un calvaire. Tes jambes et tes hanches sont si douloureuses que tu n'arrives pas à les bouger. »
[PJ (surpris)] : « Où est-ce que je suis ? Qu'est-ce que je vois ?
- Tes paupières sont closes. Tu tentes d'ouvrir les yeux, mais tu as un mal de chien à y parvenir. Ton visage est si tuméfié du côté de l’œil gauche que tu n'y parviens pas. Quant à ton œil droit, ses cils sont collés par une croûte de sang qui fait que tu peux à peine l'entrouvrir.
- Je tends mes mains pour toucher mon visage...
- Tes poignets et tes doigts te font si mal que tu as peur de les voir. Tu parviens à ouvrir l’œil droit, non sans difficultés. Tu es dans une semi-pénombre, couché sur une paillasse insalubre et puante. Un raie de lumière provenant du haut d'un mur... Un soupirail... Dans la pénombre sur ta gauche tu entraperçois une espèce de sac qui se balance, comme pendu au plafond. Plus loin, une porte sombre bardée de fer. Peu à peu tu te rends compte que le "sac" n'en est pas un. C'est un pendu les bras ballants le long de son corps qui te tourne le dos, un tabouret renversé à ses pieds...
- Mais qu'est-ce que je fous ici !? Comment je suis arrivé là ?!?
- Ton esprit est embrumé par la fièvre et la douleur. On te surnomme Pierrot. Tu es un huguenot. Tu fais partie de l'équipage de la Fougueuse. Mais que fais tu là ? Tu as beau chercher, seules des visions entremêlées s'agitent dans ton esprit.
- Puisque j'ai du mal à y voir clair, je tend l'oreille. Qu'est-ce que j'entends ?
- Le plic-ploc de gouttes qui tombent du plafond voûté. Le cri des mouettes qui se mêlent à celui d'un coq au loin. Les gémissements quasi-inaudibles provenant d'une autre cellule. Et puis se rapprochant peu à peu tu entends un sifflement qui provient de l'autre côté de la porte. Tu reconnais l'air d'une chanson que feu ton frère aîné chantait au pays... A la claire fontaine... Maudits soient les papistes qui t'ont pris ta famille ! La rage te fait l'effet d'un coup de fouet ! Soudain, comme si cela avait provoqué un déclic, plusieurs images plus ou moins troubles se forment dans ton esprit. Des visages, des décors qui vont et viennent... Il te suffirait de trouver la force de te concentrer pour les empêcher de s'échapper... »



Plus de détails dans le fil dédié...

[Whimpering Vote]

Ah ouais, quand-même !

Maman, Maman, le monsieur MJ, il veut me faire peur avec ses descriptions ... et il y réussit parfaitement

Bien calé dans mon canapé, un bon thé chaud à la main ... j'ai pourtant frissonné ! (je vais m'enfiler un gros morceau de chocolat pour compenser !)

[Ego']

C'est de ta faute. Tu reviens sur le forum, ça me fait penser à nos vieilles parties matinées d'impros, je ressors mes archives poussiéreuses, je retravaille et relooke le tout, et je me mets à torturer mes joueurs pour la peine (enfin surtout un qui a eu le malheur d'être à la place de ton mousse d'il y a seize ans).

Ceci dit, il doit être maso : il a kiffé à fond les manettes la séance qui se déroulait vendredi dernier... Et moi ça m'a fait comme une forte agréable impression de déjà vu, avec quelques niveaux et rides de plus au compteur. Jubilatoire

[Harfang]

Reprise d'une campagne oltrée. (redevenu joueur: joie!)
C'est simplifié, urbain, sans gestion de ressources, avec les cartes de perso et avec le MJ qui utilise seul les cartes "événements".

L'ambiance était marrante, avec une petite touche cul-terreux & Kameloot.
Je continue à être ambivalent avec ce jeu. J'aime bien le background, j'aime bien les cartes de personnages, j'aime bien le design, les métiers, mais je reste dubitatif sur la mécanique 3d8 avec le switch des dès et l'aspect explosif de ceux-ci. Si je n'ai pas fait d'erreur, avec un personnage niveau 1, arc long et archer 3, j'ai du faire un hit à 21 points de dommages... ça m'a paru too much, surtout que, fatalement comme on calcule les dégâts avec le dés de maîtrise ça permet souvent, en plus de rajouter une prouesse. Trop de moyens d'échapper à la mort, aussi.
Bref.

[Le Grümph]

Les gardes-fous anti morts sont effectivement trop nombreux (je sabrerai dans le tas !)
Mais les gros dégâts c'est cool. Parce que les PJ peuvent prendre la même en retour

[Alban]

C'est marrant cette histoire de Seigneurs des Runes. Dimanche j'ai terminé le 1er tome en tant que joueur. On joue sous Pathfinder. Nos parties dure environ 6h. On en est à 6 séances pour le 1er tome. Soit une grosse trentaines d'heures de jeu. Mon MJ adapte un peu la campagne, mais pas trop. On ne disgresse pas, on avance régulièrement. Nous sommes tous des débutants en Pathfinder (joueurs et MJ) donc nous perdons du temps avec les règles.

Je trouvais amusant de vous faire ce petit retour pour comparer au groupe Capitaine Caverne. Au de-là des sensations de jeu qui sont probablement très différentes, j'avoue que le retour de capitaine caverne me fait très envie. Par contre, je sais déjà que cela ne conviendra pas à ce groupe de joueurs, trop classique.

[Whimpering Vote]

C'est marrant cette histoire de Seigneurs des Runes. Dimanche j'ai terminé le 1er tome en tant que joueur. On joue sous Pathfinder. Nos parties dure environ 6h. On en est à 6 séances pour le 1er tome. Soit une grosse trentaines d'heures de jeu. Mon MJ adapte un peu la campagne, mais pas trop. On ne disgresse pas, on avance régulièrement. Nous sommes tous des débutants en Pathfinder (joueurs et MJ) donc nous perdons du temps avec les règles.

Je trouvais amusant de vous faire ce petit retour pour comparer au groupe Capitaine Caverne. Au de-là des sensations de jeu qui sont probablement très différentes, j'avoue que le retour de capitaine caverne me fait très envie. Par contre, je sais déjà que cela ne conviendra pas à ce groupe de joueurs, trop classique.

Un ratio de 1 à 6 ... c'est intéressant (et impressionnant).

Merci de ton retour.